Tous les angles de lecture du projet de budget public 2021donnent raison au jeune Ousmane Sonko. Ce système qui se méprend autant sur les finalités de la gouvernance porte en lui les germes de l'injustice ; il n'en sera que d'autant plus instable économiquement et dangereux politiquement, en paraphrasant Vladimir Poutine.
4 500 mille milliards de FCFA est la somme qui devrait être nécessaire à l'Etat sénégalais pour faire face à ses dépenses au cours de l'an prochain. Seulement comme on en aura pas assez, il faudra en emprunter encore environ 1500 milliards pour entre autres payer les dettes et combler les deficits.
En outre, en considérant que ce sont 1000 milliards qui sont destinés à l'investissement et autant pour les salaires des agents, on peut affirmer que plus de la moitié du budget est destinée à des depenses de prestige !
La calamité, c'est qu'on est plus que jamais engoncé dans le cercle vicieux de la dette, constituant une hypothèque sérieuse sur les finances publiques de demain et apres demain.
Ce qu'il faut en conclure, c'est que nous ne sommes pas encore à l'aube d'une dépense publique intelligente au coeur d'un service public conscient animé par un Etat responsable. La réserve de précaution de 66 milliards de FCFA, une première, n'y fait rien.
Tenez, en voilà un système qui est entrain de banaliser le refus spécieux de hauts fonctionnaires de rendre compte ! Papa Amadou Sarr de la DER a bien appris de Mansour Faye du Fonds Covid..
Ce système est vicié. Donc, il faut le changer. En un mot comme en mille, n'est ce pas ce que dit le jeune Ousmane Sonko ? Et nous avc lui !
D'ailleurs, à ce propos, c'est quoi le probleme de sa Sa Majesté Ni Non avec la Constitution de notre pays ? Ca frise la pathologie...
Qu'attend-il pour donner à Ousmane Sonko son statut de chef de l'opposition ? Ce n'est pas une faveur, que diable !
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