POUVOIR ETRANGE...

Chaque jour qui passe nous conforte davantage que le Senegal est plus que jamais au fond du trou. La faute en incombe à la logique de l'économie vaudou tropicalisée que son président poursuit avec une humeur  massacrante et dont les effets malheureux sont devenus entoptiques.      

Si l'incompétence devait avoir une couleur, eh bien, ce serait bien la lumière de l'arrogance. Cette expression de l'insolence méprisante propre aux hommes puérils qui trouvent terreau fertile dans les démocraties laxistes...  

Une démocratie est laxiste dès lors qu'elle entretient une séparation nette entre la politique et l'administration...  Le décideur politique n'a cure de l'expertise de l'administrateur.

Elle devient alors une démocratie factice, une démocratie minable qui sanctifie le detournement d'objectif des institutions et la confiscation du pouvoir par certains individus pour qui le pouvoir de dire l'emporte sur le devoir de faire.

Il en résulte des choix calamiteux, des négligences inadmissibles et surtout une conception étrange du pouvoir !

On n'aurait peut être rien à perdre si cette crue de l'égo récurrente était respectueuse des droits humains les plus élémentaires, motivée par l'interêt général et orientée vers le salut public.    

LA MARMAILLE LUXURIEUSE....

Le rejet par Madame Janet Yellen, secrétaire du Trésor américain, de la main tendue de Maky Sall et consorts au cours du sommet France-Afrique met la France dos au mur. 

Elle reste la seule bouée de sauvetage, désormais, de ses bébés présidents africains et aura fort à faire avec ceux-là qui parmi eux ne veulent point grandir et surtout avec ceux qui ne peuvent grandir. 

Nonobstant que le contexte économique ne se prête plus au paternalisme infantilisateur, Papa Macron devra bien envisager de sévir contre les espiégleries luxurieuses de sa marmaille hédoniste.

La position de l'administration américaine est ainsi à saluer car le président Biden s'est engagé à restaurer la décence et le bon sens au coeur de l'Etat.

Autant de vertus orphelines au Senegal où le président vient de doubler le cap de l'indolence. Contre tout bon sens, toute décence il a acquis un nouvel avion pour son propre confort.

Ca ne doit pas nous choquer au vu des précédents mais nous nous demandons quand meme si l'ancien sultan a vraiment bien compis...

...POUDRES DE PERLIMPINPIN....

La réponse réservée par certains affidés du pouvoir à la réflexion du Professeur Bathily a été le point d'orgue de notre minable démocratie. Dans la galaxie APR, le parricide est une nature et brûler les symboles est un jeu prisé de la marmaille.

Et nous voudrions que nous nous entendions bien, très bien même, l'état d'une démocratie, singulierement la nôtre infectée par la bêtise et la méchanceté humilantes charriées en haut-lieu, est le reflet exact de la qualité des hommes qui l'animent !

Il est désormais clair comme l'eau de roche que tout, absolument tout, est à recommencer ! 

Et ce n'est pas seulement le management du Senegal qu'il faut remanier de fond en comble, mais il faudra aussi changer le cap pris par une incompétente direction envers et contre toute logique !

Et le Professseur Bathily l'a placé dans le mille : S'il est bien évident qu'à l'impossible nul n'est tenu, il n'en reste pas moins que l'incapable ne doit pas avoir honte, à défaut d'oser abandonner, de prêter oreille aux autres compagnons...

 Dekkal Ngor, Yoonu Yokkute et Plan Senegal émergent n'ont été que des poudres de perlimpinpin, chèrement payées. 

En l'occurence, les conclusions des Assises Nationales s'imposent d'elles-mêmes non seulement du point de vue de leur démarche mais aussi et surtout par leur gratuité !

Mais non, on va continuer à tendre la sébille, quemander la compassion en même temps qu'on accentue la gabegie et protège les industrieux des faux billets de banque ! 

CONFLIT ABJECT...

 On a eu droit à un raffut de tous les diables en rapport avec une importante allocution présientielle le jour de la Korité. 

A l'arrivée, grande est notre deception sur les grands sujets nationaux qui méritent la concorde nationale d'une part et d'autre part,surtout, le regain de tension entre Israel et la Palestine.

Soutien indefectible traditionnel de la cause paletinienne, notre président a encore loupé une belle occasion d'être le lion pour lequel il se prend. 

Ce conflit abject qui dure, attend depuis très longtemps non pas une solution mais un médiateur !

Comme si on ne devait pas arrêter de nous agiter, au Senegal, à tout bout champ le serpent de mer du dialogue interrreligieux, une etape que nous avons dépassée depuis belle lurette pour offrir notre cohésion dans ce domaine aux parties du monde où la cohabitation religieuse est carente.

En l'occurrence, israeliens et palestiniens ont besoin de notre exemple pour vivre enfin la même foi en un et même Dieu unique que le meme peuple qu'ils sont partagent et adorent dans les temples, églises et mosquées sur cette Sainte Terre, . 

Leur conflit pour l'essenntiel est d'ordre religieux, que l'esprit de cette meme soit vivifiée, alors la politique machiavélique ne pourra plus dicter sa loi. 

L'abbé Jacques Seck, valablement mandaté, peut bien constituer une équipe pour engager une mediation sans perdre de temps.   

MACHINE EN PANNE ?

La police nationale vient de se signaler encore d'une vilaine manière. Ses éléments ont humilié et torturé un homme devant sa famille en procédant à son arrestation avant qu'ils ne se rendent compte de leur erreur sur la personne.

Le père de la famille à laquelle appartient cet homme a décidé que les choses n'en resteraient pas là. 

Nous imaginons qu'une plainte émanant de Serigne Touba, lui-même, fera l'objet d'un traitement diligent. 

Et on souhaite que le procès soit celui de ce visage sombre des forces de sécurité ainsi que d'une certaine conception éculée de la sécurité publique qu'autorise notre minable démocratie.

Comment comprendre, en effet, que l'épouvantail terroriste ait été fortement agité par nos autorités à l'occasion des évènements de Mars dernier...

On subodore bien que parmi les objectifs scabreux de cette tentative de manipulation malhonnete des masses par nos improvisés psychologues, on cherchait aussi à camoufler l'apparition troublante de tontons macoutes sur le theâtre des opérations.

La mise en avant du péril djihadiste est un argument particulièrement mystificateur qui dénote une certaine méconnaissance de nos réalités... qui donnent peu de chance, dans tous les sens du terme, aux vélléités spirituelles d'obédience étrangère.

S'il ne l'a pas été à dessein, comme un appel du pied à nos autorités méchantes pour qu'elles couvrissent de façon toujours plus permissive cette horrible tendance à opprimer, humilier et tuer de braves gens ?

L'un dans l'autre, il faut vraiment chercher un autre argument, autre aussi que la prétendue infiltration des indépendantistes du MFDC, pour donner corps à cette vue de l'esprit à propos d'une prétendue main étrangère qui aurait tiré les ficelles qui ont grippé le fonctionnement de la machine de la violence humiliante et méchante ...

Mais bon, il n y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut voir. 

La cause semble d'ailleurs entendue avec le président de la République lui-même qui, pour une fois, n'y croit pas un instant au regard de sa nouvelle faconde. 

LA CAVALCADE UTOPIQUE...

Le président a définitivement contaminé ses ouailles de toutes ses tares. Cela frise désormais l'allergie à la démocratie dans sa mouvance. 

 

Nous vivons, ébahis, cette conduite antidémocratique à travers les lâches agressions que subit Guy Marius Sagna dans son periple à travers son propre pays que nous avons l'honneur de partager avec lui.  Sans que lui Maky Sall ne songe un instant à intervenir....

 

La violence physique chevauche à présent la violence verbale dans une cavalcade furieuse vers une destination utopique..

Aussi le seul combat qui vaille à présent pour notre ancien sultan est-il, selon toute vraisemblance, celui qu'il devra mener contre lui-même. 

 

....La problematique de l'ouragan Sonko...

 

Qui au lieu d'être ce phenomène qui lui obscurcit l'horizon est plutôt l'instrument de la Providence pour lui faire prendre conscience, entendre raison, comprendre précisément, se concentrer sérieusement  sur l'essentiel et agir utilement dans le vrai bon sens !

 

Il faudra donc peut être s'adresser à lui en sumérien : la vie est un chateau de sable auquel la fortune, le pouvoir, la force et la beauté des hommes, bêtes et choses ne donne qu'une apparence chimèrique.