jeudi 13 mai 2021

MACHINE EN PANNE ?

La police nationale vient de se signaler encore d'une vilaine manière. Ses éléments ont humilié et torturé un homme devant sa famille en procédant à son arrestation avant qu'ils ne se rendent compte de leur erreur sur la personne.

Le père de la famille à laquelle appartient cet homme a décidé que les choses n'en resteraient pas là. 

Nous imaginons qu'une plainte émanant de Serigne Touba, lui-même, fera l'objet d'un traitement diligent. 

Et on souhaite que le procès soit celui de ce visage sombre des forces de sécurité ainsi que d'une certaine conception éculée de la sécurité publique qu'autorise notre minable démocratie.

Comment comprendre, en effet, que l'épouvantail terroriste ait été fortement agité par nos autorités à l'occasion des évènements de Mars dernier...

On subodore bien que parmi les objectifs scabreux de cette tentative de manipulation malhonnete des masses par nos improvisés psychologues, on cherchait aussi à camoufler l'apparition troublante de tontons macoutes sur le theâtre des opérations.

La mise en avant du péril djihadiste est un argument particulièrement mystificateur qui dénote une certaine méconnaissance de nos réalités... qui donnent peu de chance, dans tous les sens du terme, aux vélléités spirituelles d'obédience étrangère.

S'il ne l'a pas été à dessein, comme un appel du pied à nos autorités méchantes pour qu'elles couvrissent de façon toujours plus permissive cette horrible tendance à opprimer, humilier et tuer de braves gens ?

L'un dans l'autre, il faut vraiment chercher un autre argument, autre aussi que la prétendue infiltration des indépendantistes du MFDC, pour donner corps à cette vue de l'esprit à propos d'une prétendue main étrangère qui aurait tiré les ficelles qui ont grippé le fonctionnement de la machine de la violence humiliante et méchante ...

Mais bon, il n y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut voir. 

La cause semble d'ailleurs entendue avec le président de la République lui-même qui, pour une fois, n'y croit pas un instant au regard de sa nouvelle faconde. 

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