jeudi 27 septembre 2018

DE TARTUFFE SENEGALAIS....

A grand renfort de publicité, la justice sénégalaise vient d'écrouer un soldat francais coupable de coups et blessures volontaires sur un jeune sénégalais, Oumar Watt, qui lutte contre la mort et dont la famille réclame avec insistance l'évacuation sanitaire en France.

La satisfaction que procure justice rendue cache mal, cependant, une certaine circonspection. 

En effet, pour bien plus, des policiers, des gendarmes, des militaires, des sapeurs pompiers, des douaniers et des agents des eaux et forêts sénégalais convaincus de tortures et meurtres sur des citoyens senegalais, leur compatriotes, ne sont guère inquiétés.

Pourquoi ce changement de poids et de mesure ?     

Les droits humains restent inamovibles, sont incompresssibles, ne connaissent point de race et n'obéissent à aucune considération politique.  

Mais il faut bien marquer notre admiration au haut-commandement militaire francais qui administre une belle leçon de respect de la loi en livrant leur élément à la justice.... 

Tartuffe devait être sénégalais ! 

mercredi 26 septembre 2018

DU VIZIR GANACHE...

Le premier ministre, Boun Abdallah Dione, a cru devoir porter la réplique ( je n'ose pas dire menace tant il est puéril) au Médiateur de la République, Alioune Badara Cisse, l'un des rares commis de l'Etat actuel qui fait bien son travail.
Il faut vraiment avoir pitié de ce premier qui se révèle sous son vrai dehors de parfait ignorant de la réalité sénégalaise. 

Pardon, monsieur le premier ministre, Matam ce n'est pas le Ferlo. Attention, cette meprise vaut insulte !

Lui, le mediateur a vu. Il a vu le dénuement innommable dans certaines zones du pays, notamment le Ferlo, cette partie extreme du Djolof ! 

Vous auriez du rappliquer dare-dare pour l'y rencontrer, le comprendre, compatir et hurler de douleur de concert avec lui....
 
Vous ne saurez sans doute jamais que le vrai courage politicien est de regarder la realité en face et la compétence est de viser le changement  structurel de la société.

A savoir necessairement pourtant par le vizir du sultan...

dimanche 23 septembre 2018

DANGER A PARIER....

En vérité, il y a fort peu de chance que les prochaines élections présidentielles se tiennent à date échue.

Jamais dans notre histoire politique recente, le fossé n'a été aussi grand entre les protagonistes.

A notre avis, les positions extrêmes et les paroles excessives de part et d'autre laissent perler plutôt la peur de lendemains incertains. C'est à se demander qui a interêt à ce que ces elections se tiennent....
 
C'est qu'au niveau du pouvoir et d'une grande partie de l'opposition, l'élection de Février 2019 est considérée comme la mère des batailles, des prolongations de celles de 2012 qui ont laissé un arrière-goût d'inachevé dans la bouche de certains ou ultime round de clarification dans certains partis.

Voila pourquoi l'habit politique cache mal la nature subjective des rivalités. 

Si la défaite en est arrivée à ne pas être envisageable dans les camps antagonistes, c'est qu'en effet, l'enjeu dépasse de loin l'angoissante perte des sinécures, il est tout simplement devenu une question de vie ou de mort.  

 Idy, Karim et Maky sont lancés à fond dans un duel fratricide à mort où tous les coups sont permis.

...qui n'occulte pas ceux de Moustapha Niasse contre Malick Gakou et Khalifa Sall contre Tanor Dieng.  

...encore moins les moments de vérité tant attendue entre la Ld-Debout et la LD-couchée (?), Diop Decroix contre Landing Savané, etc...

C'est la triste page qui accueille la surenchere verbale de l'oppossition tissée par ses menaces non voilées qui vont jusqu'à la résolution d'empêcher les elections et les reponses determinées et intimidantes du camp du pouvoir à introniser n'importe comment son leader, allant des actes de sabotage du systeme de parrainage, au suréquipement insolent de la police en equipements anti-émeutes, sans oublier la garantie de l'impunité des forces de l'ordre, le chouchoutage des juges des éléctions, la coptation de tous les hauts fonctionnaires...

Dans ces conditions, qui veut parier sur la tenue des elections ? Nous entendons par là, bien entendu, élections sincères et transparentes....   

C'est malheureux que nos sages de la Cour Suprême dont la compétence va jusqu'à l'arbitrage des querelles entre pigeons des minarets et pigeons des clochers se montrassent si frileux !


vendredi 21 septembre 2018

MERCI CHER BRUNO...

Fonctionnaire modèle, fonctionnaire républicain... Vous avez su porter ces valeurs au pinacle et veiller jalousement sur elles, auprés de tous les présidents de la République du Senegal. L'hommage est mérité et unanime.  Tous tout fiers de vous   

SALES MILLIARDAIRES...

Le peuple sénégalais a toujours su arreter la folie des politicines.

Il avait, à sa manière, arbitré la querelle des enfants de Senghor en adoubant l'opposant Abdoulaye Wade dont il se méfiait au plus haut point pourtant.

L'atmosphère du règne long et stérile de Abdou Diouf a été viciée dès le départ par une sourde rivalité successorale avant d'éclater vers la fin en violentes disputes de légitimité entre les héritiers de Senghor...

Le temps ayant été mis à profit pour s'étoffer financierement, en dévastant au passage, entre autres méfaits, notre capaital halieutique,

C'est la même chienlit que nous vivons depuis 2008, la bataille entre les fils de Wade, tous sales milliardaires fulgurants, a fini de nous agacer.

Une des conséquences dramatiques  de cette pagaille est la paralysie et le rétrogradadage de la ville de Thiès qui paie ainsi un lourd tribut pour son soutien indéfectible à Idrissa Seck.

Le peuple a son tempo, certes, mais il est grand temps, nous le croyons, de balayer tout ce beau monde qui nous précipite dans le précipice, au rythme et à la facon dont ils se jouent de nous !

mercredi 19 septembre 2018

DES POLICIERS FERMES....

Les policiers de Rufisque ont une bien macabre manière de celebrer le nouvel an musulman. 

Un homme est mort entre leurs mains et plusieurs temoignages les accablent solennellement. Ils ont battu  et jeté sans menagement le pauvre  qui a poussé en ce moment un cri bref  dans leur voiture

Et comme toujours, ces policiers irresponsables regimbent, faisant fi des témoignages auculaires et auditifs... 

S'il est vrai qu'ils ont recupéré une personne sérieusement amochée, normalement c'est la direction de l'hopital qu'ils auraient du prendre et non pas celle de leur commissariat...

Policiers et gendarmes nous doivent des explications. Ces assassinats recurrents obeissent-ils à un rite satanique, à une injonction demoniaque ?

Que l'on voudrait savoir parce que d'ordinaire ce sont les sinistres politiciens qui se distinguaient par cette propension lugubre, à l'approche des élections.

Monsieur Ousmane Sy, ce sera votre bizut.

Monsieur le matamore de l'Interieur, bravo, votre police s'est montrée ferme... comme vous l'aviez souhaité....  alors décorez ces éléments qui ont su être fermes !    

Naturellement le futur sultan est tout occupé ailleurs, à,autre chose. Mais, caramba y carambita, il s'agit de la quietude des citoyens troublée par les pulsions meurtrières des forces de l'ordre !

mardi 18 septembre 2018

D'UN CRUEL PARADOXE....

Quand est ce que la loi sera sera superieure à la gendarmerie et à la police ?

Oui, quand est ce que les libertés individuelles seront une réalité ?

Ces questions constituent les derniers retranchements auxquels nous ont acculés les velleités dictatoriales du regime de l'ostrascisme, de la haine et de la méchanceté.  

La deportation du garcon Karim Wade ainsi que l'embastillement du maire Khalifa Sall ne suffisent manifestement pas...

Il faut encore pousser l'outrecuidance jusqu'à l'envoi de gendarmes chez la maman du jeune candidat à la présidentielle Ousmane Sonko pour confisquer ses fiches de parrainage.  

C'est là que l'on attend le trés bavard Casimir Cissé, chargé des elections. On l'écoute !
Nous ne sommes plus en présence d'un Etat voyou mais plus grave encore, cette volonté acharnée d'éliminer tous les obstacles potentiels à l'intronisation du sultan du futur émirat gazier et petrolier du Senegal scelle les pratiques d'un régime bandit.

We gave them an inch, they took a ward...
We gave them a ward, they took a mile...

Nul ne doit plus se sentir à l'abri... tant que ce cauchemar n'aura pas pris fin.

Les sénégalais gagnent en conscience ce que leur Etat descend en  police. Cruel Paradoxe !

lundi 17 septembre 2018

LA SULTANISATION FURIBONDE

Le fougueux jeune Ousmane Sonko en a bouché le coin à plusieurs lors de la presentation de son livre programme.

Notre propos ne concernera pas ses propositions tant nous sommes absolument convaincus que tout le monde sait absolument tout ce qu'il faut faire pour le développment de notre pays. Mais que la problématique majeure est l'absence d'ethique et d'altruisme chez les hommes qui en ont été chargés.
Sa prestation inédite nous a permis de mesurer l'ampleur de l'effroi qu'il inflige dans le camp du bonhomme president. Une débandade qui ne dit pas son nom et met en demeurre le bonhomme président de revoir son entourage.

Eh oui, un futur sultan ne saurait fricoter avec des amis si peu maîtres de leurs nerfs...

Tel Cheikh Yerim Seck, l'homme qui devrait le plus craindre que l'on parlât de vie privée, qui a frôlé le comble du ridicule avec ses sottes questions...
 
Telle Maimouna Ndour Faye qui bougonnait, ressassant ses relations coupables dans le hold-up du Prodac.

Que dire, tenez, d'un Racine Talla, le DG de la RTS, qui est entrain de lui dévoyer un soutien de taille en la personne de Youssou Ndour, revenu certes depuis belle lurrette de ses envies de grandiloquence.     

Avec un entourage pareil, Mimi Toure, Moustapha Niasse et Tanor Dieng ne pourront pas accelerer la cadence de la sultanisation.

D'autant plus qu'il faudra necessairement théoriser l'opportunité du couvre-feu pendant la cérémonie d'intronisation !

Grand merci à Allah.... L'argent ne peut pas tout dans notre pays. Enfin, pas encore !   

dimanche 16 septembre 2018

DU SACRIFICE CONSCIENT....

Une courtisane du sultan virtuel de notre futur émirat pétrolier vient d'être alpaguée par la police. On ne rêve pas !

La fanatique tentait de subtiliser des pièces d'identité de citoyens dans des locaux de police aprés avoir réussi une première fois. C'est sa deuxième tentative qui a avorté....

La Cour du sultan virtuel a bien su cacher son trouble, laissant la dame à son sort...dont nous gageons, instruits par l'expérience, qu'il ne sera pas du tout triste.  

On serait sérieux que ce fait grave aurait directement induit l'invalidation du processus d'intronisation, en cours...
Combien d'autres ont réussi et continuent de réussir leurs coups, ailleurs ou partout ?

Les sombres desseins de la loi scélérate du parrainage affleurent !

Tout indique que les courtisans tiennent à autoproclamer Maky Sall, sultan du Senegal !  

L'opposition devrait bien songer à faire acte de charité en lui balisant le chemin.

Car cet amour excessif du pouvoir n'est pas du tout normal....

En se mesurant à un monstre, on aspire à le vaincre....mais à contre-coup, on l'égale aussi dans sa monstruosité.

Nous le percevons bien donc nous pouvons prier pour ce sacrifice conscient de l'oppostion.

vendredi 14 septembre 2018

LA LIBERTE OUTREE....

Les comptes bancaires de l'avocat Cire Cledor Ly sont bloqués. 

On lui fait payer son audace, celui d'avoir osé défendre le garcon Karim Wade et le Maire Khalifa Sall qui empêchent le méchant bonhomme president Maky Sall de dormir !

Nous retenons que même son mentor le président Abdou Diouf n'a jamais songé à franchir cette ligne hideuse de l'intimidation contre les avocats flamboyants que furent Maitres Yerim Thiam et Madické Niang, défenseurs attitrés de l'opposant d'alors, Maitre Abdoulaye Wade, dans ses sempiternels démêlés avec le pouvoir. 

Cet acte qui vient grossir les flots tumultueux des affluents de haine de la  gouvernance actuelle est un outrage à la nation, à la démocratie et à la liberté.

Notre sultan virtuel et sa Cour engraissent des lynx au sous-sol alors qu'au rez-de-chaussée, ils exposent des cages de colombes.
 
Un seul rappel : seul la personne couchée ne tombe pas !


   

jeudi 13 septembre 2018

LA DESOLATION DU DJOLOF....

A la veille de chaque fête de Tabaski, depuis six ans qu'elle occupe son poste, la dame Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l'Elevage, nous a habitué à des tournées au Mali et en Mauritanie pour quémander l'aide en vue de l'approvisionnement du marché sénégalais en moutons....

Ce raccolage indécent des bergers de ces pays voisins signe le constat dramatique de l'échec de la politique de l'élevage avec son corollaire l'oubli du terroir du Djolof.

Oui, ces vastes plaines déboisées et désolées font mesurer à quel point le Djolof est abandonné par les pouvoirs publics.

Hier, il a semblé exister au travers de la présence de quelques uns de ses natifs dans les plus hautes sphères de l'Etat mais aujourdhui, nous sommes navrés de le dire, le Djolof ne compte plus dans aucun domaine. 

De grâce, que l'on ne vienne pas nous tympaniser avec la realisation de quelques forages et des pistes ! 

C'est la preuve par l'absurde que le developpment du Djolof est bel et bien relegué aux calendes grecques, le cadet des soucis du gouvernement. 

En temoignent aussi ces moutons malingres proposés par les bergers djolof-djolofs qu'on ne considère qu'en dernier ressort, dépité et sans choix...
 

mercredi 12 septembre 2018

DU RETOUR EN ENFER

La déclaration du Directeur des Senegalais de l'Exterieur, Sory Kaba, a beaucoup ému. 

L'Etat senegalais s'appreterait à lancer une mission humanitaire dans tous les pays europeens pour rapatrier ses citoyens sans papiers... Avouons-le, l'iconoclaste s'y dispute avec le saugrenu !

D'ordinaire, ce sont les pays qui en toute responsabilité décident d'expulser de leur territoire toute personne ne satisfaisant pas aux lois de résidence qui sont les leurs... 

Ou bien des Etats qui decident de rapatrier leurs citoyens expatriés qui en manifestent le désir et/ou en mauvaise passe...

Que cache alors cette decision à rebrousse-poil des autorités senegalaises ? 

Il y a lieu de s'interroger, effectivement, sur cet accès subit de patriotisme.

 L'experience des faits similaires dans un passé récent aidant, les autorités devraient s'y prendre autrement pour nous faire gober leurs motivation de restaurer l'image du Senegal ecornée par les émigrés clandestins en Europe et leur promesse de s'assurer de leur reinsertion sociale...     

le medecin apres la mort, quoi ! Cette preoccupation aurait colonisé les esprits de nos elites épicuriennes pour mieux tenir le pays que le mal de l'emigration clandestine aurait été coupée à la racine et  l'on se serait passés de telles operations fantasques et inopportunes ?

Mais pourquoi précisément l'Europe ? 

Des émigrés sénégalais clandestins , il y en a partout mais encore ce n'est point là-bas que leur sort est le plus dramatique, loin de là ! 

Nous ne voyons pas les sans papiers senegalais se précipiter vers les commissions pour leur retour au pays natal... sinon que contraints et forcés....

Alors, considérons que c'est encore une entourloupe de fonctionnaires pour aller vadrouiller en Europe aux frais de la princesse... ou de politiciens qui ne reculent plus devant aucune bassesse pour s'enrichir ?

Combien coûtera cette operation ? Qui paiera la note ?  Hum.... 

mardi 11 septembre 2018

DE L'EPIDEMIE D'INCENDIES

Une épidemie d'incendies mysterieux ravagent un à un les marchés du pays. 

C'est un désastre pour les victimes, pour les mairies qui y tirent l'esssentiel de leurs revenus et donc pour notre économie supportée et maintenue par le secteur informel tertiaire. 

Le Ministre du Commerce, Alioune Sarr, se faisait remarquer à chaque fois  par sa diligence à accourir au chevet des sinistrés et annoncer la reconstruction et la modernisation des sites.

C'est pourquoi nous sommes tombés des nues quand il a révélé que l'Etat ne disposait pas de fonds pour soulager les victimes... à défaut de les renflouer.

A notre connaissance, le marché est un édifice public géré et protégé par l'Administration publique qui en tire des ressources conséquentes. 

Autrement dit, l'Etat en est donc le responsable quand ca marche mais egalement le coupable tout désigné quand ca ne va pas.       

Dès lors, l'Etat a le devoir d'indemniser les victimes de ces sinistres dont la responsabilité peut etre imputée à la puissance publique.

L'absence d'un tel mécanisme dénote, une fois de plus, la carence des autorités, l'imprevoyance d'un système étatique prédateur dans son essence et la face hideuse d'une gouvernance réduite à la courtisanerie.

Le pouvoir appartient au peuple au nom et au benefice duquel il est exercé. Cela mérite d'être rappelé au sultan virtuel du futur émirat pétrolier du Senegal et sa Cour.    

Qui pour défendre le peuple contre ses choix qui se révèlent hasardeux ?

dimanche 9 septembre 2018

LE PHANTASME IMMERGEANT

Le coût du barbarisme urbain que constitue le lointain nouveau quartier de Dakar, je veux nommer la pseudo nouvelle ville de Diamniadio, ne pourra jamais être chiffré.

Non pas parce que notre sultan virtuel et sa cour se sont toujours distingués dans leur incapacité à s'accorder sur les couts de leurs infrastructures budgétivores mais plutôt parce que  les coûts d'opportunité de ces ouvrages doublons sont astronomiques.

Oui la concrétisation forcenée de ce phantasme du bonhomme président Maky Sall, nous le payons trés cher !  

Mais aussi son amour immodéré des voyages, ma foi, comme ses illustres prédécesseurs...

Il a oublié, d'une ampleur inégalée, le devoir d'entretien de l'éxistant qui lui incombait à priori ainsi que celui des necessaires ruptures auxquelles il s'était solennellement engagé.

Mais pour ce, avait-il vraiment pris la précaution préalable et élémentaire de situer ses reponsabilités du passé, dans le passé ?
 
Si bien que le pays se noie déjà sous les eaux aux premières vraies lueurs de l'hivernage. 

Après Dakar, ce sont les villes de Kaolack, Mbao, Rufisque, Fatick, Tivaouane, Passy, Sokone qui sont sinistrées.  Pourtant certaines d'entre elles sont en bord de mer ou de fleuve !

Y aurait-il un agenda caché pour transformer le Senegal côtier en Venise.... où rien ne roule...où tout flotte ?

  Si ça n'est pas la malédiction du pétrole.....

vendredi 7 septembre 2018

LE MATAMORE DE L'INTERIEUR....

Le ministre de l'Interieur, Aly Ngouille Ndiaye, ne s'est point empeché de se la jouer à la matamore en enjoignant la police d'etre ferme. Plus ferme pour casser de l'opposant ?

Cette violence verbale meprisable tend à devenir une mode chez les affidés du bonhomme president Maky Sall. 

Aucune limite morale n'est desormais infranchissable pour manifester sa platitude aux pieds du sultan virtuel du futur emirat petrolier du Senegal ! 

La clameur des railleries internatuionales qui a suivi son acharnement ridicule et indecent à écarter ses challengers les plus redoutables ne s'est pas encore tue que sa police se signale par un agressivité innommable sur des membres de l'opposition qui voulaient manifester.

On a compris que le bonhomme président et ses dames de compagnie ont confisqué nos forces de l'ordre.... le nouveau chef de la police, Ousmane Sy, est averti.... Il n'a aucune chance de realiser son ambition d'ameliorer les rapports entre les populations et leur police, la police nationale. 

L'image d'Epinal du jour nous est offerte par la ville de Dakar inondée à sa banlieue et  tous ses points stratégiques, ses populations obligées de patauger ou d'emprunter des caleches pour sortir de chez eux.

La pudeur aurait commandé au ministre d'aller,  à la tête des sapeurs pompiers, les eternels oubliés par les plans d'equipements publics, partager quelques instants du triste sort des populations.

A-t-il simplement conscience que la lutte efficace contre les inondations est beaucoup plus gratifiante que la bastonnade des opposants ?