La médiatisation des témoignages à l'occasion de la disparition d'autorités est un haut moment d'hypocrisie de notre haute société.
Le décès du chevalier Alioune Badara Cissé n'a pas échappé à la règle.
Le seul adversaire à la volonté d'instauration d'un regime de la terreur par le biais du concours de méchanceté dont il fut sinon la première du moins l'une des premieres victimes a eu, lui aussi, droit à son concert, son Jazz Funerals.
Ceux qui ont été les plus traitres à votre égard, les plus lâches, les pluss vils contempteurs, les plus sournois adversaires se confondent en regrets et lamentations à votre égard comme s'il y avait quelqu'un d'indispensable sur terre, comme si le destin dès l'aube au crépuscule pouvait s'affranchir de la mort.
Oui la mort de l'adversaire ne rassure-t-elle pas autant parce que le défunt desormais drapé de l'inocence de la mort est devenu innofensif, .
Mais, finalement, si on éprouve autant de peur d'un vivant n'est-ce pas qu'en réalité on a plutot horreur de soi, n'est ce pas prendre conscience d'avoir franchi quelque part les limites ultimes de la normalité sociale ?
L'hypocrisie nourrit la fausse devotion laquelle libère les forces démoniaques.... C'est comme cela que l'on se moque du Seigneur !
Haiti ou Lybie, au choix !
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