jeudi 11 octobre 2018

PLAN B, BARTHELEMY...

Récemment élargi de prison, Barthélemy Dias pète le feu, selon l'expression consacrée.

N'ayant cure du spectre de l'épée de Damoclès pointé sur lui par la surnoiserie nichée trés haut dans les sphères de la République, il déroule, avec un engagement sans faille, une double campagne, dirons-nous, celles de son mentor le maire Khalifa Sall et de son infortuné compagnon le garcon Karim Wade.

Qu'on le veuille ou pas, Barthelémy est le seul alter-ego du moment du jeune Ousmane Sonko. 
 
Fustigeant la gouvernance décevante du bonhomme président qui laisse encore beaucoup d'enfants en rade avec la persistance des classes à double flux, voire triple flux, dans la banlieue dakaroise et les abris provisoires en milieu rural, le fougueux Barthélémy exhausse le débat politique.

Lui est au clair avec lui-même. Contre le sultan en puissance, la democratie est en pérril, en effet, et il est moins question de programme à proposer que d'une confiscation du pouvoir programmée contre laquelle il faut se battre.

La lutte commence par rappeler le principe démocratique de l'égalité civique et de défendre sa vulnérabilité. 

Et si la candidature de Barthelemy Dias etait substituée à celles de Karim Wade et de Khalifa Sall ?

 Oui, que de sacrifices ne faut-il pas pour abréger les jours de ce régime liberticide ?
   

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