Et si l'on convenait une bonne fois pour toutes que le phenomene des inondations recurrentes en banlieue dakaroise et les grandes agglomerations à l'intérieur du pays est une histoire sans fin ? Une poule aux oeufs d'or qu'il serait completement malvenu d'occire ?
Quoi qu'il ait fait le lit de maintes campagnes électorales victorieuses, nous ne sommes pas encore à la veille du jour où l'on aura un dirigeant responsable et compétent pour apporter une solution definitive à cette tragédie humaine chaque année plus ample et plus poignante...
Le sultan président premier ministre, Sa Majeste Ni Wini Non aurait réclamé un rapport sur les "milliards" engloutis par son fameux plan contre les inondations ! Pourquoi maintenant ?
C'est comme si un malin génie l'avait conadamné à trainer ce boulet de ministre dont le passage ailleurs n'a pas été du tout reluisant.
Un autre aspect de cette indolence d'Etat qui ne sera jamais suffisamment décriée.
Oui, cher compatriote David Diop, tu n'auras jamais connu l'Afrique mais tes poemes premonitoires emplissent la tête de ton peuple...
Le peuple que l'on traîne
Traîne et promène et déchaîne à travers les theatres electoraux
Le peuple que l'on jette en pâture
Dans les champs avides de boucherie
Le peuple qui se tait
Quand il doit hurler
Qui hurle quand il doit se taire
Le peuple lourd de siècle de servitude
Sur ses épaules de bon géant
Le peuple que l'on caresse
Comme le serpent caresse sa proie
Le Senegal ne saurait certainement pas être une terre d'exclusivité encore moins d'exclusion. S'il tend à le devenir, eh bien, c'est certainement de la faute de ses dirigeants d'une rapacité arrogante innommable.
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