vendredi 5 octobre 2018

DU LEADERSHIP AFRICAIN....

Le code du LEADERSHIP AFRICAIN
En 2004, le Conseil du leadership africain a introduit le Code du leadership africain. Le conseil a demandé à l’Union africaine et aux chefs d’état africains d’adopter le code et de rejeter les exemples regrettables des mauvais leaders africains, notamment Idi Amin, Jean-Bédel Bokassa et Mobutu Sese Seko.
Le code déclare que les leaders africains servent au mieux leur peuple et leur pays lorsque :
  1. Ils offrent une vision cohérente de croissance individuelle et d’avancée nationale avec justice et dignité pour tous.
  2. Ils cherchent à être des leaders transformationnels plutôt que transactionnels.
  3. Ils encouragent une grande participation à tous les niveaux de la société, y compris pour toutes les minorités et les majorités, et mettent l’accent sur la nature délibérée des meilleures pratiques démocratiques.
  4. Ils démontrent dans leur vie professionnelle et personnelle un respect profond pour la lettre et l’esprit de toutes les dispositions de la constitution nationale, notamment le strict respect des limites de mandat.
  5. Ils donnent l’exemple et éduquent les gens pour les familiariser avec le respect du dissentiment, des idées d’autrui et de l’importance du désaccord entre les partis politiques et les personnes.
  6. Ils assurent l’application des décisions de toutes les cours de justice et tous les tribunaux indépendants, et ils soulignent et renforcent l’indépendance du pouvoir judiciaire pour affermir l’état de droit.
  7. Ils respectent les conventions internationales et la législation internationale.
  8. Ils favorisent la transparence et ils encouragent et suivent des modes de responsabilité internationalement reconnus.
  9. Ils reconnaissent qu’ils sont responsables de leurs actes et que personne n’est au-dessus des lois nationales et internationales.
  10. Ils acceptent la critique des pairs.
  11. Ils favorisent des politiques visant à éliminer la pauvreté et améliorer le bien-être et les moyens de subsistance de la population au sein d’un cadre macroéconomique approprié.
  12. Ils renforcent et améliorent l’accès à l’éducation et aux soins de santé.
  13. Ils respectent tous les droits humains et toutes les libertés civiles.
  14. Ils exigent et s’efforcent d’assurer le transfert pacifique et légitime du pouvoir.
  15. Ils encouragent et respectent la séparation des pouvoirs en assurant l’autonomie financière du judiciaire et du législatif, et en s’assurant que l’exécutif n’entrave pas illégalement le fonctionnement du judiciaire et du législatif.
  16. Ils adoptent un code moral ferme et exigent de même de la part de tous les responsables subordonnés et ministres du cabinet.
  17. Ils n’utilisent pas leur poste pour des gains personnels et évitent (ou déclarent) tous les conflits d’intérêt ; ils déclarent annuellement tous leurs biens personnels et ceux de leur famille.
  18. Ils évitent particulièrement les pratiques corrompues et exposent ceux qui, dans leurs fonctions officielles, enfreignent les lois nationales et les pratiques contre la corruption.
  19. Ils assurent la sécurité des personnes.
  20.  Ils respectent la liberté de religion.
  21. Ils respectent la liberté de la presse et des médias.
  22. Ils respectent la liberté de réunion.
  23. Ils respectent la liberté d’expression.

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