dimanche 20 juin 2021

...PAIX UTOPIQUE ?

 Nous ne sommes pas d'accord avec le Pesident de la rue publique, Oumane Sonko, sur la maniere de regler le probleme des nervis qui vicie dangereusement notre atmosphere sociale et sape dangereusement les fondations de notre Etat bien déja moribond.

Ce probleme est une secretion naturelle de notre minable démocratie pour l'avoir déjà expérimenté comme le dernier soubresaut viril du parti socialiste finissant de la fin des années 90, notamment aux élections locales de  1996.  

Pour autant, le President de la rue publique d'alors, Maitre Wade, ses militants encore moins, n'a pas daigné y réagir sinon par quelque écart de langage vite regretté par ailleurs...

Ainsi donc, le recrutement de nervis n'est qu'une stratégie destinée à rassurer ses auteurs qui se sentent menacés ou ont peur d'etre victimes de leur vis-à-vis. 

Si l'on veut régler le probleme, donc, on attaque le mal à sa racine : chacun doit agir de sorte qu'il soit loisible, en permanence, à tout un chacun de se promener où il veut et exprimer son opinion quand il veut sans courir le moindre risque ni sentir la moindre menace dans tout le Senegal que nous partageons tous.

Par conséquent, opposition et pouvoir en particulier doivent l'un et l'autre s'abstenir d'interferer dans les manifestations ou processions de l'autre. N y a -t-il pas assez de place pour tous ?

 Nous voudrions donner l'exemple de la commune de Gollere, dans le Fouta, où une entente sacrée a été scellée par les politiciens : accueillir dignement tout leader politique qui arrive et laisser l'arbitrage ultime aux urnes.

Les citoyens dans leur immense majorité besogneuse étant les seuls à tout perdre dans ces combats de chapons ont le droit de dénoncer toute personne belliqueuse qui songerait à venir souiller de sa bave violente l'air du salon du calife de Touba.   

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