mardi 10 décembre 2019

PRIVATISONS-LES !

Le récent mouvement d'humeur du personnel de l'entreprise publique de transport, DDD, est passé pratiquement inapercu. 

C'est que là-bas aussi la gangrène de la prévarication des ressources nationales a cours. Là-bas aussi, ce n'est pas seulement le Dg aux choix gargantuesques qui est en cause...

Comme partout, au sein du secteur public, notamment les entreprises, les personnels sont tout aussi responsables de cette gabegie dans leur quete jamais assouvie d'avantages "matériels et moraux" sur fond de chantage auquel succombent naturellement les patrons dont le feroce appetit, il est vrai, indigne et aiguillonne la base à juste titre .

Il en est ainsi de la SENELEC où l'emoi d'un gap de 12 milliards vaut au peuple un renchérissement  des tarifs, nonobstant un emprunt l'an passé de 130 milliards à peine entamé... C'est un gap quand meme supportable pour une entreprise engageant 3000 agents traités comme des princes qu'ils ne sont pas... et pour un Etat qui souffle plus de 1000 milliards en fonctionnement annuel... Et pour la présidence au budget astronomique de plus de 70 milliards !   

DDD n'est qu'une pale copie quoique originale de cette SENELEC. Les acquisitions à grand renfort de bus ainsi que l'élargissment du réseau s'ils sont à applaudir jurent tout de même avec la qualité du service offert aux public.

Il y règne un gaspillage sans nom au vu de la quantité phénomenale de bus vides, floqués service spécial, qui passent au nez et à la barbe d'usagers qui attendent depuis des heures durant un hypothetique bus.

On peut se plaindre également des chauffeurs pressés comme s'ils avaient le feu aux trousses qui ne daignent meme pas lever le pied pour le passager retardaire qui s'epoumonne à rattraper le bus. Ils oublient, les gus, que ce pauvre passager est leur vrai patron... quoique ne payant pas de mine !

Dirigeants carents, certes mais aussi personnel immature. Ce qui fait de DDD une machine tournant à vide, loin de ses objectifs et systematiquement laissée en rade par les "Tata" et "Ndiaga Ndiaye" indisciplinés mais fideles au rendez-vous !

Privatisons les alors, un fardeau n'est supportable que quand il est plaisant !

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