LA GRANDE RUSE ...

Il faudra bien admettre que le covid a signé une rupture dans l'évolution de notre monde. On débattra, sans doute pendant longtemps encore entre la responsabilité de la virulence du coronavirus ou de la nocivité du vaccin...  

Le bilan n'est pas seulement macabre. A l'échelle mondiale, environ 15 millions de personnes ont péri après avoir contracté le covid.. 

Les réactions des autorités et leurs comportement ont montré, également, que beaucoup de modèles sont devenus obsolètes, l'école et l'hôpital notamment. 

Pire, le passage de sa bourrasque semble avoir sonné le glas de la démocratie un peu partout.  Beaucoup de régimes deviennent autoritaires, beaucoup de régimes autoritaires renforcent leur tendance répressive. 

Laf n'était pas en reste. Le monstre y jubilait, il avait reçu un cadeau inestimable du gourou. Les représailles annoncées publiquement par le gourou contre la racaille qui avait attenté à sa vie rassuraient définitivement le monstre quant à la fidélité à toute épreuve de la racaille. 

Il ne sera donc plus seul à lutter pour sa survie contre le gourou. La racaille partait en roue libre...Il pouvait souffler... 

C'est qu'il avait distribué tellement de primes, avait recruté tellement de terminators et entretenait tellement de nécrobies, plus que ne l'autorisait en fait l' hypothèque sur le pétrogaz ! 

Moins de cupidité et plus d'engament étaient les bienvenus.. La traque des haillonneux et apparentés pouvait continuer et même s'amplifier ...  

Et cerise sur le gâteau, il pariait que la marmaille ne  se laisserait pas damer le pion... 

Enfin l'insigne occasion que voilà de s'éloigner de ses incapables mollassons plus adeptes du tamtam des joues qu'autre chose et surtout de s'affranchir de ses larbins picsous!

La plus grande ruse de Satan était de vous persuader qu'il n'existait pas...  

Au fait, que cherche le docte professeur en posant  ce débat de très haut niveau sur l'intelligence artificielle dans ce pays de "surdoués" ?   

Parce que pour qu'un système fonctionne, il faut qu'une partie des organes soit forte et l'autre faible.      

COMMEMORATION ET CELEBRATION...

Son centième anniversaire nous est passé sous le nez.

Préparons nous à en célébrer le cent-quarantième, celui de la Conférence de Berlin qui a entériné la cohabitation pourtant impossible entre buffles et lions, serpents et chèvres, chameaux et pangolins, chevaux et mouches tsé-tsé...

La Négritie ne s'en était jamais remise. Et voilà la cause primordiale de l'irruption de monstres dans son espace dont les moindres méfaits ne sont pas de rendre davantage hypothétiques les velléités de cohésion spatio-temporelle.   

Ces monstres faisaient pire que ces bandits conférenciers d'une part et d'autre part, la malfaisance des monstres dépassait de loin l'esprit voyou des commanditaires de la conférence.   

En exemple, le monstre lafien avait profondément divisé son pays  rendant l'unification nationale de jour en jour encore plus utopique. C'est qu'il avait beau pousser à l'apocalypse, il ne trouvait pas de répondant  

De guerre lasse, il s'était résolu de pas seulement fermer les yeux, il devait également boucher les oreilles pour davantage plus de chance au parachèvement de son immonde dessein dont l'une des étapes majeures était l'extinction de la gente haillonneuse sur la surface de la terre lafienne.

Mais rien n'est fortuit. Le cent-quarantième anniversaire tombait bien. Il se pourrait fortement que la peine commémorée soit balancée par la célébration de l'anéantissement du projet dembacrate. 

LES BONNES GRACES DE TONTON...

N'est pas Joseph Macarthy qui veut ! Dieu en soit loué qu'à Laf, pareil énergumène ne puisse exister qu'en pale copie...

Pour tout dire, la machine de la terreur du monstre grippait... L'épouvante et le désarroi qu'il a voulu imposer lui étaient retombés en pleine figure...

La racaille impétueuse et la marmaille mafieuse compatissaient et tentaient vaille que vaille de remettre la machine en ordre. 

Oui, tout le monde lui mentait ou lui avait menti ! 

Narcisse était le comble. Est-ce là ce qu'ils avaient convenu, leur pacte secret ? 

Ne s'étaient-il pas plutôt accordés que ce dernier devait apporter plutôt sa touche d'intelligence éblouissante à la dembacratie ? 

Décidément... et si Al Fati en rajoutait une couche...  

Son pari sur la réussite de ses mollassons s'était envolé...

Oui, il allait fermer les yeux... Ses larbins avaient carte blanche, advienne que pourra !

Tel un roseau, le gourou des haillonneux s'était courbé et plié mais avait résisté... en sursitaire permanent, immensément reconnaissant à la squaw Navajo.

Ailleurs dans le monde, de nouvelles alliances voyaient le jour et des peuples entiers savouraient la naissance d'une aube nouvelle...

En Négritie, des pays se disloquaient et les élites rivalisaient pour entrer dans les bonnes grâces de Tonton...  

C'ETAIT SI EMOUVANT !

Le monde n'appartient pas à la jeunesse mais à quiconque peut s'en emparer. 

Le monstre en administrait la preuve au gourou et ses haillonneux.  

La révolution, ce n'était pas de la vitupération piaillarde. 

La révolution c'était une violence aveugle et sournoise. 

Pour dire net, la révolution c'était tout un art, ce n'était pas moins qu'une métamorphose du gibier en chasseur...

Le monstre avait donc décidé d'ajouter son nom sur la longue liste des dirigeants les plus rebutants de l'histoire humaine. 

Ceux-là qui, au lieu de s'attaquer aux problemes vitaux de leurs peuples, ont plutôt considéré ces derniers comme le problème. 

Bienvenue dans le monde des abjects nombrilistes qui adulent les choses et exècrent les êtres, plus soucieux de leur désir d'éternité que remplir correctement leur mission ?  

La patrimonialisation de Laf était parachevée. Les ressources lafiennes avaient en fait servi à une orgie d'acquisitions de matériels létaux. 

Voir la racaille en adoration était très émouvant ! 

La marmaille pouvait se ragaillardir car leur maître veillait sur eux ! 

Toute chose étant devenue son objet, il voulait que tous deviennent ses sujets. 

Les récalcitrants comme les haillonneux, les indisciplinés comme les activistes et les libre-penseurs ne s'en laisseraient pas conter. Très certainement, ils seraient traqués, humiliés puis tués sans procès. Comme le gourou avant eux et en exemple.

Mais on aura eu droit à un beau spectacle... qui a frisé la paranoïa quand le monstre et sa cavalerie haineuse ont préféré servir aux lafiens qui attendaient un jubilé, d'infectes menaces à peine voilées contre le gourou et ses félidés haillonneux.

Ils savaient à qui ils s'en prenaient. C'est qu'à défaut d'être roi, le gourou sera un faiseur de roi.

Le comble du ridicule a été dépassé quand certain s'est cru assez malin pour titiller l'hydre...

On s'acheminait en zone de sables mouvants qu'il fallait quitter, bien entendu, au plus vite.  

Et ça promettait un shopping d'enfer aux mollassons instruits de se barricader ! 

Prions pour notre part, chers lafiens, que cette force factice étale toute sa vertu dissuasive... et pour les uns et pour les autres.   

Car ce duel à mort est devenu un jeu. Et pour le joueur, le jeu devient vite un piège, un danger... 

LE CHATEAU DE CARTES...

La squaw épatait le gourou. Elle avait fait plier le monstre. Jamais le destin du dessein apocalyptique n'avait semblé aussi compromis. Laf était au centre de tous les regards et le monstre était devenu la risée du monde civilisé.  

Le gourou mesurait l'exploit à sa juste valeur... et pour cause !

Cette prouesse lui faisait oublier momentanément ses pensées lugubres. Qu'est ce que ce monstre avait bien pu faire verser sur lui... malus carnem ou bombe virale ?

Il pouvait se consoler de l'arrivée inespérée de cette princesse Navajo. Enfin quelqu'un pour reprendre le flambeau si jamais... 

Quand bien même il était écrit que lui, le gourou, aurait toujours gain de cause contre le monstre. Rien à faire ! 

Le monstre, en ce moment, suffoquait de rage de ce que le gourou lui administrait toujours la preuve de son poids incontestable. Il etait le vrai métronome de la vie de Laf... Pourquoi le nier, cette  déferlante de sympathie de tous horizons avait vraiment de quoi faire peur...

Comme toujours, ses bataillons de lascars et sa horde de larbins n'avaient rien compris et entamaient déjà une danse de scalp...

Point dupe, il voyait bien que les rangs de la marmaille se rompaient.

Et que sa racaille avait du mal à cacher sa honte d'avoir étalé à la face du monde sa perversité  meurtrière... Il s'en voulait d'avoir confié une tache de haute précision à des apprentis...  

Il n y avait plus qu'à compter sur ses nécrobies et ses terminators...

D'ailleurs comment se faisait-il que le gourou soit encore en mesure de parler ? On lui avait menti sur la qualité du poison !

A chaque fois que cet hypnotiseur s'exprimait, c'était pour humilier ses lascars et ridiculiser ses larbins.

Et toute sa communication échafaudée par des experts triés sur le volet et grassement payés s'effondrait comme château de cartes. 

A Laf, tout le monde y compris lui attendait la contre-offensive du gourou qui s'annonçait foudroyante. Ses mollassons avaient été bien instruits de se barricader...