jeudi 31 décembre 2020

DJINNS CONTRE MACOUTES

Il nous a administré à maintes reprises que sa parole ne vaut pas un kopeck. Aussi n y a t il  rien à esperer de son baratin rituel  !

Et puis, il n y a qu'un bilan qui vaille, - il est déjà fait - c'est la désastreuse gestion matérielle et morale de la crise sanitaire et il n y a pas de moindre prospective qui tienne sinon celle de tendre la sébille pour quémander la solidarité internationale pour vacciner ses ouailles !  

C'est que nous n'avons absolument rien appris de la pandémie qui aura rythmé toute l'année qui s'achève. 

A l'heure où le vaccin a fini de se pointer comme l'unique solution opérationneelle, on s'apercoit que rien n'a été anticipé... le comble ! 

D'une part, comment peut on être aussi sourd, aveugle et muet sur les vrais problemes et de l'autre comment peut on profiter aussi avidement de la misère humaine ? 

L'un dans l'autre, comment peut-on asssister aussi passivement à ce malheureux spectacle ?

Le gouvernement peut encore pleurnicher pour le respect des gestes barrières... L'affreux Toni rechigne  à aller au casse-pipe.... 

Au pire, ne couleront que des larmes de crocodile qui n'émouvront personne, fort heureusement.

Et pourtant, la suspension des caisses noires non seulement aurait pu régler pas mal de problèmes générés par le covid mais plus,  aurait pu sceller à nouveau un pacte de confiance entre le haut et le bas.

Mais ouf, nous l'avons échappé belle. La belle bataille que ç'aurait pu être : Fous du sultan et Macoutes contre Djinns ! 

Meilleurs voeux.

samedi 26 décembre 2020

LA GRANDE DAME....

 12802946_10209047658659001_4118065372578287125_n-696×499

Il est dit que toute âme goûtera la mort.. 

Mais ce qui n'est pas dit, c'est que certaines âmes vont goûter le repos ! 

Ya Seyda Mariame Niasse, nous prions Allah le Bon d'agréer ton oeuvre au délà de tes espérances !  

vendredi 25 décembre 2020

FEU SANS FUMEE

La gestion carente de l'incendie du puits de gaz à Ngadiaga est le nouveau point culminant de l'indolence d'Etat.

C'est incompréhensible et c'est injustifiable, en effet, que la sécurité soit aussi défaillante autour d'une  exploitation aussi sensible qui dure depuis 20 ans environ. 

Les images désolantes du village parlent d'elles-mêmes quant au bénéfice qu'en tirent les populations autochtones.

Et le comble est l'absence de l'affreux Toni à leur chevet. Sa mollesse dailleurs à mobiliser le respect des mesures  obligatoires anti-covid interpelle.

Mais on oublie que toute l'énergie est devoyée pour rassembler 85 % de l'électorat ! Car la finalité est évidente ! Aussi vrai que le feu n'a plus de fumée quand il devient flamme ! Le frere et le beau-frere rivalisent d'ardeur, ils n'entendent point être des spectateurs passifs du jeu d'échecs déplorable entre le sultan et son dauphin. 

Et le reste ? Il correspond exactement au score du jeune Ousmane Sonko lors de la dernière présidentielle. Et si cette exquise attention à l'égard du jeune homme ne tenait qu'à machiner un leurre démocratique ?

Tout le reste est donc secondaire pour ne pas dire devenu banal. 

Au grand bonheur de certains qui en profitent, éperdument, pour dérouler la danse du scalp, celle du ventre ?

Au grand malheur des populations qui réalisent que le Fonds Covid n'aura pas dérogé à la regle. Les plans ne sont que des plats pour ceux qui les manipulent. 

Joyeux Noël ! Il n ya pas de raison que le Seigneur nous lâche, le fardeau est si plaisant pour Lui !

jeudi 3 décembre 2020

DE LA GRANDEUR DE LA REPUBLIQUE ?

Quelle mouche a donc piqué l'honorable député Abdou Bara Doly Mbacké pour offenser ainsi gravement un des dieux de l'Administration ? 

Un redressement fiscal incandescent sous reserve de contrainte par corps est le plus doux supplice auquel il devra s'attendre à la fin de la législature, lui qui, comme ses collègues parlementaires ne paie pas d'impôts et s'active tous azimuts dans divers business...

Nous ne partageons pas la forme de son intervention même s'il est effectivement trés suspicieux de voir un fonctionanire se permettre d'offrir une bagnole à 50 millions de FCFA comme cadeau d'anniversaire à sa douce moitié.... mais cet évènement nous a interpelé dans son fond parce qu'en ce moment même, quelque part, on fait feu de tout bois pour freiner, par absurdité, le renouveau de l'ardeur responsable en cours dans l'esprit des juges !

On a peur de l'indépendance de la justice ? Allons donc, il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages...

La République des juges redoutée n'est pas plus réjouisssante que la République des agents d'impôts - des camarades de parti, de surcroît - que l'on subit !

Parce que c'est bien cette omnipotence de l'administration fiscale aux sentences sans appel, à la liberté absolue et surtout dont la contribution à la satisfaction de l'interêt général est marginale qui doit être pointée ! 

La cupidité de la machinerie politicienne qui dirige l'Etat servira toujours de combustible à la concussion de ses agents !

Il n'aura été demandé à nos dieux de l'Administration de collecter que 2500 milliards au titre du budget de l'année prochaine soit 55%. 

Une somme ridicule quand on la rapporte au niveau de richesse créé sur notre territoire au cours de l'année passée car elle n'en représente que 16% !

 Hum, triple hum... parce que pour autant qu'on sache, l'Etat est actionnaire pour un tiers dans toutes les entreprises exercant chez nous !  La TVA est à 18% !

La fixation de ce quota ridicule est pour le moins un aveu de faiblesse pour ne pas dire plus. Ca équivaut à peu prés à 25000F par mois par citoyen. Pourquoi donc toute cette machinerie administrative, bureaucratie et paperasse....   

Mais il n y aura pas grand espoir de voir tout cela changer tant que la grandeur de la République n'écrasera pas la petitesse des individualités. N'est ce pas, jeune Ousmane Sonko ?

Le statut de chef de l'opposition est consacré par la Constitution de notre pays. On s'y plie de bon gré ou mal gré à moins que l'on ne soit devenu comme l'autre...

Qui a dit que quiconque combat les monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un monstre, car, quand tu regardes au fond de l'abysse, l'abysse aussi regarde au fond de toi ?

lundi 30 novembre 2020

QUI D'AUTRE ?

Tous les angles de lecture du projet de budget public 2021donnent raison au jeune Ousmane Sonko. Ce système qui se méprend autant sur les finalités de la gouvernance porte en lui les germes de l'injustice ; il n'en sera que d'autant plus instable économiquement et dangereux politiquement, en paraphrasant Vladimir Poutine.

4 500 mille milliards de FCFA est la somme qui devrait être nécessaire à l'Etat sénégalais pour faire face à ses dépenses au cours de l'an prochain. Seulement comme on en aura pas assez, il faudra en emprunter encore environ 1500 milliards pour entre autres payer les dettes et combler les deficits. 

En outre, en considérant que ce sont 1000 milliards qui sont destinés à l'investissement et autant pour les salaires des agents, on peut affirmer que plus de la moitié du budget est destinée à des depenses de prestige !

La calamité, c'est qu'on est plus que jamais engoncé dans le cercle vicieux de la dette, constituant une hypothèque sérieuse sur les finances publiques de demain et apres demain.     

Ce qu'il faut en conclure, c'est que nous ne sommes pas encore à l'aube d'une dépense publique intelligente au coeur d'un service public conscient animé par un Etat responsable. La réserve de précaution de 66 milliards de FCFA, une première, n'y fait rien.

Tenez, en voilà un système qui est entrain de banaliser le refus spécieux de hauts fonctionnaires de rendre compte ! Papa Amadou Sarr de la DER a bien appris de Mansour Faye du Fonds Covid..

Ce système est vicié. Donc, il faut le changer. En un mot comme en mille, n'est ce pas ce que dit le jeune Ousmane Sonko ?  Et nous avc lui !

D'ailleurs, à ce propos, c'est quoi le probleme de sa Sa Majesté Ni Non avec la Constitution de notre pays ? Ca frise la pathologie... 

Qu'attend-il pour donner à Ousmane Sonko son statut de chef de l'opposition ? Ce n'est pas une faveur, que diable ! 

vendredi 27 novembre 2020

RETENIR SON SOUFFLE...

La réaction de Mame Mbaye Niang est illustrative de la panique qui s'est emparée des garnements du palais. Le cas Mimi Touré, liquidée sur fond de bataille entre trotskyste et maoiste, doit tarauder leur esprit. L'ogre trotskyste, majordome de la Cour, règne en maître absolu et ne les lâchera pas d'un oeil !

Car la mode est à la paix. Et le rêve du Président Abdou Diouf d'une démocratie apaisée doit se former. Malheur aux méchants donc et tant pis pour ceux qui ont accepté d'avoir été manipulés comme de vils saltimbanques pour une cause qui les dépassait finalement.

Il est une sagesse populaire bien de chez nous qui dénie toute humanité à un individu dès lors qu'il ne s'en trouvât pas une personne à qui il est suffisamment lié sur la planète Terre capable d'infléchir sa position la plus rigide ou de l'amener à revenir sur sa résolution la plus ferme. Les arabes disent : si tu aimes, aimes modérément ; si tu hais, hais avec modération. 

L'honorable député Abdou Mbow devrait s'en inspirer pour quitter sa posture saugrenue d'avocat du diable dans son camp. L'émigration clandestine est le statde suprême de l'échec des politiciens sénégalais. Seul le désespoir conduit a choisir entre la vie et la mort, qui pousse à cette aventure suicidaire de la pirogue !  Si les politiciens nous avait vendu autre chose que des chimères ou ne s'étaient pas comportés comme de vulgaires jouisseurs, nul doute que les choses auraient pu être autrement  !

L'exemple nous vient du secteur de la justice. Après avoir ralenti la circulation de l'instinct meurtrier chez les forces de l'ordre, les magistrats osent se regarder dans la glace, enfin. Nous retenons notre souffle  car  sans la justice, la paix est illusoire !

mercredi 25 novembre 2020

TROISIEME LARRON....

L'honorable député, Monsieur Mamadou Lamine Diallo pense que le sultan président premier ministre, Sa Majesté Ni Wini Non cherche, obstinément, à saborder l'opposition !

On peut trés bien concéder à sa Majesté cette tentation ubuesque mais légitime qui a également animée, hélas, tous ses predecessurs. 

Aussi croire que le ralliement à la cause sultanesque de hautes personnalités politiques est fatal à la démocratie, c'est aller trop vite en besogne !

En vérité, cela frise un comportement de défaillant, de la part d'un politicien qui comme tous ses semblabes percoit la politique en premiere intention comme un jeu d'échecs, un combat d'areopages à la science infuse en ruses. 

On ne peut pas, donc, objectivement, en vouloir au sultan de vouloir élargir sa valetaille en invitant ses ancien scompagnons liberaux sous l'ombre de sa Grandeur.

A l'évidence, on doit être admiratif de cette abnégation du sultan ainsi que ses alter ego, à s'engager dans cette démarche conjurant la haine dans le microcosme libéral et augurer de retrouvailles plus amples.

Somme toute, cela n'est il pas, dans une certaine mesure, plutôt du pain béni pour la démocratie ?

Ceux qui devraient avoir peur, ce sont bel et bien les socialistes qui ont peu de chance de transcender leurs vieux démons. Quand se rendront-ils compte qu'ils sont toujours cheveux dans la soupe libérale ? Niasse, Tanor, Khalifa Sall hier, Mimi Touré aujourdhui..... Gakou demain ! 

Mais l'angoisse n'est elle pas l'aiguillon du destin ? 

En attendant observons le troisième pole en gestation autour de Ousmane Sonko et consorts... 

lundi 23 novembre 2020

HISTOIRE D'AMOUR

Monsieur Mansour Faye porte l'entière responsabilité du choix catastrophique de changer de société de gestion de la distribution de l'eau en milieu urbain dont la conséquence est une violente pénurie d'eau sur fond d'une augmentation sournoise du prix de l'eau.

Autant la gêne du nouveau ministre en charge du secteur par rapport à cette question traitée par le beau frère du président est compréhensible, autant le silence narguant de la nouvelle société nous dérange !

Tout compte fait, c'est là un exemple illustratif parmi tant d'autres qui font que les relations franco-européennes voire afro-européennes ne seront jamais cette histoire d'amour revée, selon les mots même de Papa Macron !

Les populations autochtones se sentent toujours lésées dans les accords conclus par leurs dirigeants avec l'Europe qui reste, cependant et malgré tout, la destination favorite des africains, jeunes et moins jeunes, pour toutes les raisons du monde !  

mardi 17 novembre 2020

DES GLORIOLES DAUPHINESQUES

On n'a d'yeux que pour Sa Majesté et Son Dauphin ! Et pour cause, chacun des deux combinards semblent avoir mangé du lion...Lequel des deux a mangé l'autre ?  

L'issue de la combinazzione scellera cette question mais déjà elle est saluée par un regain de l'émigration clandestine.

Pour Sa Dauphinitude, son duo avec le sultan president premier ministre serait inégalable. Facon de parler là, c'est pipi d'oisillon... Parce qu'en matière de jactance et d'enrichissement fulgurant, on sait qu'ils resteront à jamais imbattables ! 

Nous attendons plutôt que le Dauphin nous déssigne la cheville à laquelle comparer le tandem chéri retrouvé... Pas à celle de l'indolence consacrée par la placidité gentillomme haut perchée à l'Assemblée Nationale quand même, n'est ce pas ?

Toutefois, l'autosatisfaction succulente qui transpire de ces sifflements dauphinesques est de très mauvais augure. Elle est symptomatique d'une attitude de chapon qui déteint sur l'atmosphère grave mais sereine de la recomposition politique en cours. 

Elle donne du sens à la funeste prédisposition du sinistre de la Justice, nourrrit les idées macabres du Macoute Dembourou Sow mais plus encore, elle oint le comportement déjà affligeant de l'Affreux à l'Interieur !  

En effet, de quel droit le parti Pastef est-il interdit d'évoluer sur le terrain politique ? Pourquoi en veut-on tellement au jeune Ousmane Sonko ?

Quand la loi est méprisée, la raison est forcément dépassée. 

Et on aura toujours tort de se taire et regarder ainsi s'ouvrir les portes de la haine. La méchanceté continuera de sévir parce qu'elle a une nature d'hydre, elle étend ses tentacules sans relâche pour engouler tout ce qu'elle voit, tout ce qu'elle touche...

 Alors, l'affreux à l'Interieur sera-t-il  Tony le matamore de nos libertés comme du reste plusieurs de ses prédécesseurs dont son usineur ou restera-t-il Felix le matador des opposants, tâche qu'il a déjà réussie avec brio dans un passé récent ?

vendredi 13 novembre 2020

LECON DE POLITIQUE...

Monsieur Djibo Ka peut dormir tranquille du sommeil des justes. Sa lecon de politique est sue. Cérise sur le gâteau, c'est l'un des cancres de la classe d'alors qui l'a remplacé à l'estrade !

Comme quoi les lignes bougent... Après le procureur général, ce sont les juges qui s'y mettent pour mettre le holà aux turpitudes des forces de l'ordre. Encore et encore, doctes magistrats, rien ne sera de trop pour définitivement mettre sous l'éteignoir ces bassesses dont pâtissent les citoyens !

Parce que l'opposition, la société civile et les activistes ne peuvent y suffire, il est grand besoin de personnes qui abordent la posture de cosmes ou à tout le mojns d'actes qui évoquent la grandeur dont étaient censés se prévaloir ces grands hommes.

Peut-on objectivement accorder du crédit moral à ceux là qui usent des institutions, abusent de leurs charges ou encore ameutent de stupides camarades pour écraser leurs adversaires ?

La plèbe a besoin de sang, certes, mais voir dans cette exécrable tendance à l'intrigue politicienne du génie politique est quand même absurde. 

C'est le comble du malheur que les réamènagements des attelages politiciens soient asimilés à du jeu.

La substantifique moelle de la gouvernance en est d'autant plus escamotée.

On glose davantage sur l'habileté du sultan à dézinguer son opposition, sur son art consommé de la combine que sur ses aptitudes à nous sortir de l'ornière.

Plus de la moitié des senegalais vivent dans l'obscutiré pendant la nuit, ne savent ni lire ni ecrire et peinent à acceder à des soins de santé de qualité.

Les jeunes fuient par cohortes entieres leur pays qu'ils comparent à un enfer, un cimetière d'espoirs.

Voila les vrais défis !

dimanche 8 novembre 2020

TRUMP, GOOD GUY !

Le monde semble heureux de voir Trump mordre la poussière dans la course à la Maison Blanche.

Les dirigeants africains sont ceux qui ne le regretteront pas, le plus parce que Trump les méprisait. Il s'est tenu éloigné d'eux tout en les tenant éloignéss de lui durant tout son mandat. Comme de la peste parce qu'il les considérait comme la peste de leur peuple.

Ce sont les peuples africains qui perdent ainsi un avocat coriace de leur cause. Car ils ont en vain espérer que son slogan "America first" déteigne sur leurs dirigeants pour que la patrie soit bien avant le parti !

En effet, Trump n'avait de cesse de renvoyer les dirigeants africains devant le miroir de leur conscience car toutes les raisons de son mépris qu'il étalait au grand jour trouvaient un écho favorable auprès des populations africaines. 

C'etait une facon de marquer son incompréhension navrée et solidaire de voir un continent aussi pourvu que les autres, sinon plus, se maintenir dans les abysses de la misère. 

Rétrospectivement, l'essentiel était-il que l'Afrique soit partie ? N'était-elle pas plutôt trés mal partie ?

Le constat présent est désolant. Voir comment la seule perspective qui s'impose, celle politicienne hédoniste, le comprend tant et si bien qu'elle a entrepris depuis de demembrer et brader la souverainete nationale partout.

vendredi 6 novembre 2020

LONGUE VIE AU SULTAN !

Dame Mimi a raison de magnifier la démocratie sénégalaise. Et pour cause, elle espère ainsi conjurer le retour du baton qu'elle doit fort bien appréhender.

Oui si le regime du President Diouf a été peint d'arrogance, le regime de Wade barbouillé de boulimie, le régime de Sa Majesté NiWiniNon brille des milles feux de la méchanceté dont elle en fut l'artiste plénipotentaire. En service commandé, au nom du devoir de loyauté ou par nature ? 

Sa méchanceté - qui à force de s'exprimer par un rictus sera finalement parvenu à lui tordre le visage.  - a dangereusement infléchi notre démocratie.

Les contorsions sanctificatrices de l'enrôlement de Idrissa Seck suffiront à peine pour redresser la barre. 

C'est parce qu'entre-temps, l'élève, l'affreux Tony, est passé maître, pardon, matamore !

Et quelle hypocrite, notre dame ! C'est seulement maintenant que le sort de la jeunesse l'interpelle ? 

Voila pourquoi notre navire ne changera de cap que difficilement. 

Le pavillon du manichéisme déroutant flotte rageusement.  Au pouvoir les vicieux, les vertueux dans l'opposition !

Le vice au pouvoir, la vertu dans l'opposition. Honni celui qui accède au pouvoir ! Bienheureux est celui qui le perd ou s'oppose !

Adieu élection, alors et puis basta, longue vie au sultan !

mardi 3 novembre 2020

TOUJOURS REVER !

Nous aurions pu nous douter en scrutant la mine hilare des chambellans du palais, Latif Coulibaly et Seydou Gueye que le sultan nous avait préparé un mauvais coup !

Tant pis pour qui pense que Son Altesse royale est capable de changement. Comment peut-on accuser, hier, quelqu'un, publiquement, de voleur et lui derouler aujourd'hui le tapis rouge ? La question est valable aussi pour le(s) concerné (s)  ? 

Elle symptomatique de l'horizon bouché de nos politicards que l'éviction de Abdou Karim Fofana conforte... La preuve qu'un technocrate a plus que jamais interêt à s'éloigner de la mare aux politiciens, le fameux système... Proie ou victime des trés coriaces bandits fonciers ?

Tout indique, à priori, donc que "Tout sauf Karim Wade", "Faire oublier le Père Wade"  restent le fil conducteur au renforcement duquel  il ravale son vomi et coopte. 

Sans oublier l'exfiltration en toute beauté du beauf avec un atterissage avec une suave douceur dans le champ des Infrastructures ! Difficile de faire mieux,comme blanchisseur, yes !

A posteriori, c'est qu'en partageant le pouvoir avec Idrissa Seck, au détour d'une facilitation inter-maraboutique, le sultan président premier ministre se croit plus fort en déléguant la chicotte à plus indiqué... Le CESE new look ne sera pas une coquille vide et son président est réputé pour sa rigueur...

Et donc Sa Majesté pense pouvoir profiter de sa nouvelle liberté pour punir ses garnements belliqueux ainsi que les chamailleurs tels Boun Dione et Maxime Ndiaye qui n'auront pu s'entendre sur rien entrainant une cacophonie sans précédent dans la buanderie sultanesque. 

Sa Majesté libère aussi les hommes et femmes nourissant - fort légitimement avec tous les droits que leur confere leur citoyenneté à égale dignité de Maky Sall - des ambitions présidentielles. Nous osons juste penser qu'il siffle le départ d'une guerre fratricide dont il sera l'ultime arbitre en tant que chef de coterie !

Le bruit du déplacement des chaises a aussi eu le mérite de révéler des égos. Pourquoi Aly Ngouille Ndiaye refuse-t-il de cohabiter avec Aly Saleh Diop ?   

Mais qu'est ce qui nous prend de chicaner ? Pauvre de nous, n'est ce pas l'affreux magistrat Tony Diome qui est désormais préposé matamore de l'Intérieur ? 

 Brrr, un air de redite !

vendredi 30 octobre 2020

AMALGAME MACHIAVELIQUE,

Les propos haineux véhiculant un anti-islamisme sournois de notre Papa Macron sont du pain béni pour les terrroristes. 

Papa Macron a réussi par une rhétorique malheureuse à operer un amalgame dangereux créant un pont entre la communauté de l'Islam et ces pestiférés rejetés de tous bords, que l'on ne considère au mieux que comme des marginaux séditieux et révisionnistes. 

Et c'est la crédibilité de la lutte antiterroriste qui est sévèrement touchée. Sa légitimité en est réduite d'autant...

Pour le musulman, aussi, la sacralité de la personne du Prophète Mohamed (Paix et salut sur lui) est non négociable tout comme la liberté l'est pour tout le monde, pas que pour les francais !

Il apparait que les journaleux de Charlie Hebdo sont désormais des agents de Papa Macron, instruits pour entretenir la provocation, sa nouvelle trouvaille pour se rattraper sur le plan politique.

Le monde éprouvé par la tragédie de la grippe chinoise pouvait bien se passer de cette nouvelle alerte  

En attendant, Papa Macron bien au chaud et hors d'atteinte n'en a cure de troubler la quiétude des gens.

mercredi 28 octobre 2020

VERITES ENTRE FRERES...

 L'échange entre le Grand Frere et le Petit Frere à l'occasion de la Journée de la Decentralisation fut un moment savoureux à tous points de vue.

Le petit Frère, président des maires, a contredit son Grand Frere qui accusait ses boys d'être les cerveaux du brigandage foncier à la mode. Les responsables, selon lui, sont à chercher au niveau du commandement territorial, les préfets notamment.

Le sultan président premier ministre, en 8 ans de pouvoir absolu; n'a jamais vu sa vérité contredite.

 Comme quoi, il y a ta vérité, ma vérité et la VERITE.

La VERITE, en démocratie, c'est, certes, la parole de la majorité et tout ce qui exprime sa volonté transcendante mais il n'en demeure pas moins que celui qui se paie le luxe d'emprunter 1000 milliards par an dispose d'une force insidieuse d'imposer sa vérité.

En effet selon le Directeur du Budget, sur le total de 10 000 milliards de FCF, representant la dette du Senegal, seulement 2 000 milliards sont imputables aux régimes des Présidents Diouf et Wade. 

Nous pouvons applaudir le petit frère d'avoir osé faire face et fait palpiter le coeur de notre démocratie à notre grand bonheur en exprimant sa vérité loin d'être saugrenue.

Nous espérons que cela a été la brèche par laquelle toutes les autres vérités se sont engoufrées pour s'imposer dans l'esprit de Sa Majesté Ni Non pour lui commander de prendre conscience de la fausse réalité que lui peignent ses courtisans flagorneurs.

Résultat, il les a tous viré ! Mais il reste encore du chemin à faire. Fédérer les sénégalais autour des vrais idéaux d'une Nation.

mardi 27 octobre 2020

EMIGRATION LEGITIME

En écho au constat du BIT de la situation catastrophique de l'emploi dans notre pays et à la faveur de l'émigration clandestine, des milliers de jeunes ont déjà atteint les côtes européennes, des milliers sont en chemin, des milliens se préparent...

Le bilan, un jour lointain peut-être, ne sera pas loin de l'hécatombe de la traite négrière. Nous retiendrons qu'une bonne partie de ce carnage, au moins égale à celles des intempéries et la precarité des embarcations, sera endosée par les interventions barbares des forces de l'ordre, éperonnées autrement, pour juguler cette déferlante. 

La hardiesse des braves majordomes du sultan à nier l'évidence détonne. Pourquoi refusent-ils de comprendre que c'est une simple marque de la faiblesse, voire l'absence, de politique en direction de la jeunesse d'une part. 

Et d'autre part, que cet appel assourdissant de l'Europe plonge bien ses racines dans la malgouvernance pire que l'incompétence et la cupidité des gouvernants. Le chapelet interminable des scandales n'égrène que les signaux d'une prédation d'Etat en acte !

Au demeurant, déclamer des objectifs fourre-tout avec vénalité, les quantitifier avec rapacité et les imposer avec pépotence au détour d'une communication sloganique n'est pas de la politique. C'est de la politique politicienne dirait Leopold Sedar Senghor !

La politique, en tant que démarche de changement commence d'abord par l'identification (ambition, profil,capacité) et l'enrôlement (engagement et motivation) des partenaires, ensuite la clarification de l'idée, enfin faire l'état des lieux que l'on se donne comme objectif de changer !  

C'est, là, le paradigme à changer au plus vite... La légitimité de toute politique sectorielle se fonde sur une demarche consensuelle... 

Que cette politique réussisse ou pas, c'est une autre affaire !

dimanche 25 octobre 2020

LE SECRET DU TROISIEME MANDAT !

On ne comprend que trop bien les larmes de notre champion national de la défense des droits de l'homme, Alioune Tine. 

Pour le calmer, nous citons Victor Hugo qui disait que les pleurs raniment nos forces brisées... même si les larmes ont le goût de la colère désespérée !

Nous sommes de nombreux Alioune Tine devant cette tragédie que vit la Guinée, qui est en cours en Côte d'Ivoire et vers laquelle le Sénégal semble se diriger inexorablement...

Le scénario ivoirien nous interpelle plus parce que le deal a foiré. Le jeune Ousmane Sonko n'a-t-il pas éventé LE SECRET ?

Tout compte fait, il est inacceptable que la recherche scabreuse de ce maudit troisième mandat mette en péril des nations entières et génère autant de comportements barbares. 

Pourquoi les choses sont-elles aussi compliquées en Afrique Occidentale Francophone ? Comment se fait-il que autant de nations se soient si terriblement trompées sur leur choix des hommes ?

Son triste palmarès ne lui suffit-elle pas pour vouloir en rajouter ? C'est la zone concentrant la plus grande misère humaine qu'elle partage essentiellement avec des pays en guerre ou à instabilité politique chronique : pas moins de 8 pays classés parmi les moins avancés du monde par la Banque mondiale.

Si seulement si, il était question de raison. Mais bon, on en trouvera toujours pour justifier la pire des sottises.  

Seulement le conseil du Prophete Mohamed ( salut et benediction de Allah sur lui) resonne encore : si tu n'es pas décent, fais ce qui te plait !

samedi 17 octobre 2020

CAVALIERS VENGEURS ...

L'annonce du BIT a fait froid dans le dos : le Sénégal est l'un des trois pays dans le monde où le chômage des jeunes est le plus criard.

Sa sultanesquerie reste coi. Elle n'ose pas lâcher des yeux leur guidon Ousmane Sonko !

Comme elle n'a retenu de la gouvernance que la péroraison et des futiles batailles, que ne se saisisse-t-elle pas de cette opportunité pour nous dire pourquoi et comment remonter les bretelles à ces chenpans qui ont osé tout simplement mettre notre pays gazopétrolier et aurifere,  dans le même sac que la Syrie dévastée par la guerre depuis une bonne dizaine d'années et le Burkina sans aucune ressource  ?

Oui dites-nous, messires et dames, jusqu'à quand ce crime de lèse-majesté restera-t-il impuni ?

Le Plan Sénégal Emergent serait du pipeau  !

Oh là duc Mister Prip, marquis Lune Timissall, Aymerou Poulo Kangado, comtesse Rictus Touré, où en êtes-vous de l'expédition punitive contre ces paltoquets du BIT ?

Le matamore de l'Intérieur, le sinistre de la justice en soutien indéfectibles font le pied de grue... 

Le macoute Doumbourou Sow avec ses machettes luisantes et bien tranchantes, n'en parlons pas ! 

mardi 6 octobre 2020

LOUANGES A ALLAH

Il y a une grosse différence entre être l'héritier de quelqu'un et son descendant..... 

Cependant la différence est ténue pour les fils et petits fils de Cheikh Ahmadou Bamba - Allah soit satisfait de lui. 

Tant chacun de ses successeurs à la guidée de la confrérie mouride s'est ingénié à reproduire l'image la plus fidele du patriarche, de parachever le culte de l'effort et de la pondérance. 

Chaque calife s'est fixé la mission de porter toujours plus haut le flambeau du dévouement de l'aïeul au service du prophete Mohamed, paix et salut d'Allah sur lui. 

En ce jour du Magal, au nom de Khadim Rassoul, autant nous remercions Allah d'avoir agréé son sacerdoce, autant nous Le remercions d'irradier le coeur et l'esprit de ses califes de sa grâce.

dimanche 4 octobre 2020

TEMPS DE LA DIGESTION....

Si c'était à refaire, Mansour Faye s'y serait pris autrement sans aucun doute !

Son improvisé tuteur, le jeune Ousmane Sonko, lui a appris plus que son Coran que l'on ne doit jamais songer à humilier qui que ce soit et certainement pas par procuration, encore moins par méchanceté gratuite, et ce fût ce pour les beaux yeux de son beau frère. 

Sa mésaventure ainsi que la solitude et la honte qui l'ont colorée, constitue un avertissement à peu de frais pour maints politicaillons qui s'évertuent de cette facon sordide à essayer de briller à la face de sa Majesté ou de se montrer les plus guerriers de la cour sultanesque.

Au demeurant, c'est une tendance hideuse, en fin de compte, trés ancrée dans les méandres du pouvoir qui ne hanteraient pas que les porteurs d'uniformes, (gendarmes, policiers, juges, avocats, gardes pénitentaires, gouverneurs, préfets, sous préfets, agents des eaux-et-forêts et douaniers).

Et sans aucun doute, le mal vient encore d'en haut ! Un conseiller n'a-t-il pas révélé qu'un ministre, à présent opposant véhément, avait été viré de la salle du trône avec des mots orduriers ? Une information distillée en son temps avec toute la volonté d'humilier !

On ne le dira jamais assez. La démocratie n'est pas un choix par le peuple de ses bourreaux. Et c'est tout inquiétant de voir l'usage ignoble fait des instruments de commandement souverainement confiés par le peuple entre les mains de quelqu'un, ni le plus sage encore moins le plus érudit.

Pendant ce temps, les conflits en mer entre pecheurs artisanaux et équipages des bâteaux étrangers se multiplient, conséquence du bradage sans vergogne de notre mer... Merci  à la Mauritanie qui sauve la ville de St Louis avec l'octroi de 3000 licences de pêche !

Notre compatriote Yerim Sow peut voir son investissement de 15 milliards anéantis par le président-affairiste béninois, Patrice Talon...

C'est le temps de la digestion... Le comble de l'indolence générée par le système ! 

Quand la bouche est pleine, on ne peut pas parler puis quand le ventre est plein, on n'a du temps que pour la digestion. Et quoi de mieux pour cela que de dormir ? 

La question est posée à Mansour Faye, le beauf !

mardi 29 septembre 2020

IDEE ET REALITE...

L'idée de relance des économies arrêtées par le virus chinois bat son plein aux quatre coins du globe. Le Senegal n'y échappe pas !

Rompant avec l'habituelle approche comptable de la chose économique par Sa Majesté Ni Wini Non, un des courtisans, Mame Boye Diao, lumière dans la pénombre malgré lui, a publié une belle contribution malheureusement ternie par une demarche larbinière.

Nous croyons, à ce propos, que sans modèle économique fiable, aucune politique economique, aussi volontariste soit-elle, ne peut produire du résultat !

La crise sanitaire a révélé que les ménages sénégalais, dans leur écrasante majorité, ne bénéficiaient guère de la croissance fulgurante du budget public... Et que le tourisme est la vraie mamelle nourriciere de ce pays !

Elle a aussi révélé que les circuits traditionnels de redistribution de revenus ne sont plus efficaces.

Elle a encore montré que le niveau de vie élevé dans certains milieux ne repose sur aucune base saine.

L'incapacité à cerner et prendre en compte cette nouvelle configuration de l'économie revient à ignorer les circuits reéls par lequels les choses sont susceptibles d'être changées plus rapidement et plus profondément.

C'est faire preuve de réalisme. La finalité de l'économie étant humaine, le choix qui s'offre est de considérer les citoyens soit comme néants, soit comme sujets, soit comme alter-ego.  

Mais c'est peut-être aussi coller à la réalité. Un dicton populaire recèle plus de sagesse, souvent, qu'un cours d'économie, en effet !  

dimanche 27 septembre 2020

AUCUN COUPABLE....

Cela fait18 ans, jour pour jour, que le bateau "le Joola" sombrait avec corps et biens dans l'Atlantique à la faveur d'une pluie soudaine. 

Ce triste anniversaire coïncide également avec une tragédie vécue en ce moment par des milliers de sénégalais ayant perdu biens et confort du fait toujours de la pluie.  

Ces deux évènements tragiques aux conséquences disproportionnées par rapport à leur cause, au-délà de leur bilan macabre ont ceci de commun qu'ils résultent de graves défaillances techniques et humaines et restent impunis. 

Pour le premier, tout le monde étant coupable, tout le monde, il a été invité à une introspection.

Pour le dernier, le président ne pouvant arrêter le ciel, tout le monde, il est prié d'aller voir ailleurs !

Sauf que dans le premier cas, le navire revenait fraîchement de réparation...

Dans le second, la catastrophe est survenue en plein déroulement depuis une dizaine d'années d'un plan décennal soi-disant le plus ambitieux jamais conconcté pour lutter contre les inondations.

On se souvient encore que l'annonce du chavirement du bateau au petit matin n'a pas dissuadé le Chef d'Etat Major des Armées de prendre tranquillement en mi-journée son avion pour présider une parade militaire à la garnison de St Louis.

Exactement comme aujourdhui, le sultan président premier ministre a préféré le même jour prendre son avion pour aller assister aux réunions stériles de ses pairs tout aussi blasés de la sous-region, la plus pauvre de la planèteTerre.

On retiendra que depuis lors la vie humaine est monétisée. Les parents des victimes mortelles des bavures des forces de l'ordre jusqu'aux calamités naturelles sont désormais grassement rétribués par l'Etat..

Et pourtant les victimes vivantes, des erreurs judiciaires notamment, sont royalement ignorées !

Devant ces fabuleuses coincidences, pourquoi s'étonner alors que face au tollé suscité par l'autodafé subi par un compatriote de la part de marins chinois, le ministre de la Pêche prenne la défense des chinois ?  

Ah oui, on ne peut être que d'accord avec le jeune Ousmane Sonko. Oui, il ne peut s'agir que d'un systeme, absolument monstrueux.

Parce que l'homme, en soi, étant né naturellement bon, il ne peut descendre aussi bas de l'échelle que sous l'emprise de forces centrifuges. 

mercredi 23 septembre 2020

HISTOIRE DE FOUS...

 Le pouvoir politique, dit-on, ne tient qu'à un fil, solidement tenu par des individus "prets à tout"...Ils sont les soutiens cyniques du politicien qui aspire au pouvoir ou qui veut s'y accrocher.

Ainsi donc, Sa Majesté Ni Wini Non nous a sorti de son coffre-fort Monsieur Aymerou Gningue pour le conforter dans son désir incompressible d'un troisième mandat.

Convenons-en, le sieur Aymerou Gningue n'a rien d'un bouffon. Parce que la question du troisième mandat est une hérésie inatteignable par un sot ! 
 
Il n'empêche que le sultan président premier ministre tient son Poulo Kangado. A temps pour le prosélytisme !

Toute foi nouvelle commençant par une hérésie, le Grand Prêtre de la folie du troisième mandat est tout trouvé. A l'heure qu'il est, il doit être entrain de constituer son clergé.

L'opposition a tort de consulter à gauche et à droite. La solution est donnée par Pépé Birago Diop.

L'antidote de Poulo Kangado, ce n'est rien d'autre que le Fou du Marabout. 

Entre fous, on va bien se marrer... 

mardi 22 septembre 2020

DETONATEUR HAUT LA MAIN !

 Le jeune Ousmane Sonko vient de franchir une nouvelle etape. Il a doublé le cap de poil-à-gratter du régime pour enfiler l'avenue du détonnateur du régime au pouvoir !

Les reactions maganées voire autotéliques des ultracrépidarianistes du pouvoir ne suffisent visiblement pas à ternir les dorures de la parole de Sonko.

Le jeune opposant aura reussi, haut la main, à contraindre et forcer le sultan president et premier ministre à aller jeter un coup d'oeil aux affres de ses concitoyens victimes des inondations. 

Le mal est là, émanant de cette cruelle vérité qu'avec la libéralisation des lotissements, les décideurs ont été plus attentifs aux libéralités qui leur échoyaient...

Il n'est que de considérer l'âge des canaux - les vrais exutoires des eaux pluviales - qui sillonnent Dakar pour s'en rendre compte ! 

La décision du procureur géneral, Lansana Diabé Siby, de dessaisir les gendarmes et policiers - qui s'improvisent si facilement juges - des affaires civiles et commerciales est symbolique d'une magistrature debout, résolue de regagner son lustre !

Nous applaudissons. Droit et Justice sont affaires trop sérieuses, n'est ce pas ?

 

dimanche 13 septembre 2020

ALLONS DONC !

Devant le cauchemar des inondations, sa Majeste Ni Wini Non planifie la distribution de vivres, le sinistre de l'interieur ordonne le deploiement des canons à eau de la Gendarmerie... 

Cette Gendarmerie qui souquerait ferme, par ailleurs, pour extraire son colonel présumé tortionnaire des griffes de la Justice...

Soyons sérieux, en quoi les vivres et la menace repressive gendarme sont d'une quelconque importance dans l'évacuation des eaux de pluie ?  

C'est clair désormais que le sens des responsabilités est hors de portée de nos dirigeants... Ne jouissent-ils pas du même statut d'irresponsabilité pénale que les deficients mentaux ! 

Pourquoi s'offusquer, alors, que Oui-et-Non-à-la-fois vive l'ambiguïté dans la demeure du hasard ? 

Il n'empêche qu'en attendant que la lumiere sur les milliards de la lutte contre les inondation se fasse, on aimerait savoir où sont passés les milliers de motopompes et de kilomètres de tuyaux acquis sous le magistère de Me Wade ? 

Nous devrions sans doute suivre les traces des oryx.

dimanche 6 septembre 2020

SAUF VOTRE RESPECT !

 Un gendarme à la retraite s'est senti le devoir de venir à la rescousse du colonel Sarr accusé par un citoyen, Ardo Gningue en l'occurence, d'actes de tortures contre sa personne.

Dans sa plaidoirie, l'adjudant major fait un amalgame déroutant entre l'individualité du colonel en cause et l'institutionnalité de la Gendarmerie !

Et le comble du ridicule, c'est quand pour forcir son argumentaire, notre adjudant major déterre un satisfecit du président Senghor à l'endroit de la gendarmerie nationale...  Au fait qui protège (ait) qui ?

Au demeurant, comment la honte du fils du colonel Sarr en apprenant sur Facebook les accusations de barbarisme portées contre son pere serait-elle plus insupportable que la colère du fils de Ardo Gningue en voyant les marques des brimades (attestées par un certificat médical) sur son pere ?

 Nous pensons que le colonel Sarr est suffisamment grand garçon pour se défendre tout seul. 

Son statut d'autorité militaire ne devrait en aucun lui servir de parade devant la justice. 

L'honneur n'a pas de prix, il a un sens dans une république !

Du coup, on devrait bien songer à éviter de prendre ces genres de positions incantatoires, somme toute de peu d'effet sur le juge !

Au nom du bon sens et sur le principe, comment l'adjudant major, ne peut-il pas concéder au citoyen Gningue son objection que dans cette affaire, la gendarmerie puisse être juge et partie ?  

Notre adjudant major nous apprend que dans la formation des gendarmes, il existe des modules de psychologie et de respect des droits humains. A peine croyable !  

vendredi 4 septembre 2020

CHER DAVID, SI TU SAVAIS !

Et David Diopsi l'on convenait une bonne fois pour toutes que le phenomene des inondations recurrentes en banlieue dakaroise et les grandes agglomerations à l'intérieur du pays est une histoire sans fin ? Une poule aux oeufs d'or qu'il serait completement malvenu d'occire ?

 

Quoi qu'il ait fait le lit de maintes campagnes électorales victorieuses, nous ne sommes pas encore à la veille du jour où l'on aura un dirigeant responsable et compétent pour apporter une solution definitive à cette tragédie humaine chaque année plus ample et plus poignante... 

Le sultan président premier ministre, Sa Majeste Ni Wini Non aurait réclamé un rapport sur les "milliards" engloutis par son fameux plan contre les inondations ! Pourquoi maintenant ?

C'est comme si un malin génie l'avait conadamné à trainer ce boulet de ministre dont le passage ailleurs n'a pas été du tout reluisant.  

Un autre aspect de cette indolence d'Etat qui ne sera jamais suffisamment décriée. 

Oui, cher compatriote David Diop, tu n'auras jamais connu l'Afrique mais tes poemes premonitoires emplissent la tête de ton peuple...

Le peuple que l'on traîne
Traîne et promène et déchaîne à travers les theatres electoraux
Le peuple que l'on jette en pâture
Dans les champs avides de boucherie
Le peuple qui se tait
Quand il doit hurler
Qui hurle quand il doit se taire
Le peuple lourd de siècle de servitude
Sur ses épaules de bon géant
Le peuple que l'on caresse
Comme le serpent caresse sa proie

Le Senegal ne saurait certainement pas être une terre d'exclusivité encore moins d'exclusion. S'il tend à le devenir, eh bien, c'est certainement de la faute de ses dirigeants d'une rapacité arrogante innommable.

dimanche 23 août 2020

FUITE EN AVANT....

Seulement deux gels hydroalcooliques distribués sur le sol senegalais repondent aux normes, selon une etude scientifique menée par l'IFAN. 

Cette information illustre la carence de nos services de contrôle et renseigne davantage sur l'indolence d'un Etat. On verra bien par l'exploitation qui sera faite de ce rapport accablant !

Mais pourquoi donc les scientifiques n'ont pas osé aller jusqu'au bout de leur logique en les nommant ?

L'information juste et vraie du citoyen serait-elle un obstacle infranchissable ?

On imagine bien que cette histoire de faux gels  n'est que le brin qui cache la forêt des manquements.

Et ce n'est pas de la politique de l'autruche des autorités qu'il s'agit mais bien d'une fuite en avant de l'autorité suprême ignorant de son rôle, résolu à assumer son statut tout simplement en corrodant toute l'architecture institutionnelle republicaine.

Les insurgés maliens ne s'y sont pas trompés...

dimanche 16 août 2020

POURQUOI LA FROUSSE PERMISSIVE ?

Nous avons été désagréablement surpris de voir le sultan président premier ministre convoquer le directeur général de Orange suite au refus de l'entreprise d'obtempérer...

Cela nous a agacé qu'il n y en ait pas un seul parmi tous ces gros bonnets de l'administration d'assez consciencieux ou capable de faire respecter la loi à Orange. Sans déranger le chef pour ces broutilles !

Même pas les sinistres autoritaires de l'Intérieur et de la Justice qui éprouvent un malin plaisir à garder au gnouf des braves paysans de Tobene en bisbilles foncières avec les ICS !

Non, s'il faut le quérir pour des questions aussi banales, il faut vraiment avoir pitié du soldat Maky !

Toutes les deux entreprises sont des multinationales. Pourquoi ce statut devrait-il conduire à ce traitement aussi permissif et donner lieu tantôt à l'excès de zèle, tantôt à la frousse frileuse ?

 Nous n'oublions pas Eiffage-Sénégal... La preuve par mille  ! La tâche d'huile 

vendredi 7 août 2020

C'EST ENORME !

 Nous avons la fâcheuse impression que c'est l'allongement de la liste des "personnalités" victimes de la grippe chinoise qui a fait reprendre son beau à notre sultan president premier ministre. 

C'est énorme !!!

Point n'est besoin de masquer cette hypocrisie pour se defausser sur l'alarmisme de la presse. 

Toutes choses égales par ailleurs, la situation de la pandemie est on ne peut plus grave si elle ne peint pas le scénario catastrophe tant redouté depuis le debut...

L'émotion soi-disant alarmiste tient plus à ce gâchis monstre qui a été fait de cet inouï bel élan d'ensemble qui a prévalu quand le virus de Wuhan a fait son apparition sur notre territoire. 

Lequel gâchis a été amplifié par l'affairisme d'hommes de details tapis au coeur du systeme de riposte !

Au total, le sultan president premier ministre nous a fait perdre du temps en n'en prenant pas assez au départ, nous écraserions volontiers, si cela suffisait, une larme de compassion pour son retour sans panache au devant de la scene.

Pour lui rappeler que l'état qui engendre la règle est different de celui que la règle engendre !   

dimanche 2 août 2020

OEUFS DE PIGEON....


L'Imam Dicko, une des figures de proue de l'imbroglio malien, enfonce une porte ouverte. Mais dans sa bouche, le constat n'en est que plus cinglant ...

Partout en Afrique, la déception des populations est à la mesure du discrédit de la parole des autorités publiques !

L'Etat a perdu la confiance des populations parce que son action est confusément appréhendée comme un savant attrape-nigauds. 

Le paradigme a complètement changé. Pour s'enrichir vite et bien, y a rien de tel que la politique, en fait le seul secteur économique - il faudra bien le considérer ainsi désormais- émergent.

L'Etat n'a pas vocation à créer des emplois, fort bien !

Alors comment apprécier sa frénésie créatrice de machineries politiciennes budgétivores, tellement gourmandes aussi bien en personnels qu'en matériels ? 

Peut-il nous expliquer comment se fait-il qu'au même moment, toutes les industries et grandes entreprises commerciales disparaissent du paysage économique à grande vitesse ?

La colère des opposants maliens n'en est que, dès lors, plus que légitime. De fait, ils sont devenus malgré eux les porte-voix des masses africaines opprimées par la gouvernance de leur pays... si gloutonne en prébendes népotique, si inefficace économiquement mais pire encore, si insoucieuse de la défense de leur dignité d'hommes libres.

Un marabout a récemment enlevé et sequestré un citoyen pendant des heures sans coup férir. En laissant passer cette immonde félonie, quoi penser encore de cet Etat dont les prisons ne sont remplies que de voleurs d'oeufs de pigeons ?

dimanche 19 juillet 2020

LES DIEUX MALSAINS....

La controverse fonciere opposant le Président de la SEDIMA et les populations du village de DINGLER continue de défrayer la chronique. 

Les ministres de l'Interieur et de l'Urbansime se demenent comme de beaux diables en lieu et place du principale concerné le ministre des Finances.

On ne comprend que trop bien que ce dernier se terre car cette histoire n'est qu'une enième forfaiture des "dieux de l'Administration", les inspecteurs des impôts et domaines, ses collègues au demeurant. 

Tiennent-ils ainsi donc tous au collet pour qu'il faille mobiliser d'autres ministres qui, toutes affaires cessantes, entreprennent tout ce qui est possible pour nettoyer leurs déchets ? 

Voici ce qu'il coûte de politiser une administration dont la neutralité est le seul gage de sa performance. 

Mais enfin, où sont les préfets, les sous-préfets, les maires ?  Et le procureur de la République ?

Comment se fait-il que des gendarmes de la République aient pu être requis par une des parties comme mercenaires ?

Comment un vigile peut-il menacer impunément des députés du peuple avec une arme ?

Mais chutt... Les appartements Eden Roc arrachés à Bibo Bourgi sont en vente ... Qui est intéressé ?

jeudi 9 juillet 2020

TROIS ANS SANS TOI......

 
Il y a des larmes qui ne cessent de couler, des vides qui ne se comblent pas, des souvenirs qui ne s'effacent pas car il est des personnes à jamais irremplacables !
 
Les sourires et les rires reviennent mais c'est pour masquer les peines, c'est pour peindre l'affliction aux couleurs de la beauté... Toute la force de la nature !  

mardi 7 juillet 2020

TRAUMATISES AU POUVOIR....

La dissidence ne saurait constituer un parti politique stable et pérenne.

Elle est fortement dépendante des personne et personnalité de son instigateur et c'est, en cela, qu'elle est congénitalement chargée d'émotivité, source de sa fragilité au demeurant. 

La survie du mouvement ne dépasse jamais donc en longétivité la motivation ou la vie de son animateur. C'est qu'en dissidence, il n'éxiste pas de noyau leader, il n y a qu'un seul leader...

L'APR de sa Majesté Ni WIni Non nous en administre la preuve encore une fois après ses illustres devanciers : URD de Djibo Ka, AFP de Moustapha Niasse, Rewmi de Idrissa Seck ! 

La dissidence peut compter sur un hypothetique coup de bol en accédant au pouvoir, mais ce ne sera que pour retarder la funeste échéance à savoir sa mort programmée dans les esprits et dans les coeurs ou par suite de la disparition de son leader...

C'est fort de tout cela que l'on devrait savoir raison garder dans ces soubresauts insanes qui agitent le mouvement d'humeur qui tient lieu de parti politique à sa Majesté.

La propagation des paroles grossières de Moustapha Cisse Lo peuvent bien semer l'émoi chez les traumatisés de l'APR.
 
S'il nous faut nous émouvoir, ce ne sera certainement pas par rapport à la forme mais bien par rapport au fond des messages.  A supposer qu'il en reste encore de notre capacité d'indignation !  

Mais, du strict point de vue du droit et du bon sens. Moustapha Cisse Lo ne serait-il pas victime d'une atteinte à sa vie privée avec la divulgation d'une conversation privée ? 

Nous sommes tous en sursiss... Guettons la manière dont Moustapha Cisse Lo compte régler son problème.

dimanche 5 juillet 2020

LIVRE DES AUTRES....

Madame Anta NGOM, mille mercis d'avoir bien voulu partager avec nous l'ode d'une fille à son papa, aussi belle qu'émouvante !

Oui, c'est certain que jusqu'ici, le parcours de votre pere Babacar NGOM est une success-story.

En retour, pardonnez-nous, madame Anta NGOM de vous charger de dire à votre père qu'il arrive un moment dans la vie où on doit s'arrêter d'écrire le livre des autres pour entamer, sans tarder, le sien.

Apres un tel parcours aussi accompli et enviable, qu'est ce qui, oui, peut encore lui faire courir dans cette navrante histoire de supposé accaparement de terres de paysans  ?

Nous sommes tres inquiets quant à l'epilogue de son propre livre que votre père, heureusement, avait déja commencé à écrire depuis fort longtemps très discrètement, trop discrètement même !
  
Dites-lui Madame de le finir vite et assurez-lui la quiètude que cette tâche recquiert. Car, rappelez-le lui, l'épilogue d'un livre est la partie la plus délicate....

Il urge, en effet, pour lui d'intégrer le rang de ses vrais alter-égo, les grands patriotes dont la Nation sera éternellement reconnaissante : Feus Ndiouga Kebe, Djily Mbaye, Lobatt Fall et Aliou Sow. El Hadj Karim Bourgi, Nabil Choucair et Emile Lahoud aussi !

vendredi 3 juillet 2020

POUR ETRE RESPECTE....

De prime abord, cela a tout l'air d'une démission. 

La faute à la carence de la  communication du sultan président premier ministre et de la légèreté de ses proches collaborateurs.  

Telle cette mesure de rétorsion, aux couleurs et sons de l'absurdité, à la décision de l'Union européenne de fermer ses frontières à plusieurs pays dont le nôtre ! 

On sera respecté qaund on commencera à se respecter. Quand gouverner ne sera pas l'aboutissement reussi d'un parcours personnel mais un challenge pour réaliser les reves de ses mandants et/ou anéantir leurs peurs !  

Encore une fois, le tona été donné quand Sa Majesté a insisté sur le consommer local.
 
Seulement, il est temps que cette conjecture verbeuse déclinée n fois prenne de la consistance en forme.
 
Sa Majesté Ni Wini Non serait, dès lors, bien inspirée de prendre les choses avec fermeté, de parler pour lui meme à la place de l'autre s'illustrant davantage par des sornettes. 

C'est par les actes, seulement par les actes, que l'on peut montrer en effet que l'on ne joue point !

N'est pas sultan président premier ministre qui veut et bien plus, on ne devrait pas l'être pour rien, pardi !

Mais bon, puisque réagir à chaud ou trancher sur le vif n'a jamais été l'apanage des dirigeants de notre République de "maslanté", bonjour la galère devant le miroir aux alouettes : le prochain remaniement gouvernemental !

Et à défaut de pain, pourquoi pas des jeux ?
 

dimanche 28 juin 2020

MERCI PRESIDENT SEYE MOREAU !


Un pilier de la Nation Sénégalaise s'en est allé. Il a fait son travail et joué honorablement sa partition aux plans national et international. Avec sa sobriété, son élégance et sa bonhomie, il fait partie sans aucun doute des personnes qui auraient pu oser se dire en toute modestie " sans moi, les choses (le basket senegalais en l'occurence) n'auraient pas été ce qu'elles fussent !"
Allah te recompense pour le bonheur que tu as donné à tout un peuple !   
Bonaventure Carvalho, ton alter ego, n'est plus seul.

samedi 20 juin 2020

LE MENDIANT ARROGANT....

Les conditions honteuses de la garde à vue, racontées par Cheikh Yerim Seck, montrent à quel point les forces de l'ordre à force d'être utilisées par le pouvoir politique comme instruments d'humiliation d'adversaires ont pris plaisir dans ce rôle malsain.

Parce que cette garde à vue pue l'auto-justice.

Parce que l'honneur de la gendarmerie ne vaut pas plus que celle de Yerim Seck. Et que donc, la gendarmerie n'a de droit que celui de porter plainte, si elle se sent diffamée.

Parce que dans un système vertueux, on ne peut être juge et partie.  

Parce que rien ne justifie que l'on ose porter atteinte à l'honneur et/ou l'intégrité d'un gardé à vue, présumé innocent à cet instant de la procédure.

La faute était tellement grossière qu'elle a mis la magistrature dans l'embarras, contrainte ainsi de sauver la face et les formes en violant la loi...

Cheikh Yerim Seck, placé sous contrôle judiciaire, par défaut, peut sans doute pousser un ouf de soulagement.

Malgré ses bravades, il n'a pas eu le temps d'entendre sonner l'halali avec la plainte des frères Farès, appelés en renfort, dans un hushiro foudroyant ?

La posture internationale de mendiant solitaire de l'épongement de la dette publique des pays en développement qui est en ce moment celle de sa Majesté Ni Wini Non s'accommode mal en tout cas de cette arrogance d'un gouvernement par la force.

Il faudra bien plus que de l'autorité pour calmer la deception d'autant de duplicité et la colère contre cette duperie inqualifiable.

jeudi 18 juin 2020

RACISME, VIOLENCE....


Devant ces images répugnantes, la tentation est grande d'invoquer le racisme. La bête hideuse ?

Léopold Sedar Senghor disait que les racistes sont des gens qui se trompent de colère... Cette émotion considérée par les psychologues comme secondaire, résultant d'une blessure ou frustration et entrainant une  réaction violente physique ou psychique.

C'est de la violence qu'il est question..  En meute, les racistes savent faire mal, trés mal même comme tous les vilains hommes qu'ils soient en tenue ou au pouvoir, racistes ou pas !  

jeudi 11 juin 2020

QUAND TOUS ONT PERDU COURAGE ET TETE !

Le virus chinois nous donne le tournis, les experts nous assomment...Il ne se passe guere plus de journee sans que nous en apprenions du nouveau...

Avant hier, c'est la pertinence scientifique du port du masque qui a fait l'ordre du jour. 

On nous a dit, hier, que le gel etait dangereux pour la fertilité masculine et aujourd'hui on nous avertit que le morceau de savon etait un potentiel nid de microbes. Alors, gel ou savon ou bien ni l'un, ni l'autre ? 

Et encore logique pour logique, si l'on suit aveuglément les recommandations de l'OMS contre l'usage du remède malgache, pourquoi en est il autrement de la fatwa de la meme OMS contre le protocole du Prof Raoult ?

Nous verserons tout naturellement ces informations et comportements contradictoires dans le registre du pédantisme...si corrodant que le Senegal est en train d'offrir au monde entier une nouvelle strategie de lutte anti-covid 19.  

En effet, à défaut de ne savoir à quel saint se vouer, face au vide thérapeutique et devant l'impossibilité de terrasser le virus qui poursuit sa propagation fulgurante à travers le pays, on a adopté une autre méthode qui consiste à nier le virus, à s'en débarrasser dans la tête !

On ne peut pas en vouloir pour un sou à sa Majesté Ni Wini Non. Le sultan president premier ministre a fait tout son possible à temps opportun... Que pouvait-il bien faire de plus, notre pacha turc, au risque d'essuyer une déflagration sociale, suprême calamité ?

La faillite de notre combat contre le démon invisible qui s'est échappé de la ville chinoise de Wuhan est une responsabilité collective...Elle participe au chienlit national à l'image de tous les maux qui gangrènent tous les secteurs de notre pays que conjuguent la fatuité, la méchanceté, la cupidité, l'avidité et la rapacité, travers erigés en culte en haut lieu.

C'est dire que l'autorité est par terre.

Un vrai leader, sans un mot, pas un seul, déblaiera les décombres pour rassembler le puzzle à nouveau. Oui, conserver son courage et sa tête quand tous les ont perdus !

vendredi 5 juin 2020

UNE GRIPPE CHINOISE, C'EST TOUT ?

 La crise provoquée par la pandémie du Covid-19 a révélé les faiblesses, carences, lacunes et autres dysfonctionnements dans l’action du gouvernement. Les ratés sont nombreux. Et comme touchés par une malédiction, les ministres n’arrivent presque plus à faire les choses comme cela se devrait. A la vérité, ce gouvernement ne peut pas aller plus loin, au risque d’abîmer l’image du chef de l’Etat et de finir par compromettre tout ce que le Président Macky Sall a eu à réussir dans sa gouvernance publique.
 
Arrêtez de nous faire peur !
 
Les populations appréhendent, la peur au ventre, le rendez-vous quotidien du ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, pour donner les statistiques de l’évolution de la pandémie au Sénégal.
 
Le ministre apparaît toujours tétanisé, comme si le monde s’effondrait sur sa tête. L’image d’un ministre tremblotant qui bafouille, qui bute sur les mots, qui manque de sérénité et affiche une peur visible, s’offre tous les jours sur nos écrans de télévision. L’émotion se transmet ainsi aux populations qui finissent par se dire que manifestement le gouvernement ne leur dit pas tout dans cette histoire de propagation de la pandémie.
 
La même image a été laissée aux téléspectateurs par le ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, Mansour Faye, qui suait à grosses gouttes quand il avait à présenter le programme de distribution de secours aux populations. Pour parler de la perspective de reprise des enseignements dans les universités et instituts de formation, le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hanne, a suffoqué d’émotion, jusqu’à finir par arracher, d’un geste désespéré, son masque de protection.
 
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, subitement gagné par on ne sait quelle phobie, s’était permis d’envoyer des policiers pour arrêter des émissions sur des chaînes de télévision, au motif que les présentateurs n’avaient pas porté des masques barrières.
 
La fébrilité est à un point tel que quand la compagnie Air France avait esquissé un programme de desserte éventuelle de quelques aéroports, les autorités sénégalaises avaient piqué une crise de nerfs, montant sur leurs grands chevaux, estimant que la démarche du transporteur aérien heurtait la souveraineté du pays. Si les membres du gouvernement se montrent ainsi, c’est, voudraient croire de nombreuses personnes, parce que la situation est plus alarmante qu’on ne le dit. Pourtant, force est de constater que la réalité de la situation de la gestion du Covid-19 a des allures d’une banale épidémie au Sénégal. 

On ne le dira jamais assez, le Covid-19, depuis le 2 mars 2020, date de confirmation du premier cas de maladie au Sénégal, a infecté près de 3 800 personnes, soit deux cents fois moins que le nombre de personnes malades tous les ans de paludisme (750 mille).
 
Le Covid-19 a déjà tué 45 personnes, c’est-à-dire moins du dixième du nombre de morts causés, tous les hivernages, par le paludisme. Nous rappelions ainsi, dans ces colonnes le 14 mai 2020, que les statistiques montrent que le taux de mortalité au Sénégal est de 7,9 pour 1 000, soit quelque 118 mille morts par an, sur une population moyenne de 15 millions d’habitants. Chaque année on recense plus de 13 mille cas de tuberculose avec plus de 300 décès. 3 000 enfants meurent chaque année de pneumonie. C’est dire que le Covid-19 tue beaucoup moins que les autres pathologies.Pourquoi alors afficher une telle frousse quand on a à parler du Covid-19, au point de perdre tous ses moyens ?
 
La ministre porte-parole du gouvernement, Mme Ndèye Tické Ndiaye, est totalement absente sur cette question et on croirait que les différentes personnes qui montent au créneau, l’air supplicié, n’ont pas été préparées ou outillées pour s’adresser au public dans cette situation de crise.
 
Les éléments de langage font défaut et elles finissent par embrouiller les populations. Par exemple, le ministre de la Santé a dramatisé à l’excès, samedi dernier, le nombre de cas de personnes infectées dans la région de Dakar (environ 1 300 cas encore sous traitement), affirmant même qu’une catastrophe épidémiologique se déroule à Dakar, plus que partout ailleurs au Sénégal.
Abdoulaye Diouf Sarr annonce que les mesures de restriction des activités des populations seront envisagées pour cette semaine. Dans le même temps, le ministère de l’Education nationale rouvre partiellement les écoles et le ministère de l’Intérieur envisagerait lui aussi d’assouplir les horaires du couvre-feu et d’autoriser la réouverture des restaurants.
 
C’est finalement à ne rien y comprendre dans une telle cacophonie. Il reste qu’on ne soulignera jamais assez que moins de 2 000 cas à Dakar, pour une population de plus de 5 millions d’habitants, donne une prévalence plus faible que 65 cas par exemple à Tambacounda, avec une population de l’ordre de 100 mille habitants. Essaie-t-on de semer la panique générale pour justifier la mobilisation de ressources budgétaires à consacrer aux activités de santé ?
 
Ou chercherait-on à susciter l’émoi, la commisération sur le sort d’un pauvre Sénégal en péril, dans l’objectif de pouvoir implorer la générosité ou la mansuétude de bailleurs de fonds ? Ce serait sans doute trop bien élaboré comme stratégie ! L’émotion des membres du gouvernement révèle plutôt leur incapacité à prendre en charge les questions qui se posent et à leur apporter de bonnes réponses.
 
Ce n’est pas toujours parce que les gens ne vous aiment pas
Il faut dire que la gestion de la pandémie a mis à nu des tares et des situations d’incompétence qu’on pouvait difficilement soupçonner de la part de nombreux ministres et de leurs collaborateurs. Il s’y ajoute de réels cas d’une mal-gouvernance outrageante.
 
L’heure des comptes de l’utilisation de l’enveloppe de 1 000 milliards de francs, prévue pour les actions de riposte contre le Covid-19, est partie pour donner des situations de grandes et délicates controverses. On va se féliciter cependant que le ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a pour l’heure tiré son épingle du jeu, car personne n’a pu dire que des fonds ont pu manquer.
 
Toutes les dotations prévues sont mobilisées dans les délais demandés. Malheureusement, les ministères techniques n’arrivent même pas à faire le marché convenablement. Les services du ministre Mansour Faye n’ont pas su acheter du riz, de l’huile, du sucre, du savon ou des détergents, transporter ces denrées jusqu’aux chaumières et les distribuer aux populations, sans être poursuivis par la clameur populaire.
 
Les populations n’ont pas encore reçu les vivres qui étaient destinés à alléger les rigueurs des situations de restriction des déplacements des populations. Finalement, les vivres risquent d’être distribués après la levée des mesures de restriction. Cela donne raison à toutes les personnes qui avaient indiqué qu’il était plus opportun et pratique de distribuer des pécules ou des bons d’achat aux populations, comme l’ont d’ailleurs fait des pays comme le Maroc ou la Tunisie. Mais le gouvernement du Sénégal ne semble même pas être capable de distribuer de l’argent à des bénéficiaires déjà identifiés. On déplorera la pagaille vécue au Consulat général du Sénégal à Paris, à l’occasion des opérations de distribution de pécules aux Sénégalais de l’extérieur.
 
Les services de Amadou Ba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, n’ont pas voulu envoyer les sommes dégagées par les moyens et circuits modernes. Quelle est cette manie de vouloir rassembler des milliers de personnes dans un contexte où tous les pays préconisent des mesures de distanciation sociale ? On n’a assisté aux mêmes scènes que lors des paiements de bourses aux étudiants de l’Université de Dakar. Encore une fois, l’image du Sénégal en a pris un sacré coup.
 
Le pire est à craindre, car la plateforme dédiée aux inscriptions pour bénéficier de ces aides aux Sénégalais de l’extérieur a enregistré bien plus de demandes que ne pourrait couvrir la dotation budgétaire prévue. Personne n’avait jugé devoir arrêter les inscriptions, une fois les limites budgétaires atteintes. Voudrait-on forcer la main au gouvernement pour rallonger les crédits ? Allez savoir !
 
De toute façon, les personnes inscrites qui n’auront pas été servies pourront crier au scandale. Le Sénégal aura été le seul pays au monde à distribuer de l’argent à des ressortissants établis à l’étranger pour les aider à faire face aux rigueurs résultant de la pandémie. Sans doute que notre grande richesse nationale nous y autorise, mais on se demande si cet argent n’aurait pas été plus utile s’il avait servi à construire un hôpital ou des centres de santé ?
 
Le Général François Ndiaye risque de n’y voir que du feu
 
Le ministère de l’Education nationale et la société Dakar dem dikk n’ont pas été capables d’organiser sans encombre le convoyage de groupes de personnes à travers le Sénégal. Ils avaient tout le temps pour préparer cette rentrée annoncée depuis plus d’un mois. On a encore assisté à des scènes de bousculade pour trouver de la place dans les bus affrétés pour permettre aux enseignants de rejoindre leur poste, afin de pouvoir reprendre les cours. Aussi, personne n’avait eu assez de présence d’esprit pour prévenir les autorités frontalières de la Gambie, du passage de certains convois de bus.
 
Le même ministère de l’Education n’a pas su fournir des kits décents aux écoles pour se préparer à la reprise des cours. Un rapide calcul montre que les kits ridicules (comprenant un sceau en plastique, un flacon de gel hydro alcoolique, deux flacons de détergent et quelques dizaines de masques) distribués aux 4 023 écoles privées du Sénégal indique que cela ne devrait pas coûter au total la somme de 100 millions de francs Cfa.
 
Encore une fois, l’heure des comptes ne manquera pas de laisser de la colère à de nombreuses personnes. On a vu sur les écrans de télévision le ministre de l’Industrie, Moustapha Diop, qui a reçu une dotation de 2 milliards de francs pour faire des masques, livrer, non sans ostentation, un lot de masques à son homologue Aly Ngouille Ndiaye. On saura par la suite que l’opération procédait d’une supercherie, car le ministre de l’Industrie avait fait filmer un stock de masques commandés par la Délégation générale à l’entreprenariat rapide (Der/Fj).
 
Le gouvernement a inventé la formule de dons de matériels et d’équipements entre ministères ou d’emprunter du matériel et le présenter comme une nouvelle acquisition. C’est aussi le geste de Abdoulaye Diouf Sarr qui avait exhibé, devant les caméras, des centaines de lits et d’appareils d’assistance respiratoire et autres équipements médicaux, prélevés des stocks de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, ou qui étaient destinés aux nouveaux hôpitaux en chantier de Touba, Sédhiou, Kaffrine et Kédougou.  Le ministre de la Santé a également défrayé la chronique pour avoir commandé des matériels pour une valeur de 2 milliards de francs à une personne proche de sa famille.

En outre, le Président Macky Sall avait estimé devoir donner un coup de pouce aux médias et les mobiliser davantage pour participer à la sensibilisation des populations aux comportements adéquats pour limiter la propagation de la pandémie. Il avait décidé du doublement de la dotation budgétaire dédiée à l’aide à la presse.

Le ministre de la Culture et de la communication fera fausse route, en faisant une répartition selon des procédés et des critères ignorés par les bénéficiaires. Abdoulaye Diop a essuyé des accusations de malversation dont il ne pourra se laver qu’en publiant la liste exhaustive des médias bénéficiaires et les montants reçus, afin que chacun puisse en avoir le cœur net sur les sommes dûment versées aux entreprises de presse. 

C’est dire que le général François Ndiaye et les membres du Comité de suivi de «Force Covid-19» auront beaucoup de mal à y voir clair dans toutes ces turpitudes.

Madiambal Diagne

lundi 1 juin 2020

QUI PROTEGE QUI ?

Le meurtre de George Floyd par un vilan policier, aux Etats Unis, choque tout le monde.

Et forcément chez nous plus qu'ailleurs où de pareils meurtres ont eu lieu.

Il ravive, n'importe comment, la douleur des familles éplorées des victimes de ces assassinats qui ne seront jamais élucidés, quoi qu'on en dise.

On tombe des nues quand on nous apprend que Derek Chauvin a fait l'objet de 18 plaintes auparavant, toutes classées sans suite ! 

Ainsi donc cela a été, l'est et le sera toujours, la parole du policier contre celle des autres, même si l'objectif d'une caméra accusateur implacable fait foi cette fois-ci,..   

Derek Chauvin, cet ignoble policier assassin, est un cas d'école qui illustre parfaitement ce système pernicieux universel qui garantit aux hommes de tenue une immunité entendue et définitive.  

Qui protège qui, est la bonne question à présent...

dimanche 24 mai 2020

JACQUES ATTALI AVERTIT....

Tout le monde se souvient de ce dessin animé de Tex Avery dans lequel un personnage, poursuivi par un autre, dépasse en courant le bord d’une falaise, continue de courir, emporté par son élan, reste un moment en suspens dans le vide, tout occupé à sa poursuite, jusqu’à comprendre qu’il n’a plus de sol sous ses pieds, et tomber comme une pierre. Enfant, on a tous ri beaucoup de cette scène.

Aujourd’hui, nous vivons exactement la situation, et c’est beaucoup moins drôle.

Les humains continuent de courir, emportés par l’impulsion que leur donnent les sommes vertigineuses déversées par les banques centrales et les gouvernements. Ils approchent du bord du vide, et se préparent à dépasser la falaise pour se trouver en suspens dans le vide, continuant, comme ce personnage, à avoir les mêmes préoccupations qu’avant ; tout occupé à savoir s’ils pourront bientôt déjeuner dans un restaurant, ou partir en vacances, ou retrouver des amis. En particulier, en France, après des mois de repos forcé, bien des gens ne pensent qu’au prochain pont de quatre jours, qu’ils s’octroient allégrement.

Peu de gens réalisent l’ampleur de la chute qui nous attend. Peu de gens veulent entendre parler de la réalité : Aux Etats-Unis, la production va baisser de plus d’un tiers au deuxième trimestre, et sans doute d’un cinquième sur toute l’année ; en Europe, ce sera à peine moins. Aux Etats-Unis, près d’un quart de la population est menacé de perdre son emploi ; en Europe, ce sera à peine moins.

En France, une entreprise sur quatre envisage de licencier. Dans les pays émergents, 1,6 milliards de gens, travaillant dans le secteur informel, vont sans doute perdre la seule source de revenu de leur famille.

Est-ce qu’on comprend vraiment ce que ces données signifient ? Quand va-t-on le réaliser ?

Quand va-t-on se résigner à admettre que, sans médicament ni vaccin, un retour de la pandémie peut rendre l’avenir plus sombre encore ? Quand va-t-on cesser de ne regarder que les sourires du printemps pour accepter de voir l’immensité des drames à venir pendant l’automne, et des chantiers à ouvrir pendant l’été, pour les éviter ?

Quand va-t-on cesser de croire qu’un déluge d’argent suffira à fournir à l’économie mondiale les moyens de franchir sans dommage ce précipice ?

Car ce n’est pas en noyant de crédit les entreprises que les banques centrales pourront les sauver d’une crise de solvabilité. Ce n’est pas non plus en leur apportant du capital que l’Etat pourra les sauver d’une absence de chiffre d’affaires ; à moins qu’on soit prêt à nationaliser tous les restaurants et toutes les PME.

On ne les sauvera qu’en les aidant à trouver des clients.

Et pour cela, il faut les amener à produire au plus vite ce pourquoi les consommateurs seront peut-être prêts à débourser les sommes vertigineuses qu’ils épargnent depuis des mois. Cela suppose d’orienter les producteurs vers ce que je nomme les « industries de la vie ». Et de former en urgence à ces nouveaux métiers tous ceux qui, sans cela, se retrouveront bientôt au chômage. Et pour très longtemps.

Pour relever un tel défi, on ne peut se contenter de ne se préoccuper que de ce qui va se passer dans les quinze prochains jours, ou même dans les deux prochains mois ; de croire qu’il suffira de continuer à vivre comme par le passé et d’attendre le retour du monde d’antan ; de croire que le virtuel, qui nous a envahi, nous protègera des drames du réel.

Si on ne le fait pas au plus vite, le pire est certain ; et cette brève période qui suivit le confinement paraîtra bientôt même comme un moment très heureux. Comme le dernier moment d’une civilisation en suspens avant sa chute.

Il est encore temps d’éviter de s’engager au-dessus de la falaise et de prendre un autre chemin. Il y faudra beaucoup de courage. Rien n’est plus difficile que de s’extraire d’un déni de réalité. Rien non plus ne rend plus libre.

dimanche 17 mai 2020

UN APPEL.....

Un groupe d’intellectuels africains* appelle les dirigeants africains à agir pour contrer le coronavirus. Nous reproduisons leur appel en intégralité ci-dessous:

LES RISQUES QUI PLANENT SUR LE CONTINENT AFRICAIN, relatifs à la propagation du COVID-19, nous interpellent individuellement et collectivement. L’heure est grave. Elle ne consiste pas à juguler une énième crise humanitaire «africaine» mais à contenir les effets d’un virus qui vient bousculer l’ordre du monde et interroger les fondements de notre vivre ensemble. La pandémie du coronavirus met à nu ce que les classes moyennes et aisées vivant dans les grandes mégalopoles du continent ont feint de ne pas voir. 

Depuis près de dix ans, en effet, certains médias, intellectuels, hommes politiques et institutions financières internationales s’accrochent à l’image d’une Afrique en mouvement, d’une Afrique nouvelle frontière de l’expansion capitaliste. Une Afrique sur la voie de l’émergence économique ; une Afrique dont les taux de croissance positifs feraient pâlir d’envie plus d’un pays du Nord. Une telle représentation que l’on finissait par croire réelle à force d’en rêver se déchire désormais devant une crise multiforme qui n’a pas encore livré tous ses secrets. 

Dans le même temps, l’ordre global multilatéral que l’on se figurait encadré par un minimum de traités se délite sous nos yeux, faisant place à une lutte géopolitique féroce. Ce nouveau contexte de guerre d’influence économique “du tous contre tous” laisse dans l’ombre les pays du Sud, en leur rappelant s’il le fallait le rôle qui leur échoit : celui de spectateurs dociles d’un ordre du monde qui se construit par-devers eux.

La pandémie du COVID-19 pourrait saper les bases des États et des administrations africaines dont les défaillances profondes ont trop longtemps été ignorées par la majorité des dirigeants du continent et leur entourage. 

Il est impossible de les évoquer toutes, tant elles sont nombreuses : sous-investissement dans les secteurs de la santé publique et de la recherche fondamentale, insécurité alimentaire, gaspillage des finances publiques, priorisation d’infrastructures routières, énergétiques et aéroportuaires aux dépens du bien-être humain, etc. 

Autant de sujets qui font pourtant l’objet d’une littérature spécialisée, désormais abondante, mais qui semblent avoir peu pénétré les cercles du pouvoir des différents États du continent. La preuve la plus évidente de ce fossé est fournie par la gestion actuelle de la crise.

De la nécessité de gouverner avec compassion

Reprenant sans souci contextuel le modèle de «containment» et des régimes d’exception adoptés par les pays du Nord, nombreux sont les dirigeants africains imposant un confinement brutal à leurs populations souvent ponctué, lorsqu’il est n’est pas respecté, de violences policières. Si de telles mesures satisfont les classes aisées, à l’abri de la promiscuité et ayant la possibilité de travailler à domicile, elles demeurent punitives pour ceux qui, pour utiliser une formulation répandue à Kinshasa, doivent recourir à «l’article 15», c’est-à-dire à la débrouille et aux activités dites informelles. 

Soyons clairs. Il n’est nullement question d’opposer sécurité économique et sécurité sanitaire mais plutôt d’insister sur la nécessité pour les gouvernements africains de prendre en compte les conditions de précarité chronique vécue par la majorité de leurs populations. Cela, d’autant plus que le continent africain a une longueur d’avance sur le Nord en matière de gestion de crises sanitaires de grande ampleur, au regard du nombre de pandémies qui l’ont frappé ces dernières années. La nature ayant horreur du vide, plusieurs initiatives fragiles provenant de la “société civile” se mettent progressivement en place. 

En aucun cas pourtant, le dynamisme d’individus ou d’acteurs privés ne peut pallier la désorganisation et l’impréparation chronique que seuls les États seraient en mesure d’endiguer à travers le continent. Plutôt que de subir et tendre la main à nouveau en attendant meilleure fortune, il serait d’ores et déjà souhaitable de repenser notre vivre ensemble en partant de nos contextes spécifiques et des ressources diverses que nous avons. Notre conviction est que l’urgence ne peut, et ne doit pas, constituer un mode de gouvernance. Il s’agit de saisir ce moment de crise majeure comme une opportunité afin de revoir les politiques publiques, de faire en sorte notamment qu’elles œuvrent en faveur des populations africaines et selon les priorités africaines. Bref, il s’agit de mettre en avant la valeur de chaque être humain, quel qu’il soit et quelles que soient ses appartenances, au-delà des logiques de profit, de domination et de monopolisation du pouvoir.

Au-delà de l’urgence

Les dirigeants africains doivent, et peuvent, proposer à leurs peuples une nouvelle idée politique d’Afrique. C’est une question de survie et non d’arguties intellectuelles comme on a trop souvent tendance à le croire. De profondes réflexions sont nécessaires sur la gestion et le fonctionnement des administrations nationales, de la fonction de l’État et de la place des normes juridiques dans la distribution et l’équilibre des pouvoirs à l’aune de systèmes de pensées adaptés aux réalités du continent. 

En effet, la seconde étape de nos indépendances politiques ne se réalisera que sur les terrains de l’inventivité politique et sociale, de la prise en charge par nous-mêmes de notre destinée commune. Des initiatives en ce sens existent déjà. Elles mériteraient simplement d’être écoutées, discutées et encouragées. Le panafricanisme aussi a besoin d’un nouveau souffle. Il doit retrouver son inspiration originelle après des décennies d’errements. Si les progrès en matière d’intégration du continent ont été faibles jusque-là, la raison est que celle-ci n’a été conçue que sur la base de la seule “doxa” du libéralisme économique. 

Or, la pandémie du coronavirus montre tristement l’insuffisance de la réponse collective du continent autant sur le volet sanitaire qu’ailleurs. Plus que jamais, nous sommes placés devant la nécessité d’une gestion concertée et intégrée de domaines relatifs à la santé publique, à la recherche fondamentale dans toutes les disciplines scientifiques et aux politiques sociales. 

Dans cette perspective, il est important de repenser la santé comme un bien public essentiel, de revaloriser le statut du personnel de la santé, de relever les plateaux techniques des hôpitaux à un niveau qui permet à tous, y compris les gouvernants eux-mêmes, de se faire soigner en Afrique. Cette lettre est un morceau de rappel, de rappel de l’évidence : le continent africain doit reprendre son destin en main. Or c’est dans les moments difficiles que des orientations nouvelles doivent être décidées et que des solutions pérennes doivent être mises en place.

Cette lettre est destinée aux dirigeants africains de tous bords, aux peuples africains et à ceux qui essaient de penser le continent. Nous les invitons à saisir l’opportunité de cette crise pour mutualiser leurs efforts afin de repenser l’idée d’un État au service du bien-être des peuples, de rompre avec le modèle de développement basé sur le cercle vicieux de l’endettement extérieur, de sortir de la vision orthodoxe de la croissance pour la croissance, et du profit pour le profit. 

Il s’agit pour l’Afrique de retrouver la liberté intellectuelle et la capacité de créer sans lesquelles aucune souveraineté n’est envisageable. De rompre avec la sous-traitance de nos prérogatives souveraines, de renouer avec les configurations locales, de sortir de l’imitation stérile, d’adapter la science, la technique et les programmes de recherche à nos contextes historiques et sociaux, de penser nos institutions en fonction de nos communes singularités et de ce que nous avons, de penser la gouvernance inclusive, le développement endogène, de créer de la valeur en Afrique afin de diminuer notre dépendance systémique. 

Surtout, il est primordial de ne pas oublier que le continent dispose de suffisamment de ressources matérielles et humaines pour bâtir une prospérité partagée sur des bases égalitaires et respectueuses de la dignité de chacun. L’absence de volonté politique et les agissements de l’extérieur ne peuvent plus constituer des excuses pour nos turpitudes. Nous n’avons pas le choix : nous devons changer de cap. Il est plus que temps !

Signataires

Wole Soyinka (Prix Nobel de Littérature 1986)
Makhily Gassama (Essayiste)

Cheikh Hamidou Kane (Écrivain)

Odile Tobner (Librairie des Peuples Noirs, Yaoundé)
Iva Cabral (Université lusophone de Mindelo)
Olivette Otele (Bristol University)
Boubacar Boris Diop (American University of Nigeria)
Siba N’Zatioula Grovogui (Cornell University)
Véronique Tajdo (Écrivain)

Francis Nyamnjoh (University of Cape Town)
Ibrahim Abdullah (Fourah Bay College)
Maria Paula Meneses (Université de Coimbra)

Amadou Elimane Kane (Institut Culturel Panafricain et de Recherche de Yene)
Inocência Mata (Université de Lisbonne)

Anthony Obeng (Institut Africain de Développement économique et de Planification)

Aisha Ibrahim (Fouray Bay College)

Makhtar Diouf (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)

Koulsy Lamko (Écrivain)

Mahamadou Lamine Sagna (American University of Nigeria)

Carlos Nuno Castel-Branco (Économiste, Mozambique)

Touriya Fili-Tullon (Université Lyon 2)

Kako Nubupko (Université de Lomé)

Rosania da Silva (University Foundation for the Development of Education)
Amar Mohand-Amer (CRASC, Oran)

Mame Penda Ba (Université Gaston Berger)

Medhi Alioua (Université Internationale de Rabat)

Rama Salla Dieng (University of Edimburg)

Yoporeka Somet (philosophe, égyptologue, Burkina Faso)

Gazibo Mamoudou (Université de Montréal)

Fatou Kiné Camara (Université Cheikh Anta Diop)

Jonathan b (Witwatersrand University)

Rosa Cruz e Silva (Université Agostinho Neto)

Ismail Rashid (Vassar College)

Abdellali Hajjat (Université Libre de Bruxelles)

Maria das Neves Baptista de Sousa (Université Lusíada de São Tomé e Príncipe)
Lazare Ki-Zerbo (Philosophe)

Lina Benabdallah (Wake Forest University)

Iolanda Evora (Université de Lisbonne)

Kokou Edem Christian Agbobli (Université du Québec à Montréal)

Opeyemi Rabiat Akande (Harvard University)

Lourenço do Rosário (Université Polytechnique du Mozambique)

Issa Ndiaye (Université de Bamako)

Yolande Bouka (Queen’s University)

Adama Samaké (Université Félix Houphouët Boigny)

Bruno Sena Martins (Université de Coimbra)
Charles Ukeje (University of Ile Ife)

Isaie Dougnon (Fordham University)

Cláudio Alves Furtado (Université fédérale de Bahia, Université du Cap-Vert)
Ebrima Ceesay (University of Birmingham)

Rita Chaves (Université de São Paolo)

Benaouda Lebdai (Université du Mans)

Guillaume Johnson (CNRS, Paris-Dauphine)

Ayano Mekonnen (University of Missouri)

Thierno Diop (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)

Mbemba Jabbi (University of Texas)

Abdoulaye Kane (University of Florida)

Muhammadu M.O. Kah (American University of Nigeria & University of the Gambia)

Alpha Amadou Barry Bano (Université de Sonfonia)

Sean Jacobs (The New School of International Affairs)

Yacouba Banhoro (Université Ouaga 1 Joseph Ki-Zerbo)

Dialo Diop (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)

Rahmane Idrissa (African Studies Center, Leiden)

José Luís Cabaco (Universidade Técnica de Moçambique)

Mouhamadou Ngouda Mboup (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)
Hassan Remanoun (Université d’Oran)

Oumar Ba (Morehouse College)

Salif Diop (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)

Narciso Matos (Université Polytechnique du Mozambique)

Mame Thierno Cissé (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)

Demba Moussa Dembélé (ARCADE, Sénégal)

Many Camara (Université d’Angers)

Ibrahima Wane (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)

Thomas Tieku (King’s University College, Western University)

Jibrin Ibrahim (Center for Democracy and Development)

El Hadji Samba Ndiaye (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)

Benabbou Senouci (Université d’Oran)

José Luís Cabaço (Université technique du Mozambique)

Firoze Manji (Daraja Press)

Mansour Kedidir (CRASC, Oran)
Abdoul Aziz Diouf (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)
Mohamed Nachi (Université de Liège)

Alain Kaly (Universidade Federal Rural do Rio de Janeiro)
Last Dumi Moyo (American University of Nigeria)
Hafsi Bedhioufi (Université de la Manouba)

Abdoulaye Niang (Université Gaston Berger de Saint-Louis) Lionel
Zevounou (Université Paris Nanterre)

Amy Niang (University of the Witwatersrand)

Ndongo Samba Sylla (Économiste, Sénégal