mercredi 31 octobre 2018

CET APPAREIL.....

Une machine qui soit capable d’extraire de l’atmosphère pas moins de 2 000 litres d’eau potable par jour avec un coût
inférieur à deux centimes par litre. Voici le challenge fixé par la fondation XPrize en 2016 et qui aujourd’hui récompense la collaboration de deux start-up d’un prix de 1,5 million de dollars (environ 1,3 million d’euros).
 LE MANQUE D’EAU POTABLE DANS LE MONDE 
 L’eau potable est l’une des ressources, si ce n’est la ressource la plus précieuse sur Terre. Bien qu’elle soit vitale pour chacun d’entre nous, on compte aujourd’hui pas moins de 2,1 milliards de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable quotidiennement, soit 30 % de la population mondiale. Un chiffre qui pourrait augmenter avec le réchauffement climatique, la croissance de la population que l’on estime à 9,8 milliards d’habitants d’ici 2050 mais aussi avec l’épuisement des aquifères.
Face à une telle situation, deux start-up ont mis au point une innovation qui permettrait de répondre en grande partie à cette équation délicate à résoudre ; s’assurer de l’accès à l’eau potable pour tout le monde peu importe le lieu.

UNE INNOVATION SANS PRÉCÉDENT

Skysource et Skywater sont les deux start-up à avoir répondu – et réussi – le challenge de la Xprize. Leur partenariat a donné la création d’un dispositif se présentant sous la forme d’un conteneur à l’intérieur duquel on retrouve une machine capturant l’humidité de l’air. L’air chaud aspiré à l’extérieur est d’abord filtré et réfrigéré, l’humidité contenue est ainsi condensée en gouttelettes d’eau. Ces gouttelettes sont ensuite collectées et filtrées, donnant ainsi de l’eau potable.
Cette technique permet d’extraire jusqu’à 2 000 litres d’eau par jour, ce qui permettrait de fournir de l’eau à 100 personnes et cela pour un coût d’à peine 40 dollars (environ 35 euros) par jour.

DU BIOGAZ POUR FONCTIONNER


Bien que connu, le procédé de récupération de l’humidité de l’air requiert une quantité importante d’électricité d’où la non-possibilité d’exploiter cette méthode de production d’eau potable. C’est une chose de résolue puisque ces start-up ont trouvé le compromis idéal ; l’emploi de biogaz. En effet, on retrouve en plus du condensateur capturant l’air, une seconde machine qui cette fois-ci transforme tous types de déchets végétaux (sciure, épluchure de fruits et légumes, feuilles mortes…) en énergie alimentant ainsi le condensateur.
Un double avantage puisque cette méthode permet en plus de produire du biochar, un engrais naturel qui augmente la capacité de séquestration du carbone des sols et présente de nombreux avantages (ré-humification des sols, amélioration de la rétention d’eau et stimulation du système immunitaire des plantes) en plus ne pas rejeter d’émissions de CO2.
Les créateurs de cette machine expliquent qu’elle peut être utilisée partout sur Terre. Le biogaz peut aussi se traduire par l’utilisation de panneaux solaires dans des milieux désertiques par exemple.
 (lu pour vous sur Wikistrike.com)

samedi 27 octobre 2018

REAL SITUATION...

Rien n’est plus dangereux que cette atmosphère politicienne délétère qui se cristallise au Sénégal depuis l'annonce de la découverte des faramineuses richesses petrolières et gazières de notre sous-sol.
 
Elle est grosse de danger. D'abord, pour notre démocratie, un système qui n'admet théoriquement pas l'argument de la force. 
 
C’est dans la discussion, en effet, que se trouve la construction de solutions raisonnables . 

Un état d'esprit qui ne correspond pas à la réalite actuelle. Une théorie dont on a oublié la pratique ?

A maints égards, la violence qui déferle depuis un bon moment dans notre pays avec son cortège de morts, les unes plus atroces que les autres, ne peut pas ne pas être liée à cette rupture du dialogue entre acteurs politiques.    

Comme en témoigne cet échange de paroles très dures sur fond de blagues entre le matamore de l'Intérieur et un opposant politique, Omar Sarr.

Comme l'illustre cette impermeabilité du bonhomme président et sa mouvance à la critique... Qu'ils voudraient imposer la dictature de la pensée unique !

La totale est atteinte avec la menace de suicide proférée par le President Wade....

 Ainsi donc, il n'est point étonnant que la violence soit présente partout, dans tous les segments de la société, à tel point que nous frisons l'anarchie... La force publique, à ce rythme n'y pourra plus rien sous peu.
    
Car si l'ubac de la violence est la défiance, son adret est l'inconscience.

C'est une situation qui ne peut pas être mesurée par les statistiques de police...

Bob Marley chantait : It seems like total destruction is the only solution... No one can't stop them now.... ?

vendredi 26 octobre 2018

QUELLES TRACES POUR UN PRESIDENT

Un Président laisse une trace par l’action qu’il mène, et/ou par la façon dont il gère des problèmes auxquels il est mêlé par le hasard de l’Histoire. Dans les deux cas, c’est en pensant en permanence à ce qui restera de lui dans trente ans qu’il est le plus utile au pays : vouloir laisser une trace n’est donc pas un acte mégalomaniaque et égoïste ; c’est au contraire le meilleur critère de jugement de ce qu’il convient de faire pour servir les intérêts à long terme du peuple.

Plus précisément, il existe, pour un dirigeant politique , 5 façons de laisser une trace :

1. Mener une guerre ou affronter une situation tragique : on ne peut qu’espérer que l’actuel président, ni ses successeurs, n’auront pas à démontrer leur lucidité et leur courage dans ce genre d’épreuves, militaire ou terroriste. Il leur appartient cependant d’y préparer les Français en leur parlant sans cesse des dangers du monde, en même temps que de ses potentialités, et en veillant à renforcer nos armées, en particulier avec les armes de l’avenir, tant négligées.

2. Articuler clairement un projet de société, capable de donner du sens à l’histoire d’un peuple, bien au-delà d’un mandat. Un projet clairement tourné vers les générations futures ; un projet socialement et écologiquement altruiste. Le président Kennedy l’avait réussi et on a pour cela gardé le souvenir de sa présidence tragiquement météorique.

3. Mener des réformes vraiment profondes de la société française, en disant son ambition. Par exemple, aujourd’hui, en faisant de l’accès à la connaissance, de tous et à tous âges, la priorité absolue de son mandat. Ou en entreprenant un grand balayage de l’ensemble de notre droit, pour en chasser les innombrables traces de machisme qui y restent encore.

4. Faire construire une nouvelle institution : Un bâtiment culturel est passé de mode. Par contre, un président resterait aujourd’hui dans l’Histoire s’il créait un Grand centre de recherches, de dimension mondiale, attirant les savants des cinq continents, financé par le privé et le public.
Par exemple dans le domaine des neurosciences, (incluant intelligence artificielle, biologie, biomimétisme, sciences de l’éducation), dont dépendra toute la croissance dans la deuxième moitié du 21ème siècle
Ou dans celui du climat : il n’existe aucun lieu physique, nulle part au monde, rassemblant tous ceux qui travaillent, dialoguent et se battent pour sauver le climat. Et Paris serait magnifiquement placé pour cela.
 L’un et l’autre sont des urgences absolues. Et je crois plus important de tout faire pour bien accueillir des savants étrangers, plutôt que des patrons, éphémères et cyniques, de multinationales américaines, dont l’ambition unique est trop souvent le profit, sans aucune morale ni conviction civique. Et pour qui la France n’est qu’un terrain de chasse parmi d’autres.

5. Un grand projet international : A côté du projet européen, si désespérant, et en particulier de l’Europe de la sécurité, dont tout Président français doit se faire le champion, on devrait aussi voir lancer aujourd’hui un grand projet vers l’Afrique.

Comme le président chinois a lancé l’extraordinaire « Nouvelle Route de la Soie« , qui structure pour trente ans l’ambition internationale de la Chine, un président français devrait lancer une « Nouvelle Route de la Méditerranée » qui relierait l’Europe et l’Afrique, dans un projet à trente ans, au bénéfice de tous. On y ferait la carte, et la planification de toutes les infrastructures qui permettraient le développement conjoint de l’un et de l’autre continent. Sinon, c’est la nouvelle route de la soie qui le fera, et l’Europe, déjà moribonde, sera définitivement sortie de l’Histoire.
Si un pouvoir veut être utile, il doit créer les conditions pour qu’on se souvienne de lui avec gratitude et non pas en le maudissant. C’est vrai d’un Président de la République, comme d’un maire, d’un enseignant ou d’un parent : les uns et les autres ont la charge, d’une façon ou d’une autre, du destin des générations futures.

j@attali.com

jeudi 25 octobre 2018

POUR TOUBA

A la veille du Magal, à la suite de tout le landerneau politique, le bonhomme président a foulé le sol de la ville sainte de Touba, sous une époustouflante escorte policière digne d'un roi méprisé. 

Oui, Touba mérite toutes les attentions car il est un creuset de symboles. Symbole religieux, symbole culturel, symbole socio-économique.

Au beau milieu de la savane, l'erudit, ecrivain prolixe et grand poete, Serigne Ahmadou bamba a jeté les fondements du plus imposant édifice religieux de notre pays, promu un culte soufi endogène et insufflé une nouvelle dynamique sociale et economique.

Oui, Touba illustre une trajectoire impressionnante d'un lieu de retraite spirituelle choisi à la fin du 19ème siecle devenu un carrefour pluriel, trônant au rang de deuxième ville du pays.

Touba double sa population permanente de 2 millions d'habitants à cette periode depuis plus de vingt ans.

Et l'Etat n'est pas toujours en mesure de garantir l'eau et l'electricite en quantite et qualite dans ce haut lieu du tourisme religieux et non moins la plus grande foire commerciale du pays.
   
 C'est l'illustration de la plus incapacité pour ne pas dire mauvaise volonté politique. 

Mais c'est peut etre parce que la distribution de l'eau à Touba ne generera pas de pots de vin et autres retrocommissions... car le Calife veille !

 

lundi 22 octobre 2018

COMBLE D'HYPOCRISIE !

Accompagnant le bonhomme president Maky sall en tournée en Casamance, Monsieur l'Ambassadeur France nous révèle que son pays a investi plus de 70 milliards de FCFA dans la région. 

Et il énumère de fait un chapelet de projets les uns plus importants que les autres réalisés tous par des entreprises francaises !

Ce qui a surpris c'est que c'est la même litanie qui a été reprise en pétarade par le bonhomme président en campagne électorale déguisée. Les pas de danse cadencés par les youyous reconnaissants des populations de cette zone meurtrie, en sus. 

C'est le comble de l'hypocrise de la part de l'autorité suprême de la République... 

Les montants faramineux au titre du budget de l'Etat nous interpellent donc quant à leur sincérité d'une part et d'autre part quant à leur réelle destination. 

Merci Monsieur Bigot de nous avoir permis de lever ce gros lièvre... Le PUDC est financé par l'exterieur et réalisé par des entreprises étrangères !

C'est bien à cette France si soucieuse du sort des laissés-pour-compte qu'il faut confier l'exploitation de toutes nos ressources.

dimanche 21 octobre 2018

POURQUOI VOTER ?

L'accalmie a été de courte durée. Non pas parce qu'il n'y a plus grand chose à partager comme valeur universelle mais plutôt parce que celle qui a fédéré le plus, la démocratie, est sérieusement malmenée.

Les deux épiques blogs antagonistes, occident et russie, se sont remis à leur sale besogne de croiser le fer par larrons interposés. 
 
Seulement, c'est une question vitale pour les Etats-Unis et la Russie, il leur faut rebattre ainsi les cartes pour se remettre au protectionnisme que leur garantit leurs immenses etendues territoriales et la fabuleuse richesse de leurs sous-sols respectifs et de ce fait contrer le developpement spectaculaire de la Chine qui, elle, n'a jamais renoncé à  la stratégie militaro-industrielle.
 
La démocratie s'affaisse, du coup, sous les coups de cette guerre froide qui reprend corps avec les drames syrien et yéménite et dans une moindre mesure la guerre civile lybienne.

Les chantres de la democratie et de la paix devront repasser, l'influence devient l'objectif à conserver et la puissance guerrière son mode opératoire.
 
La democratie est devenue orpheline. Elle ne pourra compter pour sa defense que sur les rapports des organismes oeuvrant dans le domaine des droits de l'homme... avec les résultats que l'on connaît.

vendredi 19 octobre 2018

DU PETROLE ET LE POUVOIR POLITIQUE

Il devient chaque jour de plus en plus vrai que le prince Mohamed Ben Salman aurait commandité la mort du journaliste saoudien Khasoggi. 

Ce dernier aurait été attiré dans les locaux du consulat saoudien en Turquie avant d'être exécuté, dépiécé et expédié par la valise diplomatique en Arabie Saoudite.

Nous attendons de voir les suites de l'affaire tant il est évident que la trop riche monarchie pétrolière saoudienne et son prince accommodants tiennent bien leur monde.

Partout dans le tiers-monde, pétrole ne rime pas avec démocratie….le pétrole rigidifie le pouvoir politique et lui donne des passe-droits. D'ou sans doute cette furieuse marche vers la sultanisation annoncée au Sénégal....

C'est que dans le contexte d'une économie mondiale qui carbure à plein pétrole, disposer de cette ressource fait de vous un actionnaire de la sécurité énergétique du monde, un pion géostratégique dont la stabilité est du ressort complaisant des grands de ce monde qui en sont les plus grands consommateurs et qui en sont pour la plupart dépourvus.   

Seulement, l'assassinat de Khasoggi s'inscrit dans une longue ligne de crimes mystérieux d'opposants à la royauté saoudienne jamais élucidés.  

On peut parier que nombreux parmi les indignés soient opportunément en train de se démener comme des diables dans l'eau bénite pour aider MBS et Riad à s'extirper tête haute de cette situation qui embarrasse, cependant, plus les accusateurs que les accusés.

Et donc, il est légitime de nourrir la suspiscion que la tête du défunt Khasoggi n'orne déjà la vaisselle sanglante royale saoudienne.

jeudi 18 octobre 2018

LA MANNE DU MONDIAL.....

Tous les spectateurs du match de football qui a opposé le Senegal au Soudan ont eu terriblement honte de l'état du stade Leopold Sedar Senghor mais surtout de sa pelouse.

Un sentiment qui a été exacerbé par la vision de la très belle pelouse du stade dans lequel le Soudan a recu les lions.

Ou est passée la manne du mondial ?

Nous n'osons pas espérer qu'elle a arpenté les mêmes sentiers sinueux que celle de la Coupe du monde 2002.

Ce n'est juste pas normal que le peuple se saigne pour une digne participation de son équipe nationale pour qu'après les recettes générées soient confisquées.

C'est incompréhensible que le ministre du sport et la fédération de football n'aient même pas songé au service minimum, ramoner l'outil de travail !

mercredi 17 octobre 2018

HADITHS DU PROPHETE (PSL)

1) « -l'injustice est le fléau du courage ;
-l'orgueil est le fléau du mérite ;
-la redevance est le fléau du pardon ;
-la vanité est le fléau de la beauté ;
-le mensonge est le fléau de la parole ;
-l'oubli est le fléau de la science ;
-la grossièreté est le fléau de la mansuétude ;
-le gaspillage est le fléau de la générosité ;
-les passions sont le fléau de la religion. »


2) « La chose licite le plus détesté d'Allah Raza wa jal est le divorce. »
 

3) « Attachez vous aux pauvres car ils possèdent de grandes richesses le jour du jugement. »
 

4) « Abandonne toutes paroles inutiles et ne parle que dans la mesure de tes besoins. »
 

5) « Le plus pieux des hommes est celui qui dit la vérité à son avantage comme à son désavantage. »
 

6) « Craignez l'imprécation de l'opprimé, même si c'est un mécréant, car il n'y a aucun voile contre elle. »
 

7) « Abstenez vous de l'alcool car c'est la clef de tout mal. » 
 
8) « Le combat le plus aimé d'Allah Raza wa jal est la parole juste prononcée devant un gouvernement injuste. »
 

9) « Aime ton ami avec quelques réserves qui sait si il ne deviendra pas un jour ton ennemi. Hais ton ennemi avec quelques réserves qui sait si il ne deviendra pas un jour ton ami. »

10) « Aimes pour les gens ce que tu aimes pour toi même. »
 

11) « La mort suffit comme avertissement, la pitié suffit comme richesse et l'adoration suffit comme occupation. »
 

12) « Ali (radiya allahou ranh), améliore ton caractère avec ta famille, ton voisin, celui que tu fréquentes et que tu côtoies, tu seras auprès d'Allah Raza wa jaldstinés au plus grand degré. »
 

13) « Certes l'intelligent est celui qui réalise l'unité de Dieu et qui lui obéit. »
 

14) « Ô Ali (radiya allahou ranh) ne te préoccupes pas de ta pitance de demain car chaque lendemain voient ses besoins pourvus. »
 

15) « 3 choses font parties du bien : la grandeur de l'âme, la bienveillance du langage et la patience dans des difficultés ».
 

16) « Ô Ali(radiya allahou ranh) il n'y a pas de misère plus grande que la sottise et pas de richesse plus grande que l'intelligence. »
 

17) « Acceptez les présents et le meilleur présent est le parfum le moins encombrants et qui a la meilleure odeur. »
 

18) « Le combat(djihad) de la femme c'est de complaire au mari. »
 

19) « Prenez garde de l'attitude de dévotion hypocrite, c'est le fait d'être vu d'extérieur plein de crainte d'Allah Raz wa jal alors que le cœur n'a aucune crainte. »
 

20) « Qui est satisfait de peu de la part de Dieu pour vivre, Dieu est satisfait de peu d'action de sa part. »
 

21) « 2 choses sont étranges : une parole sage d'un sot et une parole sotte d'un sage, pardonnez la. »
 

22) « Vraiment, les pires de ma communautés sont ceux que l'on respecte par peur du mal qu'ils font, vraiment celui que les gens respectent par crainte du mal qu'il fait, n'est pas de moi. »
 

23) « N'accomplis aucun bien par ostentation et ne le laisse pas par honte. »
 

24) « L'ascèse, en ce monde, c'est la réduction des désirs, le remerciement pour toute grâce de Dieu et l'abstinence de ce que Dieu a interdit. »
 

25) « Celui qui complait à un dirigeant par ce sui déplait à Allah est sorti de la religion. »
 

26) « La foi est une acceptation par le cœur, une attestation par la langue et une action par les membres. »
 

27) « La pudeur fait partie de la foi. »
 

28) « Dieu aime voir s'Il accorde Ses grâces à Ses serviteurs, l'effet de sa grâce sur lui et il déteste la misère et ceux qui feignent d'être misérables. »
 

29) « On obtient entièrement par l'intelligence et pas de religion sans intelligence. »
 

30) « Ce qu'il y aura de moins dans le temps derniers c'est un frère en qui on le peut faire confiance et un dernier obtenu de façon licite. »
 

31) « Dieu possède des serviteurs auxquels recourent les gens en cas de besoin, ceux-là sont préservés du châtiment du jour du jugement dernier. »
 

32) « La foi est en 2 parties ; une partie dans la patience et une autre dans le remerciement. »
 

33) « 3 choses tuent le cœur par leurs compagnies : la compagnie des crapules, la discussion avec les femmes et la compagnie des riches. »
 

34) « Le regard de l'enfant envers ses parents par amour est une adoration. »

35) « Qui croit en Dieu et au jour du jugement dernier, qu'ils tiennent c'est promesse. »


36) « Certes les grandes épreuves sont récompensées par de grandes récompenses, si Dieu aime un serviteur Il l'éprouve, celui dont le cœur est satisfait, il obtient la satisfaction d'Allah et celui qui est mécontent, il obtient le mécontentement. »


37) « Questionnez les savants, conversez avec les sages et fréquentez les indigents.


38)Servir ta femme est aumône. »


39) « Nous l'ensemble des prophètes, il nous fut ordonné de parler aux gens selon leurs degré d'intelligence. »


40) « Il existe 2 traits dont aucune chose n'est plus élevée en bien qu'eux : la foi en Dieu et les services rendus aux serviteurs de Dieu, et 2 traits dont aucune chose n'est plus élevée en mal qu'eux : l'association à Dieu et le mal envers les serviteurs de Dieu. »

mardi 16 octobre 2018

BLASPHEME PLUVIEUX...

En tournée en campagne sénégalaise, le ministre de l'Agriculture, Papa Abdoulaye Seck, a laissé tout naturellement éclater toute sa joie de voir les premices de la belle récolte de mil et d'arachide inespérée qui s'annonce. 

C'est qu'on a eu vraiment chaud en repensant au demarrage chaotique et tardif de l'hivernage !

Ensuite le ministre, piqué par je ne sais quelle mouche, s'est mis à distiller des piques assassines aux "oiseaux de mauvais augure".

Il fait allusion sans doute à toute la chorale de panique légitime nourrie par la réalité du retard de la pluviométrie et de l'irruption de nombreuses zones de famine.
 
Il a fini par stupéfier son monde en tirant subtilement les pans de la couverture du succès de cette campagne agricole pour son sultan. Blasphème !     

Il aurait pu remercier tous les sénégalais avec à leur tête les chefs réligieux, chrétiens et musulmans, qui partout jusqu'aux coins les plus reculés du pays, ont dans une belle unité adressé une symphonie ineffable au Seigneur Allah pour une bonne pluviométrie...

Attention, Papa Abdoulaye Seck, ne sais-tu pas que Allah est le Très Patient ? 

TRES REGRETTE THOMAS SANKARA



On ne guerit pas une maladie en prononcant le nom du médicament, on prend le médicament pour guérir, disait-il avec justesse.

Quel malheur que son exemplaire, courte et féconde vie n'inspire personne. 31 ans après !

Ou peut être si, toutes proportions gardées, une seule personne, un jeune leader politique dont l'engagement ferme et le succès auprès de la jeunesse nous le rappellent. 

La mémoire de Sankara mérite plus que de l'admiration béate, tout au plus mythifiante.

Au Banquet de la Revolution, l'Afrique est dignement représentée. Merci Thomas !
 

citations de thomas sankara sur le peuple burkinabé et africain« Le plus important, je crois, c’est d’avoir amené le peuple à avoir confiance en lui-même, à comprendre que, finalement,  il peut s’asseoir et écrire son développement ; il peut s’asseoir et écrire son bonheur ; il peut dire ce qu’il désire. Et en même temps, sentir quel est le prix à payer pour ce bonheur.»

dimanche 14 octobre 2018

DU JEU DE DUPES.....

La mouture du projet de budget public et le renouvellement du bureau de l'Assemblee Nationale d'une part et d'autre part l'agenda du ministre de l'Environnement nous ont particuliereement interpellés.

Le budget public confirme la voracité de notre bonhomme président, décidément insatiable, qui augmente les ressources allouées à ses services ( donc augmentation de caisse noire...) et pour faire bonne mesure, celles de ses vassaux institutionnels : Boun Dionne, Aminata Tall, moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng. 

Quoi de plus révoltant, en effet, que cette rapacité sans nom de la part d'un futur sultan d'un émirat pétrolier qui sous peu aura droit de vie et de mort sur les sujets et la manne gazière et pétrolière de l' émirat du Senegal ?

Le renouvellement du bureau du parlement nous a héberlué ; un vrai repaire de tueur à gages, dirons-nous ?

Comme quoi, autant on grandit en défendant des principes, autant on dégringole en défendant un homme... 

Le ministre de la Culture, Abdoulatif Coulibaly ne nous démentira pas... 

Son "champion" ne l'a-t-il pas voué au plus grand supplice qui soit, la fonction de grand -prêtre de la Grande Idole, le Monument de la Renaissance ? 

Pour terminer, une éclaircie : le ministre de l'Environnement Mame Thierno Dieng consacre l'inviolabilité de la Grande Niaye et sauve Dakar d'une certaine manière et peut être le Senegal si sa croisade contre le plastique ne sombre pas dans les abysses du jeu de dupes régulant le Senegal contemporain....

vendredi 12 octobre 2018

LA CIBLE RISQUEE..

La nature a horreur du vide, a-t-on coutume de dire.

Cette boutade peut à posteriori expliquer cet accroissement de la violence dans la banlieue.

Cette semaine, oui, a été particulièrement horrible justifiant les courroux du matamore de l'Intérieur et le tailleur de la Justice. 

Qui pour annoncer des deploiements plus efficaces, qui pour appeler à des sanctions plus sèvères.

Ces médecins après la mort, portent l'entière responsabilité de cette situation pour s'être trompés de cibles. Ce n'est pas l'opposant qui est l'ennemi public, c'est le délinquant !

Dans la marche forcée de la sultanisation, ils ont lamentablement dévoyé l'action des forces de l'ordre, laissant libre cours au banditisme.

Mais pour autant ces déclarations à l'emporte-pièce de ces autorités ne rassurent guère car elles mettent sous pression des forces de sécurité, psychologiquement trés limitées en majorité.

On court le danger de voir les bavures se  multiplier. Mais la securité est le pari le plus risqué que l'on puisse prendre....

jeudi 11 octobre 2018

PLAN B, BARTHELEMY...

Récemment élargi de prison, Barthélemy Dias pète le feu, selon l'expression consacrée.

N'ayant cure du spectre de l'épée de Damoclès pointé sur lui par la surnoiserie nichée trés haut dans les sphères de la République, il déroule, avec un engagement sans faille, une double campagne, dirons-nous, celles de son mentor le maire Khalifa Sall et de son infortuné compagnon le garcon Karim Wade.

Qu'on le veuille ou pas, Barthelémy est le seul alter-ego du moment du jeune Ousmane Sonko. 
 
Fustigeant la gouvernance décevante du bonhomme président qui laisse encore beaucoup d'enfants en rade avec la persistance des classes à double flux, voire triple flux, dans la banlieue dakaroise et les abris provisoires en milieu rural, le fougueux Barthélémy exhausse le débat politique.

Lui est au clair avec lui-même. Contre le sultan en puissance, la democratie est en pérril, en effet, et il est moins question de programme à proposer que d'une confiscation du pouvoir programmée contre laquelle il faut se battre.

La lutte commence par rappeler le principe démocratique de l'égalité civique et de défendre sa vulnérabilité. 

Et si la candidature de Barthelemy Dias etait substituée à celles de Karim Wade et de Khalifa Sall ?

 Oui, que de sacrifices ne faut-il pas pour abréger les jours de ce régime liberticide ?
   

mardi 9 octobre 2018

HIMMLER AU SENEGAL, HILFE !

Les révélations de l'Imam Ndao, sauvagement arrêté, grossièrement accusé de terrorisme, méchamment emprisonné pendant 3 ans et atrocement torturé en prison avant de bénéficier d'un non-lieu total font froid dans le dos. 

Et pourtant, l'Imam Ndao n'était que présumé coupable, il était en détention provisoire !

L'Imam nous révèle l'existence de pratiques barbares codifiées par l'administration pénitentiaires et des moyens de tortures inimaginables qu'il a, toutes, expérimentées. 

Des pratiques indignes qui vont du déshabillement total des prisonniers jusqu'à des rayons pour chauffer les corps des prisonniers… 

Le bonhomme président et son ministre de l'"injustice" se tiennent cois. l'Administration pénitentiaire ne dément pas... 

Ces gardes pénitentiaires, certainement tous musulmans ou chrétiens, méritent-ils d'être qualifiés d'hommes ou encore de croyants quand l'humiliation de leurs congénères transpire de leur ADN ?

A y réfléchir de très près, Himmler, ce bourreau nazi, pourrait bien être sénégalais… En tout cas, sa descendance de rat prospère au Sénégal. 

samedi 6 octobre 2018

DESERTER PAR PEUR...

Le déploiement ubuesque des forces de sécurité lors de la visite du sultan virtuel du futur émirat pétrolier du Sénégal à l'Université Cheikh Anta Diop est bien plus qu'une simple forfanterie démocratique. 

Il peut se percevoir comme détournement d'objectif de la force publique.

Comme il est fort à craindre qu'il soit aussi une répétition de la cérémonie d'intronisation du sultan réalisé...

Mais tout compte fait, cette armada de puissance de repression est bien un signal de danger.

Sous d'autres cieux, il serait spectacle affligeant de lendemains de coup d'Etat.  

Et jamais au Senegal, dans les moments les plus sombres, un président n'a osé aller aussi loin !

Un citoyen qui n'ose pas arpenter les rues dans son pays est quelqu'un qui a sans doute beaucoup à se reprocher..... 

Qu'en est-il d'un president qui a si peur de croiser ses concitoyens ?   

La peur ce sentiment si complexe aux conséquences si étranges.... comme déserter le palais de la Republique, tudieu !
   

vendredi 5 octobre 2018

DU LEADERSHIP AFRICAIN....

Le code du LEADERSHIP AFRICAIN
En 2004, le Conseil du leadership africain a introduit le Code du leadership africain. Le conseil a demandé à l’Union africaine et aux chefs d’état africains d’adopter le code et de rejeter les exemples regrettables des mauvais leaders africains, notamment Idi Amin, Jean-Bédel Bokassa et Mobutu Sese Seko.
Le code déclare que les leaders africains servent au mieux leur peuple et leur pays lorsque :
  1. Ils offrent une vision cohérente de croissance individuelle et d’avancée nationale avec justice et dignité pour tous.
  2. Ils cherchent à être des leaders transformationnels plutôt que transactionnels.
  3. Ils encouragent une grande participation à tous les niveaux de la société, y compris pour toutes les minorités et les majorités, et mettent l’accent sur la nature délibérée des meilleures pratiques démocratiques.
  4. Ils démontrent dans leur vie professionnelle et personnelle un respect profond pour la lettre et l’esprit de toutes les dispositions de la constitution nationale, notamment le strict respect des limites de mandat.
  5. Ils donnent l’exemple et éduquent les gens pour les familiariser avec le respect du dissentiment, des idées d’autrui et de l’importance du désaccord entre les partis politiques et les personnes.
  6. Ils assurent l’application des décisions de toutes les cours de justice et tous les tribunaux indépendants, et ils soulignent et renforcent l’indépendance du pouvoir judiciaire pour affermir l’état de droit.
  7. Ils respectent les conventions internationales et la législation internationale.
  8. Ils favorisent la transparence et ils encouragent et suivent des modes de responsabilité internationalement reconnus.
  9. Ils reconnaissent qu’ils sont responsables de leurs actes et que personne n’est au-dessus des lois nationales et internationales.
  10. Ils acceptent la critique des pairs.
  11. Ils favorisent des politiques visant à éliminer la pauvreté et améliorer le bien-être et les moyens de subsistance de la population au sein d’un cadre macroéconomique approprié.
  12. Ils renforcent et améliorent l’accès à l’éducation et aux soins de santé.
  13. Ils respectent tous les droits humains et toutes les libertés civiles.
  14. Ils exigent et s’efforcent d’assurer le transfert pacifique et légitime du pouvoir.
  15. Ils encouragent et respectent la séparation des pouvoirs en assurant l’autonomie financière du judiciaire et du législatif, et en s’assurant que l’exécutif n’entrave pas illégalement le fonctionnement du judiciaire et du législatif.
  16. Ils adoptent un code moral ferme et exigent de même de la part de tous les responsables subordonnés et ministres du cabinet.
  17. Ils n’utilisent pas leur poste pour des gains personnels et évitent (ou déclarent) tous les conflits d’intérêt ; ils déclarent annuellement tous leurs biens personnels et ceux de leur famille.
  18. Ils évitent particulièrement les pratiques corrompues et exposent ceux qui, dans leurs fonctions officielles, enfreignent les lois nationales et les pratiques contre la corruption.
  19. Ils assurent la sécurité des personnes.
  20.  Ils respectent la liberté de religion.
  21. Ils respectent la liberté de la presse et des médias.
  22. Ils respectent la liberté de réunion.
  23. Ils respectent la liberté d’expression.

jeudi 4 octobre 2018

UNE QUESTION DE SALUBRITE PUBLIQUE ?

La vérité sort naturellement de la bouche d'un enfant mais elle a plus de valeur quand elle sort de la bouche d'un adulte.

En rendant hommage à Bruno Diatta, l'homme coupable d'avoir frôlé de si près la perfection, le marabout Serigne Mansour Djamil, honnête politicien, a exprimé son admiration pour les chrétiens qui, seuls, produisent encore ces modèles de vertu, loyauté vis à vis de l'Etat, au sein de la haute sphère de l'Administration publique... 

Tel l'autre indispensable tapi dans les couloirs de  l'Assemblée Nationale.... qui gagnerait à sortir de l'ombre à la faveur d'une mission inspiratrice... 

Le champ politique nous en offre également des pépites de probité quant à leur engagement, toutes d'obédience chrétienne comme par hasard... 
Nous en citons un exemple : Madame Hélène Tine...   
Cette vérité n'offense en rien la laïcité de l'Etat même si on peut trouver le constat malheureux mais aussi scandaleux. 

Et meme doublement scandaleux au vu du lynchage médiatique odieux que subit le jeune Ousmane Sonko lâchement stigmatisé comme pion de Daesh.... Le cas échéant, n'est ce pas là, en toute beauté, reconnaitre l'echec de toute cette acquisition orgiaque de moyens de repression qui tient lieu de politique sécuritaire ? 

En tout cas, le clergé catholique n'a que trop raison d'appeler ses ouiailles à s'investir en politique... Pour nous, c'est une question de salubrité publique....

lundi 1 octobre 2018

LA FONTAINE MAGIQUE

 


https://lesavoirperdudesanciens.com/2017/12/la-fontaine-magique-des-incas/