vendredi 22 septembre 2023

RENAISSANCE DE TONNERRE....

Le monstre avait vu, là-bas au Far West, celui qui avait mis eau dans coco. Il y avait chopé la berlue... Incapable de raconter, des mots, gros, grands et gras, il en sortait plein de sa bouche dans un débit péniblement incohérent. 

Le gourou était devenu esprit en forme et en tant que tel il était capable des plus renversantes métamorphoses et capable de téléporter son spectre aussi. Son fantôme rôdait entre les deux mondes et s'amusait comme un fou à faire des visites désagréables à certains....   

Mais qui avait brisé le sacrosaint principe étalé en caractères d'or sur le ciel lafien ? "La paix du gourou était la paix du monstre, la paix du monstre etait la paix du gourou ".

Sans doute les larbins qui avaient voulu rétablir l'équilibre.. Eux qui se sont sans doute dit qu'il fallait manigancer la disparition du gourou pour balancer avec le départ du monstre...

Oui, pourquoi le gourou avait-il commencé les hostilités qui ont eu raison du monstre ?

Sauf que pour le monstre, le départ était juste un signal desespéré. Un appel à l'aide pour supporter le coût psychologique de plus en plus lourd de la dembacratie !

 L'accueil reçu par ce signal l'avait écoeuré au plus haut point et douché ses ardeurs. Personne ne s'était empressé de le retenir, beaucoup n'avaient pas caché leur plaisir de le voir vider le plancher...... Les ingrats ! 

Il se rendait compte que son grand mollasson ne serait jamais un vrai monstre, peut être un chupacabra sans plus... Bon, il avait encore du temps...

Mais en vérité, le vrai pouvoir à Laf avait échu depuis des lustres entre les mains du grand animal et du chef assassin quand lui et ses larbins avaient cherché la protection de la marmaille et tous ensemble trouvé refuge chez la racaille. 

Ainsi la racaille cultivait la haine partout, elle semait la violence à tout va et moissonnait à pleines mains le désordre et l'illégalité. La racaille ne prospère, partout, que dans les bas fonds de l'indignité et de l'indécence. Ce n'était point l'apanage de la seule racaille lafienne...

Les deux Big Brothers, en ce moment, étouffaient de rage. Comment Hades avait pu les doubler dans l'antichambre de Satan ? Non seulement il avait réussi à faire allégeance au démon mais surtout à obtenir de lui une décoration. 

Effectivement, Hades etait réapparu arborant fièrement l'insigne de légionnaire maléfique, la plus haute distinction chez les hordes sataniques pour un humain d'origine.  

Seul Cerbère, le vil corbeau, croassait d'admiration. Troquer le lascar Voldemort contre Hades le nouveau démon comme maître, n'était pas un mauvais deal en soi. On allait assister à une renaissance de tonnerre de la marmaille ! 

dimanche 10 septembre 2023

FUIR OU CUIRE...

Satan sentait le danger. Ses hordes démoniaques se morfondaient, happées par le dévergondage ahurissant qui sévissait à Laf. Il devait agir ! 

Allons, l'entreprise de satanisation était loin d'être terminée tant que son objectif demeurait : faire de Laf son domicile fixe. 

Le nouveau mouvement du monstre lui donnait une nouvelle occasion. Qui, dans sa résistance effarouchée contre l'emprise épouvantable de l'esprit du gourou, s'attaquait à remodeler son grand mollasson en monstre. 

La bergerie était dans la consternation... Et pour parer toute éventualité, les lascars peu rassurés par ce choix aussi impertinent que téméraire, Voldemort et Condoreau notamment, s'étaient remis, corps et âmes, au grand animal et au chef assassin.

C'est quand on se croit le plus fort, en effet, que les bêtises s'invitent à son banquet. Le cas du monstre ne le démentait pas. Non seulement, l'histoire de Laf a été jusqu'ici, un roulement naturel entre ses composantes et que même un monstre se casserait les crocs en tentant d'arrêter cet engrenage divinement planifié mais encore les maltôtiers étaient une confrérie olympienne.   

Cependant, même si en mode parthénogenèse, il n'était guère acquis qu'un monstre fasse un monstre ! La mystique politicienne avait ses limites. 

En dépit de tout, la question du bilan s'était imposé dans son for intérieur. A l'orée de la fin de sa riche et fournie carrière, la question était moins en rapport avec son legs que par rapport à son avenir... 

Il n'avait pas manqué de tressaillir à ces questions, se refusant d'y apporter une réponse. Ses larbins contemplatifs ne pouvaient pas, comme toujours, comprendre ce drame existentiel.  

De fil en aiguille, il avait pris les enfants de Dieu haillonneux pour des bartavelles... fuir ou cuire...

D'aiguille en ouvrage, le gourou réapprenait lentement à vivre. Ne lui fallait-il pas revenir sur ses pas pour ressusciter ?

lundi 4 septembre 2023

LA BOITE DE PANDORE...

Lascars, marmaille et racaille allaient être une nouvelle fois ridiculisés par le monstre dont c'était une funeste habitude de les utiliser comme de viles serpillères. 

En fin de compte, le zèle exubérant de son minet condoreau et ses pantins, le grand animal et le chef assassin, ainsi que la nouvelle canaille, n'aura servi à rien sinon qu'à amplifier leurs propres turpitudes.  

C'était acté, il fallait partir, il allait partir... Même sa magie noire a été d'une dramatique inefficacité à entretenir les pousses du chaos !
 
Pire encore, ce n'était plus certain qu'il parte avec le cadavre du gourou en bandoulière... Lui aussi allait résister, c'est la mode mais aussi en toute connaissance de cause. Quitte à fabriquer un nouveau monstre à son effigie.

Il voyait bien le péril qui guettait : être la très certaine prochaine victime expiatoire sur l'autel de l'indispensable et inévitable réconciliation interlafienne. 

N'avait-il pas ouvert la boite de Pandore ? 

La bande d'abrutis haillonneux pouvait souffler, ils auront connu l'enfer. Le souffle de Voldemort, le lascar au cerveau désagrégé, a été particulièrement violent. 

Quel devait être l'état d'esprit actuel du gourou qui revenait de l'entre-deux mondes ? Il nous doit un récit qui doit être très passionnant...
 
Quelle idée stupide qu'une révolution avec la fleur au fusil ! Allait-on les y reprendre une deuxième fois ?

Le Judas de laf et le Mauvais Larron, tout traitres qu'ils étaient, n'osaient pas jubiler. Ils lançaient désespérément des oeillades appuyées au petit maure, le pauvre titi vexé par l'ingratitude de son marionnettiste.