vendredi 26 avril 2019

DU COMPORTEMENT TENEBREUX….

Le sultan président et bientôt premier ministre est en train d'être rattrapé par la gestion cavalière de son septennat en ce qui concerne les droits humains.

Le rapport du Département d'Etat américain est particulièrement accablant…d'autant plus durement ressenti qu'il nourrit le même complexe que son mentor, le Président Abdou Diouf, qui accordait plus de crédit aux paroles fusant de l'étranger…  

Il est juste remarquable qu'aucun de ses communicateurs n'ait jugé utile de laver l'affront américain…hum !

Et je me demande juste s'il existait une échelle des valeurs de la réussite de la gouvernante, à quel niveau notre monarque républicain et sa cour placeraient-ils, celui des droits de l'homme : Point besoin d'être croyant, encore moins prosélyte….la théodicée suffit amplement…  

Pourquoi les dirigeants africains sont-ils des cibles faciles des comportements destructeurs dont l'ampleur et la récurrence chez eux dépassent sans doute le concept de pouvoir en lui même pour embrasser une nature humaine… 

Les sociologues et autres diplômés des sciences du comportement se doivent de nous éclairer ! 

La fébrilité du sultan à l'orée de son nouveau mandat est si poignante en tout cas qu'il ravale son vomis sans s'en rendre compte ! 

Il a engagé la signature de notre pays pour garantir le prêt d'un douteux club des investisseurs composés de patrons nationaux. Franchement !  

N'est ce pas ce patronnat national qui a été daubé au profit du PNUD pour administrer le PUDC, largué au second plan dans les grands projets de l'Etat et qui  souffre des arriérés monstrueux de la dette intérieure ?

lundi 15 avril 2019

LE TEMPS DE GOUVERNER...

Le sultan président et bientot premier ministre est réellemeent confronté à un probleme de tempo.

La dévouée Aminata Touré s'est risquée à son secours mais à défaut d'avoir réussi à accélérer la cadence, elle a entrepris une longue marche à reculons vers les abysses.

Aujourd'hui que notre monarque républicain qui s'est emparé de tout le pouvoir exécutif se trouve toujours confronté à ce problème, nous sommes curieux de voir comment il compte ourdir son fameux fast-track à l'ordre du jour... qui lui servira de bouc-émissaire ? ... les ministres qui seraient tentés de danser plus vite que la musique sont avertis !
   
En levant un coin du voile, il entendrait promouvoir un "mieux d'Etat" mais nous osons lui rappeler que son illustre prédécesseur, Abdou Diouf, avec qui il partage la démarche, entendait aussi "moins d'Etat".... avec le résultat catastrophique que l'on sait....

Sans doute que gouverner, c'est juste faire croire ???..... mais il reste que les évènements sont en temps liés à ceux qui les ont précédés. Créés par des hommes animés des mêmes passions, il est naturel qu'ils produisent les mêmes résultats... 

Merci Machiavel !

dimanche 14 avril 2019

REFLEXION...

La pauvreté extrême, l’indigence, peut conduire à la mécréance et â l’impiété.

En face du parent malade, les enfants pleurant de faim, l’épouse patiente mais n’en pouvant plus et qui veut partir, les ressources faisant cruellement défaut, combien résisteraient à la tentation de la filouterie et de l’arnaque ?

L’indigence mène à tous les vices.

Honneur aux épouses,nos mères,nos sœurs, qui,fidèles et patientes,ont tout accepté,tout supporté et sont restées avec leur famille vaille que vaille,attendant des jours meilleurs.

La fortune peut mener à la perdition.L’arrogance,la suffisance et l’audace qui l’accompagnent souvent,poussent à tous les interdits. 

Celui qui amasse sans partager, solidarité oblige, qui ne s’acquitte pas sincèrement de la zakat, obligation religieuse, ne s'interdit aucun plaisir permis ou interdit, corrompt, humilie, opprime par sa fortune, s'eloigne de Dieu au fur et à mesure et se retrouve dans les griffes de Satan...

...Sourd à Dieu, sourd aux hommes sans realiser vraiment ce qui lui arrive...

Une fortune depensée dans le cadre de l'islam, sans exces, sans retenue, offre un boulevard vers le Paradis.

Une pauvrete extreme acceptée et vécue comme decret du Ciel, sans compromission ni turpitude, n'espérant que le secours de Dieu vous fait heriter à la fois de ce boulevard et plus encore la proximité divine après toutes ces épreuves.

Demandez du Ciel, ce qui vous suffit, tout ce qui vous suffit, pour traverser cette vie sans regle, ni loi : c'est la vraie mesure de la richesse.   

Maitre Davidofolle

mercredi 10 avril 2019

TSUNAMI POLITIQUE EN VUE....

Un président africain suscite toujours de la suspiscion ailleurs et un doute légitime sous nos cieux. 

Elu, il jure de respecter la Constitution qu'il s'empresse sans vergogne de tripatouilller dans la minute qui suit. 

C'est que, à notre grand malheur, la morale est toujours opposée à la politique. Le président africain se croit ainsi affranchi de toute éthique, dans ses choix, dans ses paroles, dans ses actes...

 Cette amoralité est source, paradoxalement, de sa faiblesse. Chacun de ses actes est definitivement suspect. Car il ne peut resister à la tentation des reglements de compte...mais aussi au népotisme inepte.

C'est là une facette normale de l'attitude regenticide du président africain... 

La formation du gouvernement s'analyse sous ce prisme. Le nouveau gouvernement accouché par césarienne, selon une formule de Madame Helene Tine, montre toutes les limites d'un président africain. 

Le sultan-président-bientôt premier ministre-  n'a pas pu faire ce qu'il voulait, c'est le cas de le dire.

Ou du moins, le plumage de l'attelage gouvernemental ne se rapporte guere au ramage presidentiel, à une pépite près... Monsieur Fofana, le nouveau ministre de l'Urbanisme, pour ne pas le nommer...

Ce n'est pas le recrutement, à quel prix ?, de Monsieur Hott, nouveau ministre du Plan Senegal Emergent qui sauve la face... Au pire, cette presence anticipe les prochaines longues nuits blanches dans les immenses couloirs vides du palais... 

La propulsion du frère banni aux Finances ne participe que d'une strategie de liquidation d'un Etat dans l'Etat... Pourtant, il devrait savoir mieux que quiconque, le sultan-president-bientot premier ministre que seul Allah est le Maitre des destinées....

Un tsunami se prépare à notre horizon sans l'once d'un doute.... qui a fait passer inapercu la catastrophe de Beira, la premiere ville engloutie des faits du changement climatiques en cours.... La deuxieme pourrait bien être Djiffere là sous nos pieds.... oups, ce n'est qu'une bourgade de pêcheurs paumés !

Ne faisons quand meme pas la fine bouche, le baobab sera protégé ! 

dimanche 7 avril 2019

L'ASSEMBLEE DES FANTOMES

Le long silence puis le choc de ses premiers mesures annonce une nouvelle donne. 

Le sultan, president et bientôt premier ministre entend bien occuper l'espace et tout l'espace médiatique...

La suppression annoncée de la primature dans l'ordonancement républicain réduit l'Assemblée Nationale à sa plus simple expression, distrait l'opinion publique et decuple le stress des aspirants ministres. 

Il ne lui sera meme plus donné au parlement, cette illusion de compter, notamment à l'occasion des routiniers discours de presentation du programme de gouvernement par le premier ministre... car il ne vient à l'idee de personne que le sultan-president puisse etre reponsable en tant que premier ministre aussi devant l'Assemblee Nationale...  

Les depenses faramineuses de l'élection législative ainsi que le coût astronomique d'entretien des députés pourraient trouver meilleur investissement. ( un député va coûter en 2019 un peu plus de 100 millions de fcfa ) !

Alors, si d'aventure il n'y a pas pensé, nous suggérons très obligeamment à sa majesté de bien vouloir supprimer aussi l'Assemblée Nationale.

C'est une proposition qui coule de source et la décision sera logique. Elle entraînera encore des pertes insolentes d'argent, au demeurant supportables si et seulement si on atteint enfin une armature constitutionnelle et gouvernementale perenne et définitive pour bien longtemps.

Il suffit quand meme le gaspillage des ressources publiques que nous devons à un pilotage à vue qui charrie une inorganisation atavique et une insouciance alarmante, comme malheureusement le dernier referendum nous laisse à penser ! 

samedi 6 avril 2019

YOYO CONSTITUTIONNEL....

Président...sultan... cela ne suffit pas apparemment.... alors, va pour premier ministre... Le resultat en est que Maky Sall est sultan, président et premier ministre !

Et ce poste de premier ministre n'est pas sans révèler un certaine nostalgie de sa part. 

C'est, en effet, à ce poste qu'il doit ses galons politiques et d'où il a écrit ses lettres de noblesse. 

Ce poste n'est pas sans nous dire aussi que c'est finalement le seul où il s'est variment senti à l'aise... de là à penser qu'il ne se sent que dans la peau d'un executant.... sauf que cette fois-ci, ce sera pour executer ses propres decisions.... un challenge, un espoir, une lubie ? 

Cette enième suppression subjective, au gré du prince, n'est pas finalement sans indexer l'inutilité du poste de premier ministre qui encombrerait la vue du président...

Des institutions fortes, c'est le socle d'un Etat ; leur intangibilité ne se négocie pas dès lors.

Qui parlait dèjà de respect des citoyens ? 

jeudi 4 avril 2019

MAIS POURQUOI, DONC ?

Le sultan président a beaucoup manié le bâton et la carotte au cours de ses discours récents.

Il a beaucoup parlé de la reponsabilité citoyenne et performance de l'Administration sur fond de cohésion nationale.

Partout où le concept de cohésion nationale a ressurgi, c'est bien après avoir fait l'amer constat que les choses sont déglinguées ou en voie de l'être !

Alors le bâton pour qui, la carotte pour qui ? Oui, qui peut bien etre le responsable de cette chienlit nationale ?

Le coupable, est-ce le je-m'en-foutisme-citoyen qui sème l'anarchie à tout-va ou est-ce la cupidité de l'administration qui ourdit les formalités indues....

En tout cas, jadis, par la bouche du regretté doyen Mame Less Dia, on les surnommait "mange-mil"...

Mais la question essentielle reste, pourquoi ? Tant une question bien posée trouve un début de réponse satisfaisante....

mardi 2 avril 2019

OUI, QUI DIT MIEUX ?

Extraits du discours du President du Conseil Constitutionnel, Monsieur Papa Ousmane Sakho :

           Par  cette cérémonie rituelle, il vous incombe de prendre un engagement à la fois juridique et moral , celui de tout mettre en œuvre pour la réalisation des rêves de bonheur, de prospérité, de justice et de sécurité de vos concitoyens.
        Vous êtes aussi appelé à prêter ce serment dans un contexte africain encore marqué par l’instabilité politico-militaire, l’extrémisme violent et les conflits ethnico-religieux, et dans un contexte national où des clivages de tous ordres se font jour.
    
         ....si l’élection présidentielle est....également, un moment d’introspection générale au plus profond de notre « moi » collectif et un critérium pertinent, permettant de mesurer la maturité de nos institutions républicaines, de notre conscience citoyenne, et aussi l’ancrage de nos élites politiques et intellectuelles dans ce qu’il convient d’appeler « une culture de l’État de droit ».
          Le pacte démocratique et l’État de droit supposent, en effet, un rapport positif à la loi et aux institutions, c’est-à-dire, pour reprendre le mot de François OST, une « inclination à la civilité » républicaine.
           Ils supposent, en outre  un respect mutuel et un esprit de dépassement entre les acteurs du jeu politique, en vue de surmonter la suspicion  entre adversaires politiques, afin de trouver un minimum de consensus sur les questions essentielles, notamment en matière électorale.
           Ils supposent, enfin, la participation active à la vie de la Cité, de personnalités indépendantes et suffisamment équidistantes des parties qui pourraient se trouver en situation de conflit, pour se donner la légitimité d’arbitres ou de médiateurs impartiaux, en vue de la pacification de l’espace social et politique.
            Il semble bien que des efforts soient encore  nécessaires en la matière.
           L’histoire politique du Sénégal n’a certes pas été un long fleuve tranquille. Parfois, elle a, en effet, mis en présence des adversaires irréductibles. Ces derniers ont cependant toujours su prendre suffisamment de hauteur, pour s’asseoir autour d’une table, afin de trouver des points d’équilibre improbables et des consensus inédits, en vue d’aller toujours plus  avant dans notre longue marche sur le chemin de la démocratie.
            Force est de constater aujourd’hui, une mutation des mœurs politiques à travers la substitution au dialogue fécond, des monologues parallèles, faits d’invectives et de calomnies dans les médias et les réseaux sociaux. 

.       ...Ces électeurs, composante anonyme et laborieuse de la société, n’ont fait ni vœu de contestation systématique, ni allégeance inconditionnelle à quelque chapelle politique que ce soit. Ils savent cependant que leur voix compte, et attendent patiemment le jour du scrutin pour exprimer leur choix. 

Il faut apprendre à les respecter et à compter avec eux.

            Le discours politique gagnerait à s’élever à la hauteur de la conscience citoyenne de ce peuple, afin que le Sénégal reflète enfin et pour toujours, l’image de la démocratie mature et apaisée qu’il est réellement.

Monsieur le Président de la République,
              Si cette élection du 24 février 2019 a été si particulière, c’est aussi et, peut-être surtout, parce que de nouvelles perspectives économiques semblent s’ouvrir pour notre pays. 

             Elles en ont décuplé les enjeux et exacerbé les passions. Les Sénégalais sont conscients qu’ils entrent dans une nouvelle ère. Ils l’appréhendent autant qu’ils l’espèrent, car ils savent qu’elle sera, en fonction de ce que nous en ferons, une bénédiction ou une malédiction. 

            En vous faisant dépositaire de leur confiance, vos compatriotes vous confient surtout leur espoir de paix, car la paix est aux États ce que la santé est aux hommes : sans elle, rien n’est possible. On ne le sait, souvent, qu’après l’avoir perdue.
           Ils vous confient aussi leur espoir de cohésion nationale, afin que dans ce monde plein d’épines, le Sénégal reste un  espace de paix d’où seraient bannis les affres de la division et la violence, sous toutes ses formes.
             Les Sénégalais vous confient enfin l’avenir de la jeunesse exposée au fléau de la migration clandestine, afin qu’elle ne se mue plus jamais en Argonautes des temps modernes, errant à travers déserts et océans, dans une odyssée où, elle ne rencontre que désillusion, intolérance et humiliation. 

            Il s’agit certes d’un phénomène complexe et difficile à éradiquer, mais, s’agissant d’une question qui engage notre dignité d’Africains, le difficile, c’est ce qui doit être fait tout de suite, l’impossible devant juste prendre un peu plus de temps.....