vendredi 30 septembre 2022

LA MALDONNE JUDICIAIRE...

Belzébuth s'était démené comme un beau diable qu'il était pour se racheter de la chute de la squaw. Pour rien au monde, il ne voudrait avoir à être expulsé par son maître, Satan, de ce pays de rêve pour les démons.

La squaw était devenue du poil à gratter. Ses premiers décochements avaient fait l'effet d'une bombe internationale qui échafaudait une interdiction en forme de sortie du territoire national à l'encontre du monstre.

Elle était apparue comme l'ennemi de trop...Elle buvait son petit lait, étourdie par cet aussi précieux que mysterieux appui qui conferait un nouvel effet, prodigieux, à son baratin victimiste et à son rictus mauvais. Oui, elle se sentait une superheroine aux pouvoirs fantastiques antimasculins.   

Et pourtant, il n y avait rien de nouveau. A Laf, protoype de pays mimetiste au délà du raisonnable, la parole de l'accusatrice reste toujours sacrosainte... Il était inacceptable et inconcevable que l'accusé se refuse à l'aveu. Toujours, cette sacrée présomption de culpabilité conséquentielle de la maldonne judiciaire entre filles et garcons !

Le monstre dégustait la trahison de sa jumelle mais n'avait pas abdiqué pour autant. Son "génie politique" requis, une "lièvrerie" digne de son père putatif s'avérait indispensable. D'autant qu'il avait rattrapé de justesse une bévue de ses amis sots.

Cet excès de zèle de ses larbins devenait bien pire que sa cruauté épique en ce qu'il retournait les uns contre les autres !

Abattre la carte de la paix... S'ériger en pacificateur dans la ferme tout en y promettant pain à gogo et logis décent à la populace pour habiller nouvellement le dessein apocalyptique n'était pas une mauvaise idée en soi quoi qu'en dira sa bande d'incapables lascars et larbins qui ne comprendront qu'après coup, comme toujours, ses véritables intentions ...

Le gourou avait perdu le contrôle de la situation qui oscillait depuis longtemps entre ses prises de parole intempestives et ses silences que ses disciples haillonneux se chargeaient au demeurant de rendre fort bruyants...

Le monstre l'avait encore berné. Décidément... Son idée de paix allait être édulcoré jusqu'à ce qu'en bénéficie le maximum de délinquants, jusqu'à lui-même et son jumeau, sans doute et sans qu'il ose le reprouver.

La squaw n'en mettrait pas plein la vue qu'au monstre et ne se limiterait pas là certainement ! 

Il s'était replié dans sa tanière pour rester un spectateur de la lutte fatidique que celle-ci avait engagée et qui faisait peser une sérieuse hypothèque sur l'ensemble des troupes stationnées aux quatre cotés du landerneau.

Il ne s'empêcherait pas comme tout bon ceedo qui se respecte et qui vénère ses ancêtres de se rapprocher des oracles pour avoir la primeur de l'issue du combat.

Joignant l'utile à l'agréable, il voudra aussi savoir la direction et la force des vents nouveaux qui s'apprêtaient à déferler.

Parce que Satan était à la manoeuvre, ça ne sera pas une mince affaire  que de le savoir !

dimanche 25 septembre 2022

JOUEUR DEMOCRATIQUE...

Ce périple, à l'instar de ses multiples voyages, lui était apparu comme une aubaine pour s'échapper de l'atmosphère pesante à la ferme. Très superstitieux, le monstre soupçonnait un assaut mystique pour expliquer cette emprise du gourou dans les coeurs et les esprits. 

Il avait pris la décision de s'entourer des plus grands ennemis de celui-là tout en balayant de son entourage tout ce qui de loin ou de près pouvait s'apparenter à lui, mais de visu, c'était peine perdue ! 

Et ce malgré le nouveau zèle de ses larbins.... en son absence, son gnome n'avait-il pas décroché l'adhésion sournoise des honorables zazous, la racaille n'avait-elle pas assuré et la marmaille ne s'était-elle pas ressaisie ?

... Ses" ponts, "ses" autoroutes, "son" TGV, "son" métro, "ses" stades et "ses" gratte-ciel épataient  de moins en moins grand monde...

Satan savait ce que le monstre dissimulait. Ce, en vertu de quoi,  il avait toujours maintenu une longueur d'avance sur tous à savoir qu'il n'a jamais été, ni voulu, encore moins eu l'ambition d'être un démocrate, il était simplement un joueur démocratique...

Son artifice démasqué lui intimait de changer. Commencer par se changer soi-même pour peu qu'il soit en condition de pouvoir supporter le coût psychologique de la sobriété. Une victoire de la raison est peu évidente chez un épicurien égocentrique.    

La justice immanente est rarement imminente. La malédiction du pétrole et du gaz, excréments du diable, frappait de plein fouet la ferme du pays Laf. Les forces infernales de Satan y avaient pris leur quartiers et manoeuvraient lentement mais surement avec une délectation non feinte. 

Car quoi qu'on en dise, quitte à se répéter, Satan n'avait aucun pouvoir d'exercer une quelconque force physique sur quoi ou qui ce soit. La méchanceté d'un homme étant toujours l'expression d'une frustration enfouie dans ses entrailles, il avait su tirer parti maléficieux des ravages  de la haine, la pauvreté, l'ignorance, la violence, la haine et l'idolâtrie. 

Un pays sans mémoire, sans dignité, sans culture, sans symbole, sans amour, sans solidarité, sans unité, sans but, sans foi, sans loi.... et dirigé de tout temps par de pervers iscariotes.   

Mais voilà que par un heureux concours de circonstances, les forces de la Liberté Nègre étaient entrées en action. Le gourou voyait que le monstre était devenu inarrêtable car c'est dans l'ordre naturel des choses que le job d'un monstre soit de harceler la norme.  

Tout ceci devrait bientôt prendre fin. Mais pendant quelque temps encore, les haillonneux allaient devoir endurer la mort, la prison, l'humiliation, la violence, la méchanceté et même l'exil... 

Il avait la responsabilité d'en limiter les dégâts au maximum au risque de laisser l'héritage du pétrole et du gaz à d'autres, laisser le soin à d'autres de récolter à sa place.  

Sauf si Satan s'interposait... dans la ferme, tout est éternel recommencement !  

vendredi 23 septembre 2022

LE MIROIR AUX ALOUETTES

Notre despote mal éclairé a cru devoir traverser l'Ocean Atlantique pour pouvoir crier à la face du monde que l'Afrique pouvait se nourrir toute seule et tutti quanti.

Nous ne savons que trop bien que notre dictateur en puissance dit la vérité. Mais il reste qu'un tigre ne proclame pas sa tigritude, il bondit. Dixit notre Tonton Wole Soyinka.

En voyant la sous-alimentation étendre son emprise à Laf, on mesure parfaitement sa duplicité. Pire, son récent voyage en Russie pour quémander du blé l'emberlificote.

Il y a lieu de croire, du coup, que sa gouvernance agricole ne soit qu'un miroir aux alouettes. Oui, un de ses sournois dispostifs mis en place un peu partout pour embrouiller son monde.

Si l'autosuffisance alimentaire de l'Afrique en est toujours au grade de potentiel alors qu'on nous sert que les budgets sont en hausse constante, c'est que nous sommes en face d'une situation de rentes.

Ou alors ce sont les rubriques voyages et consommables qui triplent dans les budgets des ministeres de l'agriculture africains ?!

dimanche 18 septembre 2022

JOLI QUIPROQUO !

Celui qui vit dans l'illusion ne souffre qu'une fois rattrapé par la réalité. 

Mais qui donc avait vendu la mèche ? Le monstre avait été visiblement pris au dépourvu pour se perdre ainsi en conjonctures...  

Il en était arrivé à oublier que le meilleur moyen de se trouver a toujours été d'arrêter de servir les autres, comme le professait l'ignoble Mahatma et comme lui-même l'avait expérimenté naguère. 

Derrière chaque monstre, il se cachait une monstresse. Encore fallait-il y penser ! 

La squaw n'avait fait que crever l'évidence. Mais le monstre persistait que la squaw n'était pas aussi futée qu'elle n'en a l'air et c'est la raison qu'il a toujours abusé de sa crédulité zélote dans de basses et répugnantes besognes. 

Satan ne comprenait pas cette outrecuidance à s'opposer au décret divin. La quête de la majorité serait malheureusement une quête du Saint Graal.

L'opération apocalypse se déroulait comme prévu mais il fallait y ajouter, cerise sur le gâteau, la mise sous l'éteignoir de la squaw. 

Dilemme cornelien, s'il en est que de faire un tri judicieux dans cette bande d'incapables lamentablement pulvérisés par la horde des haillonneux. D'autant plus qu'il fallait etouffer cet esclandre entre la marmaille et la racaille qui n'augurait rien de bon...

Recycler des  cavaliers estropiés mais suffisamment haineux pour ne pas laisser les haillonneux en roue libre ?

Lustrer ses punchingballs préférés pour titiller la squaw ?

Promouvoir le grand mollasson qui est le seul quand même à en mettre plein la vue au gourou des félidés ? 

Ah, s'il pouvait compter parmi eux sur quelqu'un d'aussi irréprochable que le gourou !

Qu'à cela ne tienne, il allait donc continuer à piocher sur le chevalet des compétences exilées exactement comme il avait eu la main heureuse avec la squaw.

Tant pis surtout pour son larbin chéri mais qui s'est grillé en flirtant avec son troubadour aigrefin....

Le gourou avait bien cru sentir l'appel du pied du monstre. Son message avait-il été bien délivré?  En tout cas, tout le faisiat accroire et même avec célérité et recu cinq sur cinq. 

Endurci par les dures lecons de sa vie recente, il attendrait les conditions qui seront posées. Joli quiproquo !

Toutefois, il y avait eu une nouvelle donne qui édulcorait son donquichotisme. Eh bien, ca ne serait pas la premiere fois !

La squaw allait faire mal et très mal. Normal car c'est la seule facon d'exister devant le monstre et elle savait tres bien où et quand appuyer. 

Dans ces conditions, tout deal était prématuré.Satan en était convaincu et comment !

mercredi 14 septembre 2022

BONJOUR LES DEGATS !

Sans base politique, sans charisme et sans aucune compétence ni talent intrinsèques, nos lascars savaient ce qu'ils devaient au monstre et combien ils étaient redevables de sa position. Aussi, avaient-ils condescendu à sceller un pacte de sang pour épater lugubrement le monstre, à la gloire du dessein apocalyptique. 

Les résultats des toutes premières opérations de la jonction sincère entre la racaille et la marmaille étaient époustouflants !

Satan n'avait pas vu celle là venir. Un vrai coup de Jarnac. Belzébuth avait fait preuve de négligence criarde au sujet de l'ordre principal qui était d'épauler la squaw.  Lady Miminuit, au vu de son immense potentiel, pouvait énormément apporter à son puzzle maléfique. 

Mais qu'à cela ne tienne, il ferait désormais du cas de cette dame trés interessante son problème personnel, en commençant d'abord par régler leur compte à ses saltimbanques .

Le monstre n'en revenait pas de la sottise des haillonneux. Sans doute que ces haillonneux ont définitivement compris qu'ils n'avaient qu'à se plier ou se casser... et un avertissement sans frais à leur gourou. 

M'enfin, ses lascars avaient bien manoeuvré. Un grand meneur d'hommes qui se respecte se doit d'être cruel brutalement. Allez questionner le nouveau zèle de ses larbins !

Les haillonneux étaient estomaqués par cette outrecuidance monstrueuse au sein du parlement. Cette nouvelle audace du monstre leur parlait gravement et leur renvoyait en pleine figure leur noviciat d'oiselets. 

Le gourou avait compris que le paradigme avait changé dorénavant. C'est dans la nature des oiselets de s'éparpiller. Satan pouffa de rire...

Le monstre boxait dans une catégorie supérieure. Le changement stratégique que cela imposait était moins une affaire de résistance, encore moins de riposte que d'attaque. Pour vaincre un monstre, on se doit à minima d'user des mêmes armes que lui. Bonjour les dégâts !

Malheureusement, son jus de bouye avait été fortement allongé par les compromissions qui témoignaient de son empressement machiavélique. Oui la question demeure. Comment détruire un système dont on profite ?

 

mercredi 7 septembre 2022

LE HOLD UP MONETAIRE....

Satan n'était pas un assassin, qui pour le défendre ? Il profitait tout simplement de ce que les passions politiques, omniprésentes, réclamaient des victimes. Lui, Satan le damné, n'avait nul pouvoir de dénaturer les gens encore moins de changer le cours normal des choses. 

Et c'est parce que le pouvoir isole votre homme du groupe cependant que le privilège de l'indépendance n'est accordé qu'aux puissants, qu'il était fort aise de montrer à votre homme sa vraie nature profonde.  Eh oui,  chaque homme était pour soi, un objet si lointain !

Des hommes vrais, de bons bougres dans l'absolu, il en avait vu à foison que le pouvoir avait méchamment métamorphosés en monarques amoraux et hybrides féroces parce que tout simplement la malnutrition avait irrémediablement abimé leurs cerveaux dans leur enfance.

D'ailleurs, pourquoi les ténèbres n'avaient-elles pas encore englouti ce pays sans gouvernement depuis 10 mois, sans parlement depuis deux mois pendant que le peuple la vit dure, très dure ?

Comment la cavalerie haineuse n'a-t-elle pas su profiter de cette conjoncture très favorable renforcée par la villégiature du despote préoccupé davantage à réparer son image écornée de gazoduc vivant.

Le monstre avait bien remarqué et les avait senti bien pire que les quolibets des haillonneux, ces sourires narquois sur des faces hilares de certains de ses collègues qui jusqu'ici n'osaient guere le dévisager même en rêve et ces faux-bonds qu'il jugeait profondément irrespectueux subis de la part de ceux qu'il commencait à croire pouvoir être l'alter-ego.

Sauf à penser à l'existence d'un facteur de blocage aussi déterminant que difficilement concevable ? On avait rapporté à Satan des préparatifs à une danse du scalp chez les corbeaux, les généraux et colonels voisins.  

Le monstre n'en menait pas large depuis l'annonce de ce décès... Son joker de luxe en place, sa détermination à garder son pétrole et son gaz restait intacte mais il lui fallait sortir le grand jeu. Après celui du bâton, le temps de la carotte est peut être arrivé. Il faut inventer une nouvelle approche de cette jeunesse née dans la précarité, élevée dans la misère et vivant dans la pénurie.

En face, le gourou des haillonneux était décu par la voracité veule de ses  compagnons qui le payaient en monnaie de singe. Ils n'égaleront  jamais toutefois la cupidité prodigieuse du monstre désormais débordée de toutes parts par ses larbins paniqués. 

Il fallait faire le ménage dans ses écuries et n'écartait pas la solution extrême, sous l'insistance persistante de son intimité, du raid solitaire. Le pouvoir, on ne le partage pas, on ne le confie pas... disaient les bouffons ! 

Il était prêt à porter l'assaut final si cela se confirmait car  il suspectait le monstre d'être complice dans le coup tordu que Ariane, désormais nouveau pays pauvre, qui préparait un hold-up de nos réserves monétaires en décidant par surprise la rupture unilatérale de la vassalité monétaire. 

Les bouniouls ne payeront jamais assez leur témérité et Tonton s'etait juré de faire du gourou des haillonneux  l'exemple perpetuel de cette foucade, tout bientot quand il sortira des griffes de la chipie mercenaire !

vendredi 2 septembre 2022

DES CACHOTTERIES MALSAINES....

Le monstre était désemparé par la tournure des choses. A force de cachotteries, le doute avait bien pris et le voilà qui s'exténuait à convaincre même ses larbins et s'éparpillait vainement en justifications et prêches. 

Maudit soit ce gourou haillonneux dont les propos venimeux avaient jeté le sable dans son couscous arrosé de pétrole et mitonné au gaz. 

Mais comment rebrousser chemin ? Le plan avait débuté depuis si longtemps et fonctionne jusqu'ici à merveille ! 

Il se leva et se mit à arpenter son large bureau. Toutes les grandes pensées sont élaborées pendant la promenade...

La lumineuse initiative d'un de ses lascars qui avait recruté une mercenaire pour renforcer la stratégie d'élimination de ce félidé voyou lui aurait procuré en d'autres temps une immense joie. 

Mais aujourd'hui, elle l'écoeurait parce qu'elle lui révélait l'échec cuisant de tous ses efforts aussi bien physiques que métaphysiques à transfuser sa fibre guerrière génétique. 

Il avait dressé sa cavalerie à attaquer ses anciens camarades pour le simple plaisir de prendre conscience de sa nouvelle force. 

Du moins au début jusqu'à ce que la facilité déconcertante avec laquelle il avait fait tomber les baobabs ne l'abecque et le fasse dégonder. La bataille rend le vainqueur stupide et le vaincu, rancunier...

Le gourou haillonneux avait des appréhensions d'un autre ordre. Avoir une raison de vivre a beau vous permettre d'endurer toute épreuve mais il n'empêche que les ravages prévisibles de cette révolution qui grondait sourdement pouvaient perturber quiconque.  

Le niveau des forces politiques sera-t-il à la hauteur, est-il en mesure de répondre aux attentes colossales  d'une jeunesse désespérée et pressée ? 

Ces forces politiques voraces agrégées opportunément autour de lui seraient-elles en mesure de faire vite et bien pour éteindre cette colère de la populace frustrée par une paupérisation qu'elle rejette sur la malhonnêteté de ses dirigeants actuels ?

Mais ce que le monstre et le gourou haillonneux avait en commun était ce constat malheureux que les choses avaient pris une tournure dangereuse à force de cruauté de l'un et l'insolence de l'autre. Autant jusqu'ici la survie du régime de l'un dépendait de la liberté de l'autre et vice et versa, autant à partir de maintenant ce sont leurs vies qui étaient devenues opposées. 

Chacun d'eux voyait bien l'ardeur sinon l'impossibilité à faire un pas l'un vers l'autre pour discuter le bout du gras. Voila où en était arrivé ce pays où les médiateurs ont été ébouillantés vifs par le morbide instinct justicier de la clameur populaire malveillante !

Satan se faisait un point d'honneur de veiller sur cette atmosphère maussade et de neutraliser toute velléité contraire à son intérêt et ceux de son état-major particulier. Eux tous en avaient marre des déménagements intempestifs et continus. 

Mais ils ne tenaient, et ils ne le savaient que fort bien, qu'un bout de la corde. Le préposé à l'autre bout de la corde du Destin relevait du choix transcendantal de la Majesté Divine. Gloire à lui en toutes circonstances !