Les conditions honteuses de la garde à vue, racontées par Cheikh Yerim Seck, montrent à quel point les forces de l'ordre à force d'être utilisées par le pouvoir politique comme instruments d'humiliation d'adversaires ont pris plaisir dans ce rôle malsain.
Parce que cette garde à vue pue l'auto-justice.
Parce que l'honneur de la gendarmerie ne vaut pas plus que celle de Yerim Seck. Et que donc, la gendarmerie n'a de droit que celui de porter plainte, si elle se sent diffamée.
Parce que dans un système vertueux, on ne peut être juge et partie.
Parce que rien ne justifie que l'on ose porter atteinte à l'honneur et/ou l'intégrité d'un gardé à vue, présumé innocent à cet instant de la procédure.
La faute était tellement grossière qu'elle a mis la magistrature dans l'embarras, contrainte ainsi de sauver la face et les formes en violant la loi...
Cheikh Yerim Seck, placé sous contrôle judiciaire, par défaut, peut sans doute pousser un ouf de soulagement.
Malgré ses bravades, il n'a pas eu le temps d'entendre sonner l'halali avec la plainte des frères Farès, appelés en renfort, dans un hushiro foudroyant ?
La posture internationale de mendiant solitaire de l'épongement de la dette publique des pays en développement qui est en ce moment celle de sa Majesté Ni Wini Non s'accommode mal en tout cas de cette arrogance d'un gouvernement par la force.
Il faudra bien plus que de l'autorité pour calmer la deception d'autant de duplicité et la colère contre cette duperie inqualifiable.
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