vendredi 26 février 2021

DE L'EUPHORIE DU BOURREAU...

Le doute ne nous est plus permis. 

Cette fébrilité de l'Etat dans la gestion de l'affaire Adji Sarr contre Ousmane Sonko est tellement extravagante qu'elle ne cesse de choquer ! 

Le sultan  président premier ministre, Sa Majesté Ni Wini Non est entrain de dépasser toutes les bornes morales.

 S'en est-il soucié, une fois seulement durant son hideux magistère ?

 Quel idiot oserait croire à présent qu'il est un spectateur passif de cette fourberie qui ridiculise le gouvernement et infantilise nos forces de l'ordre ?

 Le pouvoir corromprait--il autant ? Mais oui, à qui profite le crime ? 

De quoi cette abjecte chasse au militant de Pastef porte-t-elle le nom ? Felix El Matador et le Sinistre Malick auraient-il pété un, deux ou trois cables ?

Ces nombreuses erreurs commises à l'entame de la procédure ne seraient point donc innocentes, le fait est qu'elles continuent allègrement. Ce qui tendrait à démontrer qu'elles procèdent de l'euphorie du bourreau.

On pourrait donc les considérer pour ce qu'elles sont en definitive, de la fumée produite par la mise en branle de la barbarie haineuse et méchante. 

Le traitement royal de l'accusatrice et les moyens intellectuels et materiels assez conséquents mis en oeuvre pour formaliser la plainte ne dénoteraient-ils pas une entourloupe manifestement de haute voltige ?  

Oui, le cadavre d'un ennemi sent toujours bon, à ce qu'on dit. Comme ceux du garcon Karim Wade et du bourgeois Khalifa Sall sans doute. 

Mais un fantôme, celui du jeune Ousmane Sonko, ça vous dit ?

lundi 22 février 2021

UNE BELLE EPITAPHE....

En d'autres temps, en une autre periode, on aurait trouvé notre présent parfaitement risible. Presque tout le Sénégal est tout acquis à une histoire de c....

On dit pourtant qu'on vit une situation de catastrophe sanitaire qui rabat le caquet à nos braves medecins chercherus scientifiques et nous renvoie en pleine figure l'etat miserable de notre systeme sanitaire et la vénalité de notre ministère de la Santé.

Sauf si cette histoire de c... ne nous inspirait pas un éloge funèbre, par ailleurs !  

Oui, il est certain que dans un jour très prochain, le phénomène Sonko, comme on l'a appelé, le plus brillant opposant que le Senegal contemporain ait pu connaitre, sera réduit à sa plus simple expression.

Le compte à rebours a commencé ; le plus brillant opposant du Sénégal contemporain va bientôt reposer six pieds sous les décombres de l'histoire politique.

Crime parfait ? Suicide politique ? On ne le saura jamais sans doute mais ce qu'on veut bien savoir c'est quand cette foutue histoire de c... va bien vouloir s'arreter !

Le Seigneur n'a-t-il pas dit:  "Qui cherche sa vie la perdra et qui perd sa propre vie la trouvera". Une belle epitaphe, non ?

Le système a encore de beaux jours devant lui !  Trés bien, la barre n'en est que plus haute pour son prochain candidat contradicteur.

vendredi 19 février 2021

LE CIMETIERE DU PASSE....

En Afrique et au Sénégal spécialement le Président de la République est élu selon et par la Loi. Le cocasse c'est qu'il est le premier à fouler cette dite Loi aux pieds.

Hypertrophie institutionnelle, il est ainsi désigné monarque républicain au regard de son pouvoir trés étendu !

Ainsi on voit bien ô combien est naturelle cette tentation qui anime un président de devenir un roi, sultan, un émir ou simplement s'impose comme un guide à la science infuse.

D'autant plus qu'il prend toujours beaucoup de soin de vider de son entourage les premiers compagnons, les témoins des instants de faiblesse, ceux qui peuvent discuter une décision, contredire un avis, suggérer un conseil !

Tout est organisé autour de lui et par lui pour manager son éloignement. C'est pourquoi, nulle part, on n'a vu un président de la République arborant une posture de "kilifeu". On n'en connait pas également autour de lui !  

Une faillite de notre éducation nationale ? Certainement car c'est ce modele hybride qui a produit ces monstres à tous les échelons et dans toutes les structures de l'Etat. 

Mais c'est surtout un signe évident de deliquescence sociétale, si bien évidemment cela a encore du sens..

Nous n'en démordons pas, un President est une photo instantannée de son peuple !  Et il doit le demeurer au risque de prendre la destination des vieilles photos, l'album-cimetière du passé !

samedi 13 février 2021

DES ABATTOIRS PRESIDENTIELS...

Ses prédécesseurs se rabattaient systématiquement sur la DIC, démembrement de la police, pour éliminer leurs adversaires.

La conséquence en est que la DIC en a perdu durablement sa crédibilité

Avec Sa Majesté Ni Non, désormais, c'est à partir de la section de recherches de la gendarmerie que ses ennemis marchent vers l'échafaud... 

Et aujourd'hui, c'est au tour de celle-ci de perdre son âme...

Malgré tout, ce n'est pas la peine de parier que ces deux entités garderont encore pour longtemps les stigmates de ce viol politicien en demeurant ces antres de non-droit, des bureaux de presse, des lieux  de déni de la dignité humaine voire des officines de tortures.    

Au délà, on voudrait bien comprendre la logique qui soustend ces choix des présidents car il y a comme qui dirait beaucoup de subjectivité qui dénoterait une certaine cacophonie institutionnelle.  

Or, c'est de l'architecture de la sécurité nationale qu'il est question, étant entendu que seule l'intangibilité garantit sa solidité. Les faveurs politiciennes sont toujours corruptrices et dévoyantes !

Oups... pour peu on l'oubliait çui-là...  Le statut du procureur de la République, aussi....

mardi 9 février 2021

LE TRIO SATANIQUE...

La sortie première du sinistre de l'Intérieur sous sa casquette de Felix El Matador n'aura pas été des plus heureuses. 

Son zélé larbin, le procureur aveuglé par la haine et son servile doungourou, le gendarme particulièrement bavard, n'ont vu que du feu, avec lui !

La hièrarchie policière les a coiffé au poteau pour désamorcer la crise. L'ordre public, c'est avant tout une affaire d'intelligence pas de force brute ! 

Le baroud d'honneur du sinistre de l'Intérieur sous sa casquette de l'affreux Toni qui met en branle la BIP, n'y a rien fait !

La loi a été respectée. Les apparences sont donc sauves aux yeux du monde.   

 Il est permis de croire que le reveil quoique tardif du sultan y est aussi pour quelque chose, peut-être !

Alors qu'il veille bien à ces que ce trio diabolique rembourse jusqu'au dernier centime les dégâts enregistrés. 

Ils nous ont mis en danger. Ils doivent le payer pour savoir qu'on ne joue pas avec tout un pays !

En attendant, nous souhaitons à nos valeureux magistrats beaucoup de lucidité dans ce capharnaüm.

lundi 8 février 2021

FILLES CONTRE GARCONS ?

 Il a fallu que l'ancienne ministre, la Dame Aminata Lo, arrêtée durant le couvre-feu, parle pour que  le communiqué officieux de la gendarmerie nationale sur cette affaire se démonte tout seul comme un chateau de cartes. 

Et la gendarmerie se retrouva prise au piège de ses vieux démons : la brutalité inutile et la méchanceté gratuite.

Chercher le buzz dans cette affaire somme toute banale a été la goutte de trop, pour user d'euphémisme. Et cette tendance n'augure rien de bon. Non seulement elle jette un discredit durable sur des maillons de la justice mais elle constitue, pire encore, un combustible inépuisable au véhicule des soupçons dêtre un gadget entre des mains politiciennes.

Ainsi donc, on peut bien dire qu'il y a sérieux problème quand des élèments des forces de l'ordre passent pour des correspondants de presse.

C'est dans ce contexte que l'on place la convocation du jeune Ousmane Sonko qui émeut l'opinion publique. Justement parce qu'il a transpiré des auditions de certaines parties dans l'affaire que tout se resume en une tentative pour salir la réputation de l'opposant. 

Après, les esprits sont libres de penser ce qu'ils veulent !

Est-ce à dire que nous sommes tombés bien bas ? 

Est-ce là, donc, cette démocratie hybride ? 

Effectivement, où est l'Etat de droit quand l'accusation vaut jugement, quand "tendre un piège" à autrui est sans conséquence...

Mais pour le moment, les commandements des forces de l'ordre sont interpellés. Et le parquet de la République tout spécialement à cause des doutes de plus en plus prégnants quant à sa façon de faire, quant à ses méthodes  !

De toutes facons, ces fuites "organisées" dans la presse sont porteuses, dans leur forme, des germes d'auto-justice. 

On peut continuer à nier l'évidence. On n'est jamais fort hors de la raison, ni hors de la justice, encore moins hors de la vérité !

Et dans leur fond, n'et ce pas que ces genres d'affaires manifestent une certaine fragilité des garcons par rapport aux filles, un état de fait conféré par la loi ?

Senegal, tu émerges, allons donc !

mercredi 3 février 2021

PITOYABLE REPUBLIQUE...

L'OFNAC a beau ruer dans les brancards, on peut difficilement lui concéder sa bonne foi dans la divulgation de la déclaration de patrimoine de Monsieur Idrissa Seck. 

Avec cette bourde inommable, c'est l'esprit du service public qui est définitivement par terre dans notre pays. Les politiciens ont tout massacré sur leur passage, aplani toute resistance morale, braqué toute resistance économique, humilié toute résistance physique !

L'emprise de la politque s'étend à tous les recoins de la Republique...  Vive les alternances de hordes predatrices au sommet et au coeur de l'Etat...

La gouvernance au mode méchant et autoritariste de notre sultan président et premier ministre y a été déterminante. Les libéraux polichinelle ne sont-ils pas les plus tentés par ce délire psychologique ? 

Une occurence d'autant plus choquante que l'OFNAC apparaissait jusqu'ici comme le saint des saints avec ses membres choisis à l'issue d'un tri sélectif dans toutes les couches de la société.

Chaque agent du service public, contractuel ou permanent, est soumis au droit de réserve quant à l'expression de ses opinions. 

Il est attendu de lui de la discrétion quant au fonctionnement de son administration. Plus, il est tenu par le secret professionnel par rapport à certaines informations qu'il détient...

Ce rappel n'est plus utile. A quoi bon, inviter une enieme fois à une necessaire introspection morale au regard de la divulgation des déclarations de patrimoine. 

Désormais, les vrais bandits, les attentateurs à la vie privée, les propagateurs de fausses nouvelles ne sont plus ceux qu'on croit.  

Dorénavant, les données personnelles sont du toc, les proteger c'est zéro sauf à vouloir user de stratagèmes pour humilier encore et encore !