vendredi 27 septembre 2019

UNE FOI, UN PEUPLE...

Massalikoul Djinane est un symbole parfait de victoires..

Une victoire aux multiples facettes et eclatante sous n'importe quel angle que l'on se place pour tout le peuple senegalais.

C'est aussi, incroyablement, une victoire de la police nationale contre ses demons barbares !

Massalikoul Djinane a fait l'unanimite autour d'elle d'abord par sa splendeur, puis par l'exaltation de la foi qui l'a realisee et enfin par l'exemplarite de l'homme, Serigne Mountakha Mbacke, a qui il a echu le redoutable bonheur de la parachever et de l'inaugurer au nom de son illustre aieul, Ahmadou Bamba dont les enseignements sont plus que jamais vivaces dans les coeurs des senegalais.

Nous retiendrons  le panache de la demarche de rassemblement du calife qui a trouve son repondant chez le peuple senegalais. 

La communaute tidiane invitee a deroule un Hadra Djuma  memorable, la communaute catholique a mis l'Eglise Ste Therese de Grand Dakar a la disposition de la foule considerable venue celebrer l'evenement. 

Et, cerise sur le gateau, il a scelle la reconciliation entre Me Wade et Maky Sall.

Il est demontre que la foi peut soulever des montagnes mais surtout qu'elle n'a pas autant besoin de martyrs pour sa sublimation sinon d'hommes bons et de superbes edifices.

La ferveur religieuse des senegalais a depasse nos frontieres. En atteste la renommee de nos marabouts, eveques et archeveque. Il convient de leur donner toute la place qui sied dans un pays croyant tres loin de tout mimetisme renegat. 

Que le Seigneur fortifie notre foi.    

mardi 24 septembre 2019

DE LA MANIE CAMERISTE

Sans tombours, ni trompettes, contrairement à son habitude, le gouvernement a lancé les travaux de l'autoroute Mbour-Kaolack qui battent leur plein. 

Un autre pan de notre territoire est aliéné au benefice du futur exploitant, etranger bien sûr...

Mais ç'aurait été un moindre mal si on ne constatait pas que cet ouvrage impacte une zone essentiellement agricole, faisant office de grenier national.

Un peu plus de jugeote de la part de nos autorités compradores aurait envisagé de continuer l'autoroute de ila Touba vers Kaolack et ailleurs dans le pays....

Cette vision prospective des emprises d'autoroute permettra d'anticiper le developpement spectaculaire de la métropole Touba, que l'on peut qualifier de centre du Senegal, pour un futur maillage efficient du territoire national...Pas forcement avec peage mais cela reste un etat d'esprit cameriste !
 

vendredi 20 septembre 2019

DE LA RAISON NEGRE...

Le sultan président et premier ministre vient de se souvenir de nos vaillants soldats du feu, ces grandes âmes aux mains ténues, ces esprits au dessein immense armés de petits moyens.

La cérémonie de remise d'équipements à ces vénérés compatriotes a pu quand même nous arracher un soupir de soulagement dans cette dure période de deuil de notre pétrole et gaz.

Non pas que le lot d'équipements soit important, bien au contraire il est ridicule au regard des besoins réels, mais plutôt parce que le geste est encourageant...  

D'autant plus que dans notre pays, nous nous sommes habitués au laxisme dans la gestion de la protection civile, nous endurons une méprise pitoyable de la sécurité nationale, nous nous demandons ce que signifie la sûreté publique dans les cerveaux de nos gouvernants.

La gestion administrative a suffisamment étalé sa carence dans la prévention des catastrophes. Et on ne veut pas acheter de matériel suffisant et performant !

Dès lors, nous ne pouvons que demander au sultan président et premier ministre que d'aller jusqu'au bout de la logique, de la raison si l'on veut, celle qui veut que l'on confiee la prevention et la gerance de la protection civile au corps des sapeurs pompiers. Je ne sais pourquoi la liaison maritime Dakar-Gorée me hante tout à coup !

Le service d'hygiène ne doit pas non plus être en reste. Sa majesté y pense, j'en suis persuadé !

DE LA RECONNAISSANCE....

Le déclenchement du plan ORSEC par le sultan president et premier ministre signe l'inefficacite de sa lutte contre les inondations. 

Apres 7 années de gouvernance, il revient de ses illusions à lui généreusement servies par un ciel clement. C'est que tout le long de cette periode, il n'a pas eu à se plaindre de fortes ondées qui ont causé l'effroi chez ses predecesseurs.

Le sultan president et premier ministre est impardonanble dans ce domaine. Nous pouvons l'accuser formellement d'avoir dilapidé nos maigres sous mais aussi remettre en cause sa gouvernance trop tatillonne...

Il va sans dire qu'il n'avait nullement le droit de tomber dans le panneau de la suffisance nonchalante de détenir la solution sans le recul nécessaire par le biais de l'évaluation des efforts gigantesques déployés par les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade.

Ce faisant, il aurait acquis de l'expérience, au raccourci, pour maîtriser le système prédateur jusqu'à la moëlle... Où sont les camions hydrocureurs, les kilomètres de tuyaux d'évacuation, les milliers de motopompes naguère acquis à coup de millards des deniers publics ?

Finalement, nous devons rendre hommage à Maitre Wade qui est celui qui aura eu la bonne approche à savoir l'aménagement de sites de recasement des sinistrés...

Mais nous n'égalerons certainement jamais Serigne Mountakha Mbacke, calife de Touba - Allah lui accorde une longue vie et une bonne santé - pour son geste de toute reconnaissance à son talibé et non moins ancien président de la République, Abdoulaye Wade, à l'occasion de l'inauguration prochaine de la superbe Masalikoul Djinane...


Par cette civilité, le saint homme prêche par l'acte.

N'est ce pas que l'ingratitude d'un grand est toujours de sinistre présage : elle est comme le grain par lequel la tempête s'annonce au regard exercé du marin dont le navire va être mis à une terrible épreuve ?

dimanche 15 septembre 2019

BROUILLER LES PISTES...

La foudre et l'électricité sont les vedettes macabres de cet hivernage tardif pluvieux... Ces produits du laxisme de l'Etat ont été à l'origine de beaucoup de mort d'hommes et d'animaux !

Parmi ces drames, le plus triste est certainement la mort par électrocution de deux gamins âgés respectivemeent de 18 ans (Cheikh Ndiaye) et 19ans (Babacar Mané) en prison, où ils ont été conduits inexplicablement...

L'émoi suscité par ces drames fort évitables et surtout pas l'indemnisation des familles des deux gamins ne sauraient suffir pour brouiller les pistes... 

Dans le Matam, des routes neuves, non encore réceptionnées officiellement, ont été coupées et des villages inondés.

La capitale, Dakar, reste toujours le témoin privilégié des catastrophes imputables à la délinquance d'Etat... Des pères de famille vont abandonner leurs maisons sous pretexte qu'elles empiètent sur des canalisations centrales et qu'ils ont pourtant acquises auprès d'entreprises publiques... 
 
Brouiller les pistes est devenu une stratégie fort prisée, comme qui dirait... Car d'elle procède, sans aucun doute, cette énième opération sur notre pétrole qui concerne la cession de parts par une entreprise suspectée de connivence avec des prédateurs nationaux à la compagnie nationale d'Abu Dhabi. Il est vraiment venu le temps de faire le deuil de notre pétrole et gaz !

Et dire adieu à l'émirat... et le sultan peut commencer à faire ses bagages sans regrets et songer à partir en paix sans aucun regard pour ceux qui louchent à son fauteuil !!!

Les bonnes soeurs, déclarantes responsables de l'Institution scolaire Sainte Jeanne d'Arc, s'en seraient prises tout autrement si elles avaient pu être prescientes que leur décision d'interdire le port du voile allait constituer une offrande préciseuse à l'autel du brouillage des pistes.
 
Cependant, l'amalgame n'a pas pu être évitée... On a voulu et essayé d'opposer musulmans et chrétiens... Fort heureusement, les doués de raison l'ont emporté sur les tonneaux vides... mais il convient plus que jamais dans notre pays de définir et délimiter le sens de la laïcité à la sauce sénégalaise... Car cette notion s'apprecie n'importe comment et par n'importe qui...  

Tout est dans tout... Ne soyons pas dupes, le brouillage a été toujours un levier politique... Il n'ya pas pire attitude que celle qui consiste à brouiller les pistes pour enfumer les citoyens afin de perpetuer un ordre des choses contre lequel vous avez reçu mandat de lutter...   

dimanche 8 septembre 2019

DE L'OPPOSANT EN CHEF ?

Le débat sur le chef de l'opposition fait rage. Malheureusement, comme toujours, les prises de positions des politiciens gloutons réduisent cette question trés opportune à une histoire de gros sous. 

Un budget de 2 milliards est proposé, une source suplementaire d'un enrichissement sans raison, sans vergogne sur le dos du peuple miséreux.. 

Cependant, nous devons reconnaître que cette disposition constitutionnelle obligeant l'installation d'un chef de l'opposition n'a que trop inexplicablement attendu.... 

On peut d'ailleurs se demander à juste raison pourquoi dépenser autant d'argent pour voter une constitution si c'est pour en fin de compte constater que l'autorité chargée de l'appliquer n'en a cure ou en fait à sa tête, selon ses interêts du moment ?

Les malheurs actuels de notre sultan-président et premier ministre, à notre avis, sont etroitement liés à l'absence de materialisation de cette disposition constitutionnelle...

Maky Sall pâtit, essentiellement, de l'absence de contre-pouvoir à son trop vaste pouvoir. Qui trop embrasse, mal etreint ! 

Beaucoup de ses actes passés peuvent être considérés aujourdhui comme prémonitoires de son autoritarisme... Cet autorisme qui rend l'atmosphère politique irrespirable et lui coûte si cher aujourd'hui... Sa côte de popularité est ce qu'elle est parce que simplement  il ne dispose pas d'un baromètre fiable de son action, de la temperature sociale... 

Le chef de l'opposition est devenu nécessaire a notre arsenal institutionnel peu efficace, il faut le reconnaitre. Si et seulement si,  il ne participe pas d'un schéma de partage du pouvoir !...

Nous avons besoin d'un nouveau soufle au sein de l'Etat dans une société en butte à tous les problèmes imaginables dont la résolution impose plus que jamais des consensus...

Le chef de l'oposition doit etre un cadre obligatoire, consultatif et indépendant reflètant la diversité politique et cultuelle de la nation sénégalaise...

Nos juristes ont du pain sur la planche... 

jeudi 5 septembre 2019

L'EPICURISME MALHONNETE....

Madame Eva Marie Joly, icône international incontestable de la lutte contre la corruption, a trouvé les mots justes. L'Afrique est embourbée dans une mauvaise passe qui ne cesse d'interloquer la concience humaine. En cause, c'est l'absence de qualité de ses dirogeants davantage portés sur une approche épicurienne du pouvoir outrageusement insouciante de la realisation sacerdotale des minimas sociaux de leur congénères.

Le Sénégal ne saurait être en reste de ce constat largement partagé. Il révèle en plus un manque total de pudeur.

Les dirigeants politiques sénégalais n'éprouvent aucune gêne à afficher leur richesse indue sous tous les rapports. 

Dans un pays où la majorite de la population vit avec moins d'un dollar par jour, l'Etat distribue des salaires individuels qui feraient palir un banquier de la city, allouent des primes rocambolesques telles que l'habillement des epouses des ambassadeurs senegalais et met à la disposition de ses dirigeants  des caisses noires à milliards...

Quid du carosse à un milliard d'un certain président qui a, fort opportunément, rendu l'âme en rase campagne... sous les coups d'un hoquet ravageur causé par un "gendarme-couché"!     

En outre, la position de pouvoir ne se manifeste que par des ruptures de  l'équité sociale et territoriale. On a toujours observé, au gré des régimes, un enrichissement subit des proches du régime épousant les contours de l'éthnie ou du terroir natal et une vassalisation assumée bilateralement, financièrement et moralement à cette mode violente .de certains corps de l'Etat....

Alors, a-t-on eu raison de dire que l'Afrique est mal partie ? N'est ce pas plutot qu'elle n'a point pris le depart ?  

Dans tous les cas, l'Afrique est sous l'emprise démoniaque de forces devastatrices... Le guide lybien, Khadaffi, doit bien se marrer outre-tombe !   

dimanche 1 septembre 2019

L'ON A ASSEZ....

Mais qu'est il advenu des 70 milliards cnsacrés au programme global d'assainissement urbain 2017-19 concernant 10 villes senegalaises ?

Nos dirigeants et leurs flagorneurs ne peuvent pas nous édifier... Ils optent pour la solution de facilité : accuser les citoyens de jeter les ordures menagères dans les canalisations qui ainsi bouchées favorisent la stagnation des eaux...

Qu'à cela ne tienne, l'essentiel des ordures est constituée par les sachets en plastique et les gobelets jetables... Ah oui, on oublie que le projet d'interdire leur production n'est pas un projet susceptible de rapporter des milliards aux responsables !
 
Mais allons donc, la sottise est le bouclier de la honte, n'est ce pas ?      

La situation catastrophique engendrée par les pluies ne fait qu'accentuer le sentiment de plus en plus partagé quant à l'incompétence/désinvolture du gouvernement.

Les gars de l'ONAS se doivent à défaut de ne pas être capables de nous édifier sur la réalité des investissements, faire profil bas tout au moins.

Le mal est à rechercher également au niveau du manque de coordination des interventions des différentes structures d'Etat sur la rue publique et à la carence des services de nettoiement...

Et si on avait laissé la Mairie de Dakar dérouler son projet de pavage des rues de la capitale ?   

Les eaux pluviales stagnent partout... et le plus cocasse, c'est parfois aux abords immédiats de la mer ou des receptacles naturels... et le plus triste, c'est que cela se passe aussi près des onéreuses infrastructures qualifièes de dernière génération.