vendredi 27 mai 2022

QUE POLITIQUE POLITICIENNE....

Plus d'une dizaine de bébés sont morts par négligence dans un hôpital public. Encore la fameuse indolence d'Etat...car les autorités ont été averti sur l'état des lieux.... par le vénéré Mbaye Sy Mansour lui-même ! 

Mais nous tirons de ce drame la leçon de l'amère irresponsabilité de notre ami président qui s'entête à confier des secteurs névralgiques à des ministres politiciens. 

On ne le dira jamais assez, tout ne se résume pas à la politique politicienne... La fonction annoblit l'homme rarement, bien au contraire !  

Partant, les arrêts du Conseil Constitutionnel n'ont pas seulement l'heur de favoriser la paix sociale - nous l'agréons puisqu'on veut bien croire le pape des droits de l'homme, Alioune Tine, que c'est une juridiction politique -, ils rabattent aussi le caquet à la DGE.

On n'y saura jamais la feuille de route secrète du sinistre politicien et sa clique de commisssaires en charge du processus électoral tant leur "rigorisme puritain selectif" cache mal leur sordide intention de nuire à l'opposition. 

L'acte et la personne ne sont pas séparables, eh oui, mais pour autant ils auront réussi leur coup fourré car beaucoup trop de listes notamment de l'opposition sont éliminées.

L'erreur serait de croire que l'esprit tordu de ces personnages est la seule menace qui pèse sur le système électoral, clef de voûte de la démocratie. 

Les entorses continues à la loi électorale, arrosées de la défiante arrogance belliqueuse de notre despote mal éclairé, le sont tout autant !

L'esprit démocratique ne saurait souffrir d'aucune circonvolution :  seul le choix populaire est souverain. Nul ne saurait s'y substituer et tout senegalais doit pouvoir y postuler sans limite.

Il va falloir encore recommencer, tudieu...

dimanche 22 mai 2022

EN RESTE-T-IL ?

Les listes de la proportionnelle aussi bien de Benno que de Yeewi sont indiscutablement irrecevables. 

Chacun des malheureux protagonistes s'est évertué à nous expliquer et convaincre de la chose.  

Notre administration, il est permis de l'imaginer, en tirera toutes les conséquences. Le Conseil Constitutionnel ne saurait se prévaloir de garantir la paix sociale... Cela est du ressort d'autres instances vicieusement perverties en exterminateurs des opposants et anéantisseurs de toute opposition. Les bandits grands et petits roulent en roue libre...

 C'est surtout l'occasion rêvée de mesurer à quel degré est corrompu ou s'il a de beaux restes encore, le fameux serment fait de faire respecter la Constitution et de veiller à l'application  de la loi et des réglements.

Car c'est bien là un scénario catastrophe pour Benno et on conçoit facilement le désarroi du président premier ministre et de maints (es) caciques de son régime tels des singes qui loupent la dernière branche. 

Tel est donc pris qui croyait prendre au piège du parrainage ! Adieu le troisième mandat et tout son attelage... Enfin, nous rêvons et vous pouvez rêver avec nous...

L'affliction de Yeewi est davantage lancinante. 

Ajouté à l'invalidation de sa liste à Dakar qui avait déjà du mal à passer, le rejet de sa liste nationale interpelle cruellement son destin de coalition... 

On n'y peut plus éluder à présent la question de trahison ou de sabotage à tout le moins tellement les choix du vétéran Khalifa Sall avaient convulsé plus d'un.  

Pourquoi se prendre la tête ? Bon sang, nul n'est indispensable ; les autres listes sont tout autant composées de braves sénégalais et sénégalaises. 

vendredi 20 mai 2022

LA JUSTICE DISTRIBUTIVE....

On peut considerer un pays  comme malade quand chacun s'y arroge le droit d'interpreter la loi et de juger selon son bon sens.

Car cette situation infère une déliquescence de l'administration aux mtivations fort eloignées de la justice distributive...

Il en est ainsi quand la loi se révèle dans l'opinion et dans les faits un attrape-nigauds essentiellement punitif et le droit un labyrinthe permissif pour le plus fort...

Il en sera ainsi tant que la loi ne cessera ps d'etre ce texte abscons et que son esprit n'épousera pas les contours de nos sensiblités culturelles.

Les querelles juridiques entre le pouvoir et l'opposition sont ainsi malsaines en ce sens qu'aucun des camps ne cherche guere à se disculper sinon à accuser l'autre !

L'administration électorale étale toutes ses lacunes. C'est la faute au président premier ministre qui a brisé l'accord tacite qui a conféré jusqu'ici l'organisation des elctions à un ministre dédié non coloré ! 

Qui plus est, le président-premier ministre laisse faire et nous conforte ainsi qu'il n'est dans sa tete que le president de quelques uns parmi tous cependant que son role est de proteger tous leurs droits à tout le monde...

Tout cela ne tient-il pas tout simplement au fait que l'on redoute le pire hors du pouvoir ? On ne récolte que ce que l'on a semé, pardi !

vendredi 13 mai 2022

L'HOMME NEGLIGE...

Qui n'aime pas se prendre pour Dieu, le Père ? Sans doute personne mais la tentation est prononcée chez certains présidents africains....

L'émoi causé  par la mort par négligence de vilaines sages-femmes de la parturiente Sokhna Astou ainsi que le constat erroné de deces d'un nourrision vite jeté dans un carton à la morgue n'a été que de courte durée...

Le sinistre de la santé continuera de gangrener la santé avec des recrutements politiciens et un management népotique.  

En haut lieu, comme confirmation de ce que nous savions, l'homme est loin d'être au centre du Plan Senegal Emergent. 

Les declarations officielles ont révélé quand même que pour grave qu'il soit, le sectionnement d'un cable du TER est autrement beaucoup plus sérieux !

Aussi bien dans la méthode que dans son but, l'entreprise malheureuse de débauchage des maires de l'opposition de la part de notre ami président-premier ministre traduit un désarroi très profond...

Notre ami président premier ministre est tellement perturbé dans sa manie de se rabibocher la jeunesse qu'il ne laissera pas les jeunes maires de l'opposition travailler tant que ces derniers ne viendront pas s'agenouiller au pied de sa grandeur machiavélique...

L'obsession vire à l'humour noir avec sa blague de si mauvais goût sur le recul de la pauvreté ! 

Les populations taraudées par une inflation rendue aigue par une gestion tatillonne d'une ministre polichinelle apprécient deja !.

 Oui, nous allons devoir en endurer encore des marrons ! 

samedi 7 mai 2022

BLACK LIVES NO MATTER IN DUBAI...

On ne finira jamais au grand jamais d'épiloguer sur les tenants et aboutisssants de l'émigration clandestine vers l'Europe de milliers de jeunes africains dont la plupart ont été clairement et froidement assassinés en chemin par leurs lâches frères africains marocains, algeriens, tunisiens et lybiens.

Quant à l'odieux traitement subi au Liban et en Arabie saoudite par les femmes de ménage d'origine africaine, il ne cessera pas non plus de hanter toute personne. 

Aujourd'hui, nous sommes littéralement estomaqués par les révèlations scandaleuses de Dubai Porta Potty qui nous livrent des vidéos humiliantes de centaines de filles africaines réduites à l'état d'accessoires ludiques par des pervers dubaiotes. 

Ni au Sénégal ni ailleurs en Afrique, on n'a osé piper mot, aucune protestation n'a été enregistré de la part des dirigeants africains. Mentalité d'assisté quand tu nous tiens !

Comment des filles africaines en aussi grand nombre en sont arrivées à accepter délibérément d'être ravalées au rang de bêtes ? 

Comment le sado-masochisme a-t-il pu envahir les habitants de Dubai à cette échelle et les conduire à ces actes dégradants d'une amplitude perverse sans égale ?

La crise des valeurs est plus une conséquence qu'un prétexte un peu partout mais dans le cas présent, c'est une ideologie de groupe qui pour s'épanouir a besoin forcément d'être parrainé par des autorités !

Ne nous trompons pas alors, pour les africains, le prince Al Maktoum incarnerait bien un Hitler des temps modernes qui mérite bien une riposte à la mesure de l'affront.

Qu'on n'invoque point des actes privés car ç'aurait été Paris, Amsterdam, Stockholm ou Miami Porta Potty, la clameur aurait été autre !  

Black Lives No Mater in Dubai ?

Black lives still matter ?

mardi 3 mai 2022

LA FOLIE LEGALE....

Un président recoit un maire élu sur les listes de l'opposition et voilà que  l'opinion publique entre en transes !

Cette situation, incompréhensible sous d'autre cieux, peut s'appréhender au Sénégal comme le point culminant de la crise des valeurs...

Il s'agit de cette dégradation morale de notre société qui aura encore fait l'actualité des prêches des imams lors de la korité ou des conduites qui malmènent la vie en communauté que le cardinal Benjamin Ndiaye avait auparavant dénoncées . 

Il ne sert donc à rien de courir pour notre ami président, le voilà dans l'oeil du cyclone de cette pagaille sociale !  

Qu'il se défende d'être juste comme un bouc émissaire de la vin;dicte populaire n'y change rien, sa responsabilité est engagée au premier chef.

La faillite morale sociale peut se percevoir, dès lors, comme une fonction inversement proportionnelle à  l' exemplarité du chef ou comme le produit de son hypocrise.    

A moins que quand tout le monde devient fou, la folie s'impose tout bonnement comme loi...