mercredi 26 juin 2019

OTER DU DOUTE...

La religion s'invite dans le scandale du pétrole sénégalais... Quand la religion s'invite ainsi, c'est très souvent parce qu'une situation suffisamment grave a été sousestimée...

Cela ne doit pas nous etonner de la part du sultan-president-premier ministre qui s'est laissé embarquer par les considérations familiales.... 

Depuis que le frèrot a juré publiquement sur le Saint Coran qu'il etait blanc comme neige, comme tout croyant on ne demande qu'à le croire sur parole mais seulement voila tout accuse le frèrot Aliou Sall.  

Oui, il y a bien ce faux rapport d'introduction du décret consacrant le contrat d'exploration...

Un mensonge tellement gros que l'on imagine sans peine les efforts de persuasion qu'il a fallu tout le long de la chaine pour le faire passer à la barbe et au nez du grand frère-sultan-président-premier ministre... 
 
Tout ça n'est-il pas juste excessif si on on ne cherchait tout simplement qu'à inciter quelqu'un à venir fouiner notre fond d'océan ?
 
Dans ce rébus de noms changés au gré du vent par les mêmes personnes, la creation de la Banque de Dakar, la creation de la compagnie aérienne charger de convoyer materiel et personnel entre les plateformes et la terre ferme, etc...on aimerait bien qu'il nous dise à qui profite le crime...

Ote nous du doute, frèrot ! Parce que vous voyez bien que tout cet arsenal de communicants déployé par le Grand frere, la République et le Parti n'y suffira pas... Le doute n'est il pas la plus grosse créature de Dieu ?

dimanche 16 juin 2019

POUR LE FILS OU POUR LE FRERE.....

Nana Houphouet Boigny disait qu'à l'age de 20 ans si on n'est pas communiste c'est qu'on est sans coeur mais que si on l'est à 40 ans révolus, on n'a pas d'esprit... Mais quand même !

Beaucoup de sénégalais sont scandalisés par cet air de voyoucratie qui souffle dans les couloirs de la gouvernance du pays...

Il faut bien le dire, cette situation n'honore guère le Président Wade et son successeur le Président Sall qui se sont succédés à la tête de l'Etat et dont la legerete inqualifiable et l'imprudence notoire honnissent durablement le President de la Republique du Senegal sur la scène internationale. 
 
Tout incite à croire que les deux présidents, avec leurs familles biologiques respectives, se sont amusés à jouer au plus fin filou (à bandit, bandit et demi !) sur  notre dos, avec notre petrole, sur fond de delit d'initiés, sur fond de manigances éhontées.

On comprend mieux les motivations scabreuses de la traque contre le garçon Karim Wade.

On est sidéré par le traitement de faveur dont bénéficie, jusquà preuve du contraire, le frèrot Aliou Sall...  

Justice à deux vitesses, à la tête du client, à la tete de son frère ? Il ne manquait plus que ça pour que la coupe déborde...

lundi 10 juin 2019

MERCI COMPATRIOTE ALIOU SOW...


Nous vivons la plus grande opération de manipulation de l’opinion marquée par la mauvaise foi, le mensonge, le dénigrement et les théories patriotiques les plus ridicules de la part du pouvoir, de l’opposition et de nombreux experts et journalistes partisans et opportunistes. On sent la rancune et la vengeance partout.

Cependant, pour un être doté de bon sens et d’un minimum d’intelligence, il n’est pas nécessaire d’être expert pour remarquer l’ampleur de la cupidité, du népotisme, de la corruption, de la légèreté de la parole, du goût de l’argent facile et surtout du manque de patriotisme et de rigueur managériale de la majorité de nos élites politiques et autres techniciens d’hier et d’aujourd’hui. C’est la triste réalité.

Et le fait constant le plus pitoyable est l’intrusion malicieuse et gourmande de la famille dans la gestion étatique avec des ambitions dynastiques démesurées.

On sent un désir ardent de s’enrichir en tutoyant tous les superlatifs pour soumettre tous les pauvres et autres riches boulimiques jamais rassasiés et placer indûment le pays et ses ressources sous le joug d’un clan, hier comme aujourd’hui.

J’éprouve de la pitié pour le peuple et surtout pour les militants des partis politiques qui sont mécaniquement manipulés, sans imaginer à quel point ils sont les dindons se la farce qui ne prévoit rien de grand ou de sérieux pour eux. Pitié.

En réalité, il faut qu’on arrive forcément à dissocier la famille de l’Etat en éloignant systématiquement celle-ci de la gestion vertueuse, équitable et transparente des biens publics.

Ces jours, dans les discours de tous les camps, on ne note que des tentatives d’accuser ou de défendre, d’établir la culpabilité ou l’innocence d’un pair familial et ses complices ou associés : les WADE (Abdoulaye le père et Karim le fils) et les SALL (Macky le grand frère et Aliou le petit frère). 

Dans chaque paire, nous trouvons un Président de la République.

C’est quand même clair et triste dans une République comme la nôtre.

Ceux qui rêvent de bâtir une dynastie crédible n’ayant pas confondu les greniers de la famille aux comptes publics, n’ont qu’à aller s’informer auprès des familles DAN POULO du Cameroun, DANGOTE du Nigeria, Rockfeller, Ford, Carneigie, etc. des USA, NGOM et MBOUP et autres Sénégalais d’origine libano-syrienne du Sénégal, entre autres. Les modèles en la matière sont nombreux dans la monde.

Je pensais qu’au Sénégal, après ce fameux débat très violent sur les questions de tentatives réelles ou alléguées de dévolution monarchique du pouvoir politique qui a fait fondre notre régime comme beurre au soleil, qu’on n’allait plus nous théoriser les droits de citoyens d’éminents membres d’une famille au pouvoir pour justifier l’ampleur de leur influence et de leurs avantages. On ne peut pas le refuser à WADE et l’accepter pour SALL.

J’ai du mépris pour ceux qui tentent d’établir une différence entre le fils Wade et le frère Sall. Aucun des deux n’a rien réussi de grand ni osé rêver de sommités pour sa personne avant l’installation au sommet de l’Etat de son parent.

Je n’ai jamais éprouvé le moindre respect rattachable à l’excellence ou au mérite à ceux qui profitent des positions politiques familiales passagères pour s’imposer indûment en usurpant pouvoir politique, capacité financière et rang socio-économique avec leurs courtisans et laudateurs.

Nous devons tous travailler ensemble pour mettre un terme à de telles pratiques.

Au nom des enfants de la République et de la démocratie sans père ni frère Président.

Bonne semaine

vendredi 7 juin 2019

NOUVEL ESPRIT DU SERVICE PUBLIC....

Aliou Sall est au moins coupable d'avoir cumulé des postes  dans le secteur prive et dans le secteur public. 

On présuppose à juste raison que sa qualité de frangin de président de la République a du être déterminante car il était manifeste qu'il foulait la loi à ses pieds mais encore qu'il bénéficiait d'un rapport du ministre de l'Energie trafiquant la réalité....

On est point dupes. L'affaire Aliou Sall révèle que les fortune colossales ont été constituées par des commis de l'Etat qui troquent leur habits de hauts fonctionnaires le jour avec ceux d'hommes d'affaires la nuit...  délit d'initiés, intermediation....

C'est bien plus que de la corruption ; on est plutot confronté à un nouvel état d'esprit, une nouvelle conception du service public...

Il est sûr et certain, à présent, que le tour de Aliou Sall de passer chez le coiffeur de la CREI est acté.... Quand et comment ? L'avenir nous édifiera.

Et quoiqu'il puisse paraître injuste que le garçon Karim Wade, hier et le frangin Aliou Sall, demain, soient les seuls à casquer...  il serait mal inspiré de la part de son frangin de prendre des initiatives car en l'état actuel de notre démocratie claudiquante auréolée de soupcons d'une justice aux ordres, le doute ne serait que renforcé.

La seule voie, hic et nunc, est que cette affaire fasse l'ordre du jour de la prochaine réunion du gouvernement de dialogue de Famara Ibrahima Sagna. 

Il sera alors loisible à toutes ces parties agissant au nom du pauvre peuple de sceller des accords opportunistes, "gentlemen agreement" ????.

Un conseil : le droit d'usage et d'usufruit sereins de la manne gazo-petrolière vaut tous les compromis et sacrifices, Excellence Majesté !

mardi 4 juin 2019

DU RESPECT POSSIBLE....

Une video de BBC sème l'émoi ou pluot entretient le doute quant à la gestion cavaliere du petrole senegalais. Le moins que l'on dire c'est que le monopole de la parole dans ce débat par la gente politique ne fait, si l'on n'y prend garde, que nous éloigner de la vérite d'une part et d'autre part nous confiner dans un immobilisme latent.

On en est arrivé donc au Senegal où toute decision de l'autorité executive depositaire de la volonté du peuple est definitivement suspecte. L'opposition, lasse d'echouer à s'incarner en alternative, mene une guerrilla débridée.

La démocratie est ainsi galvaudée, c'est le cas de le dire !

La responsabilité de cette situation, loin s'en faut, n'est pas partagée... pas question de succomber au maslaha compromettant, histoire de  partager de maniere commode la poire en deux. 

La faute, disons-le tout net, en incombe entièrement au sultan-president-premier minsitre qui a rassemblé un temps l'essentiel des acteurs qui se chamaillent aujourdhui autour de son slogan victorieux "gagner ensemble, gerer ensemble".

Il sait mieux que quiconque donc quelle est la faute commise, mieux, quelle est la démarche à entreprendre pour régler le probleme qu'on l'a aidé à créer... Il n'avait pas eu besoin, en son temps, de tout ce ramdan autour d'un supposé dialogue pour cela...n'en déplaise aux grenouilles de son marigot de prébendes.
     
L'un dans l'autre, pouvoir et opposition nous doivent plus de respect... Mais gageons qu'incapables de se le vouer réciproquement, ils ne puissent guère le prodiguer... Et de toutes facons, on ne prête que ce que l'on possède, eh oui ! 

Bonne fête de Korité, Allah sauve le Senegal !

dimanche 2 juin 2019

TUER LE TEMPS...

Comme toujours, les déclarations de Ousmane Sonko, loin de constituer des exclusivités en elles-mêmes, ont le don de déclencher une bourrasque verbeuse dans le camp du pouvoir... 

Elles ne donnent qu'à des politiciens politiquement insignifiants l'occasion d'exister... 

Pire, une chasse aux sources d'information du jeune opposant est désormais lancée...

La presse aux commandes n'y peut rien car le peuple, lui, voit bien que les bourses familiales ne sont pas payées et que tous les chantiers sont à l'arrêt, y compris le mythique TER !


Dans ces conditions, le dialogue peut logiquement être vu comme une tentative du sultan-président-premier ministre de tuer le temps... car ce dialogue tel qu'on le perçoit est parti pour durer tant l'étendue des divergences est colossale.

Cette stratégie bien connue en football qui consiste de la part d'une équipe a finasser de lenteur pour atténuer la tempête de l'équipe adverse.

Bravo sadio Mané !