mardi 27 décembre 2022

PROSPERITAS CONTRA HONOREM ?

L'an 2022 tire à sa fin. On ne le regrettera pas tout comme les précdents car il a sanctionné, a minima, une nouvelle étape dans la prévarication des deniers publics qui nous eloigne d'autant des rivages de la paix et de la prospérité .

Le succès de notre football maintes fois rêvé et grand moment de liesse populaire, a été sérieusement amoché par notre malchance de ne pas avoir pu compter sur notre maître-atout, Madio Sané, au Mondial qui, ceci dit, a sacré d'immondes supremacistes blancs.

Mais nous esperons et le souhaitons tous vivement que l'an 2022 emporte avec lui dans les profondeurs d'hier ce dossier Q dont la virulence puise ses forces dans l'irresponsabilité du cocher.

 Cela pourrait-il ou devrait-il suffir à nous rassurer ? 

Qui oserait douter qu'une terrible deflagration se profile à l'horizon ? 

Quand ce doute est nourri par la démission des institutions, des corps constitués, de l'administration entière et des autorites coutumieres et religieuses ?

L'expansion soutenue des forces contraires mine insidieusement la cohésion sociale, celle d'un partisanisme immesurable d'un pouvoir outrageusement dilettante et l'autre de la détermination froide d'une opposition exaspérée. 

Les lignes rouges ont ainsi été allégrement franchi par la plus minable classe politique de notre histoire.     

A ce stade critique, il est illusoire de penser que toutes les usines de production de tests ADN du monde pourront nous fournir suffisamment de kits pour éviter l'hécatombe dans les familles...

Sans doute le pétrole vaut ce merdier, pour tout ce beau monde : un duel épique entre honneur et prospérité...  

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