samedi 27 novembre 2021

L'ESTOCADE FINALE ?

Les mille et une ruses et guet-apens enceints de peur panique de notre ami premier ministre présidant   ses ministres, ses préfets, ses gendarmes, ses policiers, ses juges, ses journalistes et ses militants, finiront bien un jour, selon toute vraisemblance, par porter l'estocade finale à son principal opposant... 
 
Il est évident que cette concentration de forces d'humiliation violentes et meurtrières est déjà de trop pour scalper tout une population à plus forte un seul homme, qui qu'il puisse être !

En même temps, il ne fait aucun doute que le prix à payer sera trés fort. Avant comme Après.

Cet énième tripatouillage annoncé de la Constitution dénote, donc, le comportement d'un homme déboussolé par l'adversité qui est si imbu de sa personne qu'il n'accpetera jamais, n'en serait-ce que l'idée, d'apprendre des erreurs des autres, de ses prédécesseurs.     

Au délà des milliards dépensés,in fine, en pure perte pour organiser le référendum du 20 Mars 2016, la suppression puis reconduction du poste de premier ministre rèvéle une légèreté insultante vis à vis de la Constitution de notre pays 

Que l'on ne soit guère surpris, dès lors, que notre pays stagne dans le peloton de queue mondial des nations les plus pauvres... après l'enracinement et l'ouverture, après le sursaut national, après le sopi et après l'émergence-yokkute, c'est toujours la caillasse, le régime pain-sec pour la plupart des citoyens !   

Qui nous a dit que ces gens briguent le pouvoir pour améliorer la condition de leurs semblables ?

dimanche 14 novembre 2021

CHUTE SANS FIN....

Tel est toujours pris qui croit prendre.  Parce que le poisson ne voit que l'appât, il ne voit guère le hameçon. 

La chute de notre ami premier ministre président est sans fin... Cette cruelle dégringolade ne révèle, en fait, que la petitesse de son projet, sans lueur, avec beaucoup de leurres.

Les évènements lui infligent une double peine. Il voit bien que des pans de plus en plus importants de sa légitimité ne tiennent plus qu'au fil de l'épée de ses sicaires, officiels et officieux en même temps qu'il réalise qu'il n'est entouré que de faux-lions, artificiels et déguisés.  

Le désespoir ne se démode jamais, nous direz-vous mais cela a le mérite d'atténuer la grande désillusion qui étale son emprise ! 

D'autant plus que notre démocratie est capable de soubresauts surprenants. Par exemple, les juges ont bien joué leur rôle d'arbitres de la société en stoppant net l'intrusion des bisbilles familiales dans l'arène avec le rétablissement des listes candidates de Monsieur Adama Faye dans le jeu électoral !

Finalement, le pouvoir politique avait bien tort de déployer sa force bestiale si, bien entendu, il ne visait qu'à protéger le juge de la pression des fans de Monsieur Barthélémy Dias.    

Si on se refuse d'être l'objet d'une quelconque intimidation, on doit se garder d'en être un sujet, tout simplement !  

Adhérer aux idées ou croire à l'homme, voilà les termes de l'équation insoluble de la tristesse internationale. 

En passant, plastronner pour des kilomètres d'autoroutes (au demeurant payantes !) est indécent au moment où les routes secondaires sont défoncées et que la création de nouvelles urge.

samedi 13 novembre 2021

TURPITUDES...CERTAINEMENT !

J’ai l’habitude de dire que si ce pays doit brûler ou disparaître, ce ne sera pas à cause d’une bombe ou d’une quelconque épidémie, mais à cause de la fumisterie. Ces images suffisent à montrer que nous courons un grand risque à cause de notre invincible tendance (manie) à dire la « vérité » en fonction de nos positions partisanes.

Voilà l’homme qui aspire à diriger la capitale de mon pays, voilà l’homme que Macky Sall a fait élire député en le mettant sur ses propres listes alors qu’il était en prison pour ce meurtre. Macky est un homme extrêmement violent. C’est cette violence inhibée par sa faiblesse naturelle qui fait que quand vous êtes de son camp, il vous permet tout ; et quand vous êtes contre lui, il est psychologiquement incapable de vous reconnaître un quelconque droit.

Dans aucun pays au monde un homme qui a osé tirer sur des gens qui étaient en train de battre en retraite ne serait porté au pinacle par des politiciens. Ces politiciens ou pyromanes qui entretiennent sciemment l’amalgame savent bien qu’ils sont dans le faux, mais ils savent pourquoi ils le font. Non je ne voterai jamais pour Barthélémy Diaz, car je ne supporte pas que des citoyens s’arrogent le droit de se faire eux-mêmes justice dans une République. 

Si ces gens qui sont venus parader devant la mairie sont des nervis (je suis d’accord qu’ils le sont !), que sont alors ceux qui ont déposé un cercueil devant le Conseil constitutionnel ? Que sont ceux qui adressaient des lettres de menace aux membres de l’ancien régime. 

Notre pays est pris en otage par des gens qui n’ont jamais réussi quelque part dans la vie, des gens qui sont incapables de faire valoir la moindre compétence dans un domaine quelconque en dehors de la politique. 

Ce sont ces ordures que nous entretenons depuis les indépendances qui aujourd’hui nos snobent, nous pompent l’air et menacent notre paix sociale. Le pouvoir est la seule chose qui les intéresse, car c’est leur moyen de vivre.

Quand on cherche la guerre civile pour accéder au pouvoir et qu’on y accède sans guerre civile, on s’imaginera que le spectre de la guerre civile permettra toujours de conserver le pouvoir. Ceux qui le cherchent aussi pourraient s’imaginer qu’il suffit d’instaurer l’angoisse de la guerre civile pour accéder au pouvoir : voilà le résumé de ce qui se passe au Sénégal. 

Si chaque fois qu’une institution était visitée par des nervis, le locataire s’arrogeait le droit de les tuer, nos cesserions d’être dans une République. 

Les abords de la mairie n’appartiennent pas à un homme ; de même la rue n’appartient à personne. Quand Diaz a tiré sur ces nervis, il ne pouvait pas s’imaginer que Macky, le violent, pourrait un jour libérer sa horde de nervis pour l’empêcher (avec les siens) de manifester dans les rues de Dakar. 

Les images que nous avons vues au mois de mars (des nervis s’attaquer à des citoyens manifestant leur courroux) n’est que la réplique adoucie de l’acte commis par Barthélémy Diaz.

Le courage n’est pas la violence gratuite ; le courage n’est pas dans le mensonge et le travestissement de la réalité ; le courage n’est pas dans l’usage d’arme à feu, entouré par une foule hystérique ; le courage n’est pas dans la dénégation. Le vrai courage, ce n’est la fidélité avec la vérité. 

Le courage, c’est la maîtrise de soi dans des situations extrêmes. Le vrai courage, c’est l’assumation de ses responsabilités, c’est le fait de supporter dignement les conséquences de ses actes. Un homme courageux devrait avoir honte de manipuler les faits pour se tirer d’affaire.

Monsieur Macky Sall, ce qui s’est passé en mars dernier n’était que la reproduction de cette ignominie qu’on voit dans ces images. La culture de la guerre civile imminente a donné la moisson du pouvoir : lu djiwwa jeexul jogufa !

Alassane Kitane

 

vendredi 5 novembre 2021

DECENTRALISATION REGRESSIVE....

Maky Sall et Ousmane Sonko sont presque parvenus à saboter l'esprit des élections locales qui se profilent à l'horizon.

Leurs comportements respectifs pour le moins inattendus inhibent fortement le leadership local et sapent la décentralisation dans son fondement. 

Notre ami le Président Maky Sall, en vrai despote mal éclairé, continue d'étaler au grand jour sa maladroite gourmandise en autorité avec des choix léonins au forceps  !

Ousmane Sonko a décu les attentes en déviant fondamentalement la trajectoire de son parti dont la dilution dans une coalition inhibe d'autant la legitime ambition de ses militants adeptes d'une vision alternative... 

Cela est une brimade supplémentaire des militants/sympathisants et plus, relève d'une conception rétrograde du militantisme.

Savent-il seulement qu'un militant sans coeur est un militant dangereux ?