jeudi 25 octobre 2018

POUR TOUBA

A la veille du Magal, à la suite de tout le landerneau politique, le bonhomme président a foulé le sol de la ville sainte de Touba, sous une époustouflante escorte policière digne d'un roi méprisé. 

Oui, Touba mérite toutes les attentions car il est un creuset de symboles. Symbole religieux, symbole culturel, symbole socio-économique.

Au beau milieu de la savane, l'erudit, ecrivain prolixe et grand poete, Serigne Ahmadou bamba a jeté les fondements du plus imposant édifice religieux de notre pays, promu un culte soufi endogène et insufflé une nouvelle dynamique sociale et economique.

Oui, Touba illustre une trajectoire impressionnante d'un lieu de retraite spirituelle choisi à la fin du 19ème siecle devenu un carrefour pluriel, trônant au rang de deuxième ville du pays.

Touba double sa population permanente de 2 millions d'habitants à cette periode depuis plus de vingt ans.

Et l'Etat n'est pas toujours en mesure de garantir l'eau et l'electricite en quantite et qualite dans ce haut lieu du tourisme religieux et non moins la plus grande foire commerciale du pays.
   
 C'est l'illustration de la plus incapacité pour ne pas dire mauvaise volonté politique. 

Mais c'est peut etre parce que la distribution de l'eau à Touba ne generera pas de pots de vin et autres retrocommissions... car le Calife veille !

 

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