Et pourtant, le premier ministre Boun Dione et Aminata Toure l'envoyée spéciale de Son Altesse l'avaient bien claironné à haute voix.
N'en deplaise, ils avaient bien dit que le nombre de candidats à l'honneur de servir de leurre au sultan serait de cinq.
Lucidement, nous nous attendons donc à l'élimination des candidats Karim Wade et Khalifa Sall. En effet, un sultan choisit ses sparring-partners.
On peut être sourd ou aveugle à l'envie mais l'on ne doit pas reprocher au pouvoir sa logique de demantèlement de la démocratie ; un processus du reste si huilé qu'il faille tirer le chapeau, et comment !, à ses lugubres concepeurs mais aussi à ses non moins pernicieux metteurs en scene !
Mais comme au Senegal, la démocratie a mal partout !
Le systeme entame-t-il son déclin ? Le pouvoir a changé de nature ?
N'est ce pas plutôt la nature, l'un dans l'autre, qui a changé le pouvoir ?
La nature, oui,qu'elle subisse ou influence, est un vrai goujat parce qu'elle fait tout sans art...
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