jeudi 13 septembre 2018

LA DESOLATION DU DJOLOF....

A la veille de chaque fête de Tabaski, depuis six ans qu'elle occupe son poste, la dame Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l'Elevage, nous a habitué à des tournées au Mali et en Mauritanie pour quémander l'aide en vue de l'approvisionnement du marché sénégalais en moutons....

Ce raccolage indécent des bergers de ces pays voisins signe le constat dramatique de l'échec de la politique de l'élevage avec son corollaire l'oubli du terroir du Djolof.

Oui, ces vastes plaines déboisées et désolées font mesurer à quel point le Djolof est abandonné par les pouvoirs publics.

Hier, il a semblé exister au travers de la présence de quelques uns de ses natifs dans les plus hautes sphères de l'Etat mais aujourdhui, nous sommes navrés de le dire, le Djolof ne compte plus dans aucun domaine. 

De grâce, que l'on ne vienne pas nous tympaniser avec la realisation de quelques forages et des pistes ! 

C'est la preuve par l'absurde que le developpment du Djolof est bel et bien relegué aux calendes grecques, le cadet des soucis du gouvernement. 

En temoignent aussi ces moutons malingres proposés par les bergers djolof-djolofs qu'on ne considère qu'en dernier ressort, dépité et sans choix...
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire