mardi 25 janvier 2022

LAISSER TRAVAILLER....

Nous pouvons croire que la deuxième vague promise a clairement eu lieu. 

Aveuglés par la méchancete et la haine, obnibulés par une hypothétique vengeance, notre ami président et sa clientèle n'ont rien vu venir ...

Le président de la rue publique et ses ouailles ont désormais la botte secrete pour chahuter l'autisme machiavélique du despote mal éclairé et l'arrogance de sa gouvernance . 

Là où ce dernier attendait des manifestations de jeunes dépenaillés, prêt à les humilier de la facon la plus bestiale au regard de ses rodomontades, il a eu droit une rebellion de dignité, "terra incognita" pour lui, on présume... 

Le patriote, socialiste et gelwar en chef a floué notre ami président en gagnant haut la main, en faisant gagner presque partout où ses pas l'on conduit mais surtout en réussissant par dessus-tout à insuffler un nouvel esprit remobilisateur contre l'inanité gouvernementale.

Il aurait eu plus de temps, la déroute aurait été plus cuisante, nonobstant les analyses de trés énormes experts du genre Madiambal Diagne ou les logorrhées sentencieuses de sommités politiques tel Hamidou Kasse.

Le résultat est que beaucoup de jeunes premiers se retrouvent à la tête des grandes villes. 

Pourront-ils très rapidement dépasser ce statut d'instruments du courroux populaire pour incarner l'image de la rupture tant espérée ?

Enfin, si le despote laisse travailler... 

samedi 22 janvier 2022

DOULEUR DE LA PEUR....

Nous retenons du vénérable pôle du temp, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, un classement des plus vils hommes : 

- d'abord, c'est celui qui porte tort à autrui 

- mais qui est dépassé par celui qui cherche à se venger 

- et le pire de tous est celui qui rivalise

Alors, militants et sympatisants peuvent bien se trémousser en diable mais rien n'y fera, ils servent les plus fourbes des hommes qui soient et qui veulent nous entuber.

Car il est une dialectique abominable à rebrousse-poil de ce classement : la rivalité induit la perversité qui déchaîne, à son tour, le cycle de vengeance. 

 Pendant quinze jours, ainsi donc, dans les coins et les recoins du pays, des bonshommes violents et incorrects pour la plupart ont rivalisé sans honte pour nous vendre du vent... 

Pour nous duper, en fait, avec des "programmes mirobolants", vrais chapelets de voeux pieux, qui éclipsent de leur générosité celui de l'ami président... 

Dont on sait qu'il est le seul à occuper le seul poste qui vaille et qu'il veut conserver avec toute la violence et la méchanceté qu'il faudra... comme dans toutes les républiques bananières qui se respectent, qui s'accommodent d'un système démocratique minable, qui assument l'incapacité et la méchanceté de ses dirigeants.

Le projet "homo senegalaensis", si cher à notre abuelo Leopold Sedar Senghor, a bien vécu.... Car bien evidemment, ces fourbes ne sont que ce que nous sommes, ils viennent de nous et vivent parmi nous... 

Ne pas être écouté ne signifie pas que l'on doive se taire ! La douleur de la peur doit pouvoir resonner partout et n'importe quand ! 

mardi 11 janvier 2022

DECIMER LES MALIENS !

 La partie la plus miséreuse du monde - qui concentre le plus grand nombre de pays sur la liste des 25 c les plus pauvres de la planète - fait encore parler d'elle mais cette fois à cause de la mauvaise farce de ses principaux dirigeants. 

Ces dirigeants de la CEDEAO ont décidé de mettre le Mali sous embargo.. C'est fou, non ?

Le prétexte tout trouvé est le coup d'état y survenu en Mai dernier. La comédie transparaît parce qu'il n y a pas plus risible que de poursuivre une ombre pour donner l'impression d'attaquer la proie.

Que cette décision dégage un fort relent de guerre froide n'y change absolument pas grand chose car, l'un dans l'autre, elle porte la marque de l'immaturité et de la démesure...

Apprauvrir les maliens déjà suffisamment éprouvés pour obtenir quel gain ? Gain démocratique ? Mon Dieu !

La plupart des chefs d'Etat de la CEDEAO ne sont-ils pas des antidémocrates violents, chez eux ? 

Si elle avait pour objectif de dissuader toute future velléité de coup d'Etat, c'est peine perdue. L'exemple malien aurait du profiter autrement !

 L'effet attendu risque d'être contraire... Les contrebandiers et toute la faune interlope vont en profiter pour davantage d'insécurité accentuée dans la zone. Et comment ?

D'ores et dèjà, il est certain que le peuple malien ne sera pas le seul à souffrir. 

Tant mieux alors, la junte malienne pourrait ne pas être la seule à dégager !