FUNERALS JAZZ...

La médiatisation des témoignages à l'occasion de la disparition d'autorités est un haut moment d'hypocrisie de notre haute société.   

Le décès du chevalier Alioune Badara Cissé n'a pas échappé à la règle. 

Le seul adversaire à la volonté d'instauration d'un regime de la terreur par le biais du concours de méchanceté dont il fut sinon la première du moins l'une des premieres victimes a eu, lui aussi, droit à son concert, son Jazz Funerals.

Ceux qui ont été les plus traitres à votre égard, les plus lâches, les pluss vils contempteurs, les plus sournois adversaires se confondent en regrets et lamentations à votre égard comme s'il y avait quelqu'un d'indispensable sur terre, comme si le destin dès l'aube au crépuscule pouvait s'affranchir de la mort.

Oui la mort de l'adversaire ne rassure-t-elle pas autant parce que le défunt desormais drapé de l'inocence de la mort est devenu innofensif, .

Mais, finalement, si on éprouve autant de peur d'un vivant n'est-ce pas qu'en réalité on a plutot horreur de soi, n'est ce pas prendre conscience d'avoir franchi quelque part les limites ultimes de la normalité sociale ? 

L'hypocrisie nourrit la fausse devotion laquelle libère les forces démoniaques....  C'est comme cela que l'on se moque du Seigneur ! 

Haiti ou Lybie, au choix !

AME LIBEREE...

Avec le décès du président Hisssen Habre, c'est le concours de méchanceté qui atteint un nouveau degré d'intensité...

Le silence des bourreaux et de leurs relais locaux est aussi troublant que révèlateur. 

La moisson fut pourtant belle, et même tres belle pour cette horde de mercenaires et chasseurs de primes ... De quoi pavoiser !

Et cérise sur le gâteau, les larbins participant au concours avaient fini de coudre à notre président le manteau de justicier africain !

Malheureusement, à trop grand frais car le manteau etait finalement trop grand et surtout impossible à retailler !

Les victimes sournoisement manipulées continuent de croire à l'imminence de leur indemnissation.

Le "hideux monstre" peut goûter le repos, l'âme en règle avec la société des hommes !

 

 

LES CHATS MARAUDEURS..

 Chassez le naturel, il revient au galop... En tout cas l'appat du gain a été trop fort pour notre chat maraudeur des collectivités locales... Oui, un vibrofonceur, c'est une belle nouvelle idée de profiter de la manne des inondations ...

L'autre est sorti de sa trempette obligée dans cette eau douloureuse avec des berlues ; l'image de populations sinistrées toutes contentes et satisfaites de leur triste sort, il est seul à avoir vu.

Les arguments simplets de l'architecte Mamdou Berte ne suffiront jamais à occulter la responsabilité de l'expertise nationale dans cette malédiction qui ne dit pas son nom.

Oui, nos experts sont soit complices des chats maraudeurs en participant à la perdurée des inondations, soit ils sont tout bonnement des incomptents, incapables de proposer des solutions.

Pourtant, dans une ville qui fait à peine 15 km de large d'une cote à l'autre, les colons ( malheureusement oui !) avaient faconné des canaux de drainage des eaux vers la mer en même temps que des zones intermedaires de captage du ruissellement..

La solution est là, elle ne changera pas. Prions notre Diieu pour que la raison re-prévale car c'est tout Dakar, le "nez" du senegal qui est bouché et risque de se casser... 

OU SONT LES FUSIBLES ?

Cela vaut ce que ca vaut mais nos dirigeants pantouflards sont loin d'être les seuls hypocrites de la scène politique senegalaise...

Le branle-bas des opposants faisant suite à l'annonce d'une alliance PUR-PDS-TDS-PASTEF n'est pas moins ridicule que le jeu de dupes favori du gouvernement...

Toutefois nous appréhendons les réponses à nos questions légitimes quant aux raisons des virulentes sorties de l'opposition contre cette alliance...

Car si ce n'est pas un déni de la liberté d'association, c'est bien pire encore, c'est une tendance dictatrice alibile de la misère de la gouvernance cavalière actuelle. 

Bien entendu, nous n'osons pas imaginer que ca soit de la pure jalousie pour ne pas avoir eu les faveurs du seigneur de la rue publique, Ousmane Sonko... 

Alors, comme en s'en doutait déjà avec les gestions solitaires des partis politiques, ils ne valent guère mieux que Maky et sa cohorte dans l'acception de la démocratie !

Mais s'il y a une reponse que l'on appelle de tous nos voeux, c'est pour savoir la cause d'une telle absence de réactivité chez le président en même temps premier ministre Maky Sall ? 

Les fusibles doivent nécessairement sauter pour garantir l'intégrité du systeme.... C'est la logique !

VAILLANTS CHASSEURS DE PRIMES...

L'aéroport International Blaise Diagne (AIBD), comme on le sait tous, n'est sénégalais que de nom. C'est une enclave turque hermétiquement fermée aux commercants et produits sénégalais.

L'autoroute à péage, définitivement francaise, échappe à tout regard souverain du Sénégal.. .comme le toujours hypothétique TER...

La production et la distribution de l'eau aux sénégalais est sous concession étrangère !

Nous n'aurons que la portion congrue de notre pétrole, gaz, or, fer et zircon comme il en est du reste avec les phosphates qui font le bonheur present des agriculteurs indiens et industriels libanais, francais et nigérians ! 

La SODEFITEX, un fleuron de l'économie agricole, reste sous controle étranger étalant sur la grand'place la duperie de la reprise publique de la SONACOS, l'icône de l'économie sénégalaise essentiellement agricole, qui végète, laissée à son triste sort... en attendant une nouvelle privatisation ? 

La SAED quoiqu'épargnée n'en est pas moins une structure de couverture/promotion à pas forcés de la spoliation écoeurante et l'aliènation antipratriotique de nos terres du delta que le capital étranger exploite à outrance et d'où il exporte impunément des denrées indispensables à notre autosuffisance alimentaire...    

Les manquements notés par les soubresauts dans la gestion de la distribution l'électricité (dont la production a échappé aux sénégalais), ne soyons point dupes, ne sont que des ratées d'une volonté irrepressible de céder la socité nationale d'électricité au capital étranger...

Le rail sénégalais, jadis symbole du dynamisme économique national, vient de faire l'objet d'une offre canadienne... En tout cas trop alléchante pour nos chasseurs de prime...

Le Port de Dakar, insigne symbole de souveraineté, désormais propriété étrangère est le pic de la perte inexorable de nos cotes fluviales et maritimes. 

 L'essor de la société de Transport Public a été brutalement stoppé afin que la prime reste alléchante.

Il est fort probable que nous assistons au retour sur investissement de l'étranger qui au fond l'aura empêché de sombrer, corps et biens. 

Le Sénégal n'a-t-il pas été le pays subsaharien le plus aidé ( on a parlé de 1 milliard de FCFA  par jour !) durant la période maudite de l'ajustement structurel ?      

En tout état de cause, c'est le tableau apocalyptique de la réalité économique sénégalaise. L'apanage des sociétés acculturées de produire de telles élites amorales dans la dépense publique et sans réactivité face aux tragédies vécues par le peuple ? 

Difficile d'affirmer le contraire quand on voit cette indignité dans leur comportement ( on continue de courir derriere le chef répondant à son appel toute bride abattue alors qu'il vous a jeté hier sans gêne) et l'absence de honte devant des catastrophes qui s'amplifient d'années en année ( les inondations sont devenues une constante ).

LES CLEFS DE LA PETITE PORTE...

Il faut avoir pitié, ici et maintenant, du successeur de Maky Sall. qui qu'il soit, lui-même ou un autre !

C'est que le cas de Maky Sall est une vraie incomplétude...

Pour cause d'incompétence, d'absence d'autorité morale avec la palme de l'inconscience dédaigneuse et la méchanceté arrogante !

Jusqu'où et quand devrons-nous repasser avant de trouver chaussures à nos pieds ?

Peut-être quand l'exemplarité du chef plus que la volonté de la majorité sera son seul et vrai message à son peuple...?!

Quand un chef n'est exemplaire en rien, quand les actes du chef contredisent ses déclarations et vice et versa, il perd toute légitimité morale aux yeux de son peuple et alors il devient plus un objet entre les mains de ses ministres, ses conseillers et ses thuriféraires que leur capitaine sur le terrain...

Ainsi, ministres, conseillers et thuriféraires promouvront le chaos en agissant à leur guise en saupoudrant la face du chef avec les mots dithyrambiques de discours laudateurs qui forgent les clefs de la petite porte de l'Histoire...

VIVE AUGUSTIN !

Sur fond de parjure, Augustin Senghor a gagné. Sans avoir raison. Sans convaincre. Une nouvelle prouesse de l'ecole francaise. Décidément !

Cette école francaise, c'est une évidence osseuse, ne peut etre tenue à l'écart dans l'aanalyse de la déliquescence notamment dans sa responsabilité d'avoir priorisé l'apparence de l'avoir sur l'être.

 Une responsabilité qui continue de déteindre profondément dans la psychologie de chaque nouvelle génération.  

La greffe n'a pas donc pris et la société se retrouve piégée dans une dualité insidieuse.  

Le cercle vicieux de la dette est une des manifestations tragiques de cette aliènation. Comment a-t-on pu ne serait-ce que d'y penser que l'endettement pour entretenir la capacité d'endettement etait une conduite saine ?

Parce que le service public fondé grâce à l'endettement originel et qui a épousé la stratégie de substitution des importations a fait faillite un peu partout avant d'etre démantelé et bradé. 

Pour sûr, l'endettement en monnaie étrangère, en Afrique, qui aboutit à une incitation exubérante à l'exportation pour obtenir de cette monanie étrangère pour rembourser la dette, releguera toujours en arriere-plan les besoins de la population.

GARDER RAISON ....

Il est vraiment triste de voir comment les pouvoirs africains abhorrent la critique. Le dirigeant africain fait vraiment pitié.

Serait-il donc naturellement peu prédisposé à la démocratie ? 

Une problématique au regard de son agilité malhonnête d'en user au point de le confisquer au profit exclusiviste de ses protégés !

Soit il n'aura jamais évolué car la démocratie ne doit rien à la nature humaine, il en est plutôt une conception.

Soit, alors, il aura si peu évolué car il en est encore à l'époque de Napoléon dont la conception politique fut à l'origine de son plus grand malheur, lui qui dogmatisait qu'en politique, il ne faut jamais reculer encore moins revenir sur ses pas, qu'il faut persévérer dans l'erreur pour avoir raison au lien d'en convenir au risque de perdre considération... 

La situation s'applique plus comiquement aux cercles de pouvoir sénégalais, à leur chef en premier. Si prompts à voir dans chaque critique une insulte, derrière chaque contradicteur, un terroriste !

Et pire, incapable malgré sa hauteur de puiser dans le puits foré par la comptention !

Les "esprits tordus" qui le critiquent ou ceux qui veulent prendre SA place sont dans leur logique qui furent d'ailleurs la sienne, il n y a guère longtemps. 

Mais tout simplement, c'est une logique aux antipodes de celle des "esprits rectilignes" brillants de grandiloquence,  si sournoisement suffisants et si méchamment suprémacistes !

HIZB AL AHZAM

PRETRES ET IMAMS....

Nous, sénégalais, sommes en droit, à tous points de vue, de manifester notre reconnaissance au Dr Babacar Niang qui nous sauve de l'hécatombe programmée par l'effroyable échappée du sinistre de la santé pour remporter la palme du concours de méchanceté en vigueur. 

Mais quel autre sénégalais pour sauver le corps gangréné des pénitentiers ? A ce niveau sordide, on n'y est plus dans le cadre du concours de méchanceté.  

Passe qu'on vende plus cher les denrées aux prisonniers car ce n'est que de la cupidité morbide mais bruler les fesses des déténus procède clairement d'une pathologie à identifier rapidement avant qu'elle ne devienne épidémique..

Malheureusement nos médécins sont si débordés qu'il nous faut plutôt nous rabattre sur nos imams et  prêtres pour des séances d'exorcisme sous la dictée de nos califes et prélats.

Y a t il d'ailleurs meilleur médicament que l'exorcisme dans les ciconstances particulierement sombres que nous vivons ?

MORALE ETERNELLE

Le vénéré calife de Tiwawane, Babacar Sy Mansour, n'a de cesse de nous rappeler que la pandémie de la grippe chinoise est bien une malediction divine....

Sans aucun doute, notre Maitre Supreme a voulu par ce minuscule être sévir contre la luxure orgiaque, la méchanceté barbare et la brutalité outrancière de ses créatures ...

Les Sénégalais y croient volontiers...  Et s'il ne devait rester qu'une seule personne pour cela, ce serait bien notre président.... dont l'histoire récente nous rappelle avec insistance celle du lion et du moucheron ou à tout le moins celui du crapaud qui voulait devenir aussi gros qu'un boeuf. 

Et.....La rocambolesque bataille de David contre Goliath en plus soft ?

Aussi bien chez l'une que chez l'autre, la même morale prévaut. Le Seigneur, le Seul Grand, se charge lui-même de façon sibylline de troubler le grand par le truchement du petit ou de confondre ce qui se prenait pour super grand par ce qu'il prenait pour infiniment petit...

La violence de certains élèves en milieu scolaire ne peut pas ne pas etre mise en parallele avec les rapines de cette élite fomatée par l'école francaise pour montrer que la sève de la fatuité circule bien des racines aux cimes...

Les méfaits de ces élites battent en brèche nos valeurs de jom, mugn et kersa si ancrés dans notre tréfonds culturel. 

Ces hyèneries n'éclipseront toutefois pas les oeuvres grandioses des mohicans, les philantropes et hommes d'affaires Ndiouga Kebe, Djily Mbaye et Lobatt Fall, qui n'ont jamais fréqenté l'ecole francaise, à qui nous devons à certains égards et ex minima les fondements de la politique d'urbanisation du Senegal post-colonial.    

Le comble semble être atteint nos rejetons de l'ecole francaise quand un humain s'est arrogé le droit d'avoir créé un autre humain de l'âge de son père. On en oublie presque la métamorphose de la gouvernance en entreprise de spoliation deshumanisante et la sécurité publique comme manoeuvre d'humiliation systemique. 

Mais non, le comble ce sont ces ministres voyous qui ont commis l'innommable, se sucrant sur leurs compatriotes suffisamment éprouvés en cette periode de grande épreuve...

Que le chef ne sévisse pas est la preuve définitive que son apparence de légalité ne suffit plus à combler le trou noir dans lequel sa légitimité s'est précipité.

Si le Seigneur songe ainsi à punir, c'est qu'au fond Il est bien attentif à notre sort... Alhamdoulilah !