Madame haby dieng, une militante du Sutelec comme elle se definit elle-même, a dans un plaidoyer fort émouvant mais si realiste appelé à la sauvegarde de l'outil de "souveraineté nationale" que constitue la SENELEC et dont les puissances pourries d'argent ont juré de mettre dans leur escarcelle.
pour appuyer les propos fort juste de notre concitoyenne, il n\'est que de rappeler la fumeuse reussite de la privatisation de la SONEES qui a été donnée un epremiere fois sur un plateau d\'argent par le pouvoir PS et une deuxieme (seconde ?) fois sur un plateau en vermeil par le pouvoir PDS.
dans ce cas -ci, non seulement les consommateurs supportent tous les investissements opérés sur le réseau géré par la SONES mais encore la SDE n\'a aucun point de progres à son actif sinon des conditions draconniennes assorties de ce fameux slogan de neo-colons : on n\'est pas venu ici pour faire du social, bougnouls, circulez, on fait de l\'argent !
Pour en revenir au cas de la Senelec face à la recrudescence des delestages depuis un certain temps, nous pouvons concevoir parfaitement que differentes strategies ont été deployées par la direction de la boite mais aussi reconnaitre en toute franchise qu\'elles ont été toutes inoperantes.
C\'est dire que la gestion de l\'equipe de Mohamed Samuel Sarr merite qu\'on s\'en preoccupe, outre mesure.
non pas tant pour la fustiger mais plutot parce que cette société nationale quoique titulaire d\'une autonomie de gestion n\'en reste pas moins un bien propre au peuple senegalais.
les choix de Mr Sarr sont sujets à caution : on ne peut pas comprendre que défié par le probleme de la rigidité de l\'offre de la Senelec notre PDG ait pu opter pour une politique de promotion des ressources humaines de la boite onéreuse et peu judicieuse ( achat de voitures de luxe pour les directeurs de service, de cars climatisés de transport du personnel...etc..).
on ne peut pas comprendre egalement qu\'il lance cette campagne publicitaire rituelle sur l\'economie d\'energie qui a fin d\'exasperer les senegalsi convaincus que economie ou pas d\'energie, on paie toujours le meme montant sinon plus...
certes il n\'est de richesses que d\'hommes et les employés de la boite ont le meme droit que tous à vivre decemment de leur labeur.. certes, cette politique aurait pu etre differée un moment pour donner libre cours à l\'imagination de solutions hardies et viables dans ce contexte urgent et peu favorable.
Nous suggererons donc à Mr Sarr de reviser le bareme de tarification des factures d\'electricité qui date de la presence de nos ancetres civilisateurs, les Gaulois. comme exactement le faisait la SONEES et repris par les capitalistes de la SDE : definir une tranche sociale et des tranches au prix progressif pour dissuader les gaspillages.
l\'energie etant devenu une denrée rare sous notre ciel bleu senegalais et parce que sa nature ne permet pas d\'en faire des reserves pour au cas où, l\'on peut raisonnablement admettre un systeme qui sanctionne les gaspilleurs d\'energie et recompense les consommateurs normaux.
cette idée simple à mettre en pratique peut, pourquoi pas, aider à une relative regulation de notre consommation d\'energie en attendant que soit le petrole fuse du sol soit le prix du baril s\'effondre, soit que Monsieur samuel sarr et son equipe trouvent la solution.
en attendant, le peuple propriétaire et beneficiaire des prestations de la SENELEC appelle la direction à se grouiller et dit tout haut : Y en a marre des delestages !
Samba Ndoucoumane GUEYE
Un propriétaire de la SENELEC.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire