dimanche 16 octobre 2022

IL Y A JUSTE 40 ANS

45% des nos morts sont en fait victimes de la mauvaise alimentation. 

Nous imaginons évidemment que la malnutrition occupe une bonne part de cet honteux fléau dans un pays dont les richesses avérées auraient pu permettre à tout citoyen de tenir table décente. 

Qui ose s'étonner ? Seulement 330 millards FCFA du budget public estimé pour l'année en cours à 5 000 milliards, soit 6%, sont affectés à la pêche, l'élevage et la pêche.  

On ne tient compte pas du montant de 10 000 milliards, au titre de dettes contractées ces 10 dernières années. Et la charité et les aumônes reçues ça et là. 

Cette statistique suffit à elle seule de montrer l'étendue de l'inefficacité gouvernementale et de l'incompétence de ce président.

 Elle corrobore la faiblesse du taux de l'indice humain qui nous place dans la queue du peloton mondial. 

Elle constate l'impertinence du plan Sénégal Emergent. 

Le gouvernement peut pérorer, à gorge déployée. Le président surinvestit dans le suréquipement en moyens de répression de l'armée, la police et la gendarmerie. 

Si ce dernier ose s'engager dans cette félonie, c'est que non seulement il a des assurances quelque part mais c'est surtout qu'il peut compter sur un groupe de personnes aussi funestement prédisposées que lui à l'hécatombe.

La seule chose qui les obnubile, ainsi que leurs amis étrangers et leurs parents, est le contrôle exclusif des retombées de l'exploitation du gaz et du pétrole. 

Il y a de quoi avoir peur que l'histoire se répète au grand dam toujours d'espoirs anéantis de générations entières.

Il y a juste 40 ans que la perspective de la mise en service des barrages hydro-agricoles avait nourri des espoirs fantasmagoriques de générations entières de toutes les couches sociales.  

Aujourd'hui, 40 ans après, les gens crèvent de faim !

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