vendredi 29 mars 2019

TROP TARD ?

Le goût du champagne de la victoire est-il à ce point si amer qu'on n'ose pas le sabrer comme il faut ?  

Le silence du sultan laisse présager un gros doute. Il doute après avoir vu ce qu'il a vu, après avoir entendu ce qu'il a entendu... définitivement assuré d'avoir vaincu sans avoir eu raison, trés gêné d'avoir gagné sans gloire...

Mais cela peut etre aussi un doute d'un homme qui a compris... compris le premier ce mécontentement ambiant que personne n'arrive à nommer correctement et que l'on ne peut, tout aussi bien, expliquer clairement....

La colere pallie dans ces cas, fort opportunémént, le manque de moyens et d'outils de réflexion pour s'eriger en refuge inexpugnable des peines, souffrances et angoisses.

En homme avisé, le sultan devrait davantage méditer pour trouver le bon medicament pour le Senegal, un grand malade... malade de sa société qui vogue vers l'epicurismee avec les voiles du mensonge et du vol s'imposant inexorablement comme symboles d'autorité... attributs de la reussite !

mardi 26 mars 2019

DESOLE, MAJESTE !

Le pays retient son souffle, rien ne marche plus.  Le sultan se barricade toujours pour dit-on se mettre à l'abri des envoutements des aspirants ministres.... 

Absolument burlesque d'avoir peur de Satan ou de ses suppôts... quand avoir confiance en Dieu est de mise pour le croyant et si rasssurant, si bénéfique !

Il aurait pu justifier sa retraite mystique pour songer aux correctifs qu'il veut apporter à son action nonobstant l'indigence de ses promesses de campagne électorale. 

C'est fou quand même à quel point la constitution àd'un gouvernement peut-elle être sclérosante !

Le risque au délà de cette paralysie administrative est que Monsieur Sory Kaba tente malheureusement d'expliquer le geste ignoble de notre compatriote qui a sequestré les jeunes passagers d'un bus scolaire pour tenter de les incendier, en Italie...

Sorry Sory ! Explique-nous aussi pourquoi depuis lors il y a comme une épidemie de mort suspecte de senegalais là-bas !

De l'eau pour tous, de l'electricite pour tous, la santé pour tous, l'école pour tous, un service public de qualite et un revenu minimal pour tous ! 

C'est le moins que les citoyens qui sont ceux qui donnent le pouvoir attendent du Sultan assis sur des gisements faramineux de gaz et de petrole.... Le reste, c'est pet de chameau ! 


jeudi 21 mars 2019

LA NEW DEAL...

L'ancien bonhomme président de la Republique est devenu le nouveau sultan de notre émirat gazo-pétrolier.

Sa facon d'y arriver devrait inspirer les sciences politiques d'ores et déjà... Comme quoi le despotisme paie et il y a de beaux jours devant lui.  

Le president gambien n'a pas attendu, lui, que l'oiseau de Minerve s'envole !

Le despotisme, c'est des actes mais egalement des resultats, peu importe par le bout par lequel on le prend.

Les actes, ce sont l'asservissement de la presse, le baillonnement de libertes, l'emprisonnement des adevrsaires les plus coriaces, intimider les autres de moindre envergure et obliger ses alliés. Bref c'est s'arranger à se rendre indispensable en manageant avec maestria la pauvreté d'ensemble.

Les resultats, ce sont la mort clinique de tous les partis politiques, le coma des médiateurs sociaux, le tournage à vide des organisations syndicales, la gestion intelligente de la précarité et la maitrise calculée des velléité rebelles.

Ces actes et resultats signent le début d'une nouvelle ère politique, bien calme et trop tranquille mais qui sied parfaitement à un espace gazo-pétrolier.

Et peut-etre une nouvelle donne qui rend déjà très impérieuse la necesssité d'un troisieme mandat ?



vendredi 15 mars 2019

MINISTRE OU RIEN DU TOUT....

La politicaillerie a encore de beaux jours devant nous.... On n'en finira donc jamais ?

La composition du prochain gouvernement est sur toutes les lèvres de la populace.

Chaque politicien rêve de devenir ministre de la République non pas pour mettre en oeuvre sa compétence au service du public mais plutôt pour bénéficier des faveurs rattachées au statut.

Eh oui, c'est qu'être ministre de sultan de l'émirat gazo-pétrolier du Senegal, ne serait-ce qu'un jour, cela permettrait de régler définitivement bien des soucis existentiels.  

Le sultan est si imbu de cette puissance qu'il a pris le large pour aller là-bas composer la liste des convives de son banquet. 

Les palais présidentiels de Dakar, Popenguine et de Gorée ne se pretent plus donc aux grandioses reflexions du sultan....

 Fort à parier qu'il en sera de l'arrosage pressenti gargentuesque...
Ca ne va plus du tout, osons le dire, quand être ministre apprête à tout et que nommer quelqu'un ministre rend oikophobe.

mercredi 13 mars 2019

UN CONTE...

Un roi avait plusieurs enfants, tous remarquables par leur beauté et par leur taille, à l’exception d’un seul qui était petit et difforme. Il ne put s’empêcher de le regarder un jour avec mépris. Le jeune prince, qui avait beaucoup d’esprit, s’en aperçut, et lui dit :
– O mon père ! un nain bien instruit l’emporte sur le géant qui ne sait rien. Ce n’est pas par la masse, mais par le prix qu’il faut juger des choses. La brebis se fait aimer par la propreté, l’éléphant est toujours sale. Sinaï est la plus petite des montagnes, et c’est sur elle que Dieu a opéré le plus de prodiges.
Le roi sourit et les courtisans applaudirent; mais une haine violente s’alluma contre lui dans le cœur de ses frères.
Tant qu’un homme ne parle pas, sa vertu reste comme ensevelie. Ne méprisez personne sur son extérieur, car la moindre touffe de bois peut déceler un lion ou un tigre.
Le roi fut attaqué peu après par un ennemi puissant, et les deux armées se trouvèrent bientôt en présence. Le jeune prince, poussant le premier son cheval dans le champ de bataille :
– O mon père ! dit- il, ne craignez point de lâcheté de ma part : vous me verrez bientôt couvert de sang et de poussière, car la guerre est un jeu cruel qui ne se paie qu’avec le sang. Il attaque en même temps les ennemis et terrasse les plus braves; puis, revenant vers son père, il baise la poussière de ses pieds et lui dit : Vous voyez devant vous ce fils si disgracié de la nature, puisse-t-il vous avoir prouvé que ce n’est pas la masse du corps qui fait le vrai courage! Dans un jour de bataille, c’est d’un cheval vigoureux et non pas d’un boeuf engraissé qu’on a besoin.
Le combat étant engagé, l’armée des ennemis était supérieure en nombre : celle du roi. déjà effrayée, commençait a plier, lorsque le jeune prince lui adressant la parole : Si vous êtes véritablement des hommes, venez combattre avec moi, et n’allez pas faire croire par votre fuite que ce sont des femmes qui sont cachées sous vos vêtements. Animées par ce discours , les troupes revolent au combat et remportent la victoire. Le roi, enchanté, baise alors la tête de son fils ; et sa tendresse pour lui croissant chaque jour, il partage avec lui le gouvernement du royaume.
Ses frères alors, plus irrités contre lui, formèrent le complot de l’empoisonner ; ils mêlèrent du poison dans les mets qui lui étaient destinés ; mais sa sœur, qui les avait aperçus d’ une salle supérieure, frappa les battants de la croisée pour avertir le prince du danger qu’il courait. Il comprit le signal et s’abstint de manger en disant : Ce n’est pas aux gens de coeur à mourir et à céder leurs places aux lâches. Quand même l’aigle n’existait pas, qui des oiseaux voudraient se mettre sous la protection de la chouette ?
Le roi fut instruit du complot, et pour punir les coupables , il les dispersa dans divers lieux de son royaume, espérant que, quand ils ne se verraient plus, leur haine s’éteindrait insensiblement.
Les sages ont dit avec raison que dix pauvres peuvent coucher et dormir dans un même lit, mais que deux rois ne peuvent tenir dans le plus vaste royaume. Un homme charitable a-t-il la moitié d’un pain, il s’empresse de le partager avec les pauvres; mais un roi qui vient de s’emparer d’un royaume songe d’abord à la conquête d’un autre !

mercredi 6 mars 2019

PERSPECTIVES DE SORTIE-ENTREE...

On se perd en conjectures sur les lendemains politiques immediats du Senegal... La coalition présidentielle, BBY, va se disloquer fatalement. 

Le PS, l'AFP, l'URD, la LD et AJ  se voient en face de la terrible réalité : sortir de l'ornière de partis-madiapalé ou jouer à la cinquième colonne dans les futures âpres batailles de contrôle de l'APR... au sein duquel les prochaines elections locales en fin d'année prochaine seront un test de survie politique pour la plupart des responsables.

Le PDS et Rewmi restent aux aguets mais les yeux plutot vissés sur le retroviseur, observant la forte vague deferlante du PASTEF. 
 
Le nouveau présiddent élu verra son autorité bafouée au fil du temps qu'il ne sortira du palais qu'il ne sortira du palais que seul, tout seul...ou simplement accompagné d'une escouade de zombies.

Sauf que ce Sénégal est un délire... L'élection présidentielle du 24 février dernière récente était une intronisation maquillée du sultan de l'émirat gazo-pétrolier du Sénégal...

Or un sultan règne perpétuellement mais encore un sultan ne perd son pouvoir qu'à la faveur d'une révolution de palais. 

Or le sultan du Sénégal, en dépit de sa volonté, ne pourra pas régner perpetuellement. 
Il ne lui reste donc que la solution de la révolution du palais, sous forme de combine à la Medvedev-Poutine ou à la Kabila...

Son appel au dialogue ne vaut pas grand chose donc car on ne change pas de nature. Le sultan s'est montré si violent contre lui-même et ses compatriotes...

Et puis pourquoi un dialogue alors qu'il suffit tout simplement que les organes de l'Etat fonctionnent à leur optimum ?  

vendredi 1 mars 2019

VIVE LE SULTAN....

Maitre Wade l'avait prévenue....

Mais l'opposition n'a pas pu s'empêcher de tomber dans le piège et participer à la cérémonie d'intronisation du sultan de l'émirat gazo-pétrolier du Senegal.

Le mot n'est pas de trop... L'aveu du juge qui a osé proclamer les résultats povisoires sans avoir compilé tous les procès-verbaux des bureaux de vote ainsi que les révélations effarantes du mandataire du candidat de PASTEF ne font qu'accréditer cette thèse.

La "campagne electorale" était une démarche voulue, maitrisée et exécutée de main de maître... Une commande, quoi !

Et la débauche de transferts d'argent de la sultane au profit des électeurs à la veille des électionsrenseigne sur la froide détermination qui aura animé la cour de Sa Majesté qui n'aurait pu souffrir qu'une horde de processionnaires dépenaillés la coiffât au poteau....

Plus d'opposition.... Vive le sultan !