mardi 31 décembre 2019

LE BILAN, A DEFAUT !

Ce n'est pas l'honorable député Abdou Mbow qui nous enseignera ce qu'est un discours de fin d'année du chef de l'Etat.

Pour dire que peu importent la conception du discoureur et celui de ses affidés, le peuple atend toujours  en ce moment un bilan de ce qui, en fin de compte, a été fait de ses deniers et ressources. 

Et on ne comprend que trop bien notre déception après l'avoir écouté.

S'il veut mon avis, il doit engager sa pléthore de conseillers à lui trouver dare-dare un autre format et pourquoi pas un autre support pour qu'au moins sa parole émerge !

C'est qu'en vérité, le sultan président et premier est un digne continuateur de la lignée des présidents prédateurs des masses populaires.

Lesquels méthodiquement mais avec une régularité de métronome, ont déployé une logique implacable sous tendue par une perspicacité redoutable dont la finalité fut d'appauvrir le peuple.

Hormis la décennie 60 marquée par une présence d'assistants techniques notamment français à tous les niveaux de l'administration, chacune des décennies suivantes à correspondu à un système de pillage en règle d'un secteur de l'économie.

La décennie 70 fut le pillage de l'économie agricole, arachidiere principalement, avec la ruine du système d'encadrement du monde rural. L'agriculture ne s'en est jamais remise.

La décennie 80 est la période de démantèlement du secteur public. L'industrie sénégalaise ne s'en est jamais remise.

La décennie 90 a consacré le bradage des ressources halieutiques. Le secteur de la pêche ne s'en est jamais remis.

La décennie 2000 est celui de la spéculation foncière d'Etat. L'esprit du service public est définitivement corrompu.

La décennie 2010 qui se referme ce soir était la période de l'aliénation des ressources minières. On peut faire le deuil de notre pétrole, gaz, or, fer et zircon...

Nos meilleurs vœux au peuple Sénégal que l'avenir nous débarrasse des vampires....

dimanche 29 décembre 2019

ETRE PLUS GRAND QUE CA....

Peut-on raisonnablement en vouloir au paysan qui cède sa récolte d'arachide au plus offrant ?

La Sonacos ne doit elle pas s'en prendre qu'à elle même ?

Faudrait-il rappeler au staff de cette entreprise que nous voguons en libéralisme qui consacre la prééminence du marche....

Et que dans ce cadre le prix , résultat de l'ordre spontané, n'est que l'expression d'un rapport de force, entre les forces du marché que sont l'offre et la demande.

On s'y plie de gré ou de force logiquement à moins de faire intervenir l'État pour sacrifier nos braves paysans sur l'autel de la fausse cause du salut national...

Empêcher son homme de bénéficier de son dur labeur de trois mois et escamoter son espoir d'en vivre pendant 9 mois !

Modou Diagne Fada, le directeur de la Sonacos, devrait se montrer plus grand manager, n'est ce pas ?

Le salut national que revendique la Sonacos pour demander l'arrêt des exportations de l'arachide sénégalaise pour continuer à faire tourner ses huilerie est une fausse cause, il ne se justifie pas ou plus !

Parce qu'il y a belle lurette que ce jadis bijou du secteur public est devenu inutile. Il ne produit plus que de l'huile d'arachide qui, somme toute, est un produit de luxe pour les ménages sénégalais.

 Maitre Wade l'avait bien perçu et l'avait privatisé.... On se rend compte à présent qu'il aurait fallu plus de jugeote de la part du sultan président et premier ministre pour effacer cette décision !

samedi 28 décembre 2019

RECUPERATION AVORTEE....

Toute honte bue, le sultan président et premier ministre a installé le comité de pilotage du dialogue national. 

Sa mine grave en dit tout long sur son émotion de l'heure sénégalaise particulièrement sombre marquée par l'horloge de sa direction.
Triste d'en arriver là pour un soi-disant lion endormi qui a choisi de fermer les yeux aux problèmes cruciaux de son pays. Parce qu'au reveil, il a mesuré le resultat de sa mauvaise gouvernance, l'etendue des degats !

Ce n'est que là où la démocratie a été profondément bafouée que point la necessite du dialogue politique. 

Oui, quand le dirigeant réalise qu'il a dépassé les bornes au point de perdre le soutien de ses amiraux, il agite les notions de concorde, dialogue ou consensus national.

 C'est le constat qu'il n'est plus capable de résoudre les problèmes engendrés par sa carence, du peu d'importance qu'il a  accordée jusque là au code du commun vouloir de vie commune...

On en arrive là en rusant avec les principes de la raison humaine tout court. Pour paraphraser toujours Cesaire, on en devient moribond !

Et comme c'est souvent malheureusement le cas, c'est un point de non-retour... On esayera plusieurs deguisements mais c'est peine perdue. 

La confiance perdue ne se regagne pas.

vendredi 20 décembre 2019

QUI CACHE POURQUOI ?

Que cherchait à eviter le sultan en cachant au peuple la location de la barge électrique turque ?

Qu'est ce qui lui prend, à présent que le deal est eventé, de refuser de communiquer au peuple le prix de la location ?

Doit-il lui etre si penible de reconnaitre l'echec de sa strategie de mix energetique qui vaut de fait la reprise du plan Takkal du garcon Karim Wade ?

Tant pis surtout pour ceux qu'il a utilisés dans cette machination malhonnête. 

Tant pis aussi pour lui qui aura été le seul à croire que son dernier mandat sera de tout repos. 

Nous sommes juste inquiets que la multiplication des menaces n'accouche d'une stratégie de pourrissement... N'est ce pas dans le chaos que les dirigeants désemparés pensent trouver le salut ?
La défiance pupulaire a de beaux jours devant elle car elle est entretenue par ce comportement hypocrite des élites politiques... Qui cache le plus, cache le moins.

Et pour cause, jamais le fossé n'a été aussi grand entre le discours politique et le ressentiment populaire. 

La contrdiction est si manifeste entre la theorie et la pratique - nous voulons comme exemple la campagne de commercialisation arachidiere en cours- que cela frise la moquerie.

On ressent amèrement que le Senegal tourne de plus en plus vers un havre de paix pour les riches, étrangers notamment... 

La jouissance de peu de personnes est privilégiée par rapport au travail de plusieurs personnes... 

Un travail qui rapporte si peu par rapport à l'oisiveté politicienne remunérée abusivement.

La mailleure reponse à ce foutage de gueule, elle est dans l'ampleur inarrêtable de l'émigration clandestine des jeunes !

vendredi 13 décembre 2019

LE MOUCHERON ?

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Le président américain dans un rôle de moucheron face aux presidents africains qui se prennent pour des lions !
 
Peut être bien que beaucoup d'entre ces derniers se sentent enrhumés sans, pour autant, oser se moucher....
 
Quand le politicien est affranchi de la morale,  il devient invulnérable. La honte, le deshonneuir sont le cadet de ses soucis... 

mardi 10 décembre 2019

PRIVATISONS-LES !

Le récent mouvement d'humeur du personnel de l'entreprise publique de transport, DDD, est passé pratiquement inapercu. 

C'est que là-bas aussi la gangrène de la prévarication des ressources nationales a cours. Là-bas aussi, ce n'est pas seulement le Dg aux choix gargantuesques qui est en cause...

Comme partout, au sein du secteur public, notamment les entreprises, les personnels sont tout aussi responsables de cette gabegie dans leur quete jamais assouvie d'avantages "matériels et moraux" sur fond de chantage auquel succombent naturellement les patrons dont le feroce appetit, il est vrai, indigne et aiguillonne la base à juste titre .

Il en est ainsi de la SENELEC où l'emoi d'un gap de 12 milliards vaut au peuple un renchérissement  des tarifs, nonobstant un emprunt l'an passé de 130 milliards à peine entamé... C'est un gap quand meme supportable pour une entreprise engageant 3000 agents traités comme des princes qu'ils ne sont pas... et pour un Etat qui souffle plus de 1000 milliards en fonctionnement annuel... Et pour la présidence au budget astronomique de plus de 70 milliards !   

DDD n'est qu'une pale copie quoique originale de cette SENELEC. Les acquisitions à grand renfort de bus ainsi que l'élargissment du réseau s'ils sont à applaudir jurent tout de même avec la qualité du service offert aux public.

Il y règne un gaspillage sans nom au vu de la quantité phénomenale de bus vides, floqués service spécial, qui passent au nez et à la barbe d'usagers qui attendent depuis des heures durant un hypothetique bus.

On peut se plaindre également des chauffeurs pressés comme s'ils avaient le feu aux trousses qui ne daignent meme pas lever le pied pour le passager retardaire qui s'epoumonne à rattraper le bus. Ils oublient, les gus, que ce pauvre passager est leur vrai patron... quoique ne payant pas de mine !

Dirigeants carents, certes mais aussi personnel immature. Ce qui fait de DDD une machine tournant à vide, loin de ses objectifs et systematiquement laissée en rade par les "Tata" et "Ndiaga Ndiaye" indisciplinés mais fideles au rendez-vous !

Privatisons les alors, un fardeau n'est supportable que quand il est plaisant !