vendredi 26 avril 2024

HOSTILITES OUVERTES ?

Les lafiens étaient en droit de s'attendre à un meilleur sort. N'avaient-ils pas réalisé le plus difficile en court-circuitant les renégats de ses fils ? 

C'était bien pensé en tout cas : si on ne volait plus en haut, on ne volerait non plus en bas et donc personne ne volerait plus ! 

Car ils n'en démordraient plus jamais, leur indigence tenait pour beaucoup à la malhonnêteté de ses fils qui avaient en charge la gestion de leurs biens. Donc, mettre leurs ressources entre des pattes blanches, c'était siffler la fin du sempiternel concours de vol auquel se livraient, à tous les échelons, ses fils qu'il avaient élus, leur gouvernement, leur administration et leurs affidés. Tous les détenteurs de la plus petite parcelle de pouvoir y passaient, des renégats ! 

Et surtout que l'on n'ose guère contredire ces paumés. L'ancien monstre n'avait-il pas acquis simultanément un coucou et un palais ? Il fallait le faire quand même ! Seulement, le concerné n'en avait cure, il avait apporté une réponse concrète à une question concrète :  pourquoi les lafiens lui avaient refusé la royauté ? 

Si vous trouvez l'éducation chère, veuillez essayer l'ignorance ! Car c'est sur les ruines de l'école publique et avec les déchets de l'enseignement public, selon le fond de pensée d'un célèbre yankee,  que s'était construite le succès du gourou. Des félidés haillonneux qui avaient visiblement faim, affamés de justice, obnubilés par l'équité, jaloux de leur liberté et impatients de réussite mais surtout en quête de modèles !

Nos deux gourous ne le savaient que fort bien qu'ils avaient donné une mauvaise leçon au public. Ils avaient démontré magistralement, preuves sans mots, que le plus court chemin vers le palais passait par la prison. 

Un gros nuage d'incompréhension qui risquait davantage d'assombrir l'atmosphère de la politique lafienne. 

Le modèle était à la merci de tous les acabits, des cons aux tarés en passant par les fripouilles et les farfelus, qui ne s'empêcheraient  pas de le recopier ou de l'expérimenter en d'autres occasions. Par raisonnement déductif ou par simple mimétisme ?

Le grand animal n'avait pas vu venir celle-là ! Malgré les regard  perçant et sourire narquois du jeune barbu, rassuré par la soit disante plaidoirie de l'ancien monstre, il concentrait plutôt toute son attention sur le gourou qui avait toutes les raisons du monde de vouloir le scalper ! 

Le blockhaus avait été pulvérisé et il s'était retrouvé en un clin d'oeil par terre, avili de poussière, sous la risée générale, entouré uniquement de ses clébards effarés. Encore sonné, ses premiers pensées furent pour ses fidèles nécrobies et son arsenal...  

Les hostilités étaient bien ouvertes... La marmaille scélérate nous devait une réponse : une partie des bandits était-elle capable de  juger l'autre partie ? 

Le chef assassin et sa bande de  pervers n'avaient aucune chance !   

dimanche 21 avril 2024

LE COKTAIL DU PIRE....

A Laf, les preuves abondaient que le ridicule ne tuait pas chez les chapons et les poulardes de la vermine dont l'ancien monstre avait écrabouillé les cervelets, notamment. 

Les aveux publics du grand animal, à l'allure d'une nouvelle adhésion à la secte du gourou, avaient fait l'effet d'une grenade GM2-L. Le vacarme infernal avait eu des conséquences énormes. 

Le Mamba Noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois s'était déterminé à faire, lui aussi, le saut... 

Tout autant que Hades le fils renié de Satan s'apprêtait à apostasier avec sa maléfique doublure craniate.  Est ce que le nom faisait-il le parent ? Il redoutait le terrifiant supplice que lui préparait les gourous à savoir ravaler son vomi... à coté duquel, cependant, son angoisse de devoir se présenter devant le tribunal démoniaque attrait par son père Satan passait au second plan ! Les fétiches étaient bien mortes.

La doctrine de l'ennemi intérieur avait bel et bien pris fin avec la fuite du monstre. La vermine rivalisait d'astuces pour quitter la pirogue malgré les intonations apaisantes du petit gourou. Laf était devenu tout à coup le pays le plus peuplé d'invertis... 

Les apôtres de la guerre d'un Laf contre un autre Laf et de la soumission de lafiens à d'autres lafiens pensaient ainsi cacher leur déshonneur. Et pourtant, leur défaite ne faisait que consacrer, encore plus avec force, l'idéal national de démocratie et de république. Des constructions intellectuelles qui ne seront jamais achevées, au demeurant et des chantiers sans fin, toujours perfectibles, qui requerraient l'abnégation de tous, ceci dit.

Le monstre avait servi aux lafiens un cocktail produit à partir de leur pire, de quoi sera fait celui du gourou ? 

D'ailleurs que pouvaient bien mijoter nos deux sympathiques gourous à la faveur de ce calme plat troublé de temps à autre par les chuchotis des haillonneux harets ? 

C'est que leurs préparatifs prenaient beaucoup de temps aux yeux de la vermine orpheline. Cette dernière redoutait que cette lenteur ne soit mise à profit pour concevoir avec méticulosité une guillotine hors normes avec les briques de la justice et le ciment de la réparation dont elle pâtirait... 

Les ailes de la marmaille et de la racaille perverses n'étaient désormais d'aucune utilité !

Judas le plus grand traitre de Laf, l'air maussade se contorsionnait comme un ver. vers où ? Pas quand même chez le petit gourou, ça, ce serait le comble ! 

Mais un gourou, petit ou grand, avait-il le droit de repousser une âme résipiscente ? 

mardi 16 avril 2024

TARETS A l'ABORD !

Si les traces des pas de l'ancien monstre sur le sol lafien avaient été recouvertes de poussières, il n'en restait pas moins que la couardise de la vermine et ses forfaitures conptemtibles ne cessaient de diffuser une forte odeur pestilentielle dans les endroits qu'il avait occupés et qui renvoyait à son exécrable souvenir...

Ce qui protégeait était justement ce qui pouvait faire souffrir. Ce n'était pas seulement la complaisance du cerveau qui était en cause. La grand'pouplée, la mal aimée, proposait déjà ses services avec sa  parfumerie ambulante pour désodoriser partout... 

Un vent de libération soufflait sur Laf. Qui s'était libéré ? Et contre qui s'était-on libéré ? La racaille marchait tête basse, queue entre les pattes, n'en revenant toujours pas d'avoir été déshumanisée, d'avoir été aussi basse, d'avoir commis autant de conneries, d'avoir ainsi pactisé avec Satan. De vulgaires chiens méchants dressés à tuer, humilier et torturer,  voilà ce qu'ils étaient devenus, ne répugnant pas a occire bestialement des frères d'armes !  

Se pouvait-il seulement qu'elle disposât d'une conscience, la racaille paumée, pour pouvoir la traduire au tribunal du for intérieur afin d'y trouver une réponse à la question qui la lancinait : A quelle fin, tout ceci ?  

Le chef assassin ahuri d'avoir été laissé à quai par le monstre, honteux du regard désespéré de ses éléments les plus pervers,  rejetait sur son compère d'infortune, le grand animal, la cause de son avilissement soudain. 

Derrière quelque chose, il y avait toujours quelqu'un, comme le monstre l'avait enseigné ! Ah oui, le sikori. Et si le monstre avait négocié sa tête ? 

La marmaille se tenait coi n'osant respirer de peur d'attirer l'attention cobresque des delateurs. Mais aussi parce que le chef de la fripouillerie, le grand animal, auprès de qui elle s'était confiée avec corps familles et biens, au grand désespoir du Mamba Noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois, avait publiquement avoué sa tritanopie...  Sa maladie l'aurait ainsi induit à confondre son bleu et celui de ses clébards avec le marron du monstre et de sa vermine, sans aucune intention de nuire à autrui, carrément ! 

Le fils du gourou assurait et rassurait. Il était entièrement pris par l'opération d'insonorisation des cris de soif de vengeance des félidés haillonneux avant qu'ils ne mutent en quête sanguinolente. Grand seigneur, il avait à coeur de déblayer le terrain pour son miraculé paternel ! 

Deux regards et trois appels lui avaient suffi pour désactiver les plus sales fripouilles que l'ancien monstre déporté lui avait léguées dont les bâtards, le petit maure et le condoreau. C'était leur tour d'avoir peur ?

Ainsi, malgré les appels pathétiques fort troublants de ses fanatiques, le gourou pouvait dérouler tant bien que mal. Il etait devenu une cible inerte. 

Il restait sur une déception toutefois. Il s'était bien présenté au rendez-vous avec son adversaire avec son ébauche bien couvert de bleu mais l'ancien monstre, mauvais joueur, avait refusé poliment de présenter son manuscrit... Mais qu'à cela ne tienne, il avait compris que la nouvelle science politique ne serait que de son fait ! Le  monde, singulièrement la jeunesse nigritique universelle était à son écoute !   

Le capitaine de bâteau qu'il était pouvait-il seulement entendre dans la tempête qui agitait la mer lafienne particulièrement déchaînée, que la vermine avait reçu le don des maîtres chiens de se muer en tarets capables de s'accrocher à n'importe quelle quille ?

Au moins, les jababus devaient un enseignement majeur à tous les piteux cerveaux ambigus qui s'accrochaient à leur élucubration : que celui qui ne veut tomber, se couche à jamais ! 

lundi 1 avril 2024

LES PIRES HOMMES....

Le grand animal était effondré. L'image des maitres-chiens forhuant leurs cabots pour remballer leur machinerie diabolique l'avait dévasté... 

Ses hululements de douleur étaient tels que le monstre n'en pouvait plus... Au prix d'une entorse à l'honneur, encore une fois, il avait condescendu à le soustraire d'une éventuelle furie du gourou tout en lui conseillant de faire profil très bas, dorénavant car le sikori restait imprévisible. 

Cette mise en garde ne faisait que raviver sa peur à l'idée qu'il allait devoir faire face au fils du gourou, un de ces quatre, autant que  cette nouvelle position lui faisait caresser une idée improbable ! 

Le chef assassin avait tari ses glandes lacrymales depuis qu'on lui avait fait miroiter le chance d'être le pisteur du monstre dans ses prochaines randonnées cynégétiques.

Le gourou montait en grade. De deuxième homme de l'humanité à subir le plus fantasmagorique des affronts, 2423 ans après son illustre prédécesseur qui y a toutefois trépassé, il était devenu le premier de l'histoire à réussir une révolution pacifique ! 

Il avait pulvérisé la haineuse vermine et son mentor et avili les sots masturbateurs intellectuels. Il ne semblait pas en tirer une quelconque gloriole... Mais une question demeurait. Franchira-t-il la nouvelle barre à savoir parachever une révolution avec tout son superbe ? Les lafiens lui vouaient une confiance aveugle et ne doutaient point de son amour pour eux. 

Aussi, sa nouvelle mission dans sa fonction de berger des lafiens, symbole de la liberté adulé aux quatre coins de la Négritie, n'en était-elle que plus aiguë. Que fallait il faire pour que son fils précieux n'enfile le costume diaboliquement doré dont le monstre venait de se défaire avec peine, là-bas, entre un palmier oriental et un flamboyant austral d'une part et d'autre part que sa progéniture ne tourne à la vermine ?

Car les pièges du diable étaient imprévisibles, le fils de Satan, Hades, multipliait sa contrebande de sang noir. Ses obligés, Cerbère et Mamba noir ainsi que ses acolytes, le plus grand traître de Laf et le petit maure bâtard, s'abîmaient dans un prosélytisme de mauvais aloi.

Le temps, juge sans appel, rendrait tout bientôt le verdict sur l'ampleur de ce trafic ! 

Les jababus rigolaient à gorge déployée de ces idiots qui lisaient leurs élucubrations, ils se foutaient pas mal de ce qui pouvait arriver... En attendant d'être confondus, il était clair dans leurs cerveaux fêlés que ceux qui rivalisaient étaient les pires des hommes. 

lundi 25 mars 2024

LE GUIDE RASSURANT....

Le triomphe du fils du gourou sur la grand'poupée du monstre signait le verdict définitif du combat entre le monstre et le gourou... 

L'amplitude de la défaite ou de la victoire, avait ravivé les regrets du monstre. Tout à la fois écoeuré que sa clique malfaisante ait été incapable de mettre le gourou sous l'éteignoir et que le fils du gourou les mène en bourrique, de cette manière... 

Mais encore, déjà la risée de ses anciens camarades de syndicat, il était devenu aussi leur contre-exemple car, malgré lui, il avait impulsé, depuis Laf, l'accélération de la transformation des mentalités nigritiques...

Les haillonneux étaient libérés, tels des fauves ils en voulaient à mort à tous les vampires sauvages ( fripouille, vermine, larves, racaille, marmaille tels  des lapins apeurés) qui avaient confisqué le pouvoir du peuple lafien et s'amusaient à les humilier.

D'aucuns voulaient les déchiqueter, d'autres les passer à la moulinette mais le fils du gourou ne se chauffait pas de ce bois...  

Des rats avaient, certes, déjà quitté le navire ou s'apprêtaient instamment à le faire ! 

Les lafiens attendaient la prise de parole du gourou, leur nouveau guide. La nature ayant horreur du vide, il avait pris une place vacante et revivifié la foi des lafiens.

Apprendre les écritures saintes, s'en remettre au seigneur était moins une fatalité qu'un complexe inoculé par l'école blanche...

vendredi 22 mars 2024

LA DERNIERE SOIF...

Hades le fils de Satan et ses suppôts poussaient des cris déchirants qui ébranlaient toute la marmaille, à chaque otage libéré... Laf en était à ce point et le responsable de tout cela, le monstre, désormais touché par la grâce ne pensait guère plus qu'à son salut d'avoir été pardonné par le gourou et épargné par les haillonneux... 

Le grand animal s'était relevé après sa mauvaise cuite. La soif de dominer est la dernière qui s'éteint dans le coeur de l'homme. Après l'avoir usé et abusé de lui, le monstre ne lui avait-il pas adressé une baffe terrible en choisissant son ennemi éternel, le chef assassin, pour l'accompagner dans ses futures randonnées sahariennes programmées ?

Sa résolution était donc prise. L'échéance était très proche avant que tout ne soit perdu pour de bon. Il serait le dernier à capituler devant les haillonneux et donc avait repris à son compte l'opération  "apocalypse now". Il avait constitué son état-major et remis l'ouvrage sur le métier... Il ne manquait pas de personnel depuis la racaille composée des éléments pervers, des tortionnaires, des assassins, des pompom girls et pompom boys, jusqu'aux fils de Satan en comptant au passage sur la vermine et la fripouille. 

Les opérations avaient débuté, au pied levé. Au centre de Laf, les premiers coups de semonce avaient été tirés. Les maitres chiens avaient été briefés sur l'intérêt de préserver la fourrière animale et la camorra phénicienne se faisait un devoir d'allonger le blé grâce a l'entregent de Judas Le Plus Grand Traitre de Laf et le Petit Maure Batard... 

Les lafiens encouraient un grand risque de perdition au milieu d'un océan d'affabulations et de rumeurs malsaines. Mais même sans boussole, ils avaient tenu à montrer qu'ils tenaient au gourou, leur gourou ? 

En effet, en gardant le silence au moment où il fallait protester, n'avaient ils pas perdu leur qualité d'hommes ? Exactement l'objectif que s'était assigné le monstre dans sa folie sultanisatrice...

Cependant les haillonneux avaient refait surface, tête baissée, pour apprécier le soutien inestimable des yankees à leur cause. 

Des lors, les adultes se feront-ils la violence de se départir de la nature misérable que leur avait inoculée le monstre pour venir en renfort des haillonneux ? 

mercredi 13 mars 2024

LA COSA NOSTRA PHENICIENNE...

Les carottes avaient été cramées le jour où le Grand Frère l'avait littéralement poussé à la sortie, là, sur le perron à la face du monde nigritique pour lui faire ses adieux ! 

Le monstre était revenu sans espoir et de ce jour, il ne s'est plus fait plus d'illusions. 

Toute honte bue, il était allé quémander les faveurs du gourou pour couler des derniers jours heureux. Ce dernier très avare dans ce domaine mais bon gars ne lui avait promis que son silence à titre personnel moyennant le changement de cours du vent d'humiliation que soufflait le monstre à merveille...

Par suite de quoi, les larmes de joie et de douleur s'étaient entremêlées. Celles de la grand'poupée étaient intarissables... Et pour cause, son empire malfaisant florissant était la cible parfaite !

Au même moment, le rapport de Belzébuth était particulièrement accablant pour Hades. Lequel l'avait convaincu de rébellion. Le suprême affront pour son père Satan... 

Tout perdu, pas autant que le poussin de condor toutefois, il avait rameuté Judas le plus grand traitre de Laf, le Petit Maure Bâtard ainsi que le Mamba Noir-au-coeur-noir-aussi-noir-que-le-charbon-de-bois pour sceller un pacte de résistance. Contre qui, la question leur restait posée. 

Le traître Judas avait de quoi avoir peur car il avait livré le Tamarin à la Cosa Nostra phénicienne.

Le grand animal avait d'autres préoccupations. Il aurait voulu avoir le don d'etre invisible. Malheureusement ceci était hors de portée   de ses maitre-chiens. Il en voulait terriblement au maudit Cerbère et au Chef Assassin qui, selon lui, l'avait entraîné dans cette folie meurtrière... La trahison du monstre n'en était que plus amère !   

Comment se faisait-il qu'un nombre de plus en plus important d'idiots donnaient du crédit aux délires des jababus ? Laf pouvait-il changer ?

vendredi 8 mars 2024

D'UNE REINCARNATION RATEE...

 O rage, O désespoir, O déshonneur infini, O gourou de mes malheurs ! Ainsi se lamentait le monstre. N'avait-il vécu toutes ses satisfactions et accumulé autant de biens que pour connaître cette infâmie finale ? N'était il pas comme une étoile filante abattue brusquement, en plein cours ?

Il en éprouvait de la honte tenace de devoir superviser, l'oeil torve, l'expulsion en règle de cette bande d'archakas aux malas kilométriques.

Il ne se faisait plus d'illusions. Il avait mordu la poussière devant le gourou. Il ne valait plus rien, il avait été réduit à la pire expression d'homme honni et banni. Il ne croyait guère à une quelconque prescience de ce dernier. Lequel, selon lui, avait tout simplement eu la chance de bénéficier des alertes précieuses de son maître, le vieux gâteux ! 

Où résidait l'erreur de son casting ? S'était-il mépris sur sa réincarnation ? Oui, le grand animal, adoubé par le captif et le bouquetin, l'avait mené en bateau en lui faisant croire que les lignées guerrières ne se perdaient jamais, ne se créaient non plus mais se transformaient. Bref, les anciens guerriers se réincarnaient dans l'esprit et la chair de leurs futurs rejetons !

L'aigrefin s'était même proposé comme chef de sa garde royale, fonction que ces ancêtres avaient assuré à merveille. Pouvait consulter les archives lafiennes qui doutait !  

Toujours est-il que le grand animal n'en menait pas large... Tout le monde avait fait et c'est lui qui portait tout le tort. Il sera le bouc du sacrifice, à n'en point douter !

Hades sentait l'haleine souffrée de son satanique paternel se rapprocher dangereusement dans sa nuque. Voulait-il lui ôter la raison ? En tout cas, il ne voyait pas qui pouvait le sauver...

La pintade de Tangun, jadis matamore, passait à la mode bravade. Grosminet était encore une fois le dindon de la farce monstrueuse. La vermine se terrait... Le gourou arrivait à grand pas !

Condoreau pleurait ! Le chef assassin pleurait ! Mamba Noir pleurait ! Le petit Maure pleurait ! Judas de Laf et son Mauvais larron pleuraient !

Pour ce beau monde et plus encore, tout ce qui était bon pour le gourou était leur supplice ! 

Même le Pardon lui-même s'était braqué contre  autant de coeurs noirs si désespérément noirs !  

vendredi 1 mars 2024

PRENDRE SA PLACE..

La vénalité des grands bandits réside dans leur tendance diabolique à humilier leurs adversaires en différant l'instant fatidique. En se prenant comme des maîtres du temps, ils sont perdus par ce même temps. Ainsi, pouvait-on résumer le face à face dramatique entre le monstre et le gourou.  

Pour le monstre, il n'y avait pas de défaite ! Sa victoire avait simplement un goût trés amer qui l'empêchait de la savourer.. Laf vivait bien le chaos qu'il s'était assigné comme objectif... 

La grande réussite, voyez vous, s'accommode très souvent de petits moyens. Il allait sortir du bateau par le hublot et réembarquer ensuite par une passerelle étendue cette fois-ci sur le dos des haillonneux. S'il fallait beaucoup d'hommes pour remplacer un seul, il allait être gourou à la place du gourou ! 

Le Grosminet se mettait à miauler avec de très faibles chances de se faire entendre cependant. Il faisait partie de la mauvaise graine qui s'était engagée à perpétuer le chaos... Les lafiens n'étaient pas au bout de leur peine avec les soubresauts annoncés !

Bien entendu, cette fois-ci ce serait sans le grand animal qui, redoutant maintenant plus que tout le moment de recevoir la facture de sa méchancheté meurtrière, endurait stoïquement les couinements languissants de la racaille assoiffée de sang.. 

C'était également le moment de montrer patte blanche. Oui, Satan avait découvert que son maudit fils, Hades, se livrait à un vaste trafic du sang noir démoniaque... C'était le scoop des jababus !

Hades en avait donné de ce sang pernicieux, en veux-tu, en voilà, à plein de gens. Allez savoir pourquoi ! Cerbère avait été fermement identifié parmi les sordides bénéficiaires... Les langues pendues susurraient le nom de Judas le plus grand traitre de Laf, le Mamba Noir et le P'tit Maure. 

En tout cas, Satan ne badinait pas avec l'ordre dans ses rangs démoniaques. Belzebuth était chargé de mesurer l'étendue de la malfaisante. En quoi cela chalait-il les lafiens ?   

Ça intéressait surtout la grand'poupée qui s'était faite toute petite pour entrer dans une boite parce qu'après le monstre, Hades était  le résident lafien le plus malsain qui soit !

dimanche 25 février 2024

LE CANAL MIRMILLON...

Les cerveaux dégénérés bouillonnaient. Cela occasionnait chez eux une soif intense de ce nectar que les jababus leur tiraient sans se lasser. Satan avait la publicité en sainte horreur. Quoique présent partout, notamment au sein des grands regroupements humains, il avait en sainte horreur que l'on prenne conscience de cette présence...
 
Esseulé, le monstre se languissait de son grand animal de compagnie. Décidément, le fossé était grand entre lui et ses larbins. Toujours incapables de décoder ses signaux, en particulier son message lancé par le cistera mirmillon. C'était l'explication de sa cuisante défaite...

A son corps défendant, donc, il avait du se résoudre à insister auprès de la raclure mendélienne en chef pour plaider le retour diligent des maitres-chiens pour décrisper l'atmosphère. Le grand animal tenait à ses maitres et lui tenait à son grand animal, son atout, dont les ratels vagabonds étaient devenus un danger ambulant en semant la pagaille au gré de leur humeur. 

Les lendemains n'étaient plus des plus enchanteurs. En l'absence de leur gourou, les haillonneux s'étaient chargés comme des grands de lui régler son affaire d'une manière nauséabonde. C'était le désastre.  Son entraînement avec le Super Dozer n'avait pas suffi à lui garantir une parade contre le déracinement programmé. 
 
Oui, le monstre dembacrate avait joué et perdu. Il s'en était fallu de peu, pourtant, car le chaos qu'il avait voulu régnait !

Il était parvenu à diviser ce pays comme jamais, opposé les institutions de façon la plus machiavélique et exacerbé les nerfs plus que permis. 

Le triste est que sa malfaisance avait perdu ses larbins et non des moindres ! La pintade de Tangun voyait par exemple ses cacabements roussir son beau plumage. Condoreau etait un mort vivant, le cerveau de Voldemort s'était liquéfié, GrosMinet en etait réduit à raser les murs, le Chef assassin broyait du noir, Milou et Medor étaient chosifiés... La liste était loin d'etre exhaustive.

Les fils de Satan, Hades notamment, résistaient mais pour combien de temps encore ? 
   
Et qu'il ne voyait pas que lui-même s'était dramatiquement égaré dans les dédales de son plan diabolique de démantèlement forcené des infrastructures sociales et de saccage simien du contrat social. Comment comprendre cette peine qu'il éprouvait à rendre majestueusement à son beau peuple ce que ce dernier lui avait solennellement confié ? 

Le grand animal n'avait osé sortir de son bunker qu'une seule fois au devant du Mamba Noir, le larbin noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois, tout hagard, venu lui faire renouveler son serment de protéger toute la canaille. Il ne boudait pas mais avait surtout peur... peur de l'absence de ses vrais maîtres... Point dupe que ce qui avait littéralement coupé les ailes du monstre lui couterait très certainement la tête...  Oui, Sikori s'était levé à temps !
 
Judas le plus grand traître de Laf et son mauvais larron s'abîmaient en regrets. Il fallait se rendre à l'évidence, s'il y avait qu'une personne que le monstre calculait, c'était bien le gourou ! 

Le gourou avait freiné des quatre fers. Le rendez vous n'était que différé, il était cependant incontournable mais plus urgent... Des chapitres manquaient !

Braver le feu grégeois, ce sera en d'autres temps, d'autres périodes ! 

lundi 19 février 2024

LE RENDEZ-VOUS INQUALIFIABLE...

Les cerveaux fichus coulaient du nez. L'affaire était suffisamment complexe pour surchauffer leurs méninges. Le repas n'en serait que plus épicé. Tant mieux, ils en raffolaient.

C'était l'hiver, même si hiver anormalement chaud, c'était le cas et officiellement donc, le grand animal était entré en hibernation... Ses fripouilles se sentaient orphelines. Le chef assassin et sa bande de pervers étaient retournés sur leurs pas... 

Le sentiment le mieux partagé était la haine contre Hadès, le fils de Satan. Cet ignoble fils du diable qui avait à coeur de déblayer un chemin pour son père Satan. Il n'était plus beau à voir... Son père l'avait clairement abandonné...  

Le monstre désormais immobilisé par la clameur des humains du monde entier et le gourou miraculé avaient convenu d'un rendez-vous pour confronter leurs drafts respectifs. Encore cette témérité époustouflante qui bravait le feu... Etait-il conscient de sa position intenable ? 

Les jababus subodoraient un gros écueil. Sera-ce la grande honte ou la sublime victoire que l'on célébrera désormais en guise de fête nationale ?

Et même, quels seraient les sorts des sordides poussin de condor, de Voldemort le cerveau désagrégé, cerbère. Et Hades ?   

Des chamailleries en perspective car la honte ne se refère qu'à la désultanisation forcée du monstre mais la victoire sublime est exclusivement à l'actif du peuple lafien.  

La libération des otages avaient stupéfait les lafiens qui decouvraient au demeurant avec le reste du monde toute l'ampleur de cette malfaisance dont s'étaient rendus coupables le monstre et ses larbins. Le compte n'était pas encore bon mais qui eût imaginé un tel nombre, des motifs aussi fallacieux, cette violence aussi inhumaine. Les nécrobies, la racaille et la marmaille n'y étaient pas allés de main morte. Exerçant une brutalité  extrême, infligeant des sévices corporels graves et embastillant aveuglement des bébés, des enfants, des femmes, des hommes et des personnes âgées.  

Les éléments les plus toxiques de la vermine, le larbin noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois en tête, ruaient dans les brancards. Ils jouaient aux veilleurs zélés osant espérer que les anticorps fabuleux de leur mentor pouvaient à n'importe quel moment stopper et inverser ce processus de transmigration. Plus optimiste tu meurs !, leur monstre avait commencé avec beaucoup d'histoires, il était dans l'ordre naturel des choses qu'il parte sur fond avec des paquets d'histoires.

Le gourou n'a jamais été aussi seul et partagé. Il avait pitié du monstre qui l'avait pourtant anéanti avec la prise d'otages. Au même instant, il incarnait plus que jamais l'espoir ultime d'une large frange des populations et ses ennemis intimes étaient piqués au vif. 

Au chef, il faut des hommes et aux hommes, il faut un chef ! 

Et ça n'augurait rien de bon...

vendredi 16 février 2024

TOUCHE PAR LA GRACE !

C'est en pleine cérémonie de fripouillisation du chef assassin, présidée par la grande fripouille himself, le grand animal, que la nouvelle était tombée. La foule de fripouilles était parcourue d'une agitation sourde. En avisant les mines décomposées de Médor et de Milou, le grand animal avait compris subitement... 

Le monstre libérait les otages. Aurait-il perdu la tête ? Ensorcelé ou Converti ? Le grand animal descendit l'estrade avec un grand mouvement de sa cape pour s'engouffrer dans la Tour de Babel...Ceci ajoutait à la stupeur générale de ses fripons. Le pauvre chef assassin, bras ballants, au milieu de la scène, courbait l'échine. Etait-il maudit à ce point ?   

Il n y avait aucune sorcellerie dans l'affaire. Le gourou était simplement à l'oeuvre. Son travail ne consistait-il pas à défaire chez chacun ses huit liens ? Alors, les haillonneux pouvaient exulter de compter parmi eux un nouvel adepte de taille. Le monstre avait été touché par la grâce et sauvé !  

Le gourou l'envoyer en mission dans la Ferme pour prêcher la bonne parole du haillonnisme. La vermine savait parfaitement à quoi s'en tenir. L'Inquisition allait bientôt sévir !  

Les cerveaux fichus avaient conscience que le monstre et le gourou étaient entrain d'écrire une nouvelle philosophie politique. Sans doute qu'ils nous éclaireront comment celui qui est destiné à périr saura par quoi et celui qui doit vivre le pourquoi.

Quelle aurait-été la réaction de celui qui a tenu jusqu'ici le haut du pavé, urbi et orbi ? Oui, Machiavel le doryphore babtou, de se vouloir humilié par deux négros niacs. Punaise !

Mais n'allons pas vite en besogne... La rédaction de cet opuscule ne faisait que commencer... Judas le plus grand traître de Laf trainait le mauvais larron son faire-valoir pour y participer... Car les traitres avaient une étonnante capacité de se convaincre de la sainteté de leurs intentions... 

mardi 13 février 2024

Maky Sall TEL QU'EN LUI-MEME...

Lorsque Macky Sall (MS) annonce le report de la présidentielle au mépris du Droit, de la Constitution, je suis comme tous les démocrates d’ici et d’ailleurs consterné, abasourdi. Puis, ressaisi, je pense à ce verset du Coran (2 : 216) : « Vous pouvez détester une chose qui pourtant est meilleure pour vous… Dieu sait mais vous ne savez pas ».

C’est effectivement le cas, car MS s’est tiré une balle dans les pieds. Il aurait été injuste qu’il s’en tire honorablement, auréolé par sa décision ‘’historique’’ de ne pas briguer un troisième mandat, alors que sept présidents africains de la sous-région l’avaient fait avant lui, sans tambours et trompettes.

En dépit de toutes les exactions qu’il a commises dans le pays au cours de ces dix dernières années, il était adoubé dans les pays occidentaux, allez savoir pourquoi. Pourtant les autorités de ces pays n’ignoraient rien de ce qui se passait au Sénégal car leurs représentations diplomatiques qui sont sur place leur rendent compte. 

Mais cette fois, avec sa déclaration de report de l’élection à quelques jours de la date officielle retenue, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et il en remet une couche : entrée musclée de gendarmes à l’Assemblée nationale pour expulser les députés de l’opposition, une image qui a fait le tour de la planète, du jamais vu dans aucun pays africain ; coupure de l’Internet ; coupure du signal de la télévision ‘’WalFadjri’’.

Inimaginable. MS est alors lâché partout. C’en est trop.

Dans le pays, aucun régime n’a jamais eu à faire face à une telle levée de boucliers de la part de ses meilleurs intellectuels (artistes, enseignants, journalistes, hauts fonctionnaires retraités, religieux de toutes confessions …), de ses meilleurs juristes, de sportifs (pour la première fois).

En cette occasion, l’archevêque Mgr Benjamin Ndiaye a eu le mot juste : Quand il y a règlement, c’est pour qu’il soit suivi. Ce que MS ne sait pas faire. MS est un ennemi de la démocratie. On peut lui prêter ces paroles de Herman Goering, un des lieutenants de Hitler : « Chaque fois que j’entends parler de démocratie je sors mon revolver ».

MS nous en avait pourtant donné un aperçu en mai 2002, lorsque maire de Fatick, premier magistrat de la ville, devant donner l’exemple lors d’une élection locale, il avait refusé de se plier à l’obligation républicaine de présenter sa carte d’identité. Alors que son patron Wade, président de la République entrait dans le bureau de vote sa carte d’identité à la main.

Le 14 février 2022, dans un article ‘’L’affaire Mali’’, j’écrivais :

« Après avoir été très actif dans les sanctions contre les putschistes du Mali acclamés par le peuple malien, MS est allé en visite officielle en Egypte. Ce pays est dirigé depuis juillet 2013 par le sinistre ‘’ maréchal’’ Abdel Fattah Al-Sissi, à la suite d’un coup d’Etat perpétré contre Muhammad Morsi des Frères musulmans, le premier président démocratiquement élu de l’Egypte. Le parti des Frères musulmans est dissous. Morsi après 6 années de détention dans des conditions inhumaines, est mort au tribunal à l’occasion de son ‘’procès’’ ».

Le régime répressif de Sissi est condamné par toutes les organisations de défense droits humains qui considèrent l’Egypte comme une prison à ciel ouvert.

Peut-être que Sissi fin connaisseur en répression de manifestants a refilé quelques tuyaux à Macky ».

Toujours est-il que le 31 juillet 2023, le gouvernement de MS annonce la dissolution de Pastef, le parti d’Ousmane Sonko en prison, le rival le plus sérieux du parti au pouvoir en vue de la présidentielle de 2024.

Après avoir semé le chaos dans le pays depuis sa déclaration de report de la présidentielle, MS nous revient avec sa sempiternelle proposition de dialogue. Dialogue sur quoi ? Le temps n’est plus au dialogue, il est à la tenue de l’élection ce 25 février. Peu importe le raccourcissement de la campagne électorale qui n’est au fond qu’un folklore. Les électeurs ont déjà fait leurs choix. MS sait pour qui il votera. Les Sénégalais savent pour qui ils ne voteront pas. 

MS pour se maintenir au pouvoir manœuvre en se servant du calendrier avec la venue prochaine du Carême chrétien et du jeûne du Ramadan qui couvriront le 2 avril, le jour où il doit transmettre le pouvoir au nouveau président. Il pense qu’en ces périodes, les Sénégalais occupés à leurs actes de dévotion (religieuse) vont faire mi-temps sur la politique. Ce qui lui permettrait de prolonger son mandat et de passer encore outre la Constitution.

Son dernier tour de passe-passe est l’annonce d’une amnistie générale des prisonniers politiques. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait avant les parrainages ? Il prend vraiment les Sénégalais pour des demeurés. C’est au nouveau président élu le 25 février qu’il incombe de le faire.

MS n’a aucune envie de quitter le pouvoir. Au niveau terre à terre, il ne veut pas lâcher l’avion de commandement qui lui permet de faire du tourisme aux quatre coins du monde, aux frais des contribuables. Ce sont des millions de francs en carburant que nous coûte chacun de ses déplacements avec ce palais volant. Sa toute dernière virée a été dans les Caraïbes à Barbade, un pays dont la population est à peine supérieure à celle de Kédougou, inconnu des Sénégalais et où il est le premier dirigeant africain en visite. Un déplacement coûteux, comme d’autres, et sans intérêt pour le pays. Il considère qu’il peut faire ce qu’il veut, qu’il est une sorte de dieu, que les Sénégalais ne sont que ses sujets.

Le tragique est que, plus il reste au pouvoir, plus les morts et les blessés graves vont s’accumuler du fait de la répression sauvage des ‘’forces de défense et de sécurité’’ qui tirent à balles réelles. Déjà trois adolescents tués. Sans compter les dégâts de santé causés aux populations riveraines par les grenades lacrymogènes. Mais il n’en a cure car c’est un homme intrinsèquement méchant. A la différence de Wade que je connais depuis 1965 alors qu’il n’était pas encore entré en politique. A la différence aussi d’Abdou Diouf.

Le Sénégal ne sera en ordre serein, les écoles ne fonctionneront normalement, les affaires ne marcheront, l’économie ne sera débloquée que si MS s’en va.

Sa position actuelle n’est pas sans rappeler celle de Yahya Jammeh qui en 2016 en Gambie, battu à l’élection présidentielle, avait refusé de quitter le pouvoir. Avec la différence que la réaction musclée de la CEDEAO soutenue par le même MS, n’est pas celle que l’on voit aujourd’hui contre le même MS.

Pour faire passer à l’extérieur sa répression contre le parti Pastef, MS brandit toujours le spectre de menace d’on ne sait quel régime islamiste salafiste au Sénégal. Il en parle surtout devant des journalistes français, pour faire du ‘’boolé’’(comme on dit en wolof) parce que c’est une corde sensible dans leur pays capitale mondiale de l’islamophobie. Il leur suggère qu’il ne faut pas que les islamistes arrivent au pouvoir. Il n’en parle jamais au Sénégal, sachant que cela n’y fait pas recette. Les Sénégalais toutes confessions confondues ne savent même pas ce qu’est le salafisme. Le terme ‘’islamiste’’ est utilisé en France par les ennemis de l’Islam qui taxent leurs compatriotes non islamophobes de ‘’islamo-gauchistes’’. Les véritables musulmans n’utilisent pas ce terme ‘’islamiste’’ qui leur fait offense.

La raison de fond de ce désir de maintien forcené au pouvoir pourrait se trouver ailleurs. En 2017, Ousmane Sonko a publié un livre brûlot ‘’Pétrole et gaz au Sénégal. Chronique d’une spoliation’’ dans lequel il accuse Macky Sall, son frère Alioune Sall et Aly N’Gouille Ndiaye d’avoir trempé dans des opérations de maquignonnage de fonds du pétrole. Curieusement, le procureur de l’époque n’a pas réagi, et aucun des mis en cause n’a porté plainte contre cet homme qui par la suite va crouler sous le poids de plaintes des plus fantaisistes. Les Sénégalais veulent savoir de quoi il retourne, car il s’agit de l’argent public.

Ce que MS redoute, c’est ce qui est arrivé ce dimanche 11 février au Pakistan avec les élections générales. C’est le parti d’Imran Khan en prison depuis 6 mois qui remporte le plus de sièges au parlement, ce qui lui donne la possibilité de devenir Premier ministre (chef d’Etat). Nous avons notre ‘’Imran Khan’’ au Sénégal.

Dans cette affaire de report de l’élection présidentielle, on ne peut passer sous silence Karim Wade. J’ai du mal à comprendre que de vieux militants du PDS qui ont vaillamment combattu avec le doyen A. Wade durant des années, subissant toutes sortes de sévices, se mettent à défendre le fils Wade qui pendant ce temps se la coulait douce en Europe. Ce garçon n’a jamais été d’aucune lutte, n’a jamais respiré la fumée d’une grenade lacrymogène. Faute d’avoir été là à la saison des semailles, il s’est présenté à la saison des récoltes avec un ministère aux attributions jamais vues au Sénégal. Personnellement, je déplore qu’il ait été écarté de la présidentielle, car avec son résultat, il n’aurait pas été remboursé de sa caution. Ceux qui le défendent doivent aussi savoir que le nombre de députés qu’ils ont actuellement n’est dû qu’à leur compagnonnage avec la bande à Sonko lors de la dernière législative.

Ce garçon qu’on cherche à nous présenter comme un Einstein a été notre étudiant au département d’Economie de l’UCAD qu’il a quitté avant le cycle complet de quatre ans, sans aucune attestation de réussite. Je doute d’ailleurs qu’il ait envie de vivre au Sénégal, ne parlant aucune des langues nationales. Sa venue a été annoncée combien de fois ?

Quant au Conseil constitutionnel, avec sa fâcheuse ingérence politique dans la dernière élection législative qui a permis à l’APR d’obtenir une majorité microscopique, il doit se rebiffer face à MS, se réconcilier avec le peuple pour, conjointement avec la Cour suprême, maintenir la présidentielle à la date impérative du 25 février 2024. Si ces magistrats ne le font pas, ils auront dans la conscience tout ce qui arrivera encore de désastres dans le pays.


Professeur Makhtar DIOUF

dimanche 11 février 2024

LE TEMPS DU SIKORI ?

Trishula en berne, Hadès, le fils assumé de Satan, cuvait sa cuite d'amrit. Il avait insisté en vain auprès de Belzébuth pour parler à son père Satan et se plaindre de la trahison du monstre. 

Le monstre avait mordu la poussière de l'infâmie. La faute à son chef assassin qui s'était révélé vulgaire caïd de pervers et de tarés en fin de compte et du côté duquel les remparts de la dembacratie avaient rompu mais pas cédé... au grand plaisir du grand animal - dont la féroce contre-offensive avait sauvé l'essentiel - auprès duquel le monstre avait accouru, ventre à terre, pour trouver refuge dans la Tour de Babel. Les maitres-chiens, Tonton et Grand Frère avait été aussi alertés ! 

Donc les opérations se poursuivaient... Ses nécrobies l'encadraient et  prêts à tout. Gare aux récalcitrants et à ceux qui convoitaient le fauteuil et le bic, les vrais attributs s'il en est, dont la possession procuraient puissance et jouissance infinies. 

Ça c'était le côté cour, pour l'histoire, la galerie des assassins. 

Mais côté jardin, c'était la crise panique. Les fantômes des morts le hantaient. Son espace de villégiature se rétrécissait à vue d'oeil rendant plus hypothétique la douceur de la vie d'après. Le sikori se pourléchait déjà les babines !

Mais était-ce ce vrai ? le gourou avait-il échappé belle à son piège ? Aurait-il agrippé la main du monstre qu'il se serait retrouvé avant même de le réaliser à mille lieues avec lui dans les abysses de l'histoire ? Ainsi tout serait fini ? Tout le monde aurait perdu ? Laf continuerait de couler des jours misérables et pénibles ?

Les cerveaux fichus ne se retenaient plus. Beau bilan ! 

Le gourou refusait de mordre à l'hameçon. Il éconduisait systématiquement les vautours déguisés en colombes. Sa doublure assurait et rassurait les haillonneux. Combien de temps cela lui prendra-t-il pour manifester sa reconnaissance à Allah ? Sûrement moins de ce qu'a besoin Sikori pour faire lire l'heure à maints bouffons... 

vendredi 9 février 2024

L'HEURE DE GLOIRE...

Il a tout tenté et sans doute tentera encore plein d'autres choses. Aucun risque, cependant, pour un monstre de s'user ou de se tuer à s'entêter autant... La preuve, sa fidèle grand'poupée était sagement revenue dans son giron ! 

C'est dans sa nature de monstre d'être fourbe et belliqueux au point d'avoir irrémédiablement indisposé beaucoup d'autres que les lafiens.  

Il avait les systèmes auditif et visuel suffisamment développés pour décortiquer toute la part de la colère longtemps refoulée contre sa muflerie.  

Le voilà maintenant, du fin fond de la barque à la destination incertaine, réduit, devant son manteau sultanesque consumé, à tendre désespérément la main  au gourou. La pintade de Tangun était chargée littéralement de téléguider la main du gourou ! Encore du taf pour les maîtres-chiens, les avortons de Mendele. 

Malheureusement pour lui, les marges de manoeuvre du gourou s'étaient rétrécies. Certes, ce dernier n'a jamais été le plus intelligent ni le plus futé des lafiens mais il n'en avait pas moins bénéficié d'une inénarrable chance d'être ailé par les frustrations de ses semblables. Il était devenu, donc, un porte parole à l'écoute de son maître incontesté, le peuple. Or, que voulait le peuple ?  

Y avait-il vraiment autre chose d'autre à négocier que la taille de la porte par laquelle il le laisserait partir ?  

La fripouille était aux commandes. La vermine abrutie rivalisait de chansonnettes à la gloire de leur ange de la mort, le Grand Animal. Ce dernier se tenait coi, sachant que cette fois-ci, les archanges veillaient !

A coté, le bougre d'ignare de Chef Assassin était décidé à restaurer le juste équilibre avec son rival, fort de sa parenté avec le monstre. Son heure de gloire, à lui aussi, allait sonner tout à l'heure. Qui vivra verra...

La marmaille fourbissait les armes. Elle allait devoir difficilement se déterminer entre prendre parti et faire la part des choses.

lundi 5 février 2024

DANS LA BARQUE DE CHARON...

Qu'est ce que les lafiens avaient fait au Bon Dieu pour essuyer les quolibets du moussaillon burkinadio ? Lequel, cependant, avait fichtrement raison à savoir que dans cette partie de la Nigritie, la plus misérable de la planète Terre, les putsches n'étaient pas l'apanage des militaires...  

Mais à Laf, ce n'était bien évidemment, le cas. On ne devenait pas roi par putsch. Disons que le monstre sans vergogne aucune parachevait la sultanisation... Désormais, tout le monde, ici et ailleurs, pouvait aller se plaindre auprès de Satan. 

Le chef assassin montait au créneau pour redoubler son ardeur au service du monstre dans le déshonneur le plus absolu. Pas question de se faire doubler cette fois-ci par le grand animal qui, pourtant, régnait déjà, éminence grise de la vermine... Prince consort tropicalisé.

Le monstre s'était braqué avec cette occasion en or. La frousse l'aveuglait au point de tomber dans la barque de Charon sur le lac Styx. Il fallait effacer proprement le gourou et son écurie d'écervelés. Quoiqu'il lui en coutât, un point, un trait !  

Des dommages collatéraux, il n'en avait cure. La grand'poupée voyait le monde s'effondrer autour de lui. Tant qu'à vendre son âme, n'aurait-il pas valu mieux s'adresser au Diable ?  

La marmaille était toute groggy. N'étaient surtout pas en cause les infiltrations de la progéniture du diable encore moins les recrutements de la canaille ! Les larbins prenaient sa place tout bonnement, au pied levé.  

Hadès, le fils de Satan assumé, voyait tout le bénéfice qu'il pouvait en tirer. Un satanillon fratricide en gestation,  beau spectacle !  

C'est dire combien les cerveaux dégénérés qui croyaient que le monstre jouait avec le feu avaient été naïfs ! Le monstre était le feu... brûlant tout après son passage, cramant tout à proximité...  

dimanche 28 janvier 2024

L'IMBROGLIO ESOTERIQUE...

Les lafiens n'avaient pas besoin d'être payés pour se rendre compte que leur vie était un imbroglio ésotérique. Leur atmosphère de vie avait été définitivement viciée par les effluves maléfiques de la bataille sorcière que se livraient le monstre et ses larbins d'une part et d'autre part le gourou et ses haillonneux sous le haut-arbitrage de Satan himself, ses fils lafiens et sa horde de démons.

Mais reprenons le fil de notre histoire adacadabresque qu'affectionnaient spécialement les esprits fichus, éminent bilan humain de la gouvernance tordue du monstre...  

Ainsi, donc, sur une insistance inquiète de la grand'poupée qui lui avait envoyé des émissaires et non des moindres ains que des rapports alarmants, Tonton avait tapé du poing sur la table pour ramener le monstre à la raison. 

Le monstre avait capté le message et fait mine d'obtempérer. Pour autant, la grand'poupée n'était pas sortie de l'auberge. Plus que les  assurances de Tonton, ce qu'il lui fallait c'est un herpétologue et un psylle pour demonter toute la marionnettique de son castelier...

Parce qu'une circonstance fortuite était venue le bouleverser. C'est que plus la date fatidique approchait, plus ses méninges brûlaient le pavé... 

Le Garçon, pris entre les lacs de sa duplicité, ruait dans les brancards. Pourquoi les traitres Judas l'assassin et Petit maure le voleur et pas lui qui n'avait jamais trahi ? 

Cette occasion, donc, lui avait redonné espoir quand bien même il voyait bien que ce chemin le menait droit dans la cour principale de la demeure de Satan... De là, à dire que cette hardiesse du monstre était tout sauf spontanée...   

Marquons une pause, ici, au cours de ce ti'déj dominical. Jusqu'ici le peuple lafien était divisé en deux parties disjointes : le gourou et les haillonneux d'une part et d'autre part le monstre et la vermine. Mais une nouvelle donne démographique était survenue depuis que les fils de Satan sortaient la tête ! Combien étaient-ils et quels dégâts pourraient-ils causer en songeant que chacun avait 70 000 démons à sa disposition pour semer le doute et troubler l'ordre. Brrr...

Le gourou etait-il un phenix ? Tel cet oiseau mythique qui renaissait de ses cendres. Il avait mis à nu un complot de bas étage, anéanti ce qui restait de la prétendue sacro-sainte séparation des pouvoirs qui auréolait toute république et pulvérisé définitivement l'échafaudage du monstre... 

Etait-il un feu grégeois ? Les haillonneux avaient été touchés par sa chaleur et reprenaient du poil de la bête. Il remettait le projet à l'endroit, redevenait le maitre incontesté de la circulation du vent et du degré d'ensoleillement pour gonfler sa doublure à sa forme !

Pour les larbins, cela va sans dire, c'était l'effroi dans les rangs. Tout était à refaire... Une raison de plus pour la grand'poupéee de ne jamais pardonner au monstre de saboter la course de sa vie à quelques encablures de la ligne d'arrivée.   

mardi 23 janvier 2024

L'ESPOIR DU PENDU

Le flibustier nymphomane rajoutait une répugnante corde de maquereau à son arc de sale prédateur sexuel... 

Au moment où le congrés des fripouilles se tenait en mode fast track pour adouber le grand animal qui, au pied levé, était devenu le préposé à la protection des droits et à la défense des intérêts matériels et moraux, présents et futurs, de la vermine. 

Les attaques désespérées du petit-maure, encouragé par Judas-le-plus-grand-traitre-de-Laf, faisaient sourire la grand'poupée. Il savait que le langage ordurier avait besoin de prendre racine dans la terre de la misère, de l'infamie ou de la haine. Le larbin noir au coeur noir aussi noir que le charbon de bois en était la preuve vivante. 

Et cela le rassurait, au fond, que le monstre ne puisse compter sur mieux que ce fils de traître et bâtard pour le pourfendre. 

Le monstre ne se cachait même plus depuis qu'il avait acquis la certitude que la grand'poupée s'éloignait du plan, son plan. Ce n'était pas faute  à ce dernier de ne pas avoir essayé de garder la sympathie du monstre avec quelques mots musclés proférés ça et là... 

Mais voilà, ce n'est visiblement  pas suffisant aux yeux du monstre pour contrebalancer avec les promesses de réconciliation interlafienne de la grand'poupée qui lui avaient littéralement écorché les tympans. 

Car le monstre était à juste raison allergique à cette idée qui était, bien entendu, synonyme de sa perte. 

Ce déchaînement éperdu chez le monstre avait concomitamment mis le feu au palais de Satan. Ses nécrobies avaient malencontreusement allumé un bûcher autour duquel s'étripaient les ignobles fils de Satan à Laf, désormais en pilotage libre depuis que leur paternel batifolait en Sémitie. 

Comme si un malheur ne venait jamais seul, ne voilà-t-il pas que le gourou s'essayait à l'ubiquité. Décidément, d'où lui venait cette témérité, çui-là ? 

Tout compte fait, il faudra se lever très tôt pour éteindre la flamme d'espoir qui animait les âmes haillonneuses. L'espoir du pendu ? N'était-ce pas déjà une grande victoire, la seule du gourou ? 

mardi 16 janvier 2024

LA PRINCESSE NAVAJO EN PISTE...

Les lafiens voyaient leur redoutable tache d'identification des fils de Satan facilitée depuis que le grand animal avait entrepris de marquer au fer blanc de la canaille. 

A quel titre, au juste ?  Etait-il un fils de Satan ? Satan lui aurait-il confié la tâche de recruter d'autres démons ? Voulait-il parachever son entreprise de  clochardisation du chef assassin ? Assautait-il le  larbin noir au coeur aussi noir que le charbon de bois en créant son regroupement de fripouilles ? 

Hades étouffait de rage. Aucun doute pour lui. Ce prosélytisme subit de l'animal l'interpellait plus que jamais et le motivait encore plus à  prouver toute sa démoniacité supérieure. Il en boucherait un coin à son paternel, foi de satanillon!

Du dedans, le gourou s'appliquait méthodiquement à encadrer le monstre récalcitrant vers la porte de sortie de Laf. 

Au dehors, la princesse Navajo était venue à grand renfort avec ses rebelles pour baliser la piste qu'arpenterait le monstre.   

Oui, cet objectif n'était guère prétentieux. Oui, il n y avait pas beaucoup de coins du terroir lafien où le monstre oserait fouler de ses pieds sans risquer les quolibets mortels des félidés haillonneux. La brigade de nécrobies qu'il avait rattachée à son service exclusif ne suffirait pas à sa protection. 

Les remparts des larbins pliaient mais ne rompaient pas. Les haillonneux maintenaient la pression effrontée et érudite. Il les poussait à montrer leur face la plus hideuse aux yeux du monde entier. 

Mais le monstre et ses larbins étaient-ils les pire dans notre monde ?

vendredi 12 janvier 2024

VIVE LES VIEUX !

▪︎ On a tout faux. Les aînés ne sont pas derrière nous. Ils sont devant nous. Les aînés ne sont pas notre passé. Ils sont notre avenir. Ils sont déjà rendus là où l’on s’en va. Ils nous ont devancés. Ils ont marché avant nous. Parlé avant nous. Dansé, chanté, aimé, volé, gagné, avant nous. Trahi, chuté, perdu avant nous, aussi.


▪︎ Ce ne sont pas les derniers. Ce sont les premiers. Ce sont nos Neil Armstrong. Nos découvreurs. Nos pionniers. Ce que l’on sait, ils nous l’ont appris. Lire, compter, s’intéresser, donner. Ignorer, blesser et prendre, aussi. Selon qui ils étaient sur notre chemin, on peut tout leur devoir ou leur en vouloir pour tout. Ils sont bons ou cons, comme nous. Ou, plutôt, on est cons ou bons, comme eux.


▪︎ Ce qu’ils sont aujourd’hui, c’est ce que nous serons demain. Les crèmes, la chirurgie esthétique et les filtres Instagram n’y changeront rien. On ne rajeunit pas. On vieillit. Tous autant que nous sommes. Les jeunes, aussi. Le temps d’une virgule, ils sont déjà moins jeunes. On vieillit. Chaque seconde de notre vie. Parce que vieillir, c’est vivre. Et mourir, c’est ne plus vieillir.


▪︎ Alors, voulez-vous bien me dire pourquoi, nous qui sommes si remplis de promesses pour l’avenir, sommes si peu préoccupés du sort des aînés ? Ce que nous leur faisons, c’est ce qu’on nous fera. Ce que nous ne leur faisons pas, c’est ce qu’on ne nous fera pas. Si on n’agit pas envers eux par altruisme, agissons, au moins, envers eux par égoïsme.


▪︎ Vous pouvez même le faire pour vos enfants. Parce que, je vous le souhaite, vos enfants seront vieux un jour. Pourquoi tant de sacrifices pour qu’ils aient une belle vie, si leur fin est triste et malheureuse ? Tous les vieux sont les enfants de quelqu’un.


▪︎ La société a laissé de côté les personnes âgées. Pas juste depuis le virus. Depuis une éternité. Parce qu’on ne veut pas se voir en eux. La société vit bien dans le déni. La société croit qu’elle a 18 ans et se fait croire qu’elle s’amuse tout le temps.


▪︎ Le plus dérangeant dans cette histoire, c’est lorsqu’on lit le chiffre des décès, et que ça nous rassure de constater que les victimes sont surtout des gens de 70 ans et plus. Comme si c’était moins grave. Honte à nous. Une vie est une vie. Un être humain n’est pas un char. Il ne perd pas de la valeur avec le temps.

Je sais que la mort d’un enfant nous brise le cœur. La mort d’un vieil enfant devrait le briser aussi. On comptera en combien de morceaux après. On part toujours trop tôt quand on aurait pu partir plus tard.


▪︎ On se console trop rapidement de la mort des aînés. Ça explique pourquoi leur existence n’est pas notre priorité. Ça explique leurs destins de délaissés.


▪︎ Ce n’est pas juste en disant « ça va bien aller » que ça va bien aller. C’est en se faisant aller. Il faut changer notre rapport avec la vieillesse. Permettre de vieillir dans la dignité. Cesser d’écarter les gens plus âgés. Tout le monde fait partie de la gang. De 0 à 200 ans.


▪︎ L’âge n’est pas une défaite. L’âge est un exploit. On peut en être fier. J’ai 40 ans, ça fait 40 ans que je suis là ! J’ai 50 ans, ça fait 50 ans que je suis résistant ! J’ai 60 ans, ça fait 60 ans que je passe au travers. J’ai 70 ans, ça fait 70 ans que j’aime ce monde-là !


▪︎ Ça passe vite comme ça. Hier, tu regardais Pierre Elliott Trudeau dire « finies les folies » dans ta commune. Un claquement de doigts et tu regardes son fils te dire de ne pas sortir de ton centre d’accueil.


▪︎ La vie est trop courte. Chaque seconde compte. Autant celles du début que celles de la conclusion. Il y a des débuts interrompus et des conclusions interminables ; peu importe où on est rendu dans le livre, c’est la page du présent qui compte le plus. Et le présent appartient aux vivants. À tous les vivants. De toutes les origines, de tous les sexes et de tous les âges.


▪︎ Il a fallu trop d’horreurs pour éveiller les consciences au racisme, espérons que cette horreur éveillera nos consciences à l’âgisme.

On a toujours tort quand on catégorise les gens. On est tous nés à la même place, sur la terre. Et on est tous de la même époque. Tous des contemporains. Le reste, ce ne sont que des milliards de différences. Les aînés ne sont pas tous pareils. Pas plus que les jeunes. Voilà pourquoi on ne peut pas dire « les aînés sont comme ci, les aînés sont comme ça ». Ça n’existe pas, le bloc des aînés. Ce qui existe c’est ton père, ta mère, le grand-père de ton ami, la grand-mère de la voisine. Bref, des êtres humains.


▪︎ Vous vous demandez alors pourquoi mon titre « Vive les vieux ! ». Parce que ça rassemble tout le monde. Nous sommes tous des vieux. Quand j’avais 5 ans, mon frère en avait 12, et je le trouvais tellement vieux. On est tous les vieux de quelqu’un, qu’on soit vieux d’un jour ou vieux de douze mille jours.


▪︎ Assumons-le. Surtout que l’âge ne mesure rien. Parce que ce qui nous identifie en est à l’abri. Ce n’est pas l’âge qui fait qui nous sommes, mais c’est un mot qui lui ressemble. Changez le g pour un m. L’âme. La petite voix en nous. Qui nous fait rire, pleurer, réfléchir et frémir. Invisible et omniprésente. Sans âge. C’est pour ça qu’on est toujours étonné quand on inscrit sa date de naissance en remplissant un formulaire. Je ne suis pas vraiment rendu là !


▪︎ Notre âme a toujours l’impression qu’elle vient tout juste d’arriver. Elle reste intemporelle jusqu’au jour où il faut la rendre.


▪︎ Si on veut la garder le plus longtemps possible, il faut se soucier de celles et ceux qui nous ont permis d’en avoir une.


▪︎ Car, tant qu’à jouer au Scrabble, remplaçons le v de vieux par un d, et nous ne serons pas loin de la vérité. Ce sont eux qui nous ont créés...     

De STÉPHANE LAPORTE

mardi 9 janvier 2024

L'INVASION DES AGNEAUX LUPINS ?

Il n'était nullement question d'exciter, outre mesure, l'hexakosioihexekontahexaphobie ambiante qui plus que le Malin lui-même semait discorde et désolation dans la communauté des humains, transformait les racines nourricières des individus en liens de leurs asservissement.  

Seulement Satan mégalomane démoniaque laissait jusqu'ici une marque permanente. Fort opportuniste, il nous avait fait nous rappeler sa sempiternelle signature, le nombre de la Bête.

Et donc, s'il faisait 666 rejetons dans chaque lieu qu'il ne faisait que visiter, on pouvait craindre à raison qu'à Laf, place qu'il avait choisie pour se poser, ses passades diaboliques aient engendré un nombre plus grand encore de rejetons. 

La situation était-elle suffisamment inquiétante ? Oui, sans aucun doute. Les lafiens en dernier ressort, les larbins et haillonneux au premier rang,  avaient le redoutable devoir et pour éviter toute future surprise malheureuse d'identifier les autres fils du démon qui se baladaient parmi eux. Hades risquait l'infarctus!  

Le devoir était d'autant plus pressant qu'à ce qu'il paraît, il y aurait des agneaux lupins... 

Car que doit bien chercher quelqu'un qui verrouille la porte d'entrée principale ? Son défonçage, non ? 

Y aurait-il d'ailleurs maintenant un meilleur moyen pour faire un appel d'air frais apocalyptique ? 

Une belle idée tordue éminemment machiavélique et qui a le mérite de ne pas avoir été  pondue par les maitres-chiens. Ouf !

Malheureusement, le monstre devra cette fois-ci faire cavalier seul car la réussite de ce plan serait la ruine du grand animal, son seul pilier inamovible. 

dimanche 7 janvier 2024

SAUCE PCUS OU PCC ?

L'année du diable avait commencé sur les chapeaux de roue. Le doute n'était plus permis dans l'esprit des lafiens sur qui de nos deux célèbres protagonistes avait sollicité l'aide de Satan.

Hades le fils de Satan était très remonté contre son père Satan. Il se doutait bien qu'il avait une fratrie quelque part mais point à Laf et pire encore, en aussi grand nombre. Satan avait donc au moins 8 autres gosses à Laf, filles et garçons, c'était clair !   

La morale ne pouvait pas être codifiée... Aussi le monstre s'en donnait-il à coeur joie. A la saucée PCUS ou la moutarde PCC, toujours mitonnée à la façon dembacrate, il espérait avoir trouvé la botte secrète pour anéantir le gourou sans coup férir. Il n'était pas peu fier de cette trouvaille, qu'il ne devait à personne sauf à ses monstrueuses méninges. Sauf qu'il n'était de pire vivant qu'un zombi !

Le scenario apocalypse gardait toute sa préférence. Le fauteuil appartenait réellement à celui qui y était assis, qu'on le veuille ou non. 

La grand'poupée ne se faisait plus d'illusions, à cet instant précis mais savait tout aussi bien que Satan était là pour tous, enfin pour ceux qui voulaient bien de lui. 

Narcisse n'en revenait pas toujours de la trahison des maitres-chiens. Il les avait introduit auprès du monstre. 

Médor tremblait de peur en pensant au traitement que lui réserverait sa daronne, la pintade de Tangun. Il lui avait fait perdre son heure de gloire. 

Judas, le plus grand traître de Laf avait chargé le petit maure de transmettre ses félicitations au monstre. Il attendait maintenant le renvoi d'ascenseur. 

Le gourou et sa faune haillonneuse se réveillaient  avec une terrible gueule bois. Leur armée de zombis ne leur avait vendu que des chimères. 

Bon régal dominical aux cerveaux fichus...