dimanche 2 octobre 2022

BADINAGE SAUGRENU...

De quel combat pouvait-il s'agir ? Combat contre qui encore ? Et puis pourquoi seulement maintenant ? 

Les questions fusent au grand désespoir sans doute de notre despote mal éclairé.  

Aucun militant d'assez perspicace parmi ses suivistes fanfarons pour oser lui demander le fond de sa pensée, de ses pensées ! 

Un militant, ça soutient l'idée du chef qui structure la pensée collective, et pour cela il faut la maîtriser ; ce n'est certainement pas   le boulot du militant de développer les siennes propres. 

C'est dire que la populace du Laf, laissée pour compte de la politique infrastructurelle mégalomanique était sceptique mais sans illusion. 

Elle constatait que ce pays, son pays, l'échappait irrémédiablement. 

Mémé Simone Weil a eu bien raison, il faut toujours considérer les personnes au pouvoir comme des choses dangereuses. 

Elles imposent leur idée par la force, pas par la vérité. Une seule idée en fait qui est de vaincre sans convaincre, convaincre sans avoir raison pour assujettir les masses.

D'une part, la populace considérait avec émoi le plan de confinement sibyllin la reléguant progressivement dans les recoins les moins habitables de son berceau et d'autre part, s'interloquait du bradage effréné de l'économie et le dépérissement voulu du secteur public. 

Si les conditions matérielles déterminent le niveau de conscience, elles prédéterminent également le mode de révolte.... 

Alors, quel ou quels sens donner au combat annoncé ?

Le démantèlement du gros mensonge qu'a été jusqu'ici l'émergence ?  

L'assaut final contre l'opposition ? 

Jeter les bases d'un regroupement familial pour asseoir les fondements d'un pouvoir illimité ?

Le combat pouvait aussi être une fête !

Mais le certain est que ce fameux combat était, en soi, un revirement déchirant...  

Même le plus saugrenu des badinages avait forcement une fin. 

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