Chaque jour qui passe nous conforte davantage que le Senegal est plus que jamais au fond du trou. La faute en incombe à la logique de l'économie vaudou tropicalisée que son président poursuit avec une humeur massacrante et dont les effets malheureux sont devenus entoptiques.
Si l'incompétence devait avoir une couleur, eh bien, ce serait bien la lumière de l'arrogance. Cette expression de l'insolence méprisante propre aux hommes puérils qui trouvent terreau fertile dans les démocraties laxistes...
Une démocratie est laxiste dès lors qu'elle entretient une séparation nette entre la politique et l'administration... Le décideur politique n'a cure de l'expertise de l'administrateur.
Elle devient alors une démocratie factice, une démocratie minable qui sanctifie le detournement d'objectif des institutions et la confiscation du pouvoir par certains individus pour qui le pouvoir de dire l'emporte sur le devoir de faire.
Il en résulte des choix calamiteux, des négligences inadmissibles et surtout une conception étrange du pouvoir !
On n'aurait peut être rien à perdre si cette crue de l'égo récurrente était respectueuse des droits humains les plus élémentaires, motivée par l'interêt général et orientée vers le salut public.
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