lundi 30 novembre 2020

QUI D'AUTRE ?

Tous les angles de lecture du projet de budget public 2021donnent raison au jeune Ousmane Sonko. Ce système qui se méprend autant sur les finalités de la gouvernance porte en lui les germes de l'injustice ; il n'en sera que d'autant plus instable économiquement et dangereux politiquement, en paraphrasant Vladimir Poutine.

4 500 mille milliards de FCFA est la somme qui devrait être nécessaire à l'Etat sénégalais pour faire face à ses dépenses au cours de l'an prochain. Seulement comme on en aura pas assez, il faudra en emprunter encore environ 1500 milliards pour entre autres payer les dettes et combler les deficits. 

En outre, en considérant que ce sont 1000 milliards qui sont destinés à l'investissement et autant pour les salaires des agents, on peut affirmer que plus de la moitié du budget est destinée à des depenses de prestige !

La calamité, c'est qu'on est plus que jamais engoncé dans le cercle vicieux de la dette, constituant une hypothèque sérieuse sur les finances publiques de demain et apres demain.     

Ce qu'il faut en conclure, c'est que nous ne sommes pas encore à l'aube d'une dépense publique intelligente au coeur d'un service public conscient animé par un Etat responsable. La réserve de précaution de 66 milliards de FCFA, une première, n'y fait rien.

Tenez, en voilà un système qui est entrain de banaliser le refus spécieux de hauts fonctionnaires de rendre compte ! Papa Amadou Sarr de la DER a bien appris de Mansour Faye du Fonds Covid..

Ce système est vicié. Donc, il faut le changer. En un mot comme en mille, n'est ce pas ce que dit le jeune Ousmane Sonko ?  Et nous avc lui !

D'ailleurs, à ce propos, c'est quoi le probleme de sa Sa Majesté Ni Non avec la Constitution de notre pays ? Ca frise la pathologie... 

Qu'attend-il pour donner à Ousmane Sonko son statut de chef de l'opposition ? Ce n'est pas une faveur, que diable ! 

vendredi 27 novembre 2020

RETENIR SON SOUFFLE...

La réaction de Mame Mbaye Niang est illustrative de la panique qui s'est emparée des garnements du palais. Le cas Mimi Touré, liquidée sur fond de bataille entre trotskyste et maoiste, doit tarauder leur esprit. L'ogre trotskyste, majordome de la Cour, règne en maître absolu et ne les lâchera pas d'un oeil !

Car la mode est à la paix. Et le rêve du Président Abdou Diouf d'une démocratie apaisée doit se former. Malheur aux méchants donc et tant pis pour ceux qui ont accepté d'avoir été manipulés comme de vils saltimbanques pour une cause qui les dépassait finalement.

Il est une sagesse populaire bien de chez nous qui dénie toute humanité à un individu dès lors qu'il ne s'en trouvât pas une personne à qui il est suffisamment lié sur la planète Terre capable d'infléchir sa position la plus rigide ou de l'amener à revenir sur sa résolution la plus ferme. Les arabes disent : si tu aimes, aimes modérément ; si tu hais, hais avec modération. 

L'honorable député Abdou Mbow devrait s'en inspirer pour quitter sa posture saugrenue d'avocat du diable dans son camp. L'émigration clandestine est le statde suprême de l'échec des politiciens sénégalais. Seul le désespoir conduit a choisir entre la vie et la mort, qui pousse à cette aventure suicidaire de la pirogue !  Si les politiciens nous avait vendu autre chose que des chimères ou ne s'étaient pas comportés comme de vulgaires jouisseurs, nul doute que les choses auraient pu être autrement  !

L'exemple nous vient du secteur de la justice. Après avoir ralenti la circulation de l'instinct meurtrier chez les forces de l'ordre, les magistrats osent se regarder dans la glace, enfin. Nous retenons notre souffle  car  sans la justice, la paix est illusoire !

mercredi 25 novembre 2020

TROISIEME LARRON....

L'honorable député, Monsieur Mamadou Lamine Diallo pense que le sultan président premier ministre, Sa Majesté Ni Wini Non cherche, obstinément, à saborder l'opposition !

On peut trés bien concéder à sa Majesté cette tentation ubuesque mais légitime qui a également animée, hélas, tous ses predecessurs. 

Aussi croire que le ralliement à la cause sultanesque de hautes personnalités politiques est fatal à la démocratie, c'est aller trop vite en besogne !

En vérité, cela frise un comportement de défaillant, de la part d'un politicien qui comme tous ses semblabes percoit la politique en premiere intention comme un jeu d'échecs, un combat d'areopages à la science infuse en ruses. 

On ne peut pas, donc, objectivement, en vouloir au sultan de vouloir élargir sa valetaille en invitant ses ancien scompagnons liberaux sous l'ombre de sa Grandeur.

A l'évidence, on doit être admiratif de cette abnégation du sultan ainsi que ses alter ego, à s'engager dans cette démarche conjurant la haine dans le microcosme libéral et augurer de retrouvailles plus amples.

Somme toute, cela n'est il pas, dans une certaine mesure, plutôt du pain béni pour la démocratie ?

Ceux qui devraient avoir peur, ce sont bel et bien les socialistes qui ont peu de chance de transcender leurs vieux démons. Quand se rendront-ils compte qu'ils sont toujours cheveux dans la soupe libérale ? Niasse, Tanor, Khalifa Sall hier, Mimi Touré aujourdhui..... Gakou demain ! 

Mais l'angoisse n'est elle pas l'aiguillon du destin ? 

En attendant observons le troisième pole en gestation autour de Ousmane Sonko et consorts... 

lundi 23 novembre 2020

HISTOIRE D'AMOUR

Monsieur Mansour Faye porte l'entière responsabilité du choix catastrophique de changer de société de gestion de la distribution de l'eau en milieu urbain dont la conséquence est une violente pénurie d'eau sur fond d'une augmentation sournoise du prix de l'eau.

Autant la gêne du nouveau ministre en charge du secteur par rapport à cette question traitée par le beau frère du président est compréhensible, autant le silence narguant de la nouvelle société nous dérange !

Tout compte fait, c'est là un exemple illustratif parmi tant d'autres qui font que les relations franco-européennes voire afro-européennes ne seront jamais cette histoire d'amour revée, selon les mots même de Papa Macron !

Les populations autochtones se sentent toujours lésées dans les accords conclus par leurs dirigeants avec l'Europe qui reste, cependant et malgré tout, la destination favorite des africains, jeunes et moins jeunes, pour toutes les raisons du monde !  

mardi 17 novembre 2020

DES GLORIOLES DAUPHINESQUES

On n'a d'yeux que pour Sa Majesté et Son Dauphin ! Et pour cause, chacun des deux combinards semblent avoir mangé du lion...Lequel des deux a mangé l'autre ?  

L'issue de la combinazzione scellera cette question mais déjà elle est saluée par un regain de l'émigration clandestine.

Pour Sa Dauphinitude, son duo avec le sultan president premier ministre serait inégalable. Facon de parler là, c'est pipi d'oisillon... Parce qu'en matière de jactance et d'enrichissement fulgurant, on sait qu'ils resteront à jamais imbattables ! 

Nous attendons plutôt que le Dauphin nous déssigne la cheville à laquelle comparer le tandem chéri retrouvé... Pas à celle de l'indolence consacrée par la placidité gentillomme haut perchée à l'Assemblée Nationale quand même, n'est ce pas ?

Toutefois, l'autosatisfaction succulente qui transpire de ces sifflements dauphinesques est de très mauvais augure. Elle est symptomatique d'une attitude de chapon qui déteint sur l'atmosphère grave mais sereine de la recomposition politique en cours. 

Elle donne du sens à la funeste prédisposition du sinistre de la Justice, nourrrit les idées macabres du Macoute Dembourou Sow mais plus encore, elle oint le comportement déjà affligeant de l'Affreux à l'Interieur !  

En effet, de quel droit le parti Pastef est-il interdit d'évoluer sur le terrain politique ? Pourquoi en veut-on tellement au jeune Ousmane Sonko ?

Quand la loi est méprisée, la raison est forcément dépassée. 

Et on aura toujours tort de se taire et regarder ainsi s'ouvrir les portes de la haine. La méchanceté continuera de sévir parce qu'elle a une nature d'hydre, elle étend ses tentacules sans relâche pour engouler tout ce qu'elle voit, tout ce qu'elle touche...

 Alors, l'affreux à l'Interieur sera-t-il  Tony le matamore de nos libertés comme du reste plusieurs de ses prédécesseurs dont son usineur ou restera-t-il Felix le matador des opposants, tâche qu'il a déjà réussie avec brio dans un passé récent ?

vendredi 13 novembre 2020

LECON DE POLITIQUE...

Monsieur Djibo Ka peut dormir tranquille du sommeil des justes. Sa lecon de politique est sue. Cérise sur le gâteau, c'est l'un des cancres de la classe d'alors qui l'a remplacé à l'estrade !

Comme quoi les lignes bougent... Après le procureur général, ce sont les juges qui s'y mettent pour mettre le holà aux turpitudes des forces de l'ordre. Encore et encore, doctes magistrats, rien ne sera de trop pour définitivement mettre sous l'éteignoir ces bassesses dont pâtissent les citoyens !

Parce que l'opposition, la société civile et les activistes ne peuvent y suffire, il est grand besoin de personnes qui abordent la posture de cosmes ou à tout le mojns d'actes qui évoquent la grandeur dont étaient censés se prévaloir ces grands hommes.

Peut-on objectivement accorder du crédit moral à ceux là qui usent des institutions, abusent de leurs charges ou encore ameutent de stupides camarades pour écraser leurs adversaires ?

La plèbe a besoin de sang, certes, mais voir dans cette exécrable tendance à l'intrigue politicienne du génie politique est quand même absurde. 

C'est le comble du malheur que les réamènagements des attelages politiciens soient asimilés à du jeu.

La substantifique moelle de la gouvernance en est d'autant plus escamotée.

On glose davantage sur l'habileté du sultan à dézinguer son opposition, sur son art consommé de la combine que sur ses aptitudes à nous sortir de l'ornière.

Plus de la moitié des senegalais vivent dans l'obscutiré pendant la nuit, ne savent ni lire ni ecrire et peinent à acceder à des soins de santé de qualité.

Les jeunes fuient par cohortes entieres leur pays qu'ils comparent à un enfer, un cimetière d'espoirs.

Voila les vrais défis !

dimanche 8 novembre 2020

TRUMP, GOOD GUY !

Le monde semble heureux de voir Trump mordre la poussière dans la course à la Maison Blanche.

Les dirigeants africains sont ceux qui ne le regretteront pas, le plus parce que Trump les méprisait. Il s'est tenu éloigné d'eux tout en les tenant éloignéss de lui durant tout son mandat. Comme de la peste parce qu'il les considérait comme la peste de leur peuple.

Ce sont les peuples africains qui perdent ainsi un avocat coriace de leur cause. Car ils ont en vain espérer que son slogan "America first" déteigne sur leurs dirigeants pour que la patrie soit bien avant le parti !

En effet, Trump n'avait de cesse de renvoyer les dirigeants africains devant le miroir de leur conscience car toutes les raisons de son mépris qu'il étalait au grand jour trouvaient un écho favorable auprès des populations africaines. 

C'etait une facon de marquer son incompréhension navrée et solidaire de voir un continent aussi pourvu que les autres, sinon plus, se maintenir dans les abysses de la misère. 

Rétrospectivement, l'essentiel était-il que l'Afrique soit partie ? N'était-elle pas plutôt trés mal partie ?

Le constat présent est désolant. Voir comment la seule perspective qui s'impose, celle politicienne hédoniste, le comprend tant et si bien qu'elle a entrepris depuis de demembrer et brader la souverainete nationale partout.

vendredi 6 novembre 2020

LONGUE VIE AU SULTAN !

Dame Mimi a raison de magnifier la démocratie sénégalaise. Et pour cause, elle espère ainsi conjurer le retour du baton qu'elle doit fort bien appréhender.

Oui si le regime du President Diouf a été peint d'arrogance, le regime de Wade barbouillé de boulimie, le régime de Sa Majesté NiWiniNon brille des milles feux de la méchanceté dont elle en fut l'artiste plénipotentaire. En service commandé, au nom du devoir de loyauté ou par nature ? 

Sa méchanceté - qui à force de s'exprimer par un rictus sera finalement parvenu à lui tordre le visage.  - a dangereusement infléchi notre démocratie.

Les contorsions sanctificatrices de l'enrôlement de Idrissa Seck suffiront à peine pour redresser la barre. 

C'est parce qu'entre-temps, l'élève, l'affreux Tony, est passé maître, pardon, matamore !

Et quelle hypocrite, notre dame ! C'est seulement maintenant que le sort de la jeunesse l'interpelle ? 

Voila pourquoi notre navire ne changera de cap que difficilement. 

Le pavillon du manichéisme déroutant flotte rageusement.  Au pouvoir les vicieux, les vertueux dans l'opposition !

Le vice au pouvoir, la vertu dans l'opposition. Honni celui qui accède au pouvoir ! Bienheureux est celui qui le perd ou s'oppose !

Adieu élection, alors et puis basta, longue vie au sultan !

mardi 3 novembre 2020

TOUJOURS REVER !

Nous aurions pu nous douter en scrutant la mine hilare des chambellans du palais, Latif Coulibaly et Seydou Gueye que le sultan nous avait préparé un mauvais coup !

Tant pis pour qui pense que Son Altesse royale est capable de changement. Comment peut-on accuser, hier, quelqu'un, publiquement, de voleur et lui derouler aujourd'hui le tapis rouge ? La question est valable aussi pour le(s) concerné (s)  ? 

Elle symptomatique de l'horizon bouché de nos politicards que l'éviction de Abdou Karim Fofana conforte... La preuve qu'un technocrate a plus que jamais interêt à s'éloigner de la mare aux politiciens, le fameux système... Proie ou victime des trés coriaces bandits fonciers ?

Tout indique, à priori, donc que "Tout sauf Karim Wade", "Faire oublier le Père Wade"  restent le fil conducteur au renforcement duquel  il ravale son vomi et coopte. 

Sans oublier l'exfiltration en toute beauté du beauf avec un atterissage avec une suave douceur dans le champ des Infrastructures ! Difficile de faire mieux,comme blanchisseur, yes !

A posteriori, c'est qu'en partageant le pouvoir avec Idrissa Seck, au détour d'une facilitation inter-maraboutique, le sultan président premier ministre se croit plus fort en déléguant la chicotte à plus indiqué... Le CESE new look ne sera pas une coquille vide et son président est réputé pour sa rigueur...

Et donc Sa Majesté pense pouvoir profiter de sa nouvelle liberté pour punir ses garnements belliqueux ainsi que les chamailleurs tels Boun Dione et Maxime Ndiaye qui n'auront pu s'entendre sur rien entrainant une cacophonie sans précédent dans la buanderie sultanesque. 

Sa Majesté libère aussi les hommes et femmes nourissant - fort légitimement avec tous les droits que leur confere leur citoyenneté à égale dignité de Maky Sall - des ambitions présidentielles. Nous osons juste penser qu'il siffle le départ d'une guerre fratricide dont il sera l'ultime arbitre en tant que chef de coterie !

Le bruit du déplacement des chaises a aussi eu le mérite de révéler des égos. Pourquoi Aly Ngouille Ndiaye refuse-t-il de cohabiter avec Aly Saleh Diop ?   

Mais qu'est ce qui nous prend de chicaner ? Pauvre de nous, n'est ce pas l'affreux magistrat Tony Diome qui est désormais préposé matamore de l'Intérieur ? 

 Brrr, un air de redite !