lundi 25 mars 2024

LE GUIDE RASSURANT....

Le triomphe du fils du gourou sur la grand'poupée du monstre signait le verdict définitif du combat entre le monstre et le gourou... 

L'amplitude de la défaite ou de la victoire, avait ravivé les regrets du monstre. Tout à la fois écoeuré que sa clique malfaisante ait été incapable de mettre le gourou sous l'éteignoir et que le fils du gourou les mène en bourrique, de cette manière... 

Mais encore, déjà la risée de ses anciens camarades de syndicat, il était devenu aussi leur contre-exemple car, malgré lui, il avait impulsé, depuis Laf, l'accélération de la transformation des mentalités nigritiques...

Les haillonneux étaient libérés, tels des fauves ils en voulaient à mort à tous les vampires sauvages ( fripouille, vermine, larves, racaille, marmaille tels  des lapins apeurés) qui avaient confisqué le pouvoir du peuple lafien et s'amusaient à les humilier.

D'aucuns voulaient les déchiqueter, d'autres les passer à la moulinette mais le fils du gourou ne se chauffait pas de ce bois...  

Des rats avaient, certes, déjà quitté le navire ou s'apprêtaient instamment à le faire ! 

Les lafiens attendaient la prise de parole du gourou, leur nouveau guide. La nature ayant horreur du vide, il avait pris une place vacante et revivifié la foi des lafiens.

Apprendre les écritures saintes, s'en remettre au seigneur était moins une fatalité qu'un complexe inoculé par l'école blanche...

vendredi 22 mars 2024

LA DERNIERE SOIF...

Hades le fils de Satan et ses suppôts poussaient des cris déchirants qui ébranlaient toute la marmaille, à chaque otage libéré... Laf en était à ce point et le responsable de tout cela, le monstre, désormais touché par la grâce ne pensait guère plus qu'à son salut d'avoir été pardonné par le gourou et épargné par les haillonneux... 

Le grand animal s'était relevé après sa mauvaise cuite. La soif de dominer est la dernière qui s'éteint dans le coeur de l'homme. Après l'avoir usé et abusé de lui, le monstre ne lui avait-il pas adressé une baffe terrible en choisissant son ennemi éternel, le chef assassin, pour l'accompagner dans ses futures randonnées sahariennes programmées ?

Sa résolution était donc prise. L'échéance était très proche avant que tout ne soit perdu pour de bon. Il serait le dernier à capituler devant les haillonneux et donc avait repris à son compte l'opération  "apocalypse now". Il avait constitué son état-major et remis l'ouvrage sur le métier... Il ne manquait pas de personnel depuis la racaille composée des éléments pervers, des tortionnaires, des assassins, des pompom girls et pompom boys, jusqu'aux fils de Satan en comptant au passage sur la vermine et la fripouille. 

Les opérations avaient débuté, au pied levé. Au centre de Laf, les premiers coups de semonce avaient été tirés. Les maitres chiens avaient été briefés sur l'intérêt de préserver la fourrière animale et la camorra phénicienne se faisait un devoir d'allonger le blé grâce a l'entregent de Judas Le Plus Grand Traitre de Laf et le Petit Maure Batard... 

Les lafiens encouraient un grand risque de perdition au milieu d'un océan d'affabulations et de rumeurs malsaines. Mais même sans boussole, ils avaient tenu à montrer qu'ils tenaient au gourou, leur gourou ? 

En effet, en gardant le silence au moment où il fallait protester, n'avaient ils pas perdu leur qualité d'hommes ? Exactement l'objectif que s'était assigné le monstre dans sa folie sultanisatrice...

Cependant les haillonneux avaient refait surface, tête baissée, pour apprécier le soutien inestimable des yankees à leur cause. 

Des lors, les adultes se feront-ils la violence de se départir de la nature misérable que leur avait inoculée le monstre pour venir en renfort des haillonneux ? 

mercredi 13 mars 2024

LA COSA NOSTRA PHENICIENNE...

Les carottes avaient été cramées le jour où le Grand Frère l'avait littéralement poussé à la sortie, là, sur le perron à la face du monde nigritique pour lui faire ses adieux ! 

Le monstre était revenu sans espoir et de ce jour, il ne s'est plus fait plus d'illusions. 

Toute honte bue, il était allé quémander les faveurs du gourou pour couler des derniers jours heureux. Ce dernier très avare dans ce domaine mais bon gars ne lui avait promis que son silence à titre personnel moyennant le changement de cours du vent d'humiliation que soufflait le monstre à merveille...

Par suite de quoi, les larmes de joie et de douleur s'étaient entremêlées. Celles de la grand'poupée étaient intarissables... Et pour cause, son empire malfaisant florissant était la cible parfaite !

Au même moment, le rapport de Belzébuth était particulièrement accablant pour Hades. Lequel l'avait convaincu de rébellion. Le suprême affront pour son père Satan... 

Tout perdu, pas autant que le poussin de condor toutefois, il avait rameuté Judas le plus grand traitre de Laf, le Petit Maure Bâtard ainsi que le Mamba Noir-au-coeur-noir-aussi-noir-que-le-charbon-de-bois pour sceller un pacte de résistance. Contre qui, la question leur restait posée. 

Le traître Judas avait de quoi avoir peur car il avait livré le Tamarin à la Cosa Nostra phénicienne.

Le grand animal avait d'autres préoccupations. Il aurait voulu avoir le don d'etre invisible. Malheureusement ceci était hors de portée   de ses maitre-chiens. Il en voulait terriblement au maudit Cerbère et au Chef Assassin qui, selon lui, l'avait entraîné dans cette folie meurtrière... La trahison du monstre n'en était que plus amère !   

Comment se faisait-il qu'un nombre de plus en plus important d'idiots donnaient du crédit aux délires des jababus ? Laf pouvait-il changer ?

vendredi 8 mars 2024

D'UNE REINCARNATION RATEE...

 O rage, O désespoir, O déshonneur infini, O gourou de mes malheurs ! Ainsi se lamentait le monstre. N'avait-il vécu toutes ses satisfactions et accumulé autant de biens que pour connaître cette infâmie finale ? N'était il pas comme une étoile filante abattue brusquement, en plein cours ?

Il en éprouvait de la honte tenace de devoir superviser, l'oeil torve, l'expulsion en règle de cette bande d'archakas aux malas kilométriques.

Il ne se faisait plus d'illusions. Il avait mordu la poussière devant le gourou. Il ne valait plus rien, il avait été réduit à la pire expression d'homme honni et banni. Il ne croyait guère à une quelconque prescience de ce dernier. Lequel, selon lui, avait tout simplement eu la chance de bénéficier des alertes précieuses de son maître, le vieux gâteux ! 

Où résidait l'erreur de son casting ? S'était-il mépris sur sa réincarnation ? Oui, le grand animal, adoubé par le captif et le bouquetin, l'avait mené en bateau en lui faisant croire que les lignées guerrières ne se perdaient jamais, ne se créaient non plus mais se transformaient. Bref, les anciens guerriers se réincarnaient dans l'esprit et la chair de leurs futurs rejetons !

L'aigrefin s'était même proposé comme chef de sa garde royale, fonction que ces ancêtres avaient assuré à merveille. Pouvait consulter les archives lafiennes qui doutait !  

Toujours est-il que le grand animal n'en menait pas large... Tout le monde avait fait et c'est lui qui portait tout le tort. Il sera le bouc du sacrifice, à n'en point douter !

Hades sentait l'haleine souffrée de son satanique paternel se rapprocher dangereusement dans sa nuque. Voulait-il lui ôter la raison ? En tout cas, il ne voyait pas qui pouvait le sauver...

La pintade de Tangun, jadis matamore, passait à la mode bravade. Grosminet était encore une fois le dindon de la farce monstrueuse. La vermine se terrait... Le gourou arrivait à grand pas !

Condoreau pleurait ! Le chef assassin pleurait ! Mamba Noir pleurait ! Le petit Maure pleurait ! Judas de Laf et son Mauvais larron pleuraient !

Pour ce beau monde et plus encore, tout ce qui était bon pour le gourou était leur supplice ! 

Même le Pardon lui-même s'était braqué contre  autant de coeurs noirs si désespérément noirs !  

vendredi 1 mars 2024

PRENDRE SA PLACE..

La vénalité des grands bandits réside dans leur tendance diabolique à humilier leurs adversaires en différant l'instant fatidique. En se prenant comme des maîtres du temps, ils sont perdus par ce même temps. Ainsi, pouvait-on résumer le face à face dramatique entre le monstre et le gourou.  

Pour le monstre, il n'y avait pas de défaite ! Sa victoire avait simplement un goût trés amer qui l'empêchait de la savourer.. Laf vivait bien le chaos qu'il s'était assigné comme objectif... 

La grande réussite, voyez vous, s'accommode très souvent de petits moyens. Il allait sortir du bateau par le hublot et réembarquer ensuite par une passerelle étendue cette fois-ci sur le dos des haillonneux. S'il fallait beaucoup d'hommes pour remplacer un seul, il allait être gourou à la place du gourou ! 

Le Grosminet se mettait à miauler avec de très faibles chances de se faire entendre cependant. Il faisait partie de la mauvaise graine qui s'était engagée à perpétuer le chaos... Les lafiens n'étaient pas au bout de leur peine avec les soubresauts annoncés !

Bien entendu, cette fois-ci ce serait sans le grand animal qui, redoutant maintenant plus que tout le moment de recevoir la facture de sa méchancheté meurtrière, endurait stoïquement les couinements languissants de la racaille assoiffée de sang.. 

C'était également le moment de montrer patte blanche. Oui, Satan avait découvert que son maudit fils, Hades, se livrait à un vaste trafic du sang noir démoniaque... C'était le scoop des jababus !

Hades en avait donné de ce sang pernicieux, en veux-tu, en voilà, à plein de gens. Allez savoir pourquoi ! Cerbère avait été fermement identifié parmi les sordides bénéficiaires... Les langues pendues susurraient le nom de Judas le plus grand traitre de Laf, le Mamba Noir et le P'tit Maure. 

En tout cas, Satan ne badinait pas avec l'ordre dans ses rangs démoniaques. Belzebuth était chargé de mesurer l'étendue de la malfaisante. En quoi cela chalait-il les lafiens ?   

Ça intéressait surtout la grand'poupée qui s'était faite toute petite pour entrer dans une boite parce qu'après le monstre, Hades était  le résident lafien le plus malsain qui soit !