dimanche 9 septembre 2018

LE PHANTASME IMMERGEANT

Le coût du barbarisme urbain que constitue le lointain nouveau quartier de Dakar, je veux nommer la pseudo nouvelle ville de Diamniadio, ne pourra jamais être chiffré.

Non pas parce que notre sultan virtuel et sa cour se sont toujours distingués dans leur incapacité à s'accorder sur les couts de leurs infrastructures budgétivores mais plutôt parce que  les coûts d'opportunité de ces ouvrages doublons sont astronomiques.

Oui la concrétisation forcenée de ce phantasme du bonhomme président Maky Sall, nous le payons trés cher !  

Mais aussi son amour immodéré des voyages, ma foi, comme ses illustres prédécesseurs...

Il a oublié, d'une ampleur inégalée, le devoir d'entretien de l'éxistant qui lui incombait à priori ainsi que celui des necessaires ruptures auxquelles il s'était solennellement engagé.

Mais pour ce, avait-il vraiment pris la précaution préalable et élémentaire de situer ses reponsabilités du passé, dans le passé ?
 
Si bien que le pays se noie déjà sous les eaux aux premières vraies lueurs de l'hivernage. 

Après Dakar, ce sont les villes de Kaolack, Mbao, Rufisque, Fatick, Tivaouane, Passy, Sokone qui sont sinistrées.  Pourtant certaines d'entre elles sont en bord de mer ou de fleuve !

Y aurait-il un agenda caché pour transformer le Senegal côtier en Venise.... où rien ne roule...où tout flotte ?

  Si ça n'est pas la malédiction du pétrole.....

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