samedi 31 décembre 2022

AMES TRAQUEES ?

A Laf, des âmes étaient particulièrement menacées. Par un redoutable chasseur, une effroyable épidémie, c'était la question. 

Les personnes assermentée, du moins leur âmes, étaient spécialement ciblées.

Pourquoi les pires crapules de Laf se comptaient à présent chez elles ? 

Pourquoi les corps assermentés étaient devenus des viviers d'une hypocrisie littéralement cosmique ?

Afin que celui qui perit sache par quoi et celui qui vit sache pourquoi, il nous parait ainsi tres importants de partager les enseignements de Notre Pole, Baye Niasse, paix sur lui et sa postérité. Toujours actuels, toujours profonds.

LES VÉRITABLES ENNEMIS DE L'HOMME

L'être humain à quatre ennemies: Le bas monde, le Satan, l'égo et la passion. Chaque ennemi possède une force et une faiblesse.

1 Le bas Monde: sa force est la foule et sa faiblesse est l'isolement.
2 Satan: sa force est le bavardage et sa faiblesse est le silence.
3 L'égo : sa force est la satiété et sa faiblesse est la faim.
4 La passion: sa force est l'excès de sommeil et sa faiblesse est l'éveil.

L'être Humain trouvera son salut dans la faim, l'éveil, le silence et l'isolement, si l'être humain se purifie de certains comportements comme :
1 les plaisirs charnels,
2 la gourmandise,
3 la vanité
4 les parures,
5 et la cupidité.

Il rentre dans les secrets de l'univers, il découvre les archétypes des cieux et des planètes.

L'être humain est créé à partir de quatre éléments : l'eau, la terre, l'air et le feu.

L'eau et la terre sont la source de la cupidité et l'avarice.
L'air et le feu sont la source de la colère et des pulsions de plaisir.

La colère s'est alliée avec l'envie,
L'avarice s'est alliée avec la rancune,
la cupidité s'est alliée avec l'orgueil
Et quant au plaisir il n'a pas un allié spécifique mais plusieurs, comme une femme de mauvaises mœurs qui fréquentent beaucoup d'hommes.

Ces 7 entités qui sont :
  • la cupidité et sa partenaire l'envie ;
  • l'avarice et sa partenaire la rancune ;
  • la colère et sa partenaire l'orgueil,
  • et le plaisir et ses innombrables partenaires 
sont les 7 portes de l'enfer.

Tout celui qui fait des efforts pour se purifier de ces vices à savoir :

1 La cupidité,
2 l'avarice,
3 l'envie,
4 la rancune,
5 la colère,
6 l'orgueil
7 les plaisirs charnels 

s'éloignera de l'enfer tel que décrit dans ce verset coranique : « il (l'enfer) a 7 portes et chaque porte a une partie divisée »

Les jardins du tafsir: de Sheikh Ibrahim Niass

mardi 27 décembre 2022

PROSPERITAS CONTRA HONOREM ?

L'an 2022 tire à sa fin. On ne le regrettera pas tout comme les précdents car il a sanctionné, a minima, une nouvelle étape dans la prévarication des deniers publics qui nous eloigne d'autant des rivages de la paix et de la prospérité .

Le succès de notre football maintes fois rêvé et grand moment de liesse populaire, a été sérieusement amoché par notre malchance de ne pas avoir pu compter sur notre maître-atout, Madio Sané, au Mondial qui, ceci dit, a sacré d'immondes supremacistes blancs.

Mais nous esperons et le souhaitons tous vivement que l'an 2022 emporte avec lui dans les profondeurs d'hier ce dossier Q dont la virulence puise ses forces dans l'irresponsabilité du cocher.

 Cela pourrait-il ou devrait-il suffir à nous rassurer ? 

Qui oserait douter qu'une terrible deflagration se profile à l'horizon ? 

Quand ce doute est nourri par la démission des institutions, des corps constitués, de l'administration entière et des autorites coutumieres et religieuses ?

L'expansion soutenue des forces contraires mine insidieusement la cohésion sociale, celle d'un partisanisme immesurable d'un pouvoir outrageusement dilettante et l'autre de la détermination froide d'une opposition exaspérée. 

Les lignes rouges ont ainsi été allégrement franchi par la plus minable classe politique de notre histoire.     

A ce stade critique, il est illusoire de penser que toutes les usines de production de tests ADN du monde pourront nous fournir suffisamment de kits pour éviter l'hécatombe dans les familles...

Sans doute le pétrole vaut ce merdier, pour tout ce beau monde : un duel épique entre honneur et prospérité...  

lundi 19 décembre 2022

L'IMMENSE MONDE IMAGINAIRE

Sacrés larbins... Qui eût imaginé que leur hideuse filouterie pouvait aussi se décliner en teintes aussi étincelantes de perversité lubrique ? 

Au fait, comment pouvait-on croire encore que le point de deal de l'exaucement des envies de gloire puisse se retrouver loin de la transcendance d'Al Gharib... M'enfin, le monde du réel était plus petit que celui de l'imagination... 

N'importe comment, la pépette nitouche avait su trouver insigne protection et inénarrable affection auprès des grands mollassons.      

Mais, cela va sans dire, alors que cette dépravation lui ouvrait encore le boulevard de la liberté, le monstre avait capitulé devant son égo fat qui le dirigeait contre les récifs. 

Il se sentait plutôt fin prêt. Il avait noyauté la racaille par ses hordes de terminators. La prodigieuse efficacité dont avait fait montre son effrayant escadron de nécrobies tenait en respect les lascars et la marmaille.

Les cavaliers haineux pouvaient toutefois se consoler de partager, à présent, les casiers du ridicule avec les félidés haillonneux. Les accents de la vérité ne sont pas toujours élégants.

Le gourou rageait devant cette hypocrisie manifeste. Non sans se douter que le passage du cerceuil au berceau ne sera guère un transit des plus faciles...

La squaw savourait un répit qu'elle mettait à profit pour se tailler le costume de troisième larron. Elle avait plaidé avec succès sa cause et le monstre avait été contraint de lui lâcher les baskets. 

Mais le pouvoir n'a jamais été une pièce matérielle qu'on ramassait ou laissait tomber....

lundi 12 décembre 2022

LE MEKTOUB INFRASONIQUE

Celui que l'on considère comme l'apôtre de la démocratie, Montesquieu, demandait de condamner implacablement l'auteur d'une guerre et encore plus celui qui l'a rendue inévitable.

Qui, dès lors, devrions nous accuser et accuser davantage dans cette guerre entre le monstre et le gourou ?

De toute facon, l'Histoire s'en chargera, et croyons-le ou pas, le monstre n'a aucune chance d'échapper à ses fourches caudines.

Mais parce qu'il vaudra toujours mieux allumer une bougie que maudire les ténèbres, voilà pourquoi se taire sur la gravité de la situation actuelle qui prévaut à Laf est d'un certain point de vue un renoncement à la vie !

Quand bien même, à cet instant précis, il suffisait amplement que le monstre prenne conscience de l'étendue de son irresponsabilité qui a causé des dégâts difficilement réparables, pas de sitôt en tout cas. 

Il est vrai que les rappels à l'ordre du mektoub sont malheureusement infrasoniques, donc peu accessibles au commun des mortels.

Bien pire, son auréole de cruauté ne l'aura guère servi à parer cette attaque foudroyante contre sa "puce". Elle, qui est à des milliards de lieues de ce délire paranoïaque !

Au demeurant, aucun père de famille n'aura jamais suffisamment de mots assez forts pour rendre compte de ce comportement de mauvais papa qui a exposé cette innocence.  

Les lascars se terrent redoutant la publication de la liste des agneaux qu'il va lui falloir sacrifier... 

Peut être que la marmaille saura se manier pour vider la poubelle.

Il ne continue que les spasmes de certains larbins alimentaires sans consistance qui continuent d'honorer, nolens volens, leurs contrats malheureux.   

Quid de la racaille ? Les wanted étaient toujours en vigueur... 

vendredi 9 décembre 2022

LA CLAMEUR MAFIEUSE...

La racaille engaillardie par la réussite époustouflante de l'escadron des nécrobies voyait tout le bénéfice qu'elle pouvait tirer de la déroute des lascars. 

Ces derniers assistaient à la pulvérisation, un par un, de tous leurs cyniques colifichets de pagodes par les amulettes du gourou. 

La peau de Laf avait été irrémédiablement balafrée par cette guerre mystique qui avait incidemment contaminé l'eau, l'air, les poissons, les animaux, les routes, les plantes.  

La nitouche  avait honni son monde et ses anges gardiens les avaient bernés bien bon.

Il fallait tout reprendre... Peu importe le comment, quoi qu'il en coûte... parce que rien ne pouvait être assez cher pour conserver le statut de gazoduc vivant !

Laf avait souffert  - et souffrait encore de l'endurer - d'avoir eu à subir autant de souffrances infligées à sa vieille peau de la part de fils sadiques. 

La marmaille ébaubie se demandait, en considérant le rythme suranné imposé par la racaille, qui tenait réellement le comptoir de Themis. 

Prison ou mort aux haillonneux, le casus belli était consommé : contumeliam contra terror. Si on admettait, bien sûr, que la souffrance pouvait  être une concurrence ! 

Le gourou des haillonneux savait que les jeux étaient encore loin d'être faits.  

Quand certaines personnes osaient assimiler l'opinion publique à une mafia, elle ne pouvaient qu'être mauvaises !  

mardi 29 novembre 2022

BELLE PATRIE, BEAU PEUPLE....

La résistance maximale d'une chaîne dépend de la résistance minimale du maillon le plus faible. Laf, mère-patrie avait beau couver de son amour étouffant ses enfants les plus faibles mais c'était peine perdue, les remparts cédaient ailleurs. 

Son amertume était, ainsi, d'autant plus grande qu'elle assistait, désolée et impuissante, ceux de ses enfants qu'elle avait choisis comme bergers de sa progéniture, déraper dangereusement. 

Elle ne croyait pas au diable, loin de là ! Elle considérait ce tohubohu comme la résultante d'une lâcheté collective qui avait fermé les yeux sur la propagation de la haine. 

La haine avait poussé le monstre à la folie. Il avait déjà beaucoup  détruit en s'affranchissant de tabous séculiers par un esprit dérèglementaire forcené. Il trônait sur un désordre insidieux dans lequel celui qui n'était pas avec lui était contre lui. 

Il vivait, toutefois, la crise de trop. La réalité contre-attaquait. Il était le seul à ne pas voir qu'elle lui dépouillait tout ce qu'il pensait protéger. 

Ses lascars étaient divisés. Certains faisaient désormais cavaliers seuls, au vu et au su de tous, conscients que le monstre ne pouvait plus assurer leur sauvetage. 

La racaille couvait une vendetta. Seule l'alliance entre la brigade de nécrobies et les terminators résistait à toute épreuve. Les primes mirobolantes sur les têtes des haillonneux étaient à ce prix. 

Les larbins ne savaient plus où donner de la tête. Ils voyaient comment les grands mollassons du monstre passaient, un à un, à l'échafaud !

Qu'est ce que Laf, mère aimante, aurait-elle pu se reprocher ou pu reprocher à son enfant de monstre ? La mère est aimante et la croissance d'un enfant est à peine visible aux yeux de sa maman...

Elle n'arrivait donc vraiment pas à s'y faire et ne pouvait pas s'y condescendre quand bien même le malheur n'était plus si effroyable lorsqu'il s'installait en douceur. Il anesthésiait d'abord, engourdissait ensuite les sens pour pouvoir emménager incognito. 

mardi 22 novembre 2022

EFFERVESCENCE PARANOIAQUE....

A Laf, c'était l'effervescence dans les rangs des larbins. Cela frisait la débandade : le larbinisme s'effilochait, de nombreux esquifs larbins rompaient les amarres. Que se passait-il ?

L'opération Apocalypse ne se déroulait plus du tout comme prévu. Trop d'improvisation tue la Prévison. Et à cet instant précis, le monstre pouvait ne pas être fier de lui. Mais quoi, donc, c'est mignon tout ça, mais que voulez-vous,  quand on adopte un chien, on adopte ses parasites ! 

Est-ce à dire que la suprême horreur du monstre se materialisait ?  Peut être bien que oui et on ne le comprenait que trop bien.

D'une part, combien il devait lui être singulierement difficile d'abandonner petrole et gaz et de renoncer, par la même, à cette honorabilité de gazoduc vivant qu'ils lui avaient conférés. dommage juste que cette noblesse douloureusement acquise soit gaspillée en villégiature onéreuse et discours oiseux !

D'autre part, de se résoudre à vivre et ressasser son pire cauchemar de devoir se jeter dans la gueule du gourou. Quel manque de foi, un affront supplémentaire au Seul Maître des Destins !

Voila ce qu'était, en réalité, l'opération Apocalypse du monstre. De la pure paranoïa dont les vagues impétueuses noyaient, un par un, sa famille, sa racaille, ses lascars et ses larbins... Et pire encore, lui-même !

Seulement Laf, à l'aube de cette ère nouvelle, tenait à lui exactement comme il tenait à tous ses enfants c'est à dire comme à la prunelle de ses yeux...    

vendredi 18 novembre 2022

QUESTION DE COMMENCEMENT....

Les lafiens étaient stupéfaits. La monumentale forfaiture de la racaille leur imposait à présent de revoir la défintion de bandit, du grand bandit. 

C'était assurément une nouvelle cruelle épreuve dont se seraient bien passé les lafiens qui dans leur écrasante majorité étaient désormais des étrangers dans leur propres pays. 

Seuls les plus benêts parmi eux continuaient à se bercer d'illusions. Ils sont dirigés par un monstre entouré de ses lascars, ses larbins et sa racaille. Leur progéniture le sera tout autant car le système du monstre parfait son ignominie par le clonage abject. Le saccage de l'école publique lafienne permettait au monstre et ses gadgets d'apprêter leurs rejetons pour le sempiternel remplacement.

Non seulement la terre, la mer et l'air lafiens avaient été bradés à l'étranger. Tout etait à vendre, c'est le cas de le dire, et ce n'etait que le début du commencement car le monstre etait insatiable.  Ainsi de moins en moins d'espaces, d'infrastructures et de services leur deviendront accessibles...

La cause en était que la foi avait déserté les terres plates lafiennes. La vie n'etait plus cette tension mysterieuse vers la perfection à travers rites et dons, sacrifices et croyances chargés d'encadrer l'ordre naturel mais un temps éphémère opportun à la jouissance débridée .

C'est juste que le poisson commencait par pourrir de la tête.

 

 

 

mardi 8 novembre 2022

A QUELLE SAUCE ?

C'est quand l'on a le sentiment qu'on n'a plus le choix que notre vraie nature apparaît au grand jour.

Décidément, Laf était un endroit spécial. Laf était devenu à présent davantage un territoire géographique qu'une nation et un repaire de gangs plus qu'une démocratie multipartite. 

Le brigandage y avait élu domicile. La rupture de serment y avait été adopté comme droit de cité. Les droits, les obligations, les devoirs et les codes avaient été pulvérisé au nom de l'exercice, la conquête ou la conservation du pouvoir politique. La populace n'était en droit d'espérer récolter que des clopinettes...

Satan adorait cette atmosphère dégueulasse qui rendait tout, absolument tout possible. Cependant, il était déçu que les haillonneux ne lui reconnaissaient aucun rôle dans la neutralisation de l'affreuse paire d'idoles...

Il leur avait réglé leur compte, et comment, de la plus horrible des manières et était en droit d'espérer que la leçon soit retenue définitivement par tout épouvantail factice étranger qui s'aviserait de visiter son jardin. 

Il n'éprouvait pas le besoin, pour le moment, de considérer le sort des nouveaux apostats. 

Racaille et marmaille garantes de l'équilibre de laf avaient sombré, corps et âmes, dans l'atmosphère délétère de la chasse en battue du gourou. 

On était en face de vrais merdiers à l'image de leur pays qui ne reposait plus en vérité sur rien et dont les habitants ne croyaient plus absolument à rien.   

Si bien que le plus important était de savoir à quelle sauce le gourou accepterait-il d'être assaisonné ? 

Le monstre avait besoin de cette porte de sortie honorable pour composer sa musique de libération. Pour se libérer de ses  cauchemars incarnés par le gourou himself, pour se libérer de l'emprise menaçante de ses lascars...

Ses grands mollassons l'avaient encore honni. Mais les mesurettes sociales tant chantées ne sont-elles pas finalement rien d'autre que le reflet fidèle de la petite estime qu'il a toujours nourrie envers les lafiens ?

N'importe comment, on ne saute pas sans risques les étapes entre le maçon et l'architecte. .  

Construire un pont est une chose, poser un acte de politique économique en est une autre... Et puis, n'est ce pas trop tard ?   

vendredi 4 novembre 2022

QUE FAIRE ?

Le monstre avait attaqué le gourou en bas de la ceinture, le gourou avait répliqué de la même manière avec une violence si inouïe qu'il ne songeait plus qu'à jeter l'éponge. 

Le monstre avait offert sa capitulation sans fard au mollah censeur. Qui combat par l'épée périra par l'épée ? Le roi est mort, vive le roi ? 

Seulement quelques lascars ne l'entendaient pas de cette oreille. Il était hors de question que l'on parlât de reddition au milieu du gué....

Ces récalcitrants qui jouaient leur survie s'étaient rabattus sur leurs perverses marionnettes. 

La marmaille s'était révoltée par une pirouette hématophage voire vampirique, la toute  récente exigence de Shiva, bien mal en point. Sa douce moitié, Kali avait battu en retraite face au mur liturgique des haillonneux.

La racaille avait usé de provocation en guise de signal pour le déferlement des terminators. 

Cela n'avait pas suffi à dégonder les haillonneux fermement décidés à assumer la stature de leur gourou comme le maître des coeurs lafiens comme un honneur suprême et l'exposer comme une grâce divine, sans fausse modestie.    

Le degré de actes de perversion ourdis par le monstre qui crevaient le plafond de la moralité humaine avaient fini de sceller l'union sacrée autour de la personne du gourou. 

Jamais la communauté n'avait approché autant de l'abîme. Une seule question valait : que faire ?

Fallait-il laisser le monstre continuer son travail de sape des fondements du commun vouloir de vivre en commun ?

mardi 1 novembre 2022

LA MANOEUVRE DES APOSTATS...

L'affreuse idole hindoue, Kali la déesse noire, n'avait accepté de parrainer le pacte des lascars qu'à la seule condition, au delà de leur apostasie bien sûr, de débarquer à Laf avec son immonde mentor,  Shiva. 

Satan ne pouvait bien evidemment pas laisser passer ce qu'il considerait comme un affront majeur... Il partageait avec la gente humaine le dégoût de l'idolatrie...

Tout le contraire du monstre qui trouvait cette initiative bien venue. Il pouvait voir les ombres lugubres des multiples bras de Shiva et sentir l'odeur fétide des  guerriers fantômes de Kali semés à tout vent dans les rues et les airs.

Il faut savoir que le monstre s'était conçu le droit divin de vie et de mort sur les lafiens. 

Partant, il pouvait régner sur Laf, s'accaparer du gaz et du pétrole lafien et éliminer par tous les moyens le gourou, le seul lafien assez couillu pour lui tenir tête. 

Ses funestes maltôtiers s'étaient chargés de mettre toutes les grandes fortunes de Laf sous leur couple réglée pour etouffer toute velleité d'éparpiller  leurs oeufs. 

Il en savait des choses, en particulier du pouvoir que l'argent pouvait exercer sur le lafien, par expérience... Et puis, il en avait tellement marre de ses larbins psittacins qui l'avaient mis dans ces sales draps qu'il n'arrivait toujours pas à laver ... 

Il avait demandé à ses lascars de faire bouger les lignes, de créer du  désordre pour l'entrée en scène de ses terminators.

Le moment idéal serait, tout à l'heure quand, fidèle à ses habitudes de poltron, il serait déjà dans les airs pour aller imposer sa présence de moins en moins désirée dans une assemblée et de pouvoir savourer le plaisir depuis un hôtel cossu, de regarder en direct du gourou et de ses haillonneux. 

La situation était devenue urgente depuis qu'il était apparu que l'offensive foudroyante du gourou l'effaçait inexorablement des  coeurs et des esprits en même temps qu'elle lui occasionnait des nuits blanches.

Les lascars avaient cru pouvoir donner une nouvelle chance à leurs marionnettes... 

La racaille s'était mise en ordre pittoresque de bataille car il n'était pas question pour elle de se faire doubler par d'infects scorpions, les Terminators. 

C'était leur boulot à eux et à personne d'autre de tuer le gourou pour éteindre le boucan autour du pétrole. Les primes mirobolantes promises sont à ce prix.

La marmaille elle aussi n'avait pas voulu rester en rade. Leur contribution sera de tendre le guet-apens imparable au gourou.

On attirerait ainsi le maximum de haillonneux, comme des papillons de nuit avec la lumière et les exteminer en grand nombre, sans quartier.

Laf était en droit d'attendre à des moments particulièrement perturbés et perturbants du fait d'affrontements entre idolâtres et croyants. 

C'était la mère des causes, la cause de la vie d'un croyant. Nul n'était plus à l'abri !       

vendredi 28 octobre 2022

A UN MAUVAIS ENTENDEUR...

Le pays Laf vivait le comicotragique destin de la Rue Sablonneuse.  

Les lafiens étaient dépités. On "détruisait", on "menaçait", on torturait, on complotait, on intimidait par ci par là, les uns contre les autres... 

Cela se passait sous le regard partial, narquois et arbitraire du monstre, et meme parfois avec son coup de pouce, qui s'infantilisait et infantilisait tout son monde. 

La vérité crue, il ne faisait plus rêver. Or, une société sans rêve est une société sans avenir...  Quid d'un tel homme ?

En tout cas, les haillonneux avaient réussi à anéantir toutes les bases du complexe de supériorité chez les cavaliers haineux. Par le savoir,  ce qui importait le plus, ils renvoyaient en pleine figure à ces derniers leurs propres turpitudes. 

Au point que le monstre était troublé par la tournure des évènements. Ses secrets les plus jalousement gardés étaient étalés sur la place publique.  Tantôt, il est vrai, à cause de la balourdise de ses larbins, tantôt, et c'était le cas plus fréquent, grâce à la perspicacité des haillonneux. 

Toujours est-il que des pans secrets jalousement gardés du dessein apocalyptique avaient été déflorés. 

Dans toutes les chaumières de Laf, on savait désormais qu'il avait recruté une armée de Terminators qu'il avait armés au degré Rambo. A quelle fin ? C'était une question à deux balles.

Le résultat immédiat est que la racaille était saisie d'effroi. Les lascars se tenaient coi, ayant compris qu'ils n'avaient servi, en fait, que comme simples faire-valoir. Rien que de défendre le monstre devenait une tâche dangereuse !

Du coup l'atmosphère tendue à casser avait connu un brusque regain de surchauffe alimentée en partie par les prédictions sombres de Cerbère.

A l'instar de maints pays de la Négritie, les élites s'abimaient en politicailleries alors que le monde vivait les prémisses de la troisième guerre mondiale.

Comme ses homologues du reste de la Négritie, le monstre ne déployait, ni hier ni aujourd'hui, aucun effort pour être à la hauteur des enjeux. 

Les monstres de la Négritie étaient engagés dans une compétition d'infrastructures et il n y en avait pas un seul parmi eux qui oserait se targuer d'avoir positivement implémenté de manière irréversible les progrès de leurs pays, les conditions de vie de leurs peuples. 

Tout au plus, deux, suscitaient l'optimisme : le Tutsi sanguinaire et l'intransigeant Sily.  

Ils ne se sont pas accaparés du pouvoir économique dans leurs pays pour confectionner des manteaux royaux et n'auront pas besoin, par conséquent et au vu de leur sacerdoce, de trucider la jeunesse pour s'accaparer aussi du pouvoir politique. 

vendredi 21 octobre 2022

LES GAGES DE NARCISSE...

Penser la violence comme une anecdote, c'est une erreur totale.

Encore une fois, le pays Laf avait failli sombrer. Une racaille paumée avait tenté un coup d'éclat pour taper dans l'oeil du monstre et espérer brûler les étapes de sa carrière. 

La racaille avait compris, les chocos, que la virulence par le verbe et l'acte étaient des critères de promotion déterminants dans le système monstrueux en même temps qu'elle était instruite par la récente disgrâce de cet officier racé à qui on avait reproché son absence de méchanceté.

Ce gros événement qui avait réjoui lascars et larbins avait ruisselé comme une goutte d'eau sur la crinière du monstre qui en avait d'yeux que pour la squaw qui réussissait enfin à accélérer la cadence, là où on l'attendait certainement le moins. 

La squaw, justicier sordide, voulait que les traqueurs d'hier soient les traqués d'aujourd'hui...

Parnasse bruissait de jacassements et de gloussements querelleurs tant et si bien qu'il lui, le monstre, fallait mettre de l'ordre dans la basse-cour de ses grands mollassons divisés entre poules agressives, coqs fiers, paons vaniteux, dindons infatués et pintades sentimentales... 

Pour clouer le bec du gourou errant et imprécant, il s'était fait violence de très grande magnanimité magnanime facture en  prélevant de son pactole gazopétrolier une dime conséquente de 51 milliards de FCFA pour l'offrir en charité à la miséreuse populace. 

Chacun des lafiens serait donc quitte avec lui pour 3 000 FCFA. Il attendait remerciements et courbettes pour cette véritable bouffée d'oxygène en ces temps de crise. 


Persian miniature - Kelile va Demne o Panchatantra | Persian ...

Les haillonneux qui espéraient 400 000F CFA n'avaient qu'à aller se plaindre auprès du tsar et du pitre les seuls responsables de ce gros bazar, pas lui !

Il y avait tellement de choses à déréglementer encore et à démanteler, au nom de l'émergence...  

Par deux fois, il avait donc échoué si près du but. Satan était très remonté contre son général, Mammon, qu'il avait affecté dans ce recoin du royaume d'enfance du Père de la Nation Laf. 

Quand bien même le dessein apocalyptique n'était pas remis en cause grâce à Narcisse qui lui avait donné de solides gages. 

mardi 18 octobre 2022

LE TEST GRANDEUR NATURE...

Le problème avec la folie des grandeurs est qu'on ne sait jamais où finit la grandeur et où commence la folie. 

Telle cette conduite outrancière de la racaille qui ne venait cependant qu'en écho au désarroi du monstre manifestement étourdi par une adversité bipolaire.

L'horizon s'était obscurci à la faveur de la fumée dégagée par le nouveau point chaud allumé par la virevoltante squaw qui écoeurait le monstre et ridiculisait larbins et lascars. 

Laquelle bénéficiait d'un fort élan de sympathie du diable à qui elle rappelait peut-être sa dulcinée de toujours, Perséphone, dont la frilosité extrême interdisait de s'éloigner des berges caniculaires du Styx. Satan, un amadou ? 

La squaw harcelait en continu sur le terrain de la morale et de l'éthique avec toute l'euphorie d'une virginité reconquise, des thèmes qui horripilaient tous les hérauts du dessein apocalyptique. 

En vérité, le monstre ne savait plus où donner de la tête mais n'abdiquait point. Se donner contenance et rassurer son monde. Il avait remis son fou en selle... il avait appointé le célèbre chroniqueur de "la démocratie des cavernes"... il avait haussé à tout-va les primes... des cacahuètes !

Il n'est d'image plus pitoyable que celle d'un dirigeant succombant à la peur de rendre le tablier... Il se lance dans une stratégie minable d'assujettissement forcé. Le propre de l'homme est d'être dépassé, car il est pont et non un but. 

Le résultat le plus probant auquel il pouvait s'attendre etait de vider son entourage de toute personne normale et de ne susciter en face de lui que mépris. Et de finir sa fuite éperdue soit en recourant à des forces occultes étrangères, soit en installant le chaos, tout bruler et tout saboter ... Seul bémol, la marmaille et la racaille étaient à couteaux tirés malgré le pacte LASCAR.

Rien de tel que le renfort d'un autre ennemi pour espérer amadouer son ennemi principal. En ce moment précis, la squaw était une aubaine pour le gourou...

Ce dernier pour ne pas rester en rade avait entrepris pour sa part de s'attaquer aux fondements ruraux du système monstrueux qui se mettait inexorablement en place. 

En effet, le monde rural détenait encore la majorité démographique. Il allait déclencher plus tôt que prévue, peut être qu'il le savait en tant que retors carnassier, une probable répétition du scénario apocalyptique bien qu'il soit encore incomplet. 

Ça sera un test grandeur nature de la capacité de résistance du monstre. 

Quel allait être le comportement de Satan et de ses hordes de démons ? 

Et pourtant quand Napoleon le cochon prit le contrôle de la ferme, il s'était bien gardé de la transformer en dépôt d'ordures, villégiature favorite de son espèce. 

dimanche 16 octobre 2022

IL Y A JUSTE 40 ANS

45% des nos morts sont en fait victimes de la mauvaise alimentation. 

Nous imaginons évidemment que la malnutrition occupe une bonne part de cet honteux fléau dans un pays dont les richesses avérées auraient pu permettre à tout citoyen de tenir table décente. 

Qui ose s'étonner ? Seulement 330 millards FCFA du budget public estimé pour l'année en cours à 5 000 milliards, soit 6%, sont affectés à la pêche, l'élevage et la pêche.  

On ne tient compte pas du montant de 10 000 milliards, au titre de dettes contractées ces 10 dernières années. Et la charité et les aumônes reçues ça et là. 

Cette statistique suffit à elle seule de montrer l'étendue de l'inefficacité gouvernementale et de l'incompétence de ce président.

 Elle corrobore la faiblesse du taux de l'indice humain qui nous place dans la queue du peloton mondial. 

Elle constate l'impertinence du plan Sénégal Emergent. 

Le gouvernement peut pérorer, à gorge déployée. Le président surinvestit dans le suréquipement en moyens de répression de l'armée, la police et la gendarmerie. 

Si ce dernier ose s'engager dans cette félonie, c'est que non seulement il a des assurances quelque part mais c'est surtout qu'il peut compter sur un groupe de personnes aussi funestement prédisposées que lui à l'hécatombe.

La seule chose qui les obnubile, ainsi que leurs amis étrangers et leurs parents, est le contrôle exclusif des retombées de l'exploitation du gaz et du pétrole. 

Il y a de quoi avoir peur que l'histoire se répète au grand dam toujours d'espoirs anéantis de générations entières.

Il y a juste 40 ans que la perspective de la mise en service des barrages hydro-agricoles avait nourri des espoirs fantasmagoriques de générations entières de toutes les couches sociales.  

Aujourd'hui, 40 ans après, les gens crèvent de faim !

vendredi 7 octobre 2022

POLITIQUER AUTREMENT !

Le gourou était entrain d'inscrire son nom en lettres d'or sur le livre de l'histoire du pays Laf. Il faut dire que c'est sans doute le seul pays au monde où il n y avait pas de consensus sur un héros national. 

Quel mal y avait-il donc à ce que le gourou postule à cette place ?

Qu'y pouvait-il si les générations antérieures incapables d'identifier leur mission l'avait trahie ?

En tout cas, sa démarche, depuis ses vérités crues jusqu'à ses exploits en tant que bourgmestre, forçait adhésion, admiration et respect populaires à un niveau jamais égalés dans l'histoire de Laf. 

Il avait en tout cas réussi à infléchir durablement la manière de politiquer sous les tropiques. On était désormais en droit d'être plus exigeant !  

Quand bien même, le monstre n'en trépignait que davantage de haine. La réussite du gourou était sa perte, sa conviction était inébranlable là-dessus. 

Ses larbins tarés n'avaient pas manqué de faire l'écho de son tourment par un vandalisme virtuel inqualifiable.

Mais toute la virtuosité d'un monstre était dans son pouvoir par la ruse de camoufler sa férocité . S'ériger en pacificateur de l'espace après avoir déclenché le chaos...

Aussi, son dessein apocalyptique n'en était-il que plus actuel plus que jamais malgré les réprobations unanimes chez tous les gens doués d'intelligence qui, déjà, lui tournaient le dos avec ostentation.

Après le coup fourré de la squaw, il n'avait pas encore digéré la raclée des instances internationales qui avaient chahuté son bilan. Juste après lui avoir jeté à la figure que la pauvreté avançait dans son pays, celles-ci s'étaient crues obligées d'en rajouter une couche en l'accusant de gabegie !!! 

Enfin, quelqu'un, point dupe que la violence était le dernier refuge de l'incompétence, qui le remet à sa place.... N'est ce pas inacceptable que l'on enregistre un gap de près de 50 000 enseignants dans un pays qui compte plus d'une centaine de milliers de diplômés sans emploi ? 

Quand bien même, le pacte entre lascars tenait bon. La racaille et la marmaille étaient chauffées à blanc avec le renfort des archakas de de la deesse Kali. Satan avait beaucoup apprécié !!!!

Les chaumières de Laf trépidaient du vacarme infernal des moteurs des auto-mitrailleuses mis en marche et des frottements aigus des lames étincelantes de cimeterres tout neufs requis pour le pogrom. 

La populace retenait son souffle. Les hordes sataniques criaient à tue-tête.

Les haillonneux comprenaient bien le risque de contamination encouru... Seul un monstre pouvait battre un monstre, eh oui !

La squaw ne s'en laissait pas conter, bien évidemment. Sa mission, chez elle aussi, était inaltérable. Elle n'avait qu'un programme : barrer la route au monstre.   Elle pouvait compter sur la sympathie de Satan tant que.... Pour le moment, elle avait la sacrée charge de récupérer des âmes perdues...

Les navajos et les haillonneux étaient obligés de s'associer. Comment et quand la jonction allait-elle s'opérer, la question allait indubitablement se poser. Autant anticiper les solutions. 

dimanche 2 octobre 2022

BADINAGE SAUGRENU...

De quel combat pouvait-il s'agir ? Combat contre qui encore ? Et puis pourquoi seulement maintenant ? 

Les questions fusent au grand désespoir sans doute de notre despote mal éclairé.  

Aucun militant d'assez perspicace parmi ses suivistes fanfarons pour oser lui demander le fond de sa pensée, de ses pensées ! 

Un militant, ça soutient l'idée du chef qui structure la pensée collective, et pour cela il faut la maîtriser ; ce n'est certainement pas   le boulot du militant de développer les siennes propres. 

C'est dire que la populace du Laf, laissée pour compte de la politique infrastructurelle mégalomanique était sceptique mais sans illusion. 

Elle constatait que ce pays, son pays, l'échappait irrémédiablement. 

Mémé Simone Weil a eu bien raison, il faut toujours considérer les personnes au pouvoir comme des choses dangereuses. 

Elles imposent leur idée par la force, pas par la vérité. Une seule idée en fait qui est de vaincre sans convaincre, convaincre sans avoir raison pour assujettir les masses.

D'une part, la populace considérait avec émoi le plan de confinement sibyllin la reléguant progressivement dans les recoins les moins habitables de son berceau et d'autre part, s'interloquait du bradage effréné de l'économie et le dépérissement voulu du secteur public. 

Si les conditions matérielles déterminent le niveau de conscience, elles prédéterminent également le mode de révolte.... 

Alors, quel ou quels sens donner au combat annoncé ?

Le démantèlement du gros mensonge qu'a été jusqu'ici l'émergence ?  

L'assaut final contre l'opposition ? 

Jeter les bases d'un regroupement familial pour asseoir les fondements d'un pouvoir illimité ?

Le combat pouvait aussi être une fête !

Mais le certain est que ce fameux combat était, en soi, un revirement déchirant...  

Même le plus saugrenu des badinages avait forcement une fin. 

vendredi 30 septembre 2022

LA MALDONNE JUDICIAIRE...

Belzébuth s'était démené comme un beau diable qu'il était pour se racheter de la chute de la squaw. Pour rien au monde, il ne voudrait avoir à être expulsé par son maître, Satan, de ce pays de rêve pour les démons.

La squaw était devenue du poil à gratter. Ses premiers décochements avaient fait l'effet d'une bombe internationale qui échafaudait une interdiction en forme de sortie du territoire national à l'encontre du monstre.

Elle était apparue comme l'ennemi de trop...Elle buvait son petit lait, étourdie par cet aussi précieux que mysterieux appui qui conferait un nouvel effet, prodigieux, à son baratin victimiste et à son rictus mauvais. Oui, elle se sentait une superheroine aux pouvoirs fantastiques antimasculins.   

Et pourtant, il n y avait rien de nouveau. A Laf, protoype de pays mimetiste au délà du raisonnable, la parole de l'accusatrice reste toujours sacrosainte... Il était inacceptable et inconcevable que l'accusé se refuse à l'aveu. Toujours, cette sacrée présomption de culpabilité conséquentielle de la maldonne judiciaire entre filles et garcons !

Le monstre dégustait la trahison de sa jumelle mais n'avait pas abdiqué pour autant. Son "génie politique" requis, une "lièvrerie" digne de son père putatif s'avérait indispensable. D'autant qu'il avait rattrapé de justesse une bévue de ses amis sots.

Cet excès de zèle de ses larbins devenait bien pire que sa cruauté épique en ce qu'il retournait les uns contre les autres !

Abattre la carte de la paix... S'ériger en pacificateur dans la ferme tout en y promettant pain à gogo et logis décent à la populace pour habiller nouvellement le dessein apocalyptique n'était pas une mauvaise idée en soi quoi qu'en dira sa bande d'incapables lascars et larbins qui ne comprendront qu'après coup, comme toujours, ses véritables intentions ...

Le gourou avait perdu le contrôle de la situation qui oscillait depuis longtemps entre ses prises de parole intempestives et ses silences que ses disciples haillonneux se chargeaient au demeurant de rendre fort bruyants...

Le monstre l'avait encore berné. Décidément... Son idée de paix allait être édulcoré jusqu'à ce qu'en bénéficie le maximum de délinquants, jusqu'à lui-même et son jumeau, sans doute et sans qu'il ose le reprouver.

La squaw n'en mettrait pas plein la vue qu'au monstre et ne se limiterait pas là certainement ! 

Il s'était replié dans sa tanière pour rester un spectateur de la lutte fatidique que celle-ci avait engagée et qui faisait peser une sérieuse hypothèque sur l'ensemble des troupes stationnées aux quatre cotés du landerneau.

Il ne s'empêcherait pas comme tout bon ceedo qui se respecte et qui vénère ses ancêtres de se rapprocher des oracles pour avoir la primeur de l'issue du combat.

Joignant l'utile à l'agréable, il voudra aussi savoir la direction et la force des vents nouveaux qui s'apprêtaient à déferler.

Parce que Satan était à la manoeuvre, ça ne sera pas une mince affaire  que de le savoir !

dimanche 25 septembre 2022

JOUEUR DEMOCRATIQUE...

Ce périple, à l'instar de ses multiples voyages, lui était apparu comme une aubaine pour s'échapper de l'atmosphère pesante à la ferme. Très superstitieux, le monstre soupçonnait un assaut mystique pour expliquer cette emprise du gourou dans les coeurs et les esprits. 

Il avait pris la décision de s'entourer des plus grands ennemis de celui-là tout en balayant de son entourage tout ce qui de loin ou de près pouvait s'apparenter à lui, mais de visu, c'était peine perdue ! 

Et ce malgré le nouveau zèle de ses larbins.... en son absence, son gnome n'avait-il pas décroché l'adhésion sournoise des honorables zazous, la racaille n'avait-elle pas assuré et la marmaille ne s'était-elle pas ressaisie ?

... Ses" ponts, "ses" autoroutes, "son" TGV, "son" métro, "ses" stades et "ses" gratte-ciel épataient  de moins en moins grand monde...

Satan savait ce que le monstre dissimulait. Ce, en vertu de quoi,  il avait toujours maintenu une longueur d'avance sur tous à savoir qu'il n'a jamais été, ni voulu, encore moins eu l'ambition d'être un démocrate, il était simplement un joueur démocratique...

Son artifice démasqué lui intimait de changer. Commencer par se changer soi-même pour peu qu'il soit en condition de pouvoir supporter le coût psychologique de la sobriété. Une victoire de la raison est peu évidente chez un épicurien égocentrique.    

La justice immanente est rarement imminente. La malédiction du pétrole et du gaz, excréments du diable, frappait de plein fouet la ferme du pays Laf. Les forces infernales de Satan y avaient pris leur quartiers et manoeuvraient lentement mais surement avec une délectation non feinte. 

Car quoi qu'on en dise, quitte à se répéter, Satan n'avait aucun pouvoir d'exercer une quelconque force physique sur quoi ou qui ce soit. La méchanceté d'un homme étant toujours l'expression d'une frustration enfouie dans ses entrailles, il avait su tirer parti maléficieux des ravages  de la haine, la pauvreté, l'ignorance, la violence, la haine et l'idolâtrie. 

Un pays sans mémoire, sans dignité, sans culture, sans symbole, sans amour, sans solidarité, sans unité, sans but, sans foi, sans loi.... et dirigé de tout temps par de pervers iscariotes.   

Mais voilà que par un heureux concours de circonstances, les forces de la Liberté Nègre étaient entrées en action. Le gourou voyait que le monstre était devenu inarrêtable car c'est dans l'ordre naturel des choses que le job d'un monstre soit de harceler la norme.  

Tout ceci devrait bientôt prendre fin. Mais pendant quelque temps encore, les haillonneux allaient devoir endurer la mort, la prison, l'humiliation, la violence, la méchanceté et même l'exil... 

Il avait la responsabilité d'en limiter les dégâts au maximum au risque de laisser l'héritage du pétrole et du gaz à d'autres, laisser le soin à d'autres de récolter à sa place.  

Sauf si Satan s'interposait... dans la ferme, tout est éternel recommencement !  

vendredi 23 septembre 2022

LE MIROIR AUX ALOUETTES

Notre despote mal éclairé a cru devoir traverser l'Ocean Atlantique pour pouvoir crier à la face du monde que l'Afrique pouvait se nourrir toute seule et tutti quanti.

Nous ne savons que trop bien que notre dictateur en puissance dit la vérité. Mais il reste qu'un tigre ne proclame pas sa tigritude, il bondit. Dixit notre Tonton Wole Soyinka.

En voyant la sous-alimentation étendre son emprise à Laf, on mesure parfaitement sa duplicité. Pire, son récent voyage en Russie pour quémander du blé l'emberlificote.

Il y a lieu de croire, du coup, que sa gouvernance agricole ne soit qu'un miroir aux alouettes. Oui, un de ses sournois dispostifs mis en place un peu partout pour embrouiller son monde.

Si l'autosuffisance alimentaire de l'Afrique en est toujours au grade de potentiel alors qu'on nous sert que les budgets sont en hausse constante, c'est que nous sommes en face d'une situation de rentes.

Ou alors ce sont les rubriques voyages et consommables qui triplent dans les budgets des ministeres de l'agriculture africains ?!

dimanche 18 septembre 2022

JOLI QUIPROQUO !

Celui qui vit dans l'illusion ne souffre qu'une fois rattrapé par la réalité. 

Mais qui donc avait vendu la mèche ? Le monstre avait été visiblement pris au dépourvu pour se perdre ainsi en conjonctures...  

Il en était arrivé à oublier que le meilleur moyen de se trouver a toujours été d'arrêter de servir les autres, comme le professait l'ignoble Mahatma et comme lui-même l'avait expérimenté naguère. 

Derrière chaque monstre, il se cachait une monstresse. Encore fallait-il y penser ! 

La squaw n'avait fait que crever l'évidence. Mais le monstre persistait que la squaw n'était pas aussi futée qu'elle n'en a l'air et c'est la raison qu'il a toujours abusé de sa crédulité zélote dans de basses et répugnantes besognes. 

Satan ne comprenait pas cette outrecuidance à s'opposer au décret divin. La quête de la majorité serait malheureusement une quête du Saint Graal.

L'opération apocalypse se déroulait comme prévu mais il fallait y ajouter, cerise sur le gâteau, la mise sous l'éteignoir de la squaw. 

Dilemme cornelien, s'il en est que de faire un tri judicieux dans cette bande d'incapables lamentablement pulvérisés par la horde des haillonneux. D'autant plus qu'il fallait etouffer cet esclandre entre la marmaille et la racaille qui n'augurait rien de bon...

Recycler des  cavaliers estropiés mais suffisamment haineux pour ne pas laisser les haillonneux en roue libre ?

Lustrer ses punchingballs préférés pour titiller la squaw ?

Promouvoir le grand mollasson qui est le seul quand même à en mettre plein la vue au gourou des félidés ? 

Ah, s'il pouvait compter parmi eux sur quelqu'un d'aussi irréprochable que le gourou !

Qu'à cela ne tienne, il allait donc continuer à piocher sur le chevalet des compétences exilées exactement comme il avait eu la main heureuse avec la squaw.

Tant pis surtout pour son larbin chéri mais qui s'est grillé en flirtant avec son troubadour aigrefin....

Le gourou avait bien cru sentir l'appel du pied du monstre. Son message avait-il été bien délivré?  En tout cas, tout le faisiat accroire et même avec célérité et recu cinq sur cinq. 

Endurci par les dures lecons de sa vie recente, il attendrait les conditions qui seront posées. Joli quiproquo !

Toutefois, il y avait eu une nouvelle donne qui édulcorait son donquichotisme. Eh bien, ca ne serait pas la premiere fois !

La squaw allait faire mal et très mal. Normal car c'est la seule facon d'exister devant le monstre et elle savait tres bien où et quand appuyer. 

Dans ces conditions, tout deal était prématuré.Satan en était convaincu et comment !

mercredi 14 septembre 2022

BONJOUR LES DEGATS !

Sans base politique, sans charisme et sans aucune compétence ni talent intrinsèques, nos lascars savaient ce qu'ils devaient au monstre et combien ils étaient redevables de sa position. Aussi, avaient-ils condescendu à sceller un pacte de sang pour épater lugubrement le monstre, à la gloire du dessein apocalyptique. 

Les résultats des toutes premières opérations de la jonction sincère entre la racaille et la marmaille étaient époustouflants !

Satan n'avait pas vu celle là venir. Un vrai coup de Jarnac. Belzébuth avait fait preuve de négligence criarde au sujet de l'ordre principal qui était d'épauler la squaw.  Lady Miminuit, au vu de son immense potentiel, pouvait énormément apporter à son puzzle maléfique. 

Mais qu'à cela ne tienne, il ferait désormais du cas de cette dame trés interessante son problème personnel, en commençant d'abord par régler leur compte à ses saltimbanques .

Le monstre n'en revenait pas de la sottise des haillonneux. Sans doute que ces haillonneux ont définitivement compris qu'ils n'avaient qu'à se plier ou se casser... et un avertissement sans frais à leur gourou. 

M'enfin, ses lascars avaient bien manoeuvré. Un grand meneur d'hommes qui se respecte se doit d'être cruel brutalement. Allez questionner le nouveau zèle de ses larbins !

Les haillonneux étaient estomaqués par cette outrecuidance monstrueuse au sein du parlement. Cette nouvelle audace du monstre leur parlait gravement et leur renvoyait en pleine figure leur noviciat d'oiselets. 

Le gourou avait compris que le paradigme avait changé dorénavant. C'est dans la nature des oiselets de s'éparpiller. Satan pouffa de rire...

Le monstre boxait dans une catégorie supérieure. Le changement stratégique que cela imposait était moins une affaire de résistance, encore moins de riposte que d'attaque. Pour vaincre un monstre, on se doit à minima d'user des mêmes armes que lui. Bonjour les dégâts !

Malheureusement, son jus de bouye avait été fortement allongé par les compromissions qui témoignaient de son empressement machiavélique. Oui la question demeure. Comment détruire un système dont on profite ?

 

mercredi 7 septembre 2022

LE HOLD UP MONETAIRE....

Satan n'était pas un assassin, qui pour le défendre ? Il profitait tout simplement de ce que les passions politiques, omniprésentes, réclamaient des victimes. Lui, Satan le damné, n'avait nul pouvoir de dénaturer les gens encore moins de changer le cours normal des choses. 

Et c'est parce que le pouvoir isole votre homme du groupe cependant que le privilège de l'indépendance n'est accordé qu'aux puissants, qu'il était fort aise de montrer à votre homme sa vraie nature profonde.  Eh oui,  chaque homme était pour soi, un objet si lointain !

Des hommes vrais, de bons bougres dans l'absolu, il en avait vu à foison que le pouvoir avait méchamment métamorphosés en monarques amoraux et hybrides féroces parce que tout simplement la malnutrition avait irrémediablement abimé leurs cerveaux dans leur enfance.

D'ailleurs, pourquoi les ténèbres n'avaient-elles pas encore englouti ce pays sans gouvernement depuis 10 mois, sans parlement depuis deux mois pendant que le peuple la vit dure, très dure ?

Comment la cavalerie haineuse n'a-t-elle pas su profiter de cette conjoncture très favorable renforcée par la villégiature du despote préoccupé davantage à réparer son image écornée de gazoduc vivant.

Le monstre avait bien remarqué et les avait senti bien pire que les quolibets des haillonneux, ces sourires narquois sur des faces hilares de certains de ses collègues qui jusqu'ici n'osaient guere le dévisager même en rêve et ces faux-bonds qu'il jugeait profondément irrespectueux subis de la part de ceux qu'il commencait à croire pouvoir être l'alter-ego.

Sauf à penser à l'existence d'un facteur de blocage aussi déterminant que difficilement concevable ? On avait rapporté à Satan des préparatifs à une danse du scalp chez les corbeaux, les généraux et colonels voisins.  

Le monstre n'en menait pas large depuis l'annonce de ce décès... Son joker de luxe en place, sa détermination à garder son pétrole et son gaz restait intacte mais il lui fallait sortir le grand jeu. Après celui du bâton, le temps de la carotte est peut être arrivé. Il faut inventer une nouvelle approche de cette jeunesse née dans la précarité, élevée dans la misère et vivant dans la pénurie.

En face, le gourou des haillonneux était décu par la voracité veule de ses  compagnons qui le payaient en monnaie de singe. Ils n'égaleront  jamais toutefois la cupidité prodigieuse du monstre désormais débordée de toutes parts par ses larbins paniqués. 

Il fallait faire le ménage dans ses écuries et n'écartait pas la solution extrême, sous l'insistance persistante de son intimité, du raid solitaire. Le pouvoir, on ne le partage pas, on ne le confie pas... disaient les bouffons ! 

Il était prêt à porter l'assaut final si cela se confirmait car  il suspectait le monstre d'être complice dans le coup tordu que Ariane, désormais nouveau pays pauvre, qui préparait un hold-up de nos réserves monétaires en décidant par surprise la rupture unilatérale de la vassalité monétaire. 

Les bouniouls ne payeront jamais assez leur témérité et Tonton s'etait juré de faire du gourou des haillonneux  l'exemple perpetuel de cette foucade, tout bientot quand il sortira des griffes de la chipie mercenaire !

vendredi 2 septembre 2022

DES CACHOTTERIES MALSAINES....

Le monstre était désemparé par la tournure des choses. A force de cachotteries, le doute avait bien pris et le voilà qui s'exténuait à convaincre même ses larbins et s'éparpillait vainement en justifications et prêches. 

Maudit soit ce gourou haillonneux dont les propos venimeux avaient jeté le sable dans son couscous arrosé de pétrole et mitonné au gaz. 

Mais comment rebrousser chemin ? Le plan avait débuté depuis si longtemps et fonctionne jusqu'ici à merveille ! 

Il se leva et se mit à arpenter son large bureau. Toutes les grandes pensées sont élaborées pendant la promenade...

La lumineuse initiative d'un de ses lascars qui avait recruté une mercenaire pour renforcer la stratégie d'élimination de ce félidé voyou lui aurait procuré en d'autres temps une immense joie. 

Mais aujourd'hui, elle l'écoeurait parce qu'elle lui révélait l'échec cuisant de tous ses efforts aussi bien physiques que métaphysiques à transfuser sa fibre guerrière génétique. 

Il avait dressé sa cavalerie à attaquer ses anciens camarades pour le simple plaisir de prendre conscience de sa nouvelle force. 

Du moins au début jusqu'à ce que la facilité déconcertante avec laquelle il avait fait tomber les baobabs ne l'abecque et le fasse dégonder. La bataille rend le vainqueur stupide et le vaincu, rancunier...

Le gourou haillonneux avait des appréhensions d'un autre ordre. Avoir une raison de vivre a beau vous permettre d'endurer toute épreuve mais il n'empêche que les ravages prévisibles de cette révolution qui grondait sourdement pouvaient perturber quiconque.  

Le niveau des forces politiques sera-t-il à la hauteur, est-il en mesure de répondre aux attentes colossales  d'une jeunesse désespérée et pressée ? 

Ces forces politiques voraces agrégées opportunément autour de lui seraient-elles en mesure de faire vite et bien pour éteindre cette colère de la populace frustrée par une paupérisation qu'elle rejette sur la malhonnêteté de ses dirigeants actuels ?

Mais ce que le monstre et le gourou haillonneux avait en commun était ce constat malheureux que les choses avaient pris une tournure dangereuse à force de cruauté de l'un et l'insolence de l'autre. Autant jusqu'ici la survie du régime de l'un dépendait de la liberté de l'autre et vice et versa, autant à partir de maintenant ce sont leurs vies qui étaient devenues opposées. 

Chacun d'eux voyait bien l'ardeur sinon l'impossibilité à faire un pas l'un vers l'autre pour discuter le bout du gras. Voila où en était arrivé ce pays où les médiateurs ont été ébouillantés vifs par le morbide instinct justicier de la clameur populaire malveillante !

Satan se faisait un point d'honneur de veiller sur cette atmosphère maussade et de neutraliser toute velléité contraire à son intérêt et ceux de son état-major particulier. Eux tous en avaient marre des déménagements intempestifs et continus. 

Mais ils ne tenaient, et ils ne le savaient que fort bien, qu'un bout de la corde. Le préposé à l'autre bout de la corde du Destin relevait du choix transcendantal de la Majesté Divine. Gloire à lui en toutes circonstances !

vendredi 26 août 2022

LES HEROS TRAGIQUES....

Nos lascars étaient ressortis du bureau du monstre, complètement sonnés. Leurs oreilles vrombissaient encore des éclats de la colère monstrueuse déclinée en reproches amers et menaces sibyllines. Le monstre exigeait du résultat probant dans les plus brefs délais et fermer définitivement la bouche du gourou des haillonneux qui doit arrêter de le vilipender dans le monde... sans quoi...

Le monstre leur avait facilité la tâche pourtant à cette bande de mollassons d'autant que son dessein apocalyptique de s'approprier exclusivement le gaz et le pétrole s'accommodait aussi de régner sur un peuple de zombies. Il ne comprenait pas pourquoi d'autres pistes beaucoup plus déterminantes n'étaient pas explorées : alimentation, santé, education...

Alors que les lascars se rejettaient mutuellement lamentablement  la faute, ils etaient quand meme d'accord sur l'echec de la marmaille et la racaille.

La marmaille dont le zèle à remplir les geôles n'a pas visiblement produit du résultat palpable et la racaille dont l'obéissance aux ordres pervers produit exactement le contraire de ce qui est attendu.

Les lascars, ainsi donc, n'avaient plus le choix. Ils avaient bien senti la menace jusque dans leur existence avec l'irruption des troubadours qui se sont permis des galipettes dans leur chasse gardée. 

Il leur fallait donc passer à une vitesse supérieure dans leur stratégie d'insertion des nervis dans toute la chaîne de commandement de la racaille, notamment au sommet. Ces derniers ont toujours été, en effet, très sordidement efficaces à chaque fois qu'ils avaient été sollicités.

Satan se frottait les mains. Il se mit à caresser son rêve le plus fou ! Celui de parvenir, enfin, à démontrer au Seigneur, le Saint Créateur, que lui Satan avait eu raison de contester le statut de vicaire divin conféré à l'homme. Effectivement, ce pays sans loi, sans foi, sans aucun pilier fondamental, sans destin commun et où règnent la division, la haine, la passion et le vice lui en offrait les commodités, certainement.  

A la décharge des larbins daubés tantôt durant toute cette longue réunion pendant laquelle leur gloutonnerie en a dégoûté plus d'un, plus que l'inarrêtable usure du pouvoir, c'est la fréquence à laquelle émettait le monstre qui était inaudible sinon déroutante. 

Et pour cause, le conflit entre le oui et le non qui l'habitait est l'erreur habituelle qui produisait les héros tragiques.... de ce genre de responsables politiques incapables d'être le réceptacle naturel des doléances de leurs compatriotes, d'assumer le prolongement de la vision de leur mentor. 

Et même plus, ne plus oser parler en son nom ou de le défendre sans courir le risque de sombrer dans le ridicule, lui qui s'était toujours tu au moment où il lui fallait parler et était resté de marbre chaque fois qu'il était attendu de lui qu'il agisse ou sanctionne.

Paradoxalement, cette fébrilité dans la cavalerie haineuse importait peu les félidés. Ils s'accrochaient davantage au rouleau compresseur de l'aura jamais égalée de leur leader, au ras-le-bol généralisé dans tous les segments de la société ainsi qu'à la nouvelle vigueur des proposants qui semaient dans les sillons tracés par leur gourou.

L'arrêt de la redoutable machine en branle pour broyer leur gourou exigeait davantage de sacrifices. Leur rire était devenu un délit, il faudra maintenant qu'ils se résolvent à ce que leurs sourires de même que tous leurs mouvements leur valent encore plus des séjours carcéraux. L'intimidation  maléfique qui y transparaît étant de faire souffrir leurs conjoints, leurs parents et leurs enfants..

Exténué par cette oppressante et exténuante longue attente du hallali, le tonitruant gourou des félidés haillonneux avait décidé d'attaquer les derniers contreforts abritant la cavalerie haineuse. 
 
Ce qu'il ne savait pas, c'est que Satan avait pris les devants. Partout, ses généraux infernaux, à la tête de hordes démoniaques parmi les plus barbares, avaient eu la mission satanique d'ériger des remparts inexpugnables.

vendredi 19 août 2022

SOLUTION AFRICAINE, L'ENTOURLOUPE

Une curiosité légitime habitait le monde. Par quel subterfuge malin Satan avait-il pu remettre le monstre et ses larbins sur le mauvais chemin ? 

On en savait un peu plus dorénavant : ses hordes avaient investi les capitales des cultes d'obédience monothéiste. La pagaille y semée avait produit un traumatisme qdont la profondeur dépassait aussi  bien les cauchemars les plus effrayants que ses espérances les plus macabres ! 

Savourant de toute son extase diabolique ce doux séjour, jamais au plus grand jamais, au cours de son immémoriale sinistre villégiature qui lui a fait faire plusieurs fois le tour de la terre et visité d'innombrables fois les cimes et les abysses, Satan  ne s'était senti aussi bien. C'était décidé, il adoptait ce pays comme sa patrie-mère. 

Mais trêves de balivernes odieusement oisives, le travail chaotique attendait. 

Belzebuth aurait du déjà passer recueillir ses  ordres malefiques. Un bataillon de choc composé de ses hideux démons devaient être posté au parlement, dehors et dedans, avec pour sale mission d'épauler la squaw au rictus mauvais, d'amadouer les fantomes des lieux et de troubler les esprits des félidés haillonneux novices pour ne pas laisser une chance aux "solutions africaines", la nouvelle entourloupe du monstre.

Satan veillait sur la résilience chaotique de son univers. Aussi voyait-il d'un trés mauvais oeil la sympathie exprimée de plus en plus par des personnalités matures ainsi que leur arrivée dans l'entourage du félidé haillonneux en chef, écorché vif entre les griffes des larbins, dont la témérité qui frisait l'insolence lui apportait du grain à moudre.

Le monstre se méprenait cyniquement à propos du zèle maléfique de ses larbins. Ces derniers, pourtant, ne cherchaient qu'à effacer ce masque de tristesse qui couvait sous la sournoise lave flegmatique de leur monstre adoré. Et quelle oraison plus jaculatoire que le perpetrement d'un acte très méchant, assez sauvage ou alors suffisamment barbare pour arracher le sourire carnassier tant guetté !

Ceci n'était pas évidemment pour déplaire au monstre sauf que ce dernier était plutôt triste et fâché par le manque d'empathie marquée envers son Fou personnel - le chef attitré des hérauts du dessein apocalyptique - qui avait vécu une terrible humiliation dans son bled.

C'est d'ailleurs pour présider le conseil de guerre avec ses lascars - tant pis pour les larbins sans-coeur qui ont cru au leurre - qui devront aussi laver cet affront subi par son Fou personnel qui lui causait une vive douleur. 

Il n'etait que temps que ces lascars se manient car ne figurent-ils pas sur sa liste tres selective des gens dont il a promis d'indexer les revenus sur la manne petro-gaziere ? 

Très précisément, il allait distribuer les rôles, qui allait faire quoi, quand, comment et où ?

Les félidés haillonneux avaient pris la mesure des menaces rédhibitoires qui pesaient sur leur "projet".

L'une d'elles provenaient de l'intérieur, pour ainsi dire. A force d'alliances tous azimuts, le risque etait devenu trop grand de perdre leur autonomie. Leur marge de manoeuvre, leurs opinions, leur liberté de parole se trouvaient affectées par l'obligation de tenir compte des différentes sensibilités avec lesquelles ils frayaient désormais.

Leur leader s'était senti dans l'obligation de s'ébrouer pour que sa musique soit plus audible dans ce tintamarre d'espèces fauniques diversifiées. 

L'autre menace, celle-là extérieure et omniprésente était  personnifiée par l'existence même du monstre qui avait ignomineusement mis à prix leurs têtes respectives. Les réactions de ce dernier étaient d'autant plus à craindre que malgré son affreux orgueil, ils savaient bien qu'il n'était plus qu'une bête blessée et acculée.

 


mardi 16 août 2022

LES LIMITES HUMAINES

...Satan se leva, ouvrit ses gigantesques bras, Belzebut vient lover sa tête dans ses immenses aisselles. Les bras du maudit diable tapotèrent le dos rocailleux de Belzebuth.... 

Pour autant, ce n'est pas parce que Satan n'avait vu aucune demande d'adhésion formelle à son parti qu'on ne pouvait nier qu'il y avait beaucoup de gens qui lui avaient vendu leur âme, à lui le Diable honni. 

Il n'est besoin que de lire ou d'écouter pour entendre tellement d'abjections.

Une non moins grande parmi tant d'autres de ces abjections est  souscription indécente au déménagement précipité du plus grand hôpital d'un pays qui est déjà si mal loti dans ce domaine au point que ses élites recourraient aux soins à l'étranger pour le plus petit rhume ?

Mais la plus grande était cette ignoble cachotterie. Comment un mandataire pouvait-il dissimuler à son légitime propriétaire l'étendue de sa fortune et les opérations effectuées sur cette fortune. 

...Le monstre s'était réveillé de sa sieste en sursaut. Qui sont ces hardis qui osaient troubler son sommeil léonin ? 

Ah, tiens donc, tout ce vacarme était pour célébrer l'arrivée de Judas Gloria... le monstre secoua la tête d'ahurissement... ses larbins le décevaient gravement, vraiment !

Cela va sans dire que cette sotte exubérance le contraignait encore à changer sa posture de mortal combat. 

Du reste et fort heureusement, quand le pouvoir est une passion chez vous et la force une vertu, la méchanceté coule de source et du coup, vous n'avez guère besoin de plan. 

Et comment, un monstre, ça ne saurait être pris au dépourvu, surtout pas par des haillonneux ! 

Décidément, un bon coup de balai s'imposait dans sa galaxie de plus en plus miteuse.  

Les félidés haillonneux, justement, ne savaient que trop bien la froide détermination cruelle du monstre à s'accaparer du pétrole et du gaz. 

En particulier, leur chef avait goûté un peu de cette capacité de nuisance monstrueuse jusque dans son foyer, ses loisirs et ses amitiés. Bien décidé à vendre chèrement sa peau, il ne doutait cependant point de l'aboutissement fatidique mais ravalait sa peur par des rodomontades puériles et des harangues infantiles à ses troupes. 

Il y avait de quoi, en effet, pour remplacer les centaines de milliers de chevaux estropiés, mille chars d'assauts, agrémentés de mitrailleuses bourrées de balles Spitzer et montés par des lascars aliens, avaient été méchamment apprêtés pour verrouiller l'opération apocalypse. 

Pour le moment, le monstre avait juste élevé la cote d'alerte. L'assaut ne saurait tarder...

Nonobstant que les choses lui étaient grandement facilitées, Satan ne put réprimer un accès de pitié... C'était toujours le comble que des humains en arrivent à ce point. 

jeudi 11 août 2022

MISSION REUSSIE...

Satan n'en revenait pas de cette motivation exaltée de son tumultueux entourage. 

Les carcasses des chevaux débridés terrassés par les félidés haillonneux, en entrée, avaient eu l'heur d'aiguiser l'appetit gargantuesque de sa répugnante maudite progéniture !

Il caressa sa panse abominable avec ses cornes rougeoyantes, c'était de bon augure. Il attendait le rapport imminent de Belzebuth.

L'armée mexicaine des felidés haillonneux allait enregistrer beaucoup de crises d'apoplexie dans leurs rangs. 

Mais pas de panique. Ses infirmiers diaboliques étaient déjà en alerte, la ciguë doit être bue jusqu'à la lie.  

Quand est ce que ces niais d'humains, veules comme pas possible, comprendront-ils que ce qu'ils conçoivent comme Etat était devenu depuis belle lurette une firme commerciale ? 

Partout, on élisait en réalité un homme d'affaires à sa tête qui leur surfacturait toute réalisation en toute complicité avec sa clique. 

Or le propre d'un homme d'affaires est de réaliser du bénéfice, d'empocher du profit... 

Pourquoi lui en vouloir, dès lors, sauf à chercher à lui chiper sa place ?  

Pour Satan, en effet, la prétendue démocratie n'était qu'un jeu de "Otes-toi que je m'y mette" ! 

De la sordide rivalité... Car Tout est prédestiné, Le Seigneur a tout consigné dans des carnets, l'encre a séché et les plumes brisées.  

Il s'enorgueillissait d'être la seule créature à qui il a été offert le choix, partant la liberté... 

C'était dans ses cordes et celles de ses hordes démoniaques, leur nature ténébreuse étant d'attiser les flammes de l'envi, de susciter de faux espoirs, de créer des surprises désagréables et de porter à incandescence les charbons de la haine.

C'était son sinistre boulot que les choses en restent là, qu'elles ne changent guère. Il se refusait tout parti pris, s'interdisait toute préférence sinon en faveur de ses partisans déclarés. 

Mais pour le moment, aucun des protagonistes n'avait manifesté ne serait-ce qu'une once de volonté d'adhérer à son parti. 

Une sinistre campagne de recrutement pourrait sans doute être la solution ?

Mais que pouvait-lui apporter ces humains si tristes ?  

Sa longue expérience de vagabond lugubre lui a enseigné qu'à chaque fois qu'il a placé sa confiance dans un homme, il a été cruellement trahi.    

Son valet de chambre souffla dans la corne annonçant l'arrivée de Belzebuth et à la mine perverse de ce dernier, il comprit que la mission avait été un franc succès.