mercredi 7 septembre 2022

LE HOLD UP MONETAIRE....

Satan n'était pas un assassin, qui pour le défendre ? Il profitait tout simplement de ce que les passions politiques, omniprésentes, réclamaient des victimes. Lui, Satan le damné, n'avait nul pouvoir de dénaturer les gens encore moins de changer le cours normal des choses. 

Et c'est parce que le pouvoir isole votre homme du groupe cependant que le privilège de l'indépendance n'est accordé qu'aux puissants, qu'il était fort aise de montrer à votre homme sa vraie nature profonde.  Eh oui,  chaque homme était pour soi, un objet si lointain !

Des hommes vrais, de bons bougres dans l'absolu, il en avait vu à foison que le pouvoir avait méchamment métamorphosés en monarques amoraux et hybrides féroces parce que tout simplement la malnutrition avait irrémediablement abimé leurs cerveaux dans leur enfance.

D'ailleurs, pourquoi les ténèbres n'avaient-elles pas encore englouti ce pays sans gouvernement depuis 10 mois, sans parlement depuis deux mois pendant que le peuple la vit dure, très dure ?

Comment la cavalerie haineuse n'a-t-elle pas su profiter de cette conjoncture très favorable renforcée par la villégiature du despote préoccupé davantage à réparer son image écornée de gazoduc vivant.

Le monstre avait bien remarqué et les avait senti bien pire que les quolibets des haillonneux, ces sourires narquois sur des faces hilares de certains de ses collègues qui jusqu'ici n'osaient guere le dévisager même en rêve et ces faux-bonds qu'il jugeait profondément irrespectueux subis de la part de ceux qu'il commencait à croire pouvoir être l'alter-ego.

Sauf à penser à l'existence d'un facteur de blocage aussi déterminant que difficilement concevable ? On avait rapporté à Satan des préparatifs à une danse du scalp chez les corbeaux, les généraux et colonels voisins.  

Le monstre n'en menait pas large depuis l'annonce de ce décès... Son joker de luxe en place, sa détermination à garder son pétrole et son gaz restait intacte mais il lui fallait sortir le grand jeu. Après celui du bâton, le temps de la carotte est peut être arrivé. Il faut inventer une nouvelle approche de cette jeunesse née dans la précarité, élevée dans la misère et vivant dans la pénurie.

En face, le gourou des haillonneux était décu par la voracité veule de ses  compagnons qui le payaient en monnaie de singe. Ils n'égaleront  jamais toutefois la cupidité prodigieuse du monstre désormais débordée de toutes parts par ses larbins paniqués. 

Il fallait faire le ménage dans ses écuries et n'écartait pas la solution extrême, sous l'insistance persistante de son intimité, du raid solitaire. Le pouvoir, on ne le partage pas, on ne le confie pas... disaient les bouffons ! 

Il était prêt à porter l'assaut final si cela se confirmait car  il suspectait le monstre d'être complice dans le coup tordu que Ariane, désormais nouveau pays pauvre, qui préparait un hold-up de nos réserves monétaires en décidant par surprise la rupture unilatérale de la vassalité monétaire. 

Les bouniouls ne payeront jamais assez leur témérité et Tonton s'etait juré de faire du gourou des haillonneux  l'exemple perpetuel de cette foucade, tout bientot quand il sortira des griffes de la chipie mercenaire !

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