dimanche 23 septembre 2018

DANGER A PARIER....

En vérité, il y a fort peu de chance que les prochaines élections présidentielles se tiennent à date échue.

Jamais dans notre histoire politique recente, le fossé n'a été aussi grand entre les protagonistes.

A notre avis, les positions extrêmes et les paroles excessives de part et d'autre laissent perler plutôt la peur de lendemains incertains. C'est à se demander qui a interêt à ce que ces elections se tiennent....
 
C'est qu'au niveau du pouvoir et d'une grande partie de l'opposition, l'élection de Février 2019 est considérée comme la mère des batailles, des prolongations de celles de 2012 qui ont laissé un arrière-goût d'inachevé dans la bouche de certains ou ultime round de clarification dans certains partis.

Voila pourquoi l'habit politique cache mal la nature subjective des rivalités. 

Si la défaite en est arrivée à ne pas être envisageable dans les camps antagonistes, c'est qu'en effet, l'enjeu dépasse de loin l'angoissante perte des sinécures, il est tout simplement devenu une question de vie ou de mort.  

 Idy, Karim et Maky sont lancés à fond dans un duel fratricide à mort où tous les coups sont permis.

...qui n'occulte pas ceux de Moustapha Niasse contre Malick Gakou et Khalifa Sall contre Tanor Dieng.  

...encore moins les moments de vérité tant attendue entre la Ld-Debout et la LD-couchée (?), Diop Decroix contre Landing Savané, etc...

C'est la triste page qui accueille la surenchere verbale de l'oppossition tissée par ses menaces non voilées qui vont jusqu'à la résolution d'empêcher les elections et les reponses determinées et intimidantes du camp du pouvoir à introniser n'importe comment son leader, allant des actes de sabotage du systeme de parrainage, au suréquipement insolent de la police en equipements anti-émeutes, sans oublier la garantie de l'impunité des forces de l'ordre, le chouchoutage des juges des éléctions, la coptation de tous les hauts fonctionnaires...

Dans ces conditions, qui veut parier sur la tenue des elections ? Nous entendons par là, bien entendu, élections sincères et transparentes....   

C'est malheureux que nos sages de la Cour Suprême dont la compétence va jusqu'à l'arbitrage des querelles entre pigeons des minarets et pigeons des clochers se montrassent si frileux !


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