vendredi 20 août 2021

VAILLANTS CHASSEURS DE PRIMES...

L'aéroport International Blaise Diagne (AIBD), comme on le sait tous, n'est sénégalais que de nom. C'est une enclave turque hermétiquement fermée aux commercants et produits sénégalais.

L'autoroute à péage, définitivement francaise, échappe à tout regard souverain du Sénégal.. .comme le toujours hypothétique TER...

La production et la distribution de l'eau aux sénégalais est sous concession étrangère !

Nous n'aurons que la portion congrue de notre pétrole, gaz, or, fer et zircon comme il en est du reste avec les phosphates qui font le bonheur present des agriculteurs indiens et industriels libanais, francais et nigérians ! 

La SODEFITEX, un fleuron de l'économie agricole, reste sous controle étranger étalant sur la grand'place la duperie de la reprise publique de la SONACOS, l'icône de l'économie sénégalaise essentiellement agricole, qui végète, laissée à son triste sort... en attendant une nouvelle privatisation ? 

La SAED quoiqu'épargnée n'en est pas moins une structure de couverture/promotion à pas forcés de la spoliation écoeurante et l'aliènation antipratriotique de nos terres du delta que le capital étranger exploite à outrance et d'où il exporte impunément des denrées indispensables à notre autosuffisance alimentaire...    

Les manquements notés par les soubresauts dans la gestion de la distribution l'électricité (dont la production a échappé aux sénégalais), ne soyons point dupes, ne sont que des ratées d'une volonté irrepressible de céder la socité nationale d'électricité au capital étranger...

Le rail sénégalais, jadis symbole du dynamisme économique national, vient de faire l'objet d'une offre canadienne... En tout cas trop alléchante pour nos chasseurs de prime...

Le Port de Dakar, insigne symbole de souveraineté, désormais propriété étrangère est le pic de la perte inexorable de nos cotes fluviales et maritimes. 

 L'essor de la société de Transport Public a été brutalement stoppé afin que la prime reste alléchante.

Il est fort probable que nous assistons au retour sur investissement de l'étranger qui au fond l'aura empêché de sombrer, corps et biens. 

Le Sénégal n'a-t-il pas été le pays subsaharien le plus aidé ( on a parlé de 1 milliard de FCFA  par jour !) durant la période maudite de l'ajustement structurel ?      

En tout état de cause, c'est le tableau apocalyptique de la réalité économique sénégalaise. L'apanage des sociétés acculturées de produire de telles élites amorales dans la dépense publique et sans réactivité face aux tragédies vécues par le peuple ? 

Difficile d'affirmer le contraire quand on voit cette indignité dans leur comportement ( on continue de courir derriere le chef répondant à son appel toute bride abattue alors qu'il vous a jeté hier sans gêne) et l'absence de honte devant des catastrophes qui s'amplifient d'années en année ( les inondations sont devenues une constante ).

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