mardi 29 janvier 2019

DE L'AGNEAU DU SACRIFICE....

Le scandale des 94 milliards de FCFA a fini d'éclabousser le ministère des finances, une institution jusque-là épargnée..

Les contradictions entre les explications du Ministre et le Directeur des Domaines, principal accusé dans l'affaire, en sont la cause.

Le labyrinthe technique dans lequel ils ont voulu nous entrainer n'a pas voilé la verite de la perfide machination qui est à la base de ce vrai mic-mac.

Comment se fait-il que le chef de l'Etat n'y ait vu que du feu malgré les rapports alarmants des corps de controle ? 

Nous sommes en face d'un président finalement aveugle car beaucoup trop de scandales révélés par les contrôles ne sont ébruités que par d'autres canaux.

On ne voit qu'avec le coeur, sans doute et le ministère des finances est devenu si politisé avec l'affiliation de tous ses responsables au parti présidentiel que sauf à vouloir se faire hara-kiri, Maky Sall n'oserait jamais se debarrrasser de vassaux qui ne rechignent pas à mettre la main à la poche pour l'aider à entretenir et élargir son vivrier electoral....

La fortune personnelle de Ousmane sonko, l'accusateur, n'est pas ici en cause. Mais elle denote toutefois un realité crue : l'omnipotence et l'intouchabilité des inspecteurs des impots bien servies par une capacité phénomenale d'enrichissement sur la base de chantage des citoyens jadis et maintenant sur une ingenierie à piper les procedures administratives.
    
Mais Mamour Diallo doit bien se rendre à l'evidence, son noviciat politique trop exubérant a beaucoup trop dérangé le système. Il a été décrété, quelque part, qu'il sera l'agneau du sacrifice.... 

N'est pas Mbaye Niang, le ministre du Tourisme qui digere transquillement les 29 milliards du Prodac, qui veut !

Et puis, on ne se decharge pas impunément sur le meilleur ministre des finances de l'Afrique, Amadou Ba !

vendredi 25 janvier 2019

CE PECHE D'ORGUEIL..

La lumière a jailli de l'esprit d'un footballeur.... L'ancien lion, Diomansy Camara, nous l'a balancé en pleine figure : le Sénégal se voit trop beau à l'orée de chaque compétition... statut d'éternel favori, toujours éliminé....

A l'observation, ce péché d'orgueil en matière de football, ne serait-il pas tout aussi valable dans tous les autres domaines de la vie sénégalaise ? 

C'est sans doute une reminescence des temps révolus où Dakar était la capitale de l'Afrique Occidentale Francaise !

C'est un grand mal, en tout cas, que l'orgueil et les senegelais sont bien placés pour le savoir. Il métamorphose si profondément nos élus, le président au premier plan, qu'il nous sidère. 

Il déteint si lamentablement dans nos mentalités que le debat politique en est devenu terriblement indigent à l'instar de la vie sociale égoiste.

Tout tourne autour de l'égo et la politique se nourrit de critiques malsaines et menaces malsaines sur fond haineux. Les religieux sont désemparés car cela est à l'opposé des enseignements de la Bible et du Coran.
L'arène politique, composée dans son écrasante majorité de garnements dont la lourdeur de la bourse est inversement proportionnelle à la teneur morale, n'a rien à envier à celle de la lutte ! 

Ce péché d'orgueil est la cause essentielle de nos relations délicates avec nos voisins. Se voir beau, c'est aussi penser etre plus intelligent, qu'on a été créé pour diriger.

Pourquoi la fédération sénégalaise de football propose-t-elle une CAN co-organisée avec la Guinée sans en référer d'abord aux principaux concernés ?
 
Pourquoi le pouvoir sénégalais a entretenu le sentiment que le Sénégal etait co-propriétaire du pont sénégambien ? 

Le cas échéant, pourquoi le Mali, pays continental voisin, ne peut-il pas participer au capital du port de Dakar ou bien celui de Kaolack ?  

Pourquoi beaucoup de senegalais ont crié au crime de lèse-majesté à la signature de l'accord qui prevoit une exploitation commune des gisements de gaz à leur frontiere maritime avec la Mauritanie ?
Un orgueilleux, ca rechigne à partager.... 

C'est un écueil de taille que ce péché d'orgueil  qui explique que le Senegal n'est pas encore prêt à réaliser son but, l'Unité africaine.

 Or le but c'est un ensemble d'objectifs !

mercredi 23 janvier 2019

NO LESS FROM YOU, SIR BARROW !

 Ce 22 Janvier, date d'inauguration du pont transgambien marquera les esprits à la mesure de l'espoir placé dans cet édifice, coté sénégalais notamment. C'est que grâce à ce pont, le Senegal se reconcilie enfin avec lui en realisant son "unité linéaire". Tous nos remerciements à l'actuel Président gambien Barrow dont la volonté a été déterminante dans la réalisation de cette infrastructure est un vieux phantasme senegalais depuis 40 ans au moins et pour la concretisation duquel chaque president senegalais a été prêt à offrir la prunelle de ses yeux  ! Merci Maky Sall d'avoir gardé la flamme intacte pour realiser ce reve. Le Senegal et la Gambie s'offrent en exemple à l'Afrique. Nous en sommes fiers....                                                                                                    

mardi 22 janvier 2019

CONGRES DE BERLIN (bis) ?

Le vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio, vient de sonner le tocsin. 

A ses yeux la France est la principale responsable de la pauvreté des pays francophones d'Afrique. Parce qu'après le Brexit, la France reste le seul pays indexé dans l'émigration clandestine des africains, en tant que seule puissance anciennement colonisatrice de cette contrée. Son statut de principal donateur au titre de l'APD  n'a pas pesé lourd  !

Les choses bougent réellement plus profondément ou plus vite que l'on ne pense en tout cas en Europe pour que la coopération avec l'Afrique soit ainsi percue.
 
A nos yeux, il serait stupide de ne considérer cette saillie du responsable italien que comme une banale bourde diplomatique.

Espérons que, là bas, la commission européenne se saisisse de cet incident diplomatique pour un nouveau bréviaire de la cooperation européenne et qu'ici les chefs d'Etat africains soient plus conscients de l'interêt général de leurs peuples.

Car ce n'est pas seulement, bien evidemment, en Europe que son déroulement fait ronchonner.. 

Et cette défiance à son encontre est la cause primaire, en fin de compte, de la montée en puissance de l'extrême-droite, xénophobe et chauvine, dans tous les pays d'Europe qui font figure à présent de vases communicants.

...Pour revisiter les chantiers de la coopération aussi bien bilatérale que multilatérale. Et peut être ainsi lui assigner de nouvelles taches et lui baliser de nouveaux chemins... pour la meilleure Afrique possible.  
 

dimanche 20 janvier 2019

DU SYSTEME QUI SE GRIPPE !

Mais pourquoi donc la machine de la sultanisation grippe-t-elle ?

La situation serait-elle aussi dangereuse que des passagers de la barque de l'émergence la quittent alors que d'autres songent le plus sérieusement du monde à mettre à flots les canots de sauvetage ?

La vérité est qu'il y a un grand malaise dans l'entourage du sultan où ils se trouvent des responsables qui n'hésitent plus à avouer qu'ils ne "sentent" vraiment pas ou plus la chose.

Sans doute que le bon sens, nécessaire partout et singulièrement en politique, revient au galop.

L'objectivité induite par la réalité des choses fait reculer la subjectivité produisant les alliances ? 

Peut-être bien aussi que quand avancer est dur, seuls les durs avancent !   

Mais c'est quoi le probleme, au fait ? Pourquoi, oui pourquoi, ce mécanisme de tonnerre, superbement bien huilé se déglingue-t-il ?

Quelle est donc cette graine de poussière qui a déréglé le mécanisme, ce virus qui a parasité le système ?

Une affaire doit-on dire de gros sous, 94 milliards ? Pourtant il y en a eu en pagaille des affaires beaucoup plus importantes... mais ce gros lièvre soulevé par le jeune Ousmane Sonko n'arrive pas à cacher sa courte queue dans les buissons de la jungle de l'information...

Ou peut-être la qualité des personnes mises en cause dans cette sordide machination ? Là aussi, le directeur des Domaines n'est pas la plus haute personnalité administrative/politique accusée de prévarication, à moins qu'il ne soit la tige qui cache un tronc, des troncs .

Ou alors c'est le jeune et teigneux opposant qui, c'est un secret de polichinelle, a fini de convaincre l'écrasante majorité de la jeunesse, qui cristallise autant de passion ?
 
Nous assistons, tout compte fait, à une traque nidoreuse de l'homme Sonko. L'ampleur du déchaînement de la meute et la variété de la race canine préposée à la sale besogne laissent sans voix.

Mais il reste que pour une fois, au moins pour cette fois-ci, le procureur de la Republique devrait songer à mettre tout le monde à l'aise !

Oui, il doit condescendre à jouer l'arbitre en repondant aux interpellations et semondre les deux camps de fournir leurs preuves.  

Au fil du temps, ce qui s'apparentait à un plebiscite prend les couleurs d'un casse-cou. 

La démocratie se rebiffe...  





 

vendredi 18 janvier 2019

L'HOMME SYMBIOTIQUE

 
Un prototype de citoyen universel ? Oui, on pourrait le dire car Ahmed Bachir Kounta a conjugué enracinement et ouverture en même temps qu'il a concilié le sacré et le profane : son statut de chef religieux n'a jamais déparé sa profession de journaliste trés brillant.  
Repose en paix, Ahmed Bachir, auprès de ton Seigneur, notre Seigneur, Allah.  

dimanche 13 janvier 2019

MONSTRE ET MAITRE....

Nous n'avons pas du tout aimé que le doyen Abdoulaye Diaw, reporter sportif émérite, tente de justifier la bêtise du gouvernement sénégalais qui a offert à la CAF la somme d'un demi-milliard pour faire bamboula....
 
C'est à n'y rien comprendre, de toute façon, au regard de la pathétique jubilation qui a aureolé la communication du gouvernement autour de l'appui budgétaire de 104 milliards glanés aupres du FMI !

C'est que rien ne peut justifier cette générosité illégitime du gouvernement du Sénégal à l'endroit de la Caf, l'un des organismes africains les plus balèzes qui soient... on parle de football, le sport-roi de la planete... 

Les priorités ne sont-elles pas ailleurs, notamment celle qui veut qu'on solde la dette intérieure qui a fini d'asphyxier le pays ?

Il serait beaucoup plus sérieux de la part du sultan et sa cour de respecter leurs engagements de vertu et de sobriété, devenus voeux pieux, et montrer patte blanche que de frétiller à salir la peau des adversaires politiques qui ne sont en fait que des "leurres democratiques"...

Ou peut-être que les créatures ont échappé au contrôle de leur maître ? 

C'est un air de déjà vu.... Frankenstein et son monstre...

vendredi 11 janvier 2019

ET POURTANT.....

Et pourtant, le premier ministre Boun Dione et Aminata Toure l'envoyée spéciale de Son Altesse l'avaient bien claironné à haute voix. 

N'en deplaise, ils avaient bien dit que le nombre de candidats à l'honneur de servir de leurre au sultan serait de cinq. 

Lucidement, nous nous attendons donc à l'élimination des candidats Karim Wade et Khalifa Sall. En effet, un sultan choisit ses sparring-partners. 
   
On peut être sourd ou aveugle à l'envie mais l'on ne doit pas reprocher au pouvoir sa logique de demantèlement de la démocratie ; un processus du reste si huilé qu'il faille tirer le chapeau, et comment !, à ses lugubres concepeurs mais aussi à ses non moins pernicieux metteurs en scene !  

Mais comme au Senegal, la démocratie a mal partout ! 

Le systeme entame-t-il son déclin ? Le pouvoir a changé de nature ? 

N'est ce pas plutôt la nature, l'un dans l'autre, qui a changé le pouvoir ?

La nature, oui,qu'elle subisse ou influence, est un vrai goujat parce qu'elle fait tout sans art...   

mardi 8 janvier 2019

LA FIERTE DU DIABLE...

Qu’est ce qui fait la fierté du diable aujourd’hui ?

L’ignorance de l’homme est la principale fierté du diable car il a été créé ignorant et il puise toute sa force dans cette ignorance. En effet, il lui est plus difficile d’égarer un savant, car ce dernier dispose d’arguments solides pour faire face au was-was et aux situations ambigues.

Tandis que l’ignorant s’égare facilement dans les innovations face aux situations ambigues. De ce fait, le diable n’a aucun souci à se faire avec les ignorants car son objectif est d’égarer le plus grand nombre d’ignorants.

Qu’est ce qui cause la destruction des musulmans aujourd’hui, l’ignorance de leur religion. Le musulman qui ne connaît rien de sa réligion est une proie facile pour le diable qui arrive aisément à l’égarer de la voie droite.

La connaissance est une lumière et devant cette lumière le diable se replie. Apprendre à connaître sa religion dans les nouvelles dimensions à travers les miracles scientifiques de l’islam à l’ère de l’énergie

Connaître sa religion c’est se construire son propre bouclier et savoir s’éduquer contre les ruses du diable dans le temps et le milieu.

Ô enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. – Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur. – C’est un des signes (de la puissance) de Dieu. Afin qu’ils se rappellent ». Coran (7:26).

De la même manière que nous habillons le corps physique des vêtements à base de la matière, il en est de même pour notre esprit ; il développe un vêtement énergétique (l’aura interne), et notre âme un vêtement lumineux (l’aura externe).

Par contre, le vêtement de l’âme dépend du vêtement de l’esprit, et le vêtement de l’esprit dépend:
d’un premier niveau naturel du corps physique: une alimentation d’énergie positive  et un environnement d’énergie positive .

Néanmoins, la recherche de la science étant une obligation pour tout esprit libre.

mardi 1 janvier 2019

POUR LA PREMIERE FOIS...

Jamais le souhait d'une bonne nouvelle année n'a eu autant de sens au Sénégal. 

Non pas à cause du contexte préélectoral dont nous sommes habitués aux piques de surchauffe récurrentes mais surtout parce que, de manière subtile, beaucoup de sénégalais ont la sensation cette fois-ci que les limites du raisonnable ont été franchies.

Pour la première fois de leur vie, ils auront assistés, hébétés, au déploiement du rouleau compresseur de l'Etat, dans toute sa nudité, pour écraser des adversaires politiques, saborder les régles de la démocratie et saper les bases de la république. 

Pour la première fois, ils réalisent que l'élection présidentielle n'a plus de sens. Le prochain scrutin n'est qu'un faire-valoir démocratique, en effet...

Pour la première fois, ils se doutent que tout a vraiment changé... il faudra sans doute requalifier toutes les institutions de leur pays....

Mais le pire, c'est qu'au plus profond d'eux, ils se culpablisient de ne pas avoir vu venir leur pays arpenter le chemin du futur, son futur de petrole et de gaz, à reculons !  

Allons donc....est-ce que les citoyens peuvent-ils se prévaloir des turpitudes de leurs élus ? 

Croisons les doigts, prions et souhaitons nous gaillardement tres bonne année 2019 !