Monsieur Djibo Ka peut dormir tranquille du sommeil des justes. Sa lecon de politique est sue. Cérise sur le gâteau, c'est l'un des cancres de la classe d'alors qui l'a remplacé à l'estrade !
Comme quoi les lignes bougent... Après le procureur général, ce sont les juges qui s'y mettent pour mettre le holà aux turpitudes des forces de l'ordre. Encore et encore, doctes magistrats, rien ne sera de trop pour définitivement mettre sous l'éteignoir ces bassesses dont pâtissent les citoyens !
Parce que l'opposition, la société civile et les activistes ne peuvent y suffire, il est grand besoin de personnes qui abordent la posture de cosmes ou à tout le mojns d'actes qui évoquent la grandeur dont étaient censés se prévaloir ces grands hommes.
Peut-on objectivement accorder du crédit moral à ceux là qui usent des institutions, abusent de leurs charges ou encore ameutent de stupides camarades pour écraser leurs adversaires ?
La plèbe a besoin de sang, certes, mais voir dans cette exécrable tendance à l'intrigue politicienne du génie politique est quand même absurde.
C'est le comble du malheur que les réamènagements des attelages politiciens soient asimilés à du jeu.
La substantifique moelle de la gouvernance en est d'autant plus escamotée.
On glose davantage sur l'habileté du sultan à dézinguer son opposition, sur son art consommé de la combine que sur ses aptitudes à nous sortir de l'ornière.
Plus de la moitié des senegalais vivent dans l'obscutiré pendant la nuit, ne savent ni lire ni ecrire et peinent à acceder à des soins de santé de qualité.
Les jeunes fuient par cohortes entieres leur pays qu'ils comparent à un enfer, un cimetière d'espoirs.
Voila les vrais défis !
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