vendredi 26 février 2021

DE L'EUPHORIE DU BOURREAU...

Le doute ne nous est plus permis. 

Cette fébrilité de l'Etat dans la gestion de l'affaire Adji Sarr contre Ousmane Sonko est tellement extravagante qu'elle ne cesse de choquer ! 

Le sultan  président premier ministre, Sa Majesté Ni Wini Non est entrain de dépasser toutes les bornes morales.

 S'en est-il soucié, une fois seulement durant son hideux magistère ?

 Quel idiot oserait croire à présent qu'il est un spectateur passif de cette fourberie qui ridiculise le gouvernement et infantilise nos forces de l'ordre ?

 Le pouvoir corromprait--il autant ? Mais oui, à qui profite le crime ? 

De quoi cette abjecte chasse au militant de Pastef porte-t-elle le nom ? Felix El Matador et le Sinistre Malick auraient-il pété un, deux ou trois cables ?

Ces nombreuses erreurs commises à l'entame de la procédure ne seraient point donc innocentes, le fait est qu'elles continuent allègrement. Ce qui tendrait à démontrer qu'elles procèdent de l'euphorie du bourreau.

On pourrait donc les considérer pour ce qu'elles sont en definitive, de la fumée produite par la mise en branle de la barbarie haineuse et méchante. 

Le traitement royal de l'accusatrice et les moyens intellectuels et materiels assez conséquents mis en oeuvre pour formaliser la plainte ne dénoteraient-ils pas une entourloupe manifestement de haute voltige ?  

Oui, le cadavre d'un ennemi sent toujours bon, à ce qu'on dit. Comme ceux du garcon Karim Wade et du bourgeois Khalifa Sall sans doute. 

Mais un fantôme, celui du jeune Ousmane Sonko, ça vous dit ?

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