LA NOUVELLE REPUBLIQUE

Bravo au commissaire policier Masserigne Faye qui remporte haut la main le grand prix du concours de la méchanceté ! 

Son travail a été tellement impeccable que le résultat en est stupéfiant : Karim Gueye est à l'hôpital souffrant le martyre...  

Nous ne saurons jamais ce que cherchait ce poicier, par son triste exploit à se prouver ou prouver mais il lui est permis de nourrir, à présent, le secret espoir de gagner du galon comme les lauréats précédents et se préparer, dès lors, à écumer les cimes.

Le policier Masserigne Faye, mieux que les ministres et députés, est le profil idéal pour aider notre président à faire rendre gorge à toutes les personnes qui ont déchiré son manteau de sultan et chahuté son troisieme mandat.

Qui mieux qu'une telle personnalité, un policier bien entraîné, suréquipé et à l'impunité garantie pour développer des officines de torture, réduire tous les citoyens et ordonner la nouvelle republique ?

FUMEE SANS FEU...

Les alertes fusent de partout ! 

Nous sommes à l'orée d'une troisième vague du covid. Le Senegal est interpellé à plus d'un titre. 

Il enregistre l'un des taux de mortalité les plus élevés de la pandemie en Afrique particulièrement, ce qui dénote un affaissement immunitaire de masse troublant.

Les recommandations des équipes médicales sont foulées aux pieds par l'écrasante majorité, les autorités politiques en premier lieu engagées à bride abattue dans l'organisation de parades.

Pour dire que cette nouvelle vague de la pandémie sera de l'entière responsabilité d'un pouvoir devenu paranoïaque.

Il nous semble que la pression exercée par l'opposition lui soit aussi inconnue qu'insupportable.

Ainsi malgré les invites pressantes du vénéré calife Touba, la dernière vague de libération des détenus à la suite des évènements de Mars dernier aura, étrangement, coïncidé avec la reprise des manifestations par le M2D. 

En outre, le pouvoir est parvenu à dos l'opinion publique par la déferlante violente de ses nervis contre toute manifestation hostile, à l'intérieur comme à l'extérieur de sa mouvance.

Enfin, la précipitation suspecte, avec étalage insolite de matériel repressif assorti de bavures des forces de l'ordre, pour faire voter des "lois liberticides", selon l'opposition et la société civile, fait naturellement redouter le pire.

Il n y a pas de fumée sans feu, n'est ce pas ?  C'est une gaminerie quand un pouvoir ne voit pas tout ce qu'il y a à gagner avec une opposition et une société civile qui combattent des lois...

...PAIX UTOPIQUE ?

 Nous ne sommes pas d'accord avec le Pesident de la rue publique, Oumane Sonko, sur la maniere de regler le probleme des nervis qui vicie dangereusement notre atmosphere sociale et sape dangereusement les fondations de notre Etat bien déja moribond.

Ce probleme est une secretion naturelle de notre minable démocratie pour l'avoir déjà expérimenté comme le dernier soubresaut viril du parti socialiste finissant de la fin des années 90, notamment aux élections locales de  1996.  

Pour autant, le President de la rue publique d'alors, Maitre Wade, ses militants encore moins, n'a pas daigné y réagir sinon par quelque écart de langage vite regretté par ailleurs...

Ainsi donc, le recrutement de nervis n'est qu'une stratégie destinée à rassurer ses auteurs qui se sentent menacés ou ont peur d'etre victimes de leur vis-à-vis. 

Si l'on veut régler le probleme, donc, on attaque le mal à sa racine : chacun doit agir de sorte qu'il soit loisible, en permanence, à tout un chacun de se promener où il veut et exprimer son opinion quand il veut sans courir le moindre risque ni sentir la moindre menace dans tout le Senegal que nous partageons tous.

Par conséquent, opposition et pouvoir en particulier doivent l'un et l'autre s'abstenir d'interferer dans les manifestations ou processions de l'autre. N y a -t-il pas assez de place pour tous ?

 Nous voudrions donner l'exemple de la commune de Gollere, dans le Fouta, où une entente sacrée a été scellée par les politiciens : accueillir dignement tout leader politique qui arrive et laisser l'arbitrage ultime aux urnes.

Les citoyens dans leur immense majorité besogneuse étant les seuls à tout perdre dans ces combats de chapons ont le droit de dénoncer toute personne belliqueuse qui songerait à venir souiller de sa bave violente l'air du salon du calife de Touba.   

KO DJOLOF BORA***....

Notre président a décidé de continuer sa randonnée en passant par le Djolof. Disons lui : Ahlan wa sahlan.

Quel meilleur choix, en effet, que le paysage lunaire de cette contrée pour terminer en beauté, apporter une touche touristique à son périple.

Mais la vue aérienne aurait été plus superbe s'il n y avait pas toute sa suite hétéroclite. 

Mais il ne faut pas bouder le plaisir des vendeurs et vendeuses à la sauvettes qui ont l'opportunite de realiser des chiffres d'affaires inhabituels avec la glace, les dattes du desert, les jujubes, les arachides et le lait...

 Enfin, il s'agit surtout de ne pas faire comme Madiambal Diagne qui refuse d'apprendre.

En quoi est-il si dévalorisant pour un inconditionnel du président d'accepter comme presque tous que dans notre dans ce pays, il y a des gens qui se permettent tout et ont toujours raison quoi que l'on fasse, dise ou pense, bref, des citoyens  intouchables  ?

Pas de la même étoffe tout de même que les intouchables d'Inde dont les populations du Djolof seraient les descendants, d'après nos historiens-conteurs.

Là-bas, leurs parents sont mieux pris en compte par l'Etat dans le cadre d'un traitement discrimatoire... 

Ici, la désolation du djolof entretenue par les divers regimes depuis Abdou Diouf jusqu'à cette visite improvisée de Maky Sall est la preuve que ce statut répugnant des laissés-pour-compte ira s'accentuant.

Il est certain qu'après avoir vu le Djolof, on n'a plus besoin de nourrir des envies de visiter la planete Mars... Si cela peut aider à la promotion touristique sans âme de la destination Senegal, ça nous enchantera ! 

*** Djolof, c'est la contrée maudite...

HOURRAH, IL S'AMELIORE !!!

La recurrence des morts dans les brigades de gendarmerie et commissariats de police a banalisé le phénomène...S'exercerait-on ainsi sur du menu fretin ?

 Dakar et le Senegal n'ont jamais été aussi insécure pourtant ! 

Et gageons aussi que le retrait de la Force Barkhane va leur apporter du gros grain à moudre. Ouf ?

En attendant, toute personne arrêtée par la gendarmerie ou la police sénégalaises peut désormais se considérer comme un mort en sursis... Ses parents peuvent commencer le deuil !

Mais la mort de Abdou Faye au commissariat central de Dakar a ceci de particulier que la gendarmerie et la police se partagent la responsabilité ... Sans aucun doute, on ne saura jamais qui a fait quoi, ceux qui savent ne voudront pas dire, ceux qui disent ne pouront rien faire !

Alors que de questions qui nous taraudent l'esprit !

Une question, Abdou Faye était-il détenteur d'un gros secret pour que les uns finissent le job que les autres ont commencé ? 

Sinon, une autre question, pourquoi la gendarmerie n'a pas pris toutes les dispositions pour informer le procureur de son état suicidaire pour un traitement adéquat dans un lieu qui ne saurait étre le commissariat ?

Les retours de parquet déjà illégaux seront désormais mieux traités, en tout cas médicalement et professionnellement, par les policiers et les gendarmes, convenons-en !  

Le statut du policier et du gendarme se trouve ainsi bien avili par ces soupcons d'inhumanisme et de négligence.

Pire, ils permettent à des irresponsables politiciens, en contrepartie du bénéfice de l'impunité entendue, de déprécier le rôle des forces de l'ordre en recrutant allègrement des tontons macoutes qui les relègueront au fil du temps, au vu et au su de tous, au second plan.

Comme on l'a vu dans cette tournée du président dont le tohu-bohu politicien nous a malheureusement laissé sur notre faim quant à ce qu'il voulait réellement nous montrer sur le plan économique !

Qu'à cela ne tienne, notre président a bien vu les brassards rouges et accepté d'écouter sereinement les doléances de ses concitoyens mécontents. 

C'est le seul chemin, tellement facile au demeurant, pour bien comprendre et agir avec discernement mais en même temps un signe qui autorise l'espoir. 

Notre président s'améliore ! Al Hamdoulilah Rabil Alamina.

TABLE RASE...TERRE BRULEE ?

Le paralogisme de notre sinistre des Sports en réponse à la plainte légitime de notre idole nationale Sadio Mané en a dépité plus d'un sénégalais...

Sa solidarité à Augustin Senghor, l'autre sophiste aussi decevant que son tuteur, serait-elle obligée à un tel point qu'il faille l'assaisonner à d'impertinence ?

Mais il faudra plus à nos deux compères -dont l'incompétence ainsi signalée évente leur petite ambition-  pour nous expliquer comment le Senegal en est-il arrivé là, comment se fait-il que le Sénégal puisse en arriver là ?

Car leur responsabilité est engagée si le pays ne dispose plus d'aucune infrastructure aux normes pour accueillir une competition internationale... Ils nous doivent la vérité sur la gestion de la manne du football....

 A vrai dire, cet esprit affairiste qui mine les arcanes du football national à notre nez et notre nbarbe est trop vilaine chose pour perdurer...

Le mutisme des uns des autres devant une situation aussi gravissime rend le projet futur de Stade Olympique Maky Sall de Diamniadio un peu plus opportuniste et beaucoup plus urgent ! 

Mille Tonnerres de Brest, est ce donc cela, le modus operandi du Plan Senegal Emergent,  générer du developpement par la politique de la terre brûlée ou celle de la table rase ?

L'un dans l'autre, prions instamment Notre Seigneur Allah qu'Il sauve le gouvernement du Senegal. 

L'esprit sérieux n'a jamais été aussi carent au coeur et à la tête de notre état...  Est-il sérieux que les indispensables chantiers contre les inondations commencent au mois de Mai ?

LA CONTRE-VIOLENCE FOURBE...

 Jamais on avait parlé de violence avec autant de fourberie dans notre pays. 

Eh oui, sinon comment comprendre que l'on refuse de voir cette réalité en face que la violence décriée de partout comporte de multiples ramifications et que, donc, tout naturellement, elle déborde largement les surenchères sur les réseaux sociaux qui au demeurant sont suscitées et entretenues par les appareils partisans. 

Que tout le monde parle en même temps ou que les uns empêchent les autres de parler, ce sera toujours une gageure de s'entendre. Et pire, encore, s'il  ne sert plus à rien que les uns ou les autres se taisent.   

Jean Paul Sartre nous a dit que toute violence se donne toujours pour contre-violence, comme ripsote à la violence de l'autre... 

La violence qui a cours est ainsi indieuse et bestiale que pour la juguler nous devrons necessairement passer par des états généraux de la république.  

Les rôles devraient être redéfinis à tous les niveaux.... notamment ceux des forces de l'ordre...une tâche titanesque à la mesure du péril qui guette notamment avec la manne pétrolière qui va de facon certaine ajouter à la violence....

En attendant, nous sommes bluffés par le président qui réussit avec une facilité déconcertante à ramener dans son giron ses lieutenants qu'il avait saqués de facon humiliante...

Aura-t-il une main aussi  heureuse avec les autres responsables qui ont pris leur courage à deux mains pour assumer leur liberté d'exprimer leurs ambitions de diriger prochainement leurs localités ?

 En tout état de cause, qui peut le plus peut le moins. Pour qui veut la paix, bien entendu !

PROCRASTINATION PUBLIQUE....

Dans une mise en scène ahurissante, Boy Djine est retourné au gnouf avec un traitement qui sied à un trés grand bandit qu'il est, du reste, loin d'être. 

Si bien que de peu, nous avons failli louper le vrai spectable. La grand manoeuvre du Rectiligne Esprit qui a enterré une souris pour deterrer un rat, selon l'expression consacrée dans le Saloum à propos de .... Emprunter pour se Desendetter.... 

La villegiature de l'Esprit Rectiligne n'aura pas été vaine car il y revient tout fraichement !

L'émission d'eurobonds qu'on veut nous fourguer comme le succès du siecle n'est qu'une fuite en avant, une machination qui vise à reporter subrepticement l'échéance de la dette, rejeter sa responsabilité sur les generations futures ou mieux gager les recettes gazopetrolieres futures hypothetiques !

 

Parce qu'en vérité, comme ne le dit pas notre esprit rectiligne de ministre des Finances, la dette contractée en 2014 n'aura servi qu'à procrastiner le nouveau pouvoir.

Le résultat est bluffant... Les électeurs sont tombés dans le panneau... des chantiers ouverts tous azimuts... sitôt abandonnés après les elections.

Et que l'on veuille à nouveau perpétrer le même coup aux approches des locales ne doit pas étonner de la part d'un Etat gourmand de plus de 100 ministres, 165 députes, 150 hauts conseillers territoriaux, 120 conseillers économiques pour un pays classé par les 30 pays les plus pauvres de la plante et qui, en même temps, fait partie du trio des pays qui connaissent le plus haut taux de chômage !

Manifestement, le faramineux budget public annuel ne suffit pas à rassasier la nuée de sauterelles qui se sert à grands frais dans les rateliers mangeoires des 10 000 projets publics chevauchant les directions natioanles et se dédoublant infiniment pour intégrer l'appetit des nouveaux arrivants..

Ce que l'on cache aux hommes, on ne peut el cacher à Dieu.... ne dit-on pas ?

ESPRIT RECTILIGNE....

Maitre Djibril War décroche le titre de champion toutes catégories du tournoi de méchanceté parrainé par notre esprit trop rectiligne de président ! 

Son haut fait d'armes s'est passé en terre étrangère sud-africaine. 

Notre improvisé trés grand ninja y a déployé ses grands talents de méchanceté sur une dame sud africaine, député de son peuple. 

Notre homme peut heureusement compter sur la civilité de ses homologues sudafricains....et sur son immunité parlementaire, tiens donc !

Notre esprit trop rectiligne de président peut bien pavoiser, chez lui, pour des clopinettes... Son modèle (vanité - méchanceté- humiliation) s'est exporté . 

Il réussit donc à réduire à néant le travail de ses prédécesseurs au plan africain...

Mais Boy Djine vient de lancer un défi d'intelligence à son monde... 

Nous ne pensons pas que le challenge soit à leur niveau car autrefois, on avait choisi, toute honte assumée, de "bousiller" l'homme Alex pour de bon. 

En attendant le jugement du Dieu des Hommes, le Senegal de Son Rectiligne Esprit peut émerger sans fard.