RESTONS EN PRIERE

Satan le Maudit peut bien arrêter, ici, son tour du monde continu. 

Tant ce pays semble lui offrir cette constellation infernale qu'il lui faut pour parader sans limites, à lui et sa fabuleuse progéniture démoniaque.

L'atmosphère soufrée par les exhalaisons des chevaux débridés et les vociférations lugubres des cavaliers hérauts du dessein maléfique apocalyptique devrait bien suffire à sa respiration.   

Et bien plus, son état-major, Lucifer, Belzebuth, Sathanas, Abadon, Mammon, Belphegor et Asmodée l'y ont déjà précédé, attiré par une société minée par  mysticisme douteux qui autorise des pratiques sauvages et des sacrifices hallucinants. 

Les armées de demons ne quitteraient ainsi donc pour rien au monde ce pays si sataniquement attirant pour la racaille diabolique.

La configuration d'un tel système stellaire malin advient avec l'avènement d'un homme immature  qui s'entoure de larbins, qui crétinise et corrompt à marche forcée et humilie à tout-va n'importe qui, n'importe quoi, n'importe comment. 

L'appel d'air est d'autant plus audible pour Satan et ses hordes démoniaques que le dessein apocalyptique est en lui-même un affront à la puissance divine, un blasphème.

Et Satan et ses démons ne se feront pas prier d'insuffler de la peur à la peur. Et d'empirer le pire cauchemar de la poignée de main hautement probable avec son challenger pour la passation de services. 

Inchallah !

L'un dans l'autre, le seul risque est de déclencher l'effroyable courroux divin. 

Humains, joignez-vous à nous pour implorer le pardon d'Allah car il y en a qui ne savent point ce qu'ils font. 

NI LE MOMENT, NI LE LIEU, NI LA MANIERE

Comment qualifier des personnes qui mesurent le fiasco ou la reussite d'une manifestation par le nombre de morts ?

Quel est l'état d'esprit de ceux qui sequestrent quelques uns des leurs et de ceux qui s'en délectent ? 

Selon toute vraisemblance, ce n'est pas encore le moment ni le lieu ni la manière prévus de faire mourir le leader de l'opposition. 

En vérité, si les manifestants étaient animés par la violence, on n'aurait enregistré des dégats énormes  et proportionnellement, si en face, le pouvoir etait serein, on n'aurait pas gaspillé autant d'argent et d'energie barbare pour préparer un massacre de citoyens.

Parce qu'à l'évidence, il y en a eu des manifestants. Et leurs voix comptent !   

Trois jeunes martyres viennent s'ajouter à la liste qui s'allonge de jeunes victimes de la volonté bestiale d'imposer l'ordre voulu par un despote mal éclairé et amnésique.

Qui meurt d'espoir, meurt de désir. Paix sur eux, paix sur leurs familles 

MERCI MONSEIGNEUR !

L'Eglise sénégalaise n'a pas dérogé à sa règle bien établie de bien parler quand il le faut !

C'est que d'année en année, l'attente populaire des déclarations des autorités réligieuses n'a cessé de grandir. La raison est simple. La foi est la seule chose qui nourrit l'espoir de ce peuple profondément croyant et qui résiste aux politicailleries qui mènent ce pays à vau-l'eau !

Par une simple apostrophe "profane", Eminence, vous avez remis les pendules à l'heure comme qui dirait.

En matière électorale, seul l'esprit malsain essaye d'étouffer la légitimité par la légalité en amont... Par sa témérité diabolique, il finira, en aval, par remettre en cause toute élection, toute expression populaire. 

Il appartient aux dirigeants religieux de ce pays de stopper ces dérives malfaisantes qui vident notre système démocratique de sa quintessence.

Il a déclenché l'apocalypse mais on dirait qu'il risque d'être le seul qui sera emporté par la tempête !

APOCALYPSE, ICI ET MAINTENANT

La mise en oeuvre de la politique d'extérmination du leader de l'opposition, Ousmane Sonko, de la surface de la terre sénégalaise semble atteindre un nouveau palier.

C'est peut-être parce que la réquisition de tous les agents de l'Etat, des forces de l'ordre et même le renfort d'officiers de l'armée ainsi que des militants de la mouvance présidentielle au controle des 5 millions de poils sur le corps de Ousmane Sonko (comme chez chaque être humain) n'ayant pas suffi, notre despote mal éclairé a décidé de déclencer l'apocalypse.   

Cette négligence régalienne de la poursuite de l'interêt général justifie pour une large part le marasme social mais surtout l'insécurité galopante. 

Et la bourrasque souffle déjà, la république est dévastée, la loi est piétinée et le droit est chahuté !

Il ne devrait plus, sous peu, en rester grand chose de l'Etat quand tout sera terminé. 

Oui, quand les fondamentaux de l'Etat de droit sont mis à rude épreuve, ce sont les pilliers de l'Etat qui vascillent d'autant !

Si une entreprise de destruction de toute une société par un simple et seul homme est aussi facile dans son déroulement que certaine dans son aboutissement, c'est qu'au fond et convenons-en une bonne fois pour toute, notre société ne repose et n'a jamais reposé sur rien de solide.   

La pantomime du Conseil Constitutionnel est donc le commencement de la fin. 

Allah maudisse ce pétrole et ce gaz !