vendredi 30 juin 2023

RELAIS ASSURES....

Laf s'affaissait du poids de toute sa pathétique veulerie, son orgueil bouffon démesuré, son culte immoral de l'exception.

Le grand mollasson sentait-il son heure arrivée ? Il était en droit plus que n'importe qui de réclamer son retour sur investissement, eh oui.   

Toute opportunité était la bienvenue pour la claquer bruyamment et violemment, il s'était assuré les relais... 

Ah, ainsi donc, ce n'est pas le pouvoir, à toutes les stations, qui rend bête et méchant mais plutôt qu'il s'offrait à celui qui pouvait paraitre le plus bête et méchant !

Ceci expliquait au moins pourquoi les lafiens végéteront encore longtemps dans la misère et la précarité. 

La funeste prophétie se réalisait. Le pays serait brûlé par la marmaille. Un classique, de toute façon, que l'histoire du garnement à qui l'on confie une boite d'allumettes !

Le monstre était plongé dans une profonde introspection. Comment, quand, par qui, pourquoi tout cela est il arrivé ? Il savait bien que ce n'est pas en invoquant le nom d'un médicament qu'on guérit le mal... 

Tous les maux ne sont pas forcément d'origine microbienne, bactérienne, virale ou héréditaire. Ce mal insidieux qui le rongeait portait un nom et faisait un visage : c'était le gourou... Cela avait le mérite d'être clair !

Le sikori veillait sur la fournaise. La squaw avait appuyé sur sa redoutable télécommande... Son armée d'intrépides était archi prête pour l'assaut final. Qui veut aller loin ménage sa monture.  

mardi 27 juin 2023

FORCE A LA PROSPERITE (2)

La dépendance alimentaire des africains est l'aspect le plus tragique de l'indigence de ce deuxième plus grand grand continent de 30 millions de km2, une densité de 25 habitants pour une population totale d'environ 1,5 milliards d'habitants qui en fait le deuxième continent le plus peuplé. L'Afrique, grande consommatrice de céréales dont elle n'est autosuffisante pour aucune d'entre elles, est ainsi une importatrice nette de l'alimentation de ses populations (soit 20 millions de tonnes de riz mais également 40 millions de tonnes de blé dont l'Egypte et l'Algérie sont les seules autosuffisantes).. 

Seuls un pays déroge à la règle, l'Afrique du Sud qui parvient a exporter du mais au delà du continent  !

Potentiel inutilisé ou dévoyé ? L'un dans l'autre, le constat est plus qu'aberrant dans la mesure où les colonisateurs, jadis, ont pu en tirer le maximum pour la prospérité de leurs métropoles en y implantant des cultures de rente dont l'emprise reste entière.  

Par exemple, le Kenya continue d'être le très grand producteur de fleurs et de thé, le Senegal le grand producteur d'arachide, la Côte d'Ivoire et le Ghana les champions mondiaux du café et du cacao... Le Zimbabwe, ancienne Rhodésie du Sud, fut le grenier de l'Afrique jusqu'à son indépendance, moment grandiose qu'elle choisit de sublimer en rejoignant la cohorte de ses comparses africains dans la triste dépendance alimentaire. 

Plus aberrant, ces cultures de rente sont jalousement couvées et subventionnées par L'Etat pour des résultats qui ne font qu'accréditer une gabegie/concussion  préjudiciable à l'essor des cultures vivrières.  

Pire, aujourd'hui, ces mêmes colons plus les chinois et les indiens viennent aujourd'hui y louer des terres pour y produire aussi des céréales destinés au marché d leurs pays d'origine. 

Définitivement, les africains ne sont pas capables d'exploiter leurs terres ? 

A hungry mob is an angry mob, certainement ! Comment, dès lors, les gouvernements africains ont-ils pu perdre de vue cette vérité cruciale qui est que la stabilité d'un pays dépend en grande partie sinon entièrement de la sécurité alimentaire de ses habitants ?

Certainement par incompétence car il est acquis depuis toujours que l'agriculture, au sens large, est le pilier du développement économique.   

Un peu partout, des actions volontaristes, des investissements bien ciblés et une bonne gestion aurait pu venir à bout de l'insécurité alimentaire des populations africaines.

Des ressources financières, il y en a eu à gogo avec l'exploitation, la commercialisation plutôt, peu ambitieuse dans tous les cas, des matières premières brutes dont l'Afrique est suffisamment pourvue, sinon la plus pourvue. Malheureusement cette activité extractive est devenue une chaine difficile à défaire.

Jugeons-en !

Platine, or, diamants charbon, manganèse (Afrique du Sud), diamants (Botswana), chrome, or, nickel, platine, cuivre et charbon (Zimbabwe), uranium, diamant, cuivre, or, plomb, étain, zinc (Namibie), saphir, émeraude, rubis, améthyste, quartz, nickel, cobalt (Madagascar), cuivre, cobalt, uranium, plomb, zinc, or, émeraude (Zambie), diamants (Botwana). Voilà un inventaire loin d'être exhaustif des richesses de quelques pays de l'Afrique australe et qui a de quoi faire pâlir d'envie. 

L'Afrique orientale ne fait pas moins, son sous sol regorge de titane, zircon, gaz, charbon, rubis, émeraude (Mozambique), or et gaz (Tanzanie), pétrole et cuivre (Ouganda), Gaz ( Ethiopie). Malgré ce potentiel extraordinaire, la situation de ses populations ne dépare pas de celle des autres citoyens africains rythmée par la pauvreté, sous-emploi/chômage, analphabétismes et déserts médicaux.

(à suivre)

vendredi 23 juin 2023

SENS DESSUS, SENS DESSOUS...

Le sikori avait tapé dans le mille, Merci Monsieur le sikori !

La bergerie était plus que jamais sens dessus, sens dessous. 

Même la rébellion des terminators et des nécrobies qui avait évanoui maint larbin n'avait pas produit un tel effet.

Les mollassons étaient en pleine déconfiture intellectuelle et  les lascars, littéralement liquéfiés.

La racaille et la marmaille étaient effondrées  réalisant tardivement le coût astronomique de leur suivisme aveugle, de leur confusion méprisable  entre le pays et le gouvernement, qu'elles allaient supporter...

Seul le petit maure et la mégère, deux larbins aux intérêts très différents, se débattaient.  

Mais quoi donc ? Le sikori blanc n'avait d'autre mérite que de nous avoir juste renvoyé notre propre et vraie image de servals, égoïstes et lâches,  prédateurs dangereux contre nous-mêmes, donc des incapables de gérer une chose aussi sérieuse que les intérêts d'une  communauté de personnes de divers âges, diverses capacités et d'origines diverses. 

Ceci dit, il n y avait absolument rien, enfin de quoi émouvoir le lafien, outre mesure, que l'étranger s'immisce dans ses affaires.  

Lui, s'habillant du fil étranger, mangeant le grain étranger, buvant de l'eau étrangère, se chaussant avec le cuir de l'étranger...

Sans doute qu'il lui sera impossible de boire son pétrole et de manger son gaz comme c'est déjà le cas avec son or, ses phosphates, son fer, son zircon, son marbre qui ne profite qu'à l'étranger.

Mais cette estocade du sikori nous enseigne par sérendipité que le monstre n'allait au plus que changer de fusil d'épaule. 

Avec ses cavaliers haineux, il allait se figer et s'incruster davantage, n'ayant plus d'échappatoire.  

Jamais, cependant, on n'a vu et jamais l'on ne verra, la haine triompher de la haine !     

vendredi 16 juin 2023

PEINE PERDUE...

Le souffle de l'injustice alimente les turbines de la révolte. Cette dernière est d'autant plus impétueuse que l'injustice est criarde. 

Le gourou devenait, malgré lui, un cas d'école négroïde. On n'affrontait pas un monstre à mains nues. Un monstre n'avait pas de limites... 

Pourrait-on seulement le consoler de sa déconvenue en lui rappelant que d'une part il ne pouvait pas y avoir de tourmenteur imparable que le gniable et que d'autre part l'échec était parfois nécessaire à l'artiste ?

Le gourou était un artiste qui ne se reconnaissait pas, indubitablement... Pour savoir qui on est, on se doit de savoir d'abord qui on n'est pas. 

Le monstre était écœuré par la saveur amère des fruits de ce que ses larbins prenaient pour une victoire. Ce vilain garnement de haillonneux, le gourou, l'avait honni, lui avait chipé sa précieuse opération apocalypse et pire encore, pour la retourner contre ses ziggourats. 

A présent et à son niveau, la question n'était plus de cuver quoi que ce soit mais plutôt de réaliser un exploit gastronomique pour rendre des carottes cuites en carottes crues. 

Rien que d'y penser, il serrait plus fort encore son étreinte vicieuse autour du cou du gourou sous le regard dévoué du Grand Animal et du Chef Assassin totalement dépassés.    

Peine perdue... L'incendie allumé par le sikori blanc était déjà bien visible par son panache de fumée.

Les effets de manche de ses mollassons n'avaient jamais impressionné un autre que lui encore moins les boniments de ses lascars ou bien les bouffonneries de sa marmaille.   

Il y avait belle lurette, en effet, que le monstre était devenu la marionnette des flagorneurs, des délateurs et des matamores.

lundi 12 juin 2023

BON A SAVOIR !

Au beau milieu du jeu, le monstre s'était levé pour donner un violent coup de pied renversant la table et le gourou. Il n'avait plus coeur à jouer... 

Il fallait, en effet, parfois des actions monstrueuses pour remettre l'histoire sur les rails. Oui, seulement parfois, car les ingrédients constitutifs et justificatifs d'une monstruosité sont très difficiles à trouver encore plus à rassembler. 

Les terminators firent alors du très bon boulot. Le triomphe de la racaille aurait été complet si les nécrobies n'avaient pas, eux, failli. 

C'etait toutefois sans compte le grand désespoir, toutefois, du Grand Animal et du Chef Assassin qui sentaient le souffle ardent du sikori blanc se rapprocher dramatiquement de leurs nuques ! Ils se sentaient floués et savaient qu'ils seraient les agneaux du très prochain sacrifice expiatoire...  

Le monstre et ses lascars étaient tout aussi circonspects. Ils avaient commis une bévue irréparable en se focalisant à la hussarde et exclusivement sur le gourou et ses haillonneux. La réponse à la question d'honneur a été à la hauteur du défi, sans conteste... Mais qu'est ce qu'elle leur a coûté ! Qu'est ce qu'elle leur coûtera ? 

Laf en payait déjà le prix fort.... Il allait devoir endosser encore pour un temps difficile à déterminer et l'intérêt et le principal...

Le Grand mollasson, en adepte du service minimum, s'en lavait les mains... 

En fin de compte, seuls les larbins et les mollassons aux motivations triviales osaient jubiler voire jacasser. 

La marmaille avait atteint le point d'orgue de son dévouement. La page du gourou tournée, elle tenait à conclure l'embastillement de tous les misérables haillonneux en mettant hors d'état de nuire tout zigoto lafien à la narine sensible qui s'aventurerait juste à sentir tout simplement les effluves pétro-gazières. 

Les haillonneux étaient éberlués. Le thiopental avait bien ramolli leur gourou adoré pour qu'il ait pu accepter de végéter dans un cloitre comme un chanoine, loin de tout, au vu et au su du monde entier ! Et pourtant... Le gourou était plus que jamais vivant, son influence plus que jamais intacte. Son silence n'en était que plus bruyant. 

Judas, l'ancien mâle alpha et Narcisse se débattaient à reculons pour profiter de l'héritage du gourou. Satan s'amusait de ce manège de ces zingari. Il était plus facile de pénétrer dans l'antre de Satan que d'en sortir... 

Le gourou respirait à travers la squaw et le sikori blanc. Le monstre et ses lascars connaissaient bien cet épouvantable secret bien gardé... bon à savoir !

jeudi 8 juin 2023

FORCE A LA PROSPERITE....

Force reste à la loi par ici...

Force reste au peuple par là-bas...

Les populations africaines en ont certainement marre de ces slogans puérils de leurs élites politiciennes que l'on peut assimiler à de viles hyènes répugnantes autour d'une carcasse. 

La Force ne devrait-elle pas être tournée vers la prospérité, vers la sauvegarde de sa population jeune en majorité qui se singularise dans ses raids suicidaires à l'assaut des autres continents pour y trouver pitance, dignité et travail ? 

Le contraste est saisissant entre une Afrique au sous-sol  extrêmement riche, aux immenses potentialités énergétiques, agricoles et hydriques et sa population qui est la lie de l'humanité au regard de ses conditions de vie, son niveau de vie et son genre de vie. Nous allons passer en revue à partir de maintenant en revue différents pays africains suffisamment illustratifs de cette misère qui pointe davantage la minabilité de ses élites.  

Il y a encore peu, il était le pays le plus vaste de l'Afrique. Avant que la scission en deux Etats différents, Nord et Sud, ne soit actée, le Soudan avait également une autre particularité nous rappelant fortement la Syrie : sa population était la plus cultivée du  continent africain. Ceci ne l'aura pas servi à grand chose car il a fallu moins de deux heures pour que ce pays parte en lambeaux. Par exemple, le Sénégal, notre pays, fut même obligé d'affréter un bus à 40 000 dollars pour exfiltrer ses ressortissants piégés dans le capharnaüm de Khartoum vers Le Caire, capitale de l'Egypte, distantes d'un peu plus de 2000km... Un record digne du livre Guinness ? La guerre civile y oppose l'armée régulière et des forces paramilitaires que des plaisantins épicuriens - militaires justement -au pouvoir ont mis en place pour leur déléguer des fonctions régaliennes. L'ogre égyptien, en voisin intéressé, s'y immisce de façon très malsaine. En arrière-plan, il se profile bien entendu une lutte pour le contrôle du pétrole et de l'or.

Autre pays. Malgré un indice du développement humain parmi les plus élevés de la planète, de petits malins cupides se sont mis dans la tête de s'accaparer des puits de pétrole pour leur compte personnel. Son Chef fut traqué par des soldats étrangers et livrés à la vindicte populaire. La Libye, dont le modèle aura inspiré - ou s'est inspiré - le Qatar ou le Brunei, sombra ainsi corps et biens, faisant sauter un verrou sécuritaire majeur. Les arsenaux dévalisés ont armé les premiers groupes djihadistes qui essaiment l'Afrique de l'Ouest.   

Un autre pays : la République Démocratique du Congo. C'est le scandale  géographique du monde avec sa variété climatique et la diversité  époustouflante de ses richesses minières. Il est cependant classé le 7eme pays le plus pauvre d cela planète. Ses potentialités hydroélectriques seraient suffisantes pour garantir l'autonomie du continent africain en énergie. Une mafia ténébreuse y tire les ficelles dans l'ombre pour maintenir sa mainmise sur l'économie du pays... Beaucoup trop de zones  du pays échappent aussi au contrôle administratif du gouvernement. Etre le pays le plus riche et avoir les populations parmi les plus pauvres de la planète et les plus analphabètes, cela se passe tout simplement de commentaires.  

Cet exemple peut être transposé à son voisin la République du Congo, à la République Gabonaise et celle de Guinée Equatoriale. Les richesses pétrolières de ces pays n'y ont jamais servi à améliorer l'ordinaire des populations.

Mais encore l'exemple du Nigeria époustoufle plus que possible tant ce géant petrolier est dans les extremes. Qu'un pays où l'électricité courante ou encore l'eau courante est une denrée inconnue puisse trôner à la première place de puissance économique africaine renseigne à suffisance sur la déliquescence ou impuissance ou hypocrisie des élites africaines. Là-bas, les élites ploutocrates à l'envi n'ont même pas été capables d'assurer la continuité territoriale avec la manne rapportée par les 2 millions de barils produits quotidiennement. Le groupe Boko Haram tient en coupe réglée depuis déjà plusieurs années une zone représentant à peine 10% du territoire !

(à suivre )

mardi 6 juin 2023

POUR DE VRAI...

Les larmes quant à la réputation de stabilité de Laf qui avait fondu comme karité au soleil n'allaient pas sécher de sitôt. Surtout là après avoir réalisé la conception bancale qu'en avaient le monstre et ses larbins !  

La troisième voie triomphait et battait tous les records d'adhésion. Narcisse avait engagé une bataille contre le mâle alpha pour une place dans le jeu. Il avait donc pris la tête de la troupe occulte de  guignols et plaisantins pour vendre leur âme au Diable.

A la bergerie, les lascars et les mollassons  essayaient de maintenir l'ambiance pour que l'"oeil du tigre" ne s'éteigne.

Qui pour dire lequel du monstre ou du gourou allait subir les conséquences de ce sursaut satanique ? 

Autour de la table, le jeu entre le monstre et le gourou tirait en longueur... le monstre refusait l'idée d'aller à Canossa... l'idée de victoire ne caressait même pas le gourou.

Cela voulait dire que la fin du jeu restait plus que jamais hypothétique. Et pourtant, c'est dans l'ordre naturel des choses que Tout finisse, tout doit finir...

C'était aussi dire qu'aucune solution n'était en vue... Malgré la diversité lafienne, il n'existait pas d'arbitre potentiel...

Serait ce donc la fin, pour de vrai ? Laf était désormais ce pays obscur de palmiers cramés qui avaient perdu sur un chemin sinueux le destin forgé par leurs ancêtres dans l'intimité d'odeurs acres et douces...    

Peut être que si chacun d'eux voulait bien nous dire  ouvertement ce qu'il voulait, on franchirait un grand pas... ou alors nous confier ses peurs intimes ?

vendredi 2 juin 2023

LA HONTE MON KIKI...

Un calme plat régnait dans la bergerie, seuls les soupirs bruyants du monstre sciaient l'atmosphère. 

Les lascars, à beau chercher comment faire passer leur gueule de bois, s'étaient réfugiés dans le déni.

Il était trop tôt pour tirer le bilan de quoi que ce soit, le plus urgent était de s'éloigner du monstre. 

Leur jour de gloire s'était transformé en moment d'infamie épique depuis qu'une marmaille espiègle avait jugé de bon gout de rallonger la durée du jeu !

De toute façon, le monstre continuait à s'agripper au gourou. L'heure de partir avait sonné. Il lui fallait  une solide assurance pour une retraite paisible.  

Le gourou ressentait tout le désarroi qui habitait le monstre. Il était un demi dieu plus que jamais adulé et un esprit hantant des milliers de haillonneux.... 

Pour autant, la dernière manche d'un jeu était toujours le moment fatidique... 

D'autant plus que le veule mâle alpha beuglait de toutes ses forces pour avoir une place autour de la table.