mardi 31 décembre 2019

LE BILAN, A DEFAUT !

Ce n'est pas l'honorable député Abdou Mbow qui nous enseignera ce qu'est un discours de fin d'année du chef de l'Etat.

Pour dire que peu importent la conception du discoureur et celui de ses affidés, le peuple atend toujours  en ce moment un bilan de ce qui, en fin de compte, a été fait de ses deniers et ressources. 

Et on ne comprend que trop bien notre déception après l'avoir écouté.

S'il veut mon avis, il doit engager sa pléthore de conseillers à lui trouver dare-dare un autre format et pourquoi pas un autre support pour qu'au moins sa parole émerge !

C'est qu'en vérité, le sultan président et premier est un digne continuateur de la lignée des présidents prédateurs des masses populaires.

Lesquels méthodiquement mais avec une régularité de métronome, ont déployé une logique implacable sous tendue par une perspicacité redoutable dont la finalité fut d'appauvrir le peuple.

Hormis la décennie 60 marquée par une présence d'assistants techniques notamment français à tous les niveaux de l'administration, chacune des décennies suivantes à correspondu à un système de pillage en règle d'un secteur de l'économie.

La décennie 70 fut le pillage de l'économie agricole, arachidiere principalement, avec la ruine du système d'encadrement du monde rural. L'agriculture ne s'en est jamais remise.

La décennie 80 est la période de démantèlement du secteur public. L'industrie sénégalaise ne s'en est jamais remise.

La décennie 90 a consacré le bradage des ressources halieutiques. Le secteur de la pêche ne s'en est jamais remis.

La décennie 2000 est celui de la spéculation foncière d'Etat. L'esprit du service public est définitivement corrompu.

La décennie 2010 qui se referme ce soir était la période de l'aliénation des ressources minières. On peut faire le deuil de notre pétrole, gaz, or, fer et zircon...

Nos meilleurs vœux au peuple Sénégal que l'avenir nous débarrasse des vampires....

dimanche 29 décembre 2019

ETRE PLUS GRAND QUE CA....

Peut-on raisonnablement en vouloir au paysan qui cède sa récolte d'arachide au plus offrant ?

La Sonacos ne doit elle pas s'en prendre qu'à elle même ?

Faudrait-il rappeler au staff de cette entreprise que nous voguons en libéralisme qui consacre la prééminence du marche....

Et que dans ce cadre le prix , résultat de l'ordre spontané, n'est que l'expression d'un rapport de force, entre les forces du marché que sont l'offre et la demande.

On s'y plie de gré ou de force logiquement à moins de faire intervenir l'État pour sacrifier nos braves paysans sur l'autel de la fausse cause du salut national...

Empêcher son homme de bénéficier de son dur labeur de trois mois et escamoter son espoir d'en vivre pendant 9 mois !

Modou Diagne Fada, le directeur de la Sonacos, devrait se montrer plus grand manager, n'est ce pas ?

Le salut national que revendique la Sonacos pour demander l'arrêt des exportations de l'arachide sénégalaise pour continuer à faire tourner ses huilerie est une fausse cause, il ne se justifie pas ou plus !

Parce qu'il y a belle lurette que ce jadis bijou du secteur public est devenu inutile. Il ne produit plus que de l'huile d'arachide qui, somme toute, est un produit de luxe pour les ménages sénégalais.

 Maitre Wade l'avait bien perçu et l'avait privatisé.... On se rend compte à présent qu'il aurait fallu plus de jugeote de la part du sultan président et premier ministre pour effacer cette décision !

samedi 28 décembre 2019

RECUPERATION AVORTEE....

Toute honte bue, le sultan président et premier ministre a installé le comité de pilotage du dialogue national. 

Sa mine grave en dit tout long sur son émotion de l'heure sénégalaise particulièrement sombre marquée par l'horloge de sa direction.
Triste d'en arriver là pour un soi-disant lion endormi qui a choisi de fermer les yeux aux problèmes cruciaux de son pays. Parce qu'au reveil, il a mesuré le resultat de sa mauvaise gouvernance, l'etendue des degats !

Ce n'est que là où la démocratie a été profondément bafouée que point la necessite du dialogue politique. 

Oui, quand le dirigeant réalise qu'il a dépassé les bornes au point de perdre le soutien de ses amiraux, il agite les notions de concorde, dialogue ou consensus national.

 C'est le constat qu'il n'est plus capable de résoudre les problèmes engendrés par sa carence, du peu d'importance qu'il a  accordée jusque là au code du commun vouloir de vie commune...

On en arrive là en rusant avec les principes de la raison humaine tout court. Pour paraphraser toujours Cesaire, on en devient moribond !

Et comme c'est souvent malheureusement le cas, c'est un point de non-retour... On esayera plusieurs deguisements mais c'est peine perdue. 

La confiance perdue ne se regagne pas.

vendredi 20 décembre 2019

QUI CACHE POURQUOI ?

Que cherchait à eviter le sultan en cachant au peuple la location de la barge électrique turque ?

Qu'est ce qui lui prend, à présent que le deal est eventé, de refuser de communiquer au peuple le prix de la location ?

Doit-il lui etre si penible de reconnaitre l'echec de sa strategie de mix energetique qui vaut de fait la reprise du plan Takkal du garcon Karim Wade ?

Tant pis surtout pour ceux qu'il a utilisés dans cette machination malhonnête. 

Tant pis aussi pour lui qui aura été le seul à croire que son dernier mandat sera de tout repos. 

Nous sommes juste inquiets que la multiplication des menaces n'accouche d'une stratégie de pourrissement... N'est ce pas dans le chaos que les dirigeants désemparés pensent trouver le salut ?
La défiance pupulaire a de beaux jours devant elle car elle est entretenue par ce comportement hypocrite des élites politiques... Qui cache le plus, cache le moins.

Et pour cause, jamais le fossé n'a été aussi grand entre le discours politique et le ressentiment populaire. 

La contrdiction est si manifeste entre la theorie et la pratique - nous voulons comme exemple la campagne de commercialisation arachidiere en cours- que cela frise la moquerie.

On ressent amèrement que le Senegal tourne de plus en plus vers un havre de paix pour les riches, étrangers notamment... 

La jouissance de peu de personnes est privilégiée par rapport au travail de plusieurs personnes... 

Un travail qui rapporte si peu par rapport à l'oisiveté politicienne remunérée abusivement.

La mailleure reponse à ce foutage de gueule, elle est dans l'ampleur inarrêtable de l'émigration clandestine des jeunes !

vendredi 13 décembre 2019

LE MOUCHERON ?

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Le président américain dans un rôle de moucheron face aux presidents africains qui se prennent pour des lions !
 
Peut être bien que beaucoup d'entre ces derniers se sentent enrhumés sans, pour autant, oser se moucher....
 
Quand le politicien est affranchi de la morale,  il devient invulnérable. La honte, le deshonneuir sont le cadet de ses soucis... 

mardi 10 décembre 2019

PRIVATISONS-LES !

Le récent mouvement d'humeur du personnel de l'entreprise publique de transport, DDD, est passé pratiquement inapercu. 

C'est que là-bas aussi la gangrène de la prévarication des ressources nationales a cours. Là-bas aussi, ce n'est pas seulement le Dg aux choix gargantuesques qui est en cause...

Comme partout, au sein du secteur public, notamment les entreprises, les personnels sont tout aussi responsables de cette gabegie dans leur quete jamais assouvie d'avantages "matériels et moraux" sur fond de chantage auquel succombent naturellement les patrons dont le feroce appetit, il est vrai, indigne et aiguillonne la base à juste titre .

Il en est ainsi de la SENELEC où l'emoi d'un gap de 12 milliards vaut au peuple un renchérissement  des tarifs, nonobstant un emprunt l'an passé de 130 milliards à peine entamé... C'est un gap quand meme supportable pour une entreprise engageant 3000 agents traités comme des princes qu'ils ne sont pas... et pour un Etat qui souffle plus de 1000 milliards en fonctionnement annuel... Et pour la présidence au budget astronomique de plus de 70 milliards !   

DDD n'est qu'une pale copie quoique originale de cette SENELEC. Les acquisitions à grand renfort de bus ainsi que l'élargissment du réseau s'ils sont à applaudir jurent tout de même avec la qualité du service offert aux public.

Il y règne un gaspillage sans nom au vu de la quantité phénomenale de bus vides, floqués service spécial, qui passent au nez et à la barbe d'usagers qui attendent depuis des heures durant un hypothetique bus.

On peut se plaindre également des chauffeurs pressés comme s'ils avaient le feu aux trousses qui ne daignent meme pas lever le pied pour le passager retardaire qui s'epoumonne à rattraper le bus. Ils oublient, les gus, que ce pauvre passager est leur vrai patron... quoique ne payant pas de mine !

Dirigeants carents, certes mais aussi personnel immature. Ce qui fait de DDD une machine tournant à vide, loin de ses objectifs et systematiquement laissée en rade par les "Tata" et "Ndiaga Ndiaye" indisciplinés mais fideles au rendez-vous !

Privatisons les alors, un fardeau n'est supportable que quand il est plaisant !

samedi 30 novembre 2019

LA FAUNE BIEN GARNIE....

Les sénégalais sont appelés à payer plus cher leur électricité à partir de demain.

Il aura beau déchaîner sa meute d'insulteurs insolents mais cela ne saurait empêcher de penser de celui-là qui s'est mis dans la peau du futur sultan, Mamadou Makhtar Cisse, qu'il n'est qu'un bonimenteur de plus dans la faune politicienne déjà bien fournie avec cette espece !

Pince-sans-rire n'avait-il pas annoncé solennellement que nous devrions plutôt nous attendre à une baisse substantielle ? Prétentieux il l'aura été sans aucun doute mais surtout son systeme kleptocrate qui ne lui a pas survécu.....

Les frais généraux exorbitants de la Senelec sont beaucoup plus à considerer que les charges variables... Les avantages du personnel mais surtout les remunerations scandaleuses des cadres sont difficilement explicables pour cette société moribonde...

Mais c'est la mode de l'accaparement éhonté des deniers publics sans le moindre regard de commisération pour le peuple... Le temps de la conspiration grossière auréolée d'impunité.

Le rapport de l'ARMP a fini de mettre à nu le saccage pernicieux de cols blancs sans vergogne tapis au coeur de l'Etat.
  
Le budget public de 2020 revele la prolongation de ce miserable esprit sournois profitard qui gouverne la répartition des ressources de la Nation..

Aucun argument sérieux sinon de stupides dénégations sur le  marasme economique dont la spirale inflationniste qui pointe son museau est le point culminant.

Ce sont tous ces forts ressentiments contre le gouvernement da sa Majesté qui minent le fondement de l'Etat et expliquent les actes de defiance de plus en plus nombreux contre le Republique... 

Mais ce mot a-t-il simplement et désormais une signification ?

Et le comble de la betise, c'est de continuer de repondre au ras-le-bol ambiant par la violence !  

mercredi 27 novembre 2019

VESSIES DE LA MAGOUILLE...

Saër Niang, le distingué directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), a raison : les grands ignorants que nous sommes doivent se taire. Pour cause, ils n’ont rien compris aux calculs sophistiqués — à la grande entourloupe devrait-on dire plutôt ! — qui a permis au Gouvernement d’attribuer le marché de la distribution de l’eau potable dans nos grands centres urbains, et pour les 15 prochaines années s’il vous plait, à la multinationale française SUEZ. 

Comme le veulent les Occidentaux, les ONG et autres chantres et vigies de la bonne gouvernance, aujourd’hui, pour n’importe quel marché, en particulier lorsqu’il met en jeu des centaines de milliards de nos francs, il faut évidemment lancer un appel d’offres qui peut être soit national soit international. Le but étant d’offrir les meilleurs prix possible, en tout cas le meilleur rapport qualité/prix. Et donc d’éliminer la surfacturation. Pour le plus grand bénéfice du consommateur et du contribuable, bien sûr. 

En l’occurrence, il s’agissait d’un appel d’offres international, les bailleurs de fonds contribuant énormément au financement de notre secteur hydraulique. Schématiquement, cet appel d’offres comportait deux étapes : une technique à l’issue de laquelle trois soumissionnaires ont été qualifiés à savoir la Sénégalaise des Eaux (SDE), qui distribuait l’eau potable en milieu urbain dans notre pays depuis 1996, SUEZ et VEOLIA. A partir de ce moment, c’est l’offre financière, c’est-à-dire le prix auquel le mètre cube d’eau était vendu au consommateur, qui devait départager les trois concurrents encore en lice.

A l’ouverture des prix, la SDE propose un prix du mètre cube à 286 francs. Elle est suivie par Suez qui, elle, dit vouloir vendre le même volume d’eau à 298 francs. Soit 12 francs de différence pour le mètre cube ! Veolia suit très loin avec 366 francs. A partir de ce moment, on se dit que la cause est entendue et que la SDE remporte le marché. Attendez, heu, vous n’avez absolument rien compris : ne confondez surtout pas prix et coûts ! Et puis, il y a des éléments qui entrent dans le calcul du prix que vous, profanes, n’avez pas et que, de toutes façons, vous n’êtes pas fichus de comprendre. Par conséquent voilà : bien que la SDE ait proposé un prix du mètre cube d’eau plus bas, le gagnant c’est…le soumissionnaire arrivé deuxième en termes de prix ! C’est-à-dire SUEZ. Circulez, il n’y a plus rien à voir. C’est comme ça et nous n’allons pas perdre de temps à vous expliquer parce que, de toutes façons, c’est trop compliqué pour entrer dans vos petits cerveaux.


Dans cette affaire que d’aucuns ont qualifiée de « scandale du siècle », plus gravissime encore que celui « à 12 milliards de dollars » du pétrole et du gaz sénégalais, le Gouvernement a toujours insulté l’intelligence des Sénégalais en prétendant leur faire prendre les vessies de ses magouilles pour des lanternes de transparence. Car c’est justement parce que nous sommes idiots au point de regarder le doigt du sage lorsqu’il nous montre la lune que nous n’arrivons toujours pas à comprendre qu’une société moins-disante ait été écartée au profit, excusez le néologisme, d’une autre « plus disante » ! Et au cas où nous ne le saurions pas, le très avenant Saër Niang, directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), vient fort heureusement de nous rappeler que nous sommes des nigauds qui ne comprennent rien à rien.

Des crétins intégraux, quoi ! A des confrères de la Petite côte qui avaient eu l’insolence de l’interroger ce weekend à propos des conditions surréalistes dans lesquelles le marché de l’eau a été attribué à Suez au détriment de la SDE, notre homme a pris la mouche. «C’est un dossier qui a atterri chez nous à la suite d’un contentieux. Ce qui a été dit dans la presse n’est pas conforme à la réalité… Car un prix est un chiffre, mais un coût est une structure de procédure. Le prix proposé par la Sde est moins élevé que le prix affiché par Suez, mais dans le calcul du ministère de l’Hydraulique tel que nous l’avons vu, les coûts ne sont pas les mêmes. En réalité, le coût de Suez n’est pas plus élevé que celui proposé par la Sde. On a cru que le prix avancé par la Sde est celui que va payer le citoyen sénégalais, mais en réalité ce n’est pas cela. Il s’agit du prix auquel l’opérateur va être rémunéré. 

Donc, cela n’a rien à voir avec le prix que le client va payer, même s’il est vrai que le prix de rémunération de l’exploitant a une incidence sur le prix que va payer le consommateur. C’est un dossier complexe. C’est pourquoi les gens doivent savoir raison garder d’autant que le dossier est pendant devant la Cour Suprême. » Bref, le prix de la SDE est moins élevé que celui de SUEZ, certes, mais les coûts de cette dernière société, eux, ne sont pas plus élevés que ceux de la SDE. Vous y avez compris quelque chose, vous ? Nous, non ! Mais c’est justement parce que nous sommes des crétins incapables de comprendre des choses aussi complexes que le « calcul du ministère de l’Hydraulique » auquel fait référence ce bon vieux Saër Niang. C’est sans doute d’ailleurs en vertu d’un calcul aussi complexe, en tout cas aussi bizarre, que celui du ministère de l’Hydraulique que la durée du mandat du même Saër Niang à la tête de l’ARMP a joué les prolongations. Car les deux mandats de trois ans étant échus depuis longtemps, et son successeur ayant été choisi suite à un appel à candidatures, notre homme demeure toujours en place deux ans après la fin de sa mission.

Les calculs du ministère de l’Hydraulique sans doute ! Ne disposant pas d’ordinateurs aussi sophistiqués que ceux de ce ministère et ne maitrisant pas les algorithmes que manient avec une si belle aisance ses têtes d’oeuf, que l’on nous permette juste, à notre humble niveau, de faire 2 + 2 = 4 et de procéder à des additions et à des soustractions pour voir ce que la venue de Suez va coûter aux consommateurs que nous sommes !

 D’après une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, rien que sur les branchements au réseau d’eau, Suez va gagner sur notre dos en 15 ans 73 milliards de francs. Explication : alors que ce branchement est facturé 99.000 francs par la SDE, SUEZ, elle, va réclamer 239.000 francs pour la même opération. Vous vous demandez sans doute d’où ces chiffres sont-ils sortis ? Eh bien, du compte d’exploitation prévisionnel de SUEZ qui figurait dans les documents annexes transmis par M. Saer Niang, justement, à toutes les parties prenantes du recours déposé devant ses services ! D’autres exemples ? Eh bien, selon cette même vidéo, la différence entre la facture d’eau moyenne annuelle acquittée par ménage sous la SDE et celle qu’il paiera sous Suez est de 20.880 francs. Si on multiplie par le nombre d’abonnés et sur 15 ans, cela fera 42 milliards. Entre les branchements et nos factures, SUEZ nous pompera donc 115 milliards supplémentaires sur 15 ans. Et ça, ce ne sont pas les fameux calculs du ministère d l’Hydraulique !

Un magot supplémentaire de 115 milliards en 15 ans, qui dit mieux ?
Les pauvres consommateurs que nous sommes, qui allons devoir payer plus cher l’électricité à partir de ce mois-ci soit dit en passant, seront encore obligés de sortir plus de blé pour nous procurer de l’eau. Et là, c’est vraiment les prix qui vont augmenter et non pas les coûts, n’est-ce pas M. Saër Niang ? Car encore une fois, en plus de devoir payer le mètre cube d’eau 12 francs plus cher, nous allons aussi devoir casquer beaucoup plus cher pour avoir droit désormais —au cas où la « victoire » de Suez serait confirmée par la Cour suprême — pour avoir droit à un branchement d’eau. Mais le plus grave sans doute dans les déclarations de Saër Niang, c’est qu’elles interviennent alors que le recours de la Sénégalaise des Eaux contre l’ARMP, et donc contre lui, est toujours pendant devant la Cour suprême. 

Laquelle a certes débouté la société d’eau dirigée par M. Abdoul Baal de sa requête visant à obtenir la suspension de l’attribution provisoire à Suez du marché de la gestion par affermage de la distribution de l’eau dans les villes du Sénégal pendant les 15 prochaines années. Mais quand même, le dossier n’a pas encore été examiné sur le fond par la Cour suprême.

Autrement dit, l’affaire est toujours pendante et le patron de l’ARMP aurait donc dû s’abstenir de se prononcer aussi profondément qu’il l’a fait sur ce dossier. Au risque d’apparaître comme un allié objectif de la Saint-Louisienne des Eaux, ce regroupement de Ndar-Ndar composé de l’ancien ministre de l’Hydraulique, Mansour Faye, du patron de l’hôtel Sindoné (un établissement dans lequel les gens de Suez ont leurs aises !), Papy Ndiaye, du Dg de la Sones, Charles Fall, et — on n’ose pas dire — du patron de l’Armp. Saër Niang a sans doute dû oublier qu’il est un régulateur — par conséquent tenu à être équidistant — et non une partie à ce contentieux. Mais bon, la dernière manche se joue au niveau de la Cour suprême, ayons la patience d’attendre que cette haute juridiction rende son oracle. 

Encore qu’elle n’ait jamais habitué les Sénégalais, cette Cour, à faire preuve de hardiesse…Mais n’est-il pas permis de croire aux miracles ?

Mamadou oumar Ndiaye ( Le Temoin)

jeudi 14 novembre 2019

LES BONNES QUESTIONS AU MINISTRE DE LA SANTE...

Vous voulez que nous parlions vérité Diouf Sarr ? Pourquoi pas ? Merci de dire la vérité alors aux Sénégalais sur quelques points : 
les cigarettes vendues au Sénégal présentent des taux de particules de nicotine et de monoxyde de carbone plus élevés que celles destinées aux marchés suisse et européen ;
une dizaine de centres de santé situés dans la région de Dakar disposent chacun d’un bloc opératoire non fonctionnel ?
dans toute l’étendue du  territoire national, seul l’appareil d’imagerie par résonance magnétique  de l’hôpital principal de Dakar fonctionne ;
le plan sésame n'existe plus  au Sénégal ;
la chimiothérapie est gratuite pour les cancers gynécologiques  mais pas le bilan pré-chimio encore moins les médicaments ;
Macky Sall a libéré des trafiquants de faux médicaments a 《 l'insu de son plein gré ».

Vous-mêmes êtes payés pour améliorer la Santé et le bien-être des Sénégalais ou au moins maintenir ces derniers en état. Merci d'essayer de mériter votre salaire afin de pouvoir revenir nous regarder en face et nous parler de vraies réalisations !

El Malick NDIAYE

dimanche 10 novembre 2019

OCCASION DE DUPLICITE...

Le rappel de l'anecdote du President leopold Sedaar Sengor pardonannt à son insulteur au cours d'un meeting a l'occasion de la ceremonie officielle du Gamou 2019 a Tivaouane est fort à propos.

Elle s'adresse naturellement au sultan president et premier ministre pour l'inviter à aller jusqu'au bout de sa logique de pacification mais veut lui signifier également qu'une reconciliation ne suffit pas pour faire la paix. 

La reconciliation absusivement confondue avec la paix ne devrait pas donner l'impression d'etre une occasion de duplicité... 

La paix dans notre pays, comme sans doute partout ailleurs où elle est recherchée, ne devrait guère être circonscrite dans une notion d'absence de conflits. Il en subsiste un de trés gros, celui de la lune et du soleil, d'ailleurs à ce que je sache !

La vraie paix dans notre pays trés mal en point dans tous les domaines appelle plutot une vraie mise au point sur le mode de gouvernance, l'interpretation de la loi, l'allocation des ressources et la place de la citoyenneté. 

Cela passe par un nouvel etat d'esprit par rapport au developpment. Quel developpment pour notre société ?
Un consensus fort doit être dégagé quant aux moyens d'y parvenir, les priorités et stratégies ?

C'est une redite mais qui vaut son pesant d'or jusqu'a ce que le maximum de valeureux compatriotes soeint acquis à la cause.

SALAT ALA NABI...


vendredi 8 novembre 2019

RACOLAGE INEPTE...

Non, mais ?

Il est bel et bien permis de se demander la nature de cette epidemie qui sévit parmi nos autorités... 

C'est comme si elles se sont passées le mot en déclarations futiles et bravades inutiles antiterroristes... 

La lutte antiterroriste ne sera qu'une partie, ni la plus importante, ni la moins importante, de la securite  de notre pays qui fait face a de nombreux perils. 

Au demeurant, nos autorités seraient bien inspirees de la fermer au vu des dernieres bourdes monumentales attentatoires a la dignite humaine commises au nom de cette pagaille antiterroriste.

Parce qu'on a mis, ce faisant, beaucoup trop de pression sur nos forces de securite et de defense.... 

Résultat : des senegalais ont ete injustement emprisonnes pendant de nombreuses annees avant d'etre liberes sans preuves et sans aucune reparation.

Sauf a y voir une entente inepte pour tenter le diable... 

La communaute internationale est tres genereuse, a ce qu'il parait, en matiere de lutte antiterroriste. Pouah !

Les aspirants terroristes savent bien le sort qui leur sera reserve par le peuple. 

L'Etat peut vraiment la boucler, parbleu...

 

mardi 5 novembre 2019

LONGUE VIE AU SULTAN !

Le débat sur le troisième mandat ne saurait être élude...   

Machiavel, le bien nomme, nous dit qu'un prince prudent ne peut ni ne doit tenir sa parole, que lorsqu'il le peut sans se faire tort, et que les circonstances dans lesquelles il a contracté un engagement subsistent encore.
 
D'autant qu'il se trouve de vieux lions et autres hurluberlus pour trouver que le sultan président et premier ministre est trop jeune pour que la loi sur la limitation des mandats lui soit appliquée.

Le moins que l'on puisse en dire est que cela n'est pas pour déplaire a notre sultan ! Aucun de ses vassaux n'ose désormais se prononcer sur l’impossibilité de cette éventualité. Mal en a pris ceux qui ont ose être honnêtes !

Tout compte fait, cela en fait beaucoup et la situation démontre une stratégie sournoise et malandrine d'ingeniosite : on muselle toute ambition de succession, on sabre toute opinion anti-troisième mandat et enfin on actionne la blanchisserie judiciaire pour lessiver en grandes eaux frère et camarades légitimement accuses pour ensuite étudier les cas des ennemis légalement mis hors de course.   
  
Nous pouvons toujours crier, regimber... la messe de sultanisation a été bien dite, depuis très longtemps...

Longue vie au sultan !

dimanche 13 octobre 2019

PAIX CHERE PAYEE

C'est la paix qui engendre la paix. On l'admet facilement si on la rapporte a ce qu'elle est réellement c'est a dire une question d’éducation.

Autrement, notamment, quand elle procède de la politique, elle pose problème. Elle est soit perçue comme compromission soit comme deal.

L'un dans l'autre, nous sommes ainsi fondes a croire que la paix que Maky Sall et Abdoulaye Wade tentent de vendre vaille que vaille trouvera difficilement preneur tant son prix est exorbitant !

Ne dit-on pas que si tu aimes, aime avec mesure ; si tu hais, hais avec mesure ?

Maky Sall a vraiment a faire.

Comment  passer par pertes et profits les procès de Karim Wade et Khalifa Sall ?

Si l'on prête publiquement A Maitre Wade comme dessein légitime de faire revenir son fils unique au bercail, ne pouvons nous pas raisonnablement penser que Maky Sall nourrit le même objectif pour son frère Aliou Sall ?

Le risque est grand de voir, en tout etat de cause, se précipiter et s'amplifier, malgré lui, les incidents relevant de la décrépitude annoncée de son autorité de second mandat.  Ca, c'est pire encore !


vendredi 27 septembre 2019

UNE FOI, UN PEUPLE...

Massalikoul Djinane est un symbole parfait de victoires..

Une victoire aux multiples facettes et eclatante sous n'importe quel angle que l'on se place pour tout le peuple senegalais.

C'est aussi, incroyablement, une victoire de la police nationale contre ses demons barbares !

Massalikoul Djinane a fait l'unanimite autour d'elle d'abord par sa splendeur, puis par l'exaltation de la foi qui l'a realisee et enfin par l'exemplarite de l'homme, Serigne Mountakha Mbacke, a qui il a echu le redoutable bonheur de la parachever et de l'inaugurer au nom de son illustre aieul, Ahmadou Bamba dont les enseignements sont plus que jamais vivaces dans les coeurs des senegalais.

Nous retiendrons  le panache de la demarche de rassemblement du calife qui a trouve son repondant chez le peuple senegalais. 

La communaute tidiane invitee a deroule un Hadra Djuma  memorable, la communaute catholique a mis l'Eglise Ste Therese de Grand Dakar a la disposition de la foule considerable venue celebrer l'evenement. 

Et, cerise sur le gateau, il a scelle la reconciliation entre Me Wade et Maky Sall.

Il est demontre que la foi peut soulever des montagnes mais surtout qu'elle n'a pas autant besoin de martyrs pour sa sublimation sinon d'hommes bons et de superbes edifices.

La ferveur religieuse des senegalais a depasse nos frontieres. En atteste la renommee de nos marabouts, eveques et archeveque. Il convient de leur donner toute la place qui sied dans un pays croyant tres loin de tout mimetisme renegat. 

Que le Seigneur fortifie notre foi.    

mardi 24 septembre 2019

DE LA MANIE CAMERISTE

Sans tombours, ni trompettes, contrairement à son habitude, le gouvernement a lancé les travaux de l'autoroute Mbour-Kaolack qui battent leur plein. 

Un autre pan de notre territoire est aliéné au benefice du futur exploitant, etranger bien sûr...

Mais ç'aurait été un moindre mal si on ne constatait pas que cet ouvrage impacte une zone essentiellement agricole, faisant office de grenier national.

Un peu plus de jugeote de la part de nos autorités compradores aurait envisagé de continuer l'autoroute de ila Touba vers Kaolack et ailleurs dans le pays....

Cette vision prospective des emprises d'autoroute permettra d'anticiper le developpement spectaculaire de la métropole Touba, que l'on peut qualifier de centre du Senegal, pour un futur maillage efficient du territoire national...Pas forcement avec peage mais cela reste un etat d'esprit cameriste !
 

vendredi 20 septembre 2019

DE LA RAISON NEGRE...

Le sultan président et premier ministre vient de se souvenir de nos vaillants soldats du feu, ces grandes âmes aux mains ténues, ces esprits au dessein immense armés de petits moyens.

La cérémonie de remise d'équipements à ces vénérés compatriotes a pu quand même nous arracher un soupir de soulagement dans cette dure période de deuil de notre pétrole et gaz.

Non pas que le lot d'équipements soit important, bien au contraire il est ridicule au regard des besoins réels, mais plutôt parce que le geste est encourageant...  

D'autant plus que dans notre pays, nous nous sommes habitués au laxisme dans la gestion de la protection civile, nous endurons une méprise pitoyable de la sécurité nationale, nous nous demandons ce que signifie la sûreté publique dans les cerveaux de nos gouvernants.

La gestion administrative a suffisamment étalé sa carence dans la prévention des catastrophes. Et on ne veut pas acheter de matériel suffisant et performant !

Dès lors, nous ne pouvons que demander au sultan président et premier ministre que d'aller jusqu'au bout de la logique, de la raison si l'on veut, celle qui veut que l'on confiee la prevention et la gerance de la protection civile au corps des sapeurs pompiers. Je ne sais pourquoi la liaison maritime Dakar-Gorée me hante tout à coup !

Le service d'hygiène ne doit pas non plus être en reste. Sa majesté y pense, j'en suis persuadé !

DE LA RECONNAISSANCE....

Le déclenchement du plan ORSEC par le sultan president et premier ministre signe l'inefficacite de sa lutte contre les inondations. 

Apres 7 années de gouvernance, il revient de ses illusions à lui généreusement servies par un ciel clement. C'est que tout le long de cette periode, il n'a pas eu à se plaindre de fortes ondées qui ont causé l'effroi chez ses predecesseurs.

Le sultan president et premier ministre est impardonanble dans ce domaine. Nous pouvons l'accuser formellement d'avoir dilapidé nos maigres sous mais aussi remettre en cause sa gouvernance trop tatillonne...

Il va sans dire qu'il n'avait nullement le droit de tomber dans le panneau de la suffisance nonchalante de détenir la solution sans le recul nécessaire par le biais de l'évaluation des efforts gigantesques déployés par les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade.

Ce faisant, il aurait acquis de l'expérience, au raccourci, pour maîtriser le système prédateur jusqu'à la moëlle... Où sont les camions hydrocureurs, les kilomètres de tuyaux d'évacuation, les milliers de motopompes naguère acquis à coup de millards des deniers publics ?

Finalement, nous devons rendre hommage à Maitre Wade qui est celui qui aura eu la bonne approche à savoir l'aménagement de sites de recasement des sinistrés...

Mais nous n'égalerons certainement jamais Serigne Mountakha Mbacke, calife de Touba - Allah lui accorde une longue vie et une bonne santé - pour son geste de toute reconnaissance à son talibé et non moins ancien président de la République, Abdoulaye Wade, à l'occasion de l'inauguration prochaine de la superbe Masalikoul Djinane...


Par cette civilité, le saint homme prêche par l'acte.

N'est ce pas que l'ingratitude d'un grand est toujours de sinistre présage : elle est comme le grain par lequel la tempête s'annonce au regard exercé du marin dont le navire va être mis à une terrible épreuve ?

dimanche 15 septembre 2019

BROUILLER LES PISTES...

La foudre et l'électricité sont les vedettes macabres de cet hivernage tardif pluvieux... Ces produits du laxisme de l'Etat ont été à l'origine de beaucoup de mort d'hommes et d'animaux !

Parmi ces drames, le plus triste est certainement la mort par électrocution de deux gamins âgés respectivemeent de 18 ans (Cheikh Ndiaye) et 19ans (Babacar Mané) en prison, où ils ont été conduits inexplicablement...

L'émoi suscité par ces drames fort évitables et surtout pas l'indemnisation des familles des deux gamins ne sauraient suffir pour brouiller les pistes... 

Dans le Matam, des routes neuves, non encore réceptionnées officiellement, ont été coupées et des villages inondés.

La capitale, Dakar, reste toujours le témoin privilégié des catastrophes imputables à la délinquance d'Etat... Des pères de famille vont abandonner leurs maisons sous pretexte qu'elles empiètent sur des canalisations centrales et qu'ils ont pourtant acquises auprès d'entreprises publiques... 
 
Brouiller les pistes est devenu une stratégie fort prisée, comme qui dirait... Car d'elle procède, sans aucun doute, cette énième opération sur notre pétrole qui concerne la cession de parts par une entreprise suspectée de connivence avec des prédateurs nationaux à la compagnie nationale d'Abu Dhabi. Il est vraiment venu le temps de faire le deuil de notre pétrole et gaz !

Et dire adieu à l'émirat... et le sultan peut commencer à faire ses bagages sans regrets et songer à partir en paix sans aucun regard pour ceux qui louchent à son fauteuil !!!

Les bonnes soeurs, déclarantes responsables de l'Institution scolaire Sainte Jeanne d'Arc, s'en seraient prises tout autrement si elles avaient pu être prescientes que leur décision d'interdire le port du voile allait constituer une offrande préciseuse à l'autel du brouillage des pistes.
 
Cependant, l'amalgame n'a pas pu être évitée... On a voulu et essayé d'opposer musulmans et chrétiens... Fort heureusement, les doués de raison l'ont emporté sur les tonneaux vides... mais il convient plus que jamais dans notre pays de définir et délimiter le sens de la laïcité à la sauce sénégalaise... Car cette notion s'apprecie n'importe comment et par n'importe qui...  

Tout est dans tout... Ne soyons pas dupes, le brouillage a été toujours un levier politique... Il n'ya pas pire attitude que celle qui consiste à brouiller les pistes pour enfumer les citoyens afin de perpetuer un ordre des choses contre lequel vous avez reçu mandat de lutter...   

dimanche 8 septembre 2019

DE L'OPPOSANT EN CHEF ?

Le débat sur le chef de l'opposition fait rage. Malheureusement, comme toujours, les prises de positions des politiciens gloutons réduisent cette question trés opportune à une histoire de gros sous. 

Un budget de 2 milliards est proposé, une source suplementaire d'un enrichissement sans raison, sans vergogne sur le dos du peuple miséreux.. 

Cependant, nous devons reconnaître que cette disposition constitutionnelle obligeant l'installation d'un chef de l'opposition n'a que trop inexplicablement attendu.... 

On peut d'ailleurs se demander à juste raison pourquoi dépenser autant d'argent pour voter une constitution si c'est pour en fin de compte constater que l'autorité chargée de l'appliquer n'en a cure ou en fait à sa tête, selon ses interêts du moment ?

Les malheurs actuels de notre sultan-président et premier ministre, à notre avis, sont etroitement liés à l'absence de materialisation de cette disposition constitutionnelle...

Maky Sall pâtit, essentiellement, de l'absence de contre-pouvoir à son trop vaste pouvoir. Qui trop embrasse, mal etreint ! 

Beaucoup de ses actes passés peuvent être considérés aujourdhui comme prémonitoires de son autoritarisme... Cet autorisme qui rend l'atmosphère politique irrespirable et lui coûte si cher aujourd'hui... Sa côte de popularité est ce qu'elle est parce que simplement  il ne dispose pas d'un baromètre fiable de son action, de la temperature sociale... 

Le chef de l'opposition est devenu nécessaire a notre arsenal institutionnel peu efficace, il faut le reconnaitre. Si et seulement si,  il ne participe pas d'un schéma de partage du pouvoir !...

Nous avons besoin d'un nouveau soufle au sein de l'Etat dans une société en butte à tous les problèmes imaginables dont la résolution impose plus que jamais des consensus...

Le chef de l'oposition doit etre un cadre obligatoire, consultatif et indépendant reflètant la diversité politique et cultuelle de la nation sénégalaise...

Nos juristes ont du pain sur la planche... 

jeudi 5 septembre 2019

L'EPICURISME MALHONNETE....

Madame Eva Marie Joly, icône international incontestable de la lutte contre la corruption, a trouvé les mots justes. L'Afrique est embourbée dans une mauvaise passe qui ne cesse d'interloquer la concience humaine. En cause, c'est l'absence de qualité de ses dirogeants davantage portés sur une approche épicurienne du pouvoir outrageusement insouciante de la realisation sacerdotale des minimas sociaux de leur congénères.

Le Sénégal ne saurait être en reste de ce constat largement partagé. Il révèle en plus un manque total de pudeur.

Les dirigeants politiques sénégalais n'éprouvent aucune gêne à afficher leur richesse indue sous tous les rapports. 

Dans un pays où la majorite de la population vit avec moins d'un dollar par jour, l'Etat distribue des salaires individuels qui feraient palir un banquier de la city, allouent des primes rocambolesques telles que l'habillement des epouses des ambassadeurs senegalais et met à la disposition de ses dirigeants  des caisses noires à milliards...

Quid du carosse à un milliard d'un certain président qui a, fort opportunément, rendu l'âme en rase campagne... sous les coups d'un hoquet ravageur causé par un "gendarme-couché"!     

En outre, la position de pouvoir ne se manifeste que par des ruptures de  l'équité sociale et territoriale. On a toujours observé, au gré des régimes, un enrichissement subit des proches du régime épousant les contours de l'éthnie ou du terroir natal et une vassalisation assumée bilateralement, financièrement et moralement à cette mode violente .de certains corps de l'Etat....

Alors, a-t-on eu raison de dire que l'Afrique est mal partie ? N'est ce pas plutot qu'elle n'a point pris le depart ?  

Dans tous les cas, l'Afrique est sous l'emprise démoniaque de forces devastatrices... Le guide lybien, Khadaffi, doit bien se marrer outre-tombe !   

dimanche 1 septembre 2019

L'ON A ASSEZ....

Mais qu'est il advenu des 70 milliards cnsacrés au programme global d'assainissement urbain 2017-19 concernant 10 villes senegalaises ?

Nos dirigeants et leurs flagorneurs ne peuvent pas nous édifier... Ils optent pour la solution de facilité : accuser les citoyens de jeter les ordures menagères dans les canalisations qui ainsi bouchées favorisent la stagnation des eaux...

Qu'à cela ne tienne, l'essentiel des ordures est constituée par les sachets en plastique et les gobelets jetables... Ah oui, on oublie que le projet d'interdire leur production n'est pas un projet susceptible de rapporter des milliards aux responsables !
 
Mais allons donc, la sottise est le bouclier de la honte, n'est ce pas ?      

La situation catastrophique engendrée par les pluies ne fait qu'accentuer le sentiment de plus en plus partagé quant à l'incompétence/désinvolture du gouvernement.

Les gars de l'ONAS se doivent à défaut de ne pas être capables de nous édifier sur la réalité des investissements, faire profil bas tout au moins.

Le mal est à rechercher également au niveau du manque de coordination des interventions des différentes structures d'Etat sur la rue publique et à la carence des services de nettoiement...

Et si on avait laissé la Mairie de Dakar dérouler son projet de pavage des rues de la capitale ?   

Les eaux pluviales stagnent partout... et le plus cocasse, c'est parfois aux abords immédiats de la mer ou des receptacles naturels... et le plus triste, c'est que cela se passe aussi près des onéreuses infrastructures qualifièes de dernière génération.

vendredi 30 août 2019

PROJET SENEGAL....

Le taux de la pauvreté au Sénégal a augmenté ! C'est une sentence de la docte ANSD, agence étatique de collecte des statistiques.

En un mot comme en mille, c'est un cinglant revers de la politique d'émergence supposément menée par le régime du sultan-président et premier ministre.  Sans aucun doute, cela aura le merite de le ramener pied sur terre.

Qu'il réalise que ses collaborateurs lui racontent des balivernes et se rende compte de lui-même que ce pays part en lambeaux.

Et il est de sa responsabilité de se demander si le projet Senegal a un sens, a encore un sens ?

A maints égards, Notre Senegal est un corps en putréfaction avancée... un Pandemonium ?

Rien ne marche, rien ne semble marcher...Tout est latent , tout est immoral...

La gestion scandaleuse des ressources du pays, la gabegie mode "djiro" éhontée des autorités, la violence au quotidien, les innombrables accidents et l'indiscipline généralisée y contribuent !

La racine du probleme est naturellement la perte d'autorité.... Et quand TOUT VA MAL, on fait ce que Dieu veut !

dimanche 25 août 2019

VA EN PAIX, DANSOKHO !

Un autre héraut de la politique politicienne sénégalaise vient de rejoindre les prairies célestes... 
Il ne manquera pas d'y croiser feu le grand Seydou Cissokho, son maître à penser.....
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Amath Dansokho a été métamorphosé par la réalpolitik qui le contraignit à cultiver avec fureur l'alliance tactique opportuniste, le madiapalisme, avec les différents pouvoirs pour continuer d'éxister, son particule avec lui...  se faisant ainsi complice actif des marchands d'illusions...

Il est difficile de demêler la haine de l'excès dans sa bataille essentiellement verbo-vipérine. Malgré son discours dithyrambique envers ses alliés et virulent contre ses adversaires, Ahmat Dansokho pourra brandir, neanmoins, un haut fait d'armes : les felicitations publiques du grand calife Abdoul Aziz Dabakh Malik Sy... sa famille peut s'en enorgueillir à juste titre... Un exemple, car c'est bien le seul, à méditer !

Nous joignons nos prieres à celles de ces peres de familles qu'il a sauvés de la precarité foncière et de tous nos compatriotes pour que Allah lui reserve le plus bel accueil.Amine ya rahmanou ya rahimou !

dimanche 18 août 2019

SERVITUDE VOLONTAIRE ?

La police nous a tristement fait oublier la belle victoire de nos lionnes du basket. Cobra Sangare qui a defrayé la chronique hier n'est pas en cause mais plutot El Capo Makha aujourdhui fortement soupconné d'avoir assassiné un jeune boulanger à Thiès. N'est ce pas qu'un surnom est le plus irréfutable des arguments ?

A chaque fois, c'est une violence bestiale qui sourd, une brutalité sadique qui révolte légitimement... dans un feu-follet de surnoms écoeurants de couardise symptomatiques d'esprits immatures, mal préparés à leur fonction de proteger les hommes et leurs biens!

La longue liste des elements des forces de l'ordre présumés assassins continue de s'allonger tragiquement dans les eaux tranquilles de l'impunité. Qui sera le prochain Cheikhouna Gaye, le prochain Mafatim Mbaye ?

Interrogation d'autant plus pertinente que rien à l'horizon ne permet de déceler une envie en haut lieu de mettre un terme à cette déferlante de sauvagerie...
 
L'ambiance insurrectionnelle qui a prévalu dans cette ville d'ordinaire paisible tout au long de la nuit doit être considerée comme une alerte à peu de frais. A trop tirer sur la corde, elle fint par casser...

Birima, un inconditionnel du sultan-president-premier ministre a, malgré lui, émis une prophétie de trés mauvais augure : pourquoi le president qui roule en carosse acquis à un milliard de FCFA ne supporterait-il pas que les ministres et hauts-fonctionnaires  roulent dans des vehicules ne valant qu'une centaine de millions ?

Question  : Qui conduit cette forêt de Range Rover que l'on rencontre partout ?

jeudi 15 août 2019

AVERS ET REVERS DU POUVOIR.....

La gendarmerie ne s'est pas empechee de ternir sa prouesse d'arreter les bandits assassins du gendarme Tamsir Sane...des soupcons de tortures atroces emaillent leur enquetee assortie de non respect de leurs droits à savoir l'assistance d'un avocat des les premiers instants de l'arrestation.

Faut-il rappeler que l'esprit de cette loi sous-regionale, en l'occurence, est justement de combattre cette manie, supposée ou réelle mais toujours dénoncée, des forces de l'ordre à abuser de leur pouvoir ?
  
C'est comme si les forces de l'ordre ne sont pas capables de respecter la loi qu'elles servent ; pour elles, obeir à la loi n'incombe qu'aux citoyens...

Le pouvoir pose problème, il n'a qu'une face, la face hideuse. Il ne sert qu'à brimer, à écraser ou à détruire... Il vole, il accapare, il spolie... Il rend fou, completement fou chez nous !

L'exemple vient d'en haut tant et si bien qu'il est vain de chercher un cas où, chez le  president de la République au plus insignifiant commis de l'administration, le pouvoir a été mis au service du beau ou du grand !  

C'est que tout pouvoir qui cultive l'hypocrise de sa perfection ne devient pas simplement ridicule, il détruit la nature humaine de celui qui le détient... 

Ce pouvoir nocif dans son acception et nuisible dans son application, qui a consumé plein de gens avant lui et sans doute beaucoup encore apres lui, a eu raison de la bonhomie louée du jeune commissaire Bara Sangaré que tout promettait à un bel avenir.

 Ce misérable comportement appelle un châtiment exemplaire, si tant est qu'on l'ose, à la fois contre commissaire et ses agents qui ont accepté d'être sbires....  

Ce sont des preuves vivantes de l'ignominie possible entre quatre murs, loin des regards... Que de chemin encore à faire !

dimanche 11 août 2019

DE L'INJUSTICE LEGALISEE....

Il faut bien l'avouer, le sieur Guy Marius Sagna nous impose un choix cornélien... Qui faut-il croire entre les déclarations de son avocat et du directeur de prison et celle de ses camarades de reseau ?

Que faut-il comprendre à travers ce ramdam des autorités ? 

Le lievre a bel et bien été soulevé par "sa" lettre protestation ouverte contre les pratiques inhumaines des gardes penitentiares.

Fions nous donc à notre intime conviction qui a le merite d"'être plus rassurante que la réalité"... pour déplorer la réccurrence de ce problème de déni de la dignité humaine dans les prisons sénégalaises... 

On s'en fout de ce qui peut se passer ailleurs pour oser de sottes comparaisons, notre problème est là sous nos yeux...  

Au délà, il se pose cette question : comment dans un pays aussi croyant que le nôtre, pratiquant le culte à nul autre pareil de Marie la Sainte Vierge et vouant un amour sans commune mesure au prophete Mohamed (psl), des hommes peuvent-ils se complaire dans l'humiliation de leurs semblables ?     

Depuis les enquêtes de police bâclées jusqu'aux condamnations inadmissibles en passant par les réquisitions exagérées et les pratiques humiliantes, la justice est mise en mal par ses dévoués qui, peut-être, prétextent vouloir le bien de leurs autres plus-que-frères...

Tant que la société sera fondée sur l'injustice, les lois ne serviront qu'à conforter cette réalité qui detrminera les jugements émis à son encontre...

La jeunesse de plus en plus nombresue n'hésite même plus de tenter les routes de l'aventure... c'est qu'elle abdique devant l'injustice légalisée.... Elle est esclavisée en Lybie, rudoyée au Maroc, méprisée en Algerie et traquée en Tunisie....

Qui pour s'en plaindre ?

 La justice n'est pas une affaire de lois, elle n'est rien d'autre que la clef des portes de la paix !

vendredi 9 août 2019

VERTU D'ETAT....

Babacar Justin Ndiaye a mille fois raisons.... Un Etat n'a pas besoin encore moins le droit de combattre les infractions à la loi par des pratiques illicites... La loi s'applique à tous au même titre que le soleil luit pour tout le monde. 

Tout naturellement, c'est le cas de l'arrestation de l'activiste Guy Marius Sagna qui affleure dans notre mémoire... 

La police a éprouvé toutes les peines du monde pour trouver un motif à son arrestation. Le procureur de la République ne sait même pas pourquoi il a ordonné son incarcération.

Le pouvoir politique chosifie la justice qui instrumentalise les forces de securité...  Lesquelles ont administré la preuve de leur competence avec l'élucidation du meurtre de l'adjudant Sané ; une compétence qui doit être investie à bon escient.  

C'est une situation révoltante et qui dégénère au vu des nombeux précédents. Et ce n'est pas parce que tout simplement la justice n'est pas une vertu d'Etat, c'est bien plus que cela, on plaisante avec les droits humains les plus élementaires dont la liberté est naturellement la clef de voûte.

Cela dénote une indigence d'esprit au pouvoir dont les tenants ne concoivent comme moyen d'humiliation ou d'anéantissement de leurs pourfendeurs et/ou adversaires que la privation de liberté.  
Comment peut-on se permettre avec autant de stupidité d'entretenir autant de personnes valides en les mettant en prison ?

Allons donc, moins de prisonniers ne leur permettrait-il de faire des économies avec lesquelles ils augmenteraient leur budget de communications téléphoniques ? 

mercredi 7 août 2019

OCCURENCES IRRESPONSABLES....

Notre Etat s'est permis de dépenser plus de 350 milliards de FCFA au cours des sept dernières années acquérir des vehicules. 

Plus, quinze milliards, c'est le montant annuel des communications téléphoniques de ses agents...

Le sultan president et premier ministre semble s'en offusquer ! Si c'est pour gagner notre sympathie, il pourra repasser. C'est raté parce que c'est lui, et lui tout seul, qui doit être tenu pour responsable de cette gabégie innommable...  Qu'il recolte les fruits de sa gestion sombre et vicieuse !

Soit, il n'a pas été au courant, soit il a laissé faire... les deux occurences sont très graves l'une autant que l'autre... confirmation d'incapacite notoire ou preuve de désinvolture époustouflante ?
  
Et d'ailleurs, on attend de voir s'il osera aller jusqu'au bout de sa résolution de couper les lignes mobiles de l'Administration... Pardi, Orange ne tolerera jamais que l'on attentasse à son juteux filon ...  

La gestion des affaires publiques, osons le dire, est une vraie mascarade au Senegal... Un pays classé parmi les 25 pays les plus pauvres du monde qui en compte 194 !

 Tudieu.... Quand l'argent public sert des interêts privés, c'est du vol organisé....

mardi 30 juillet 2019

CONSCIENCE D'INCONSCIENCE....

Nous savons qui nous sommes mais nous ne savons pas qui nous pouvons être...
Le président Senghor ne s'est pas trop appesanti sur la question pour nous vendre son légataire comme homme plus versé dans les questions économiques et lui abandonner par la suite le capitanat et le gouvernail de la barque nationale, le Senegal.

Lequel président Abdou Diouf ne s'est point embarrassé pour dérouler son épouvantable plan d'ajustement structurel. 
Le pretexte étant tout trouvé, le Senegal vit au dessus de ses moyens, son slogan, "moins d'Etat, mieux d'Etat", allait ravager tout sur son chemin. Le demantèlement  du secteur public et la déflation de la fonction publique (cycle de privatisation/dissolution, suppression de la garantie d'emploi et de postes), l'elimination de toutes les dépenses publiques à incidence sociale (fermeture des internats scolaires, arrêt des subventions publiques au transport des eleves) et environnementale ( arret de l'entretien des espaces verts...) auront fini de clochardiser le senegalais... 
Il est plus facile d'assumer ce qu'on est réellement putot que de jouer au role de celui que l'on n'est pas, n'est ce pas, d'autant plus que notre brave Abdou Diouf clamait urbi et orbi que son travail consiste essentiellement à empecher la barque de sombrer ? 

Mais comme la terre est en partie peuplée par des personnes qui pensent à ce que le monde est en se demandant pourquoi, en partie par d'autres qui imaginent comment le monde pourait etre et se demandent pourquoi pas, la rebuffade salutaire est venue de la jeunesse qui rendait possible la première alternance démocratqiue.Le president Wade prend ainsi le pouvoir...
Il convie à travailler, beaucoup travailler et toujours travailler.... son slogan charme d'autant que le peuple a été trop longtemps contraint à l'oisiveté acceptant avec fatalisme son indigence...
On se rendit rapidement compte cependant que les dés etaient pipés.... La scene de theâtre n'avait enregistré qu'un changement d'acteurs... La nouvelle noblesse aux commandes avait mis son grappin, insolemment plus, sur les ressources publiques, créant une source intarissable d'enrichissement sans cause et n'hésite pas d'hypothequer actifs et souveraineté nationaux par le truchement de projets mirobolants...
Il y avait tant de milliards à gagner, l'appetit vient en mangeant, que la bataille de la succession du timonnier liberal ne pouvait plus être différée...

Une fois de plus, le peuple meurtri de tant de duplicité, gros jean comme devant, dut se resoudre à nouveau à combattre le monstre...

Le hic, c'est que toute libération trop facile n'est que leurre. On recommence aussitôt après que le précédent échec est oublié... Maky Sall est ce leurre du système.
Sitôt élu, le peuple groggy voit toutes les belles intentions du président Maky Sall contredites par ses gestes, sa parole donnée plusieurs fois reniée. 
Rien ne change vraiment malgré le slogan plus que jamais ravageur : le gestion sobre et vertueuse... si ce n'est en pire avec l'installation d'un climat de terreur propice aux réglements de comptes et digne d'un régime d'exception tel qu'il est reellement avec une quasi-suspension des droits démocratiques.
Les découvertes de gaz et de petrole seront plus parlantes que mille mots, elle seront la déterminante de la nouvelle équation du dirigeant et sa clique. Le Senegal est riche, les senegalais peuvent se considerer comme tels, ce n'est plus qu'une question de temps !  

Et pour que rien ne vienne perturber ce destin rose, il faut instaurer la monarchie élective... une sorte de pis-aller, un attrape-nigaud, un avatar de démocratie dans la mesure où l'alternance est dorénavant impossible. Parce que précisément, dans une monarchie bien réglée, les sujets sont comme des poissons dans un grand filet, ils se croient libres et pourtant ils sont pris....

Tant qu'on ne travaille pas à rendre conscient l'inconscient, il continue de vous guider et vous appelerez cela le Destin...

Mais Qu'Allah pardonne, une creature peut-elle choisir son destin ?

dimanche 28 juillet 2019

PERPETUER LEUR SOUVENIR....

Deux personnalités valeureuses sont mortes. Le capitaine d'industries, Ameth Amar et le commandant de brigade de gendarmerie, Tamsir Sané... 

L'hommage qui leur a été rendu est deja très en deca de ce qu'on etait en droit d'attendre...

Cela ne devrait plus déranger de la part d'un Etat hyper politisé, dans une société qui, comble de sado-masochisme, ne considère que les personnalités politiciennes .

Ameth Amar nest pas loin d'incarner le dernier prototype des vrais entrepreneurs, ayant osé sortir des sentiers battus du commerce et de l'immobilier, pour jouer dans la cour des grands, celle de l'industrie notamment, brillant de mille feux par un subtil mecenat, une activité economique florissante et une impressionnante dicrétion... 
Ainsi donc on comprend qu'il avait choisi de ne se referer qu'au Temoin Supreme, notre maitre Allah qui reconnait indubitablement les siens ...

Le commandant Tamsir Sane symbolisera à jamais l'image d'un fonctionnaire modèle..Modele de courage et de responsabilité... Il est tombé les armes à la main, à la tete de ses hommes et en faisant son travail... Protéger les personnes et les biens au péril de sa vie... 
Il s'en est acquitté de facon admirable et accède naturellement au statut de martyre que seul Son seigneur et le nôtre, Allah Aza wa jalla, est capable de gratifier à juste titre... 

Mais la mort du commandant Tamsir Sane nous laisse un arriere-gout amer. Elle a mis en exergue l'indigence des forces de l'ordre qui s'explique par les choix douteux effectués en haut-lieu de prioriser le maintien de l'ordre public avec un surequipement outrancier en matiere de lutte anti-emeutes par rapport à la mission de protection de l'integrite des personnes et des biens ainsi que de la prevention des delits par des patrouilles regulieres et un maillage efficace du pays...

Sans doute que nous ne vivrons jamais assez pour voir la correction de ces options monumentalement erronées, pour autant nous nous attendons au minimum pour Ameth Amar et Tamsir Sane : immortaliser leur souvenir !     

jeudi 25 juillet 2019

VIVE LA PLUIE....

Ouf, la pluie est là.... Enfin devrait-on dire, car le soulagement est unanime malgré les désagréments inhérents qui sont davantage le fait de l'incurie d'Etat...

Cette peur qui avait commencé à infiltrer surnoisement les coeurs nous fait mesurer à quel point nous sommes vulnérables....

Notre économie reste tributaire de la qualité de la saison des pluies.... C'est la preuve de l'échec de toutes les politiques publiques qui ne sont pas parvenues à amoindrir cette dépendance...  

Il faut reconnaître cette cruelle vérité avant d'envisager toute volonté de changement... car tant qu'il sera ainsi, aucune initative ne saurait légitimement prospérer...

Oui, qu'ils ont raison de douter de l'impact des belles infrastructures de béton sur la vie des millions de sénégalais dont la vie ne tient qu'à la quantité de pluie absorbée par la terre...

Le président Senghor et sa génération avaient mieux compris que la pluie est une miséricorde divine.

On acceptait ainsi l'interdisait à l'approche de la saison des pluies de toute manifestation festive pour consacrer le recueillement necessaire à en bénéficier...

Nous serions bien avisés de reprendre la même démarche.... Mais, allons donc, y a pas de milliards à y gagner pour nos courtiers plenipotentiaires! 

dimanche 21 juillet 2019

FANTASMAGORIE DE HAUT VOL...

Le décès de Monsieur Ousmane Tanor Dieng restera dans les mémoires. Non pas par la valeur intrinsèque de l'homme qui servit l'Etat à son firmament mais par les symboliques rattachables aux évènements qui se sont produits concomitamment. 

Nous voulons parler de l'arrestation de Guy Marius Sagna, la consumation de la limousine de notre sultan-president-premier ministre et de la défaite de nos Lions du football en finale de La Coupe d'Afrique des Nations...

Ousmane Tanor Dieng avait, sans aucun nul doute, le culte du secret, allant jusqu'à se cacher pour mourir.  

Mais c'est dans le florilege de temoignages que nous apprenons que sa discretion a été en fait chèrement monnayée... dans le cadre d'un shadow-cabinet avec certains journalsites quand bien même brillantissimes... mais avec le resultat que l'on sait !

C'est dire que les gorges profondes de circonstance n'ont pas appris de leur mentor "qui avait une peur bleue des bavards", l'art du silence ; elles ne se sont pas souvenues de la citation de Talleyrand rapportee par l'homme Tanor Dieng qui brilla comme homme d'un appareil, le parti socialiste, dont il usa et abusa et qu'il s'ingénia à garder et sauvegarder contre vents et marées. 

Oui ! Tout ce qui est excessif est insignifiant...Une de ses rares saillies intellectuelles que l'on peut juger prémonitoire nonobstant qu'elle soit à son corps défendant... 

La manie du défunt de se cacher pour vivre quitte à acheter de la discretion au prix fort doit être respectée. Finalement, c'est le moins qu'on lui doit, à lui et à sa famille... 

Cet ardent désir du défunt ne s'est il pas, au demeurant, rappelé à nous en devoir fougueux en ayant eu raison du luxe insolent de la berline, illico presto remplacée, de Ses Altesse et Excellence qui a coûté un milliard de FCFA au peuple ?

Malgré l'énorme effort liberticide consenti en haut-lieu en arrêtant l'activiste Guy Marius Sagna pour décourager tous ceux qui seraint portés à briser les pinceaux ou jeter du sable dans les boîtes de maquillage...

Malgré la récupération politicienne de la randonnée des Lions du football qui a voulu transformer, absolument, une défaite inacceptable en victoire fantasmagorique...

...La magie de la bouée de sauvetage n'a pas opéré... comme l'autre le dit, enterrer le pétrole n'arrête pas ses effluves...

Repose en paix, camarade permé sekertere Tanor, homme tempéré, nous prions que Allah te couvre de sa Misericorde !     

mercredi 26 juin 2019

OTER DU DOUTE...

La religion s'invite dans le scandale du pétrole sénégalais... Quand la religion s'invite ainsi, c'est très souvent parce qu'une situation suffisamment grave a été sousestimée...

Cela ne doit pas nous etonner de la part du sultan-president-premier ministre qui s'est laissé embarquer par les considérations familiales.... 

Depuis que le frèrot a juré publiquement sur le Saint Coran qu'il etait blanc comme neige, comme tout croyant on ne demande qu'à le croire sur parole mais seulement voila tout accuse le frèrot Aliou Sall.  

Oui, il y a bien ce faux rapport d'introduction du décret consacrant le contrat d'exploration...

Un mensonge tellement gros que l'on imagine sans peine les efforts de persuasion qu'il a fallu tout le long de la chaine pour le faire passer à la barbe et au nez du grand frère-sultan-président-premier ministre... 
 
Tout ça n'est-il pas juste excessif si on on ne cherchait tout simplement qu'à inciter quelqu'un à venir fouiner notre fond d'océan ?
 
Dans ce rébus de noms changés au gré du vent par les mêmes personnes, la creation de la Banque de Dakar, la creation de la compagnie aérienne charger de convoyer materiel et personnel entre les plateformes et la terre ferme, etc...on aimerait bien qu'il nous dise à qui profite le crime...

Ote nous du doute, frèrot ! Parce que vous voyez bien que tout cet arsenal de communicants déployé par le Grand frere, la République et le Parti n'y suffira pas... Le doute n'est il pas la plus grosse créature de Dieu ?

dimanche 16 juin 2019

POUR LE FILS OU POUR LE FRERE.....

Nana Houphouet Boigny disait qu'à l'age de 20 ans si on n'est pas communiste c'est qu'on est sans coeur mais que si on l'est à 40 ans révolus, on n'a pas d'esprit... Mais quand même !

Beaucoup de sénégalais sont scandalisés par cet air de voyoucratie qui souffle dans les couloirs de la gouvernance du pays...

Il faut bien le dire, cette situation n'honore guère le Président Wade et son successeur le Président Sall qui se sont succédés à la tête de l'Etat et dont la legerete inqualifiable et l'imprudence notoire honnissent durablement le President de la Republique du Senegal sur la scène internationale. 
 
Tout incite à croire que les deux présidents, avec leurs familles biologiques respectives, se sont amusés à jouer au plus fin filou (à bandit, bandit et demi !) sur  notre dos, avec notre petrole, sur fond de delit d'initiés, sur fond de manigances éhontées.

On comprend mieux les motivations scabreuses de la traque contre le garçon Karim Wade.

On est sidéré par le traitement de faveur dont bénéficie, jusquà preuve du contraire, le frèrot Aliou Sall...  

Justice à deux vitesses, à la tête du client, à la tete de son frère ? Il ne manquait plus que ça pour que la coupe déborde...