vendredi 19 octobre 2018

DU PETROLE ET LE POUVOIR POLITIQUE

Il devient chaque jour de plus en plus vrai que le prince Mohamed Ben Salman aurait commandité la mort du journaliste saoudien Khasoggi. 

Ce dernier aurait été attiré dans les locaux du consulat saoudien en Turquie avant d'être exécuté, dépiécé et expédié par la valise diplomatique en Arabie Saoudite.

Nous attendons de voir les suites de l'affaire tant il est évident que la trop riche monarchie pétrolière saoudienne et son prince accommodants tiennent bien leur monde.

Partout dans le tiers-monde, pétrole ne rime pas avec démocratie….le pétrole rigidifie le pouvoir politique et lui donne des passe-droits. D'ou sans doute cette furieuse marche vers la sultanisation annoncée au Sénégal....

C'est que dans le contexte d'une économie mondiale qui carbure à plein pétrole, disposer de cette ressource fait de vous un actionnaire de la sécurité énergétique du monde, un pion géostratégique dont la stabilité est du ressort complaisant des grands de ce monde qui en sont les plus grands consommateurs et qui en sont pour la plupart dépourvus.   

Seulement, l'assassinat de Khasoggi s'inscrit dans une longue ligne de crimes mystérieux d'opposants à la royauté saoudienne jamais élucidés.  

On peut parier que nombreux parmi les indignés soient opportunément en train de se démener comme des diables dans l'eau bénite pour aider MBS et Riad à s'extirper tête haute de cette situation qui embarrasse, cependant, plus les accusateurs que les accusés.

Et donc, il est légitime de nourrir la suspiscion que la tête du défunt Khasoggi n'orne déjà la vaisselle sanglante royale saoudienne.

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